La marche était longue, mais je n'étais heureusement pas blessé. Je m'étais séparé il y avait de ça peu de temps de mes trois comparses, qui m'avaient bien tenu compagnie dans cette mission à haut risque. Quelque part, j'avais senti une petite affection par rapport à eux. Il fallait croire que vivre des choses dangereuses ensemble, comme nous l'avions fait, m'avait quelque part rapproché d'eux. Ce n'était sûrement pas réciproque, mais je sentais tout de même que j'avais pu me créer, au sein d'autres villages, des compagnons qui pouvaient reconnaître ma valeur malgré mon appartenance à un Empire reconnu pour sa volonté de s'étendre et de prospérer.
Je franchis les portes d'Urahi avec un certain panache. Dans ma tête, je m'attendais à quelques ovations et autres ola, mais il n'en fût rien. Le calme des soldats qui gardaient l'entrée soulignait leur indifférence, leur seule priorité étant que je ne sois pas un intrus. Quelques petites vérifications rapides me permirent d'intégrer le village, et je pus ensuite me rendre dans la première destination qui me venait à l'esprit : le chez moi qui m'avait été indiqué par les autorités.
Mon retour était un peu particulier. Lorsque j'étais parti pour cette mission à Wasure, j'étais encore à Kumo. J'avais raté de nombreuses histoires : l'enlèvement de la régente et d'Hiko, l'alerte à la bombe avortée, les nouveaux objectifs que s'était donné l'empire, tout m'avait échappé. J'étais parti avec Kumo encore sous l'occupation, je revenais avec une obligation de me rendre à Urahi.
J'arrivais ainsi à mon domicile, pénétrant dans celui-ci avec la clef qui m'avait été donnée. En ouvrant, j'eu la surprise de tomber sur mon père adoptif qui avait suivi le mouvement. Après de chaleureuses retrouvailles, il m'expliqua tout ce que j'avais besoin de savoir, mais surtout tout ce qui était en ses connaissances de simple habitant. Mais qu'une chose m'importait vraiment : la personne qui m'aimait le plus au monde venait de me retrouver, et j'appréciais voir cette étincelle dans ses yeux.
Cela dit, une idée m'embêtait : il y avait forcément des informations qui me manquaient, que j'allais pouvoir échanger avec celles que je pouvais donner concernant la mission. Ainsi, après plusieurs heures où je me préparais, me lavant et me changeant, je me rendis dans la tour qui devait être celle dans laquelle toutes les autorités se retrouvaient. Et le pire dans tout ça, c'est que je n'étais encore qu'un soldat pas reconnu.
Ils ne me connaissaient ni d'Adam ni d'Eve, mais j'allais devoir me présenter comme étant un égal. Un Soldat qui avait aidé à contre-attaquer l'homme au chapeau.
Je pénétrai dans l'enceinte du bâtiment, à la recherche d'un homme que je connaîtrais et qui voudrais bien m'écouter. Je n'avais pas encore une image bien importante au sein de l'Empire, mais je comptais bien me la forger.
La tour dominait presque Urahi tant elle était grande, et pour ainsi dire cette impression se rapprochait de la réalité notamment parce que cette tour, surplombant le reste en perforant l’azur, était fréquentée par toute une panoplie de mousquetaires enhardis de leurs fonctions : c’était là un lieu des plus habituels pour l’armée du Teikoku, véritable force de frappe de l’Empereur… ou du moins de son Porte-Parole.
Pour des raisons particulières, Shinpachi ne sortait de cette tour qu’en de rares occasions. Sa position, depuis son retour, était devenue assez particulière non seulement parce qu’il était l’objet de bien des soupçons dont on n’avait pas encore percé tous les mystères, mais aussi parce qu’il possédait ce que d’aucuns désiraient ardemment. Le Kinjutsu de la Barrière Divine, la seule barrière capable de contenir les dieux. Rien que cela.
Un Kinjutsu qui ne pouvait être le trésor jalousement gardé d’un seul homme et que le Shinrin, parce qu’il avait été l’émissaire élu de sa faction, devait partager avec certains de ses compatriotes : ceux que l’on avait jugé digne d’apprendre cet art. Autrement dit, Shinpachi s’était transformé en sorte de mentor vénéré par certains, adulé par d’autres, et surtout, craint par la plupart. Craint non pas pour sa force ; mais pour la subtilité de ses manigances, qui avaient repris de plus belles à la minute précise où il avait reposé le pied sur le Pont Araho.
