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Ningen, Refuge de l'Humanité
|  | par Chiwa Aimi
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Marquant une limite naturelle entre la Vallée de l'anarchie à l'est et le monde civilisé de Tsume à l'ouest, il s'agit d'une zone tampon où se trouvent des barrières et des avants-postes permettant de repousser la plupart des intrusions sur leur territoire, quoique leurs défenses relativement peu poussées permettent principalement de se défendre contre de simples bandits, la Rivière incarnate fait davantage office de contrôle frontalier. Depuis les avants-postes de la rivière jusqu'à la ville existe un réseau de feux de détresse, placés tout le long d'une chaîne de montagne, permettant de prévenir la capitale et les villes alentours en cas de danger.
En raison d'une économie appauvrie et de moyens militaires très limités comparé aux grandes puissances shinobi, le marché de Ningen n'offre guère beaucoup de choix en termes de produits alimentaires, très peu d'armes et encore moins d'équipement shinobis, étant donné que la population est presque entièrement composée de civils et de réfugiés venant de l'est. Il n'est donc par rare de croiser des mendiants ou des voleurs dans la rue, bien que la situation ne soit pas aussi précaire et chaotique qu'à Ame no Kuni.
Une esplanade située au cœur du refuge, on y trouve un mur de soutènement sur lequel on peut lire des dessins retraçant le périple de l'homme depuis la découverte du chakra en l'an 0, ainsi que le développement de Tsume, la perte de l'ouest et de la vallée de l'anarchie pour finalement se réfugier dans les grandes villes à l'abri des attaques de bandits, mais surtout le déclin économique du pays du fait de la perte de ces terres. Les guerres des voisins sur leur territoire et leur refus de venir en aide au pays des Griffes les a condamné à un recul technologique.
Appartenant autrefois à un seigneur local qui est tombé suite à une révolte paysanne se plaignant des taxes exorbitantes qui leur étaient imposées, le domaine composé d'une cour extérieure et d'un palais est aujourd'hui le siège décisionnel des partisans de l'Homme au Chapeau, convertissant ce palais seigneurial en quartier-général pour ses futurs lieutenants.