Pour autant, en cette heure, il fixait intensément, depuis l’une des colonnes de la salle de réception contre laquelle il s’était adossé, le visiteur du jour : Sendai Yahiko. Un homme qu’il connaissait plus ou moins pour l’avoir vu à l’œuvre lors de l’entraînement général du Teikoku, et qui faisait manifestement partie désormais des personnages les plus redoutables du Pays du Feu. Un homme qui devait de toute évidence finir dans la catégorie de ses alliés, compte tenu du nombre d’ennemis ou du moins de « réticents » qu’il pouvait avoir.
J'entrais pour la première fois dans une bâtisse qui se démarquait bien des autres. Bien plus que ça, elle se démarquait de ce que j'avais pu connaître à Kumo, village qui préférait une architecture plus brute et moins colorée. Je pénétrai l'antre qui avait la forme d'une grande porte de bois renforcé avec une intention des plus nobles : partager mes savoirs et en recevoir d'autres qui me manquaient. Une habitude de shinobi classique qui trouvait cette fois une utilité toute particulière, parce qu'elle ne concernait pas que des savoirs quelconques : elle concernait des connaissances essentielles à la survie de l'entièreté du Yuukan.
Mais rapidement, je tombai nez à nez avec une figure qui ne m'était pas inconnue. J'avais déjà rencontré ces cheveux long, ce regard mystérieux et cet air sombre. Mais du peu que je connaissais de lui, il me donnait plutôt un sentiment d'autorité, que j'associais assez naturellement à la confiance. Un point de vue assez naïf et innocent que j'avais toujours intégré dans ma mémoire, et qui pour l'instant ne m'avait jamais porté préjudice. Malheureusement, je venais de tomber sur le parfait contre-exemple, de la personne sournoise qui avait le talent de faire regretter toute forme de confiance.
Et dans cette méconnaissance logique, tant que je ne l'avais jamais côtoyé directement et plus profondément, je lui souris naturellement. Je savais que j'avais affaire à quelqu'un de taille, et c'était exactement ce que je recherchais.
-"Shinrin Shinpachi, si je ne me trompe pas."
Je le sentais, il était devenu plus puissant que la dernière fois que je l'avais rencontré. Peut-être avait-il également gagné en galon au sein-même de l'Empire ? J'osais espérer qu'il avait de quoi me convenir, à savoir contacter toutes les personnes les plus aptes à recevoir les informations que je m'apprêtais à divulguer.
-"Vous tombez à pic, je rentre à l'instant de ma mission de rang S au Pays Oublié... Et j'ai des informations à vous donner quant à l'Homme au Chapeau."
Le cristal, notre obtention, l'existence du Seigneur des Cendres et de ses bras droits, les quelques personnes qui m'avaient accompagnées. J'allais partager tout ce qui était susceptible de les intéresser, afin qu'ils puissent agir en conséquence. Malgré ça, je n'étais même pas sûr d'être habilité à discuter avec eux... je n'en avais pas le grade. Ca devrait devenir une préoccupation future, de monter dans les rangs pour que ma voix puisse être entendue comme je voulais qu'elle le soit.
-"J'aimerai faire circuler ces informations aux Lieutenants et Capitaines disponibles, ainsi qu'au porte parole de l'Empereur s'il est présent. Pourriez-vous m'aider à me mettre en lien avec eux ?"
Un air tout à fait sérieux, professionnel et honnête se dégageait à ce moment de mon faciès. Je voulais bien faire, pour que nous puissions correctement nous préparer au destin qui nous attendait.
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Spoiler:
Dernière édition par Sendai Yahiko le Jeu 30 Juil 2020 - 4:55, édité 1 fois
Le cabalistique Monarque des Bois ne quitta pas le preux Sendai des yeux. D’office, une sorte de respect mutuel s’instaura entre les deux hommes, empreinte laissée par ce qu’ils symbolisaient tous deux à leur manière : l’excellence martiale. Cependant, Yahiko n’était pas encore administrativement parlant reconnu pour son véritable potentiel ; cela, le Shinrin le savait depuis qu’il avait rencontré sa consœur, Sendai Hanae. Lors d’un houleux affrontement, cette dernière lui avait révélé tout le potentiel de ce monstre camouflé sous le masque trop candide du sourire.
C’était à son sens une forme de dissimulation. Une fausse modestie baignant dans le secret de ses véritables ambitions cachées, et au service de l’imprévisibilité : nul ne savait que cet homme pouvait déclencher une déferlante de chaos sous une seule impulsion.
Shinpachi continua de le scruter, comme s’il cherchait à déceler le mécanisme d’un tour de magie. Il y avait derrière ce protagoniste si insouciant des ombres mobiles et rieuses, un univers de non-dits. A certains égards…
… ils étaient de la même souche.
« Une mission de rang S au Pays Oublié, hein… ça, pour une surprise. »
Cette phrase était la marque de son étonnement au pinacle de son énergie ; ironiquement, il refoulait tant ses émotions qu’il ne fit guère d’excès de zèle en témoignant sa stupeur, au point d’en devenir presque navrant, maussade. Shinpachi était un être de raison, stratégique et méticuleux ; dans cet esprit, les sentiments étaient rares et fort à l'étroit. Toutefois, tout en se montrant toujours aussi énigmatique, il s’inclina prestement.
« Je vous félicite d’être encore en vie et, au nom du Teikoku, vous remercie d’avoir encouru tant de risques lors d’une mission de ce niveau qui aurait pu concourir à votre mort. Dieu merci, vous me paraissez sain et sauf. Ne bougez pas d’ici, je me charge de faire venir la cavalerie des têtes pensantes. »
Puis il se redressa et disparût quelques instants, avant de revenir avec…
La main sur son menton, comme pour imager une réflexion profonde, l'homme maître du ninjutsu prend quelques secondes pour penser à la stratégie qu'il s'apprête à employer. Doit-il avancer ses pions, battre en retraite pour mieux attaquer par la suite, ou continuer son offensive en contournant la seule faille qu'il vient de créer au tour d'avant ? Le jeu de Dames étant assez complexe au vu des nombreuses façon de gagner une partie, l'Uzumaki aime y jouer de temps à autre tout en se projetant lui-même de ses situations réelles passées. Il s'imagine certains individus rencontrés, battues ou simplement des histoires d'un soir qu'il a pu avoir avec quelques demoiselles des quartiers appréciés par les soldats vaseux de l'empire. Cet exercice est parfait selon lui pour faire fonctionner ses neurones au dépit de sa force brute.
Cependant, cette partie qu'il commence à apprécier de plus en plus est stoppée nette par l'arrivée d'un homme. Un membre du Feu ayant été autrefois le plus grand allié du Balafré alors qu'en ce jour ... leur relation reste compliquée. Shinrin Shinpachi en personne vient au Guerrier Élémentaire pour lui adresser quelques mots. Des paroles d'une importance capitale pour que ce dernier mette fin à son activité présente. « Et bien mon cher, on remettra cela à une prochaine fois. » Son sourire poli est adressé à son adversaire, avant que le nouveau lieutenant ne se redresse de son futon pour partir aux côtés du Monarque. Visiblement, Gozen n'est pas le seul a avoir été ces derniers temps confronté au danger. Un danger ayant un lien tout particulier avec l'ennemi numéro un, l'Homme au Chapeau.
Le faciès légèrement fermé, quelque peu décontracté naturellement, le Balafré pénètre alors dans la salle où se trouve Sendai Yahiko, un nouveau soldat du Feu que l'homme commence à connaitre tant leur rencontre se font communes ces derneirs temps.
« Bonjour Yahiko. Content que tu nous sois revenus en un seul morceau de cette mission de la plus haute importance. rétorque le guerrier à son semblable, réellement soulagé de la voir encore en vie. Dis nous tout, qu'as-tu découvert là bas ? »
Son visage exprime une envie irrémédiable de connaître les détails de la missive qu'il a pu effectuée. Si cela est de la plus haute importance et en l'absence d'un nouvel empereur pour le Feu, il est nécessaire aux Lieutenants et aux Capitaines actuels de l'Empire de prendre les devants pour reconstruire la force que le Yamanaka s'est efforcé de construire.
La routine n’a pas encore vraiment commencé à s’installer, pour Hanae. Son retour a été assez brusque, n’ayant même pas le temps de prendre un bain avant d’être convoquée par Tomoe pour revoir quelqu’un qu’elle ne s’attendait pas à voir ici : Medyûsa, l’élue de son cœur. Cette réunion terminée, elle a enfin pu prendre du repos, et se détendre avant d’aller faire son rapport. Ce qu’elle a d’ailleurs fait, le lendemain matin, aux premières lueurs du soleil. Alors qu’elle souhaite rentrer dans sa demeure temporaire, une présence qui ne la laisse pas indifférente se dévoile. Shinrin Shinpachi, celui grâce à qui elle est devenue Lieutenant aussi rapidement. Il lui demande de le suivre, sans vraiment plus d’informations, à l’exception d’un nom qui la force à accepter sans rechigner.
La marche n’est pas longue, étant donné que la rubiconde vient à peine de quitter le palais impérial, et celle-ci sourit en voyant le visage de Yahiko. Leur dernière rencontre avait été à l’occasion d’un apprentissage bilatéral, renforçant de nouveau l’arsenal technique de chacun, et leur permettant de pouvoir mieux se protéger dans leurs différentes missions. Suite à cela, ces-dernières c’étaient enchaînées pour la jeune femme, qui n’a guère pu prendre de nouvelles de son cousin et ami. Sa bonté naturelle semble toujours présente, on peut le deviner rien qu’à son visage, et cet élément rassure grandement la rubiconde, qui semble être la seule des deux à se laisser ronger par les récents événements.
« Yahiko, je suis heureuse de te revoir. Pardonne mon manque de nouvelles, mais je n’ai pas été vraiment présente à Hi, ces dernières semaines… »
Elle ignore, bien sûr, que lui-même est parti pendant un temps, risquant sa vie pour les mêmes intérêts qu’elle : ceux de la coalition. Si elle avait pu, bien évidemment, elle aurait été à ses côtés pour le protéger, mais il sait très bien le faire seul. Son regard se déporte alors vers une autre présence que les deux déjà identifiées. Enma Gozen, cet homme qu’elle a affronté il y a quelques temps, et qui a disparu sans ajouter le moindre mot. Lui jetant un regard froid, comme elle en jetterait à n’importe quel homme inconnu, de ceux qui veulent tout dire, elle le salue avec respect :
« Gozen, contente de voir que tu es toujours en vie. »
Les mots ne sont pas mensonges, mais pas non plus totale vérité. En réalité, elle se moque bien de sa survie, il n’est personne pour elle, à l’heure actuelle. Cela pourrait changer, ou pas, mais ça ne dépend pas de la flamboyante. L’élémentaliste est seul maître de l’image qu’il renvoie. S’écartant de l’encadrement de la porte, la Kazejine reste à proximité de son cousin Sendai, et attend qu’on lui explique la raison de sa présence… Peut-être que quelqu’un d’autre est attendu, avant cela ?
Les dernières nouvelles qui pouvaient s’enchaîner ces quelques dernières semaines étaient des plus accablantes à chaque fois. Cette impression qu’aucun répit ne semblait être accordé aux membres de l’Empire, d’autant depuis le début de cette saison et la révélation encore difficile à avaler et pour laquelle Tomoe se savait encore impuissante -au même titre que le reste du Teikoku- : La disparition de Hokazuka Rie. Puis il y avait eu, plus récemment, les dures indications fournies par Uzumaki Gozen et l’Empereur qui avait fait part de sa volonté de voir le Feu se répandre sans lui. Tout ceci semblait faire ressortir toute une atmosphère incertaine pour la Chôkoku qui ne savait véritablement quoi penser de tout ceci. Alors elle avait fait comme tout le monde : encaisser et ne pas s’arrêter à tout ça.
Si l’ex-Capitaine songeait déjà à une journée plus tranquille, elle fut bien plus surprise de voir venir à sa rencontre une silhouette qu’elle n’avait pas revu depuis un petit moment déjà. Sombre et calme. Un homme qui lui semblait bien opposé à elle d’ailleurs. Mais cela n’était qu’un premier abord, après tout elle n’en savait toujours que trop peu. Un homologue qui lui fit part de la nécessité de la lieutenante en un lieu pour accueillir un autre individu revenu de mission…
Un étonnement sur son visage qu’elle subtilisa bien vite pour une expression plus humble. Si elle trouvait normal d’être interpellée pour venir étudier ce que cet homme, qui plus est soldat de l’Unité dont l’Explosive faisait partie, la jeune brune appréhendait déjà le rapport de Sendai Yahiko.
Sans se faire attendre plus longtemps, elle pénétra dans la pièce probablement quelques dizaines de secondes après que l’écarlate eut fait son entrée. Observant dès lors chaque visage les un après les autres en les saluant d'un regard, Tomoe ne put empêcher un bref soupir s’échapper d’entre ses lèvres. Peut-être en seraient-il surpris ? « Sendai Yahiko. A force j’aurai pu croire que notre Unité avait perdu l’un de ses meilleurs éléments. » Trop fière. Trop peu compatissante. Trop stricte, telle était celle qui avait été rétrogradée depuis maintenant toute une saison. Tomoe était évidemment ravie de le voir enfin rentré, mais il n’était pas question ici de le laisser entendre ou de l’admettre à soi même. Tout ça n’avait pas la moindre importance car s’ils étaient tous réunis ici c’était bien pour une raison précise et malheureusement… « Eh bien, une énième réunion ? Qui plus est visiblement regroupant des lieutenants. C’est loin d’être un bon présage ces temps-ci... » Ajouta-t-elle d’une manière peut-être un peu morbide mais qui était une vérité pour la Chôkoku, qu’ils soient du même avis ou non.
Alors elle s’avança pour tous les rejoindre et prit une place qui semblait lui revenir. Sans dire quoique ce soit de plus déprimant -mais vrai- celle qui venait de rappeler par la même occasion à tous que les derniers temps à Hi n’étaient pas aux pertes de temps, elle prêta allégeance pour l’instant au silence, préférant écouter ceux qui les avait tous fait venir ici et qui avaient probablement des choses aussi intéressantes qu’importantes à délivrer… Une fois de plus.
L'accueil m'était plus chaleureux que ce que j'avais pu m'imaginer. Je ne m'attendais pas à avoir autant de compassion de la part d'un des gradés du Feu. Malgré le peu de sentiments qu'il dégageait, ses mots me touchaient et je ressentais le plaisir d'avoir servi à quelque chose, d'être reconnu auprès de ceux qui étaient maintenant les miens. Me disant simplement qu'il devait être du genre à être plus pragmatique ou pudique vis à vis de ses ressentis, j'accueillis avec joie ses attentions et marqua d'un sourire ainsi que d'un signe de tête ma réponse à ses réactions, tandis que je conclus brièvement notre petite introduction.
-"Tout s'est bien déroulé, malgré la peur. Je vous remercie, Lieutenant Shinpachi."
Et tandis qu'il s'absentait, je me décidai de pénétrer dans une pièce qui paraissait vide et qui se situait non loin de notre point de séparation. Je la laissai ouverte, la lumière évidemment allumée, marquant évidemment ma présence en son sein et mon incitation à me rejoindre. Il ne fallut que peu de temps pour que des bruits de pas se fassent entendre. Je ne savais même pas à qui j'allais avoir affaire, mais au bruit, je pouvais deviner que trois autres hauts gradés avaient pu se rendre disponible en plus de l'homme qui m'avait accueilli dans le bâtiment.
Un à un, je voyais les deux shinobis et les deux kunoichis entrer dans la pièce et s'y installer comme ils le désiraient. Je pu avoir le plaisir de saluer un rival d'entraînement que je considérais beaucoup, une grande amie de confiance ainsi qu'une figure tout à fait charismatique de l'Unité que j'avais récemment rejoint avant mon départ. Et à ma grande surprise, ils avaient l'air sincèrement heureux de me voir, ce qui me réconfortait à l'idée que je n'avais pas à me sentir si seul dans le Feu.
-"Mes camarades et amis, je suis heureux de vous retrouver moi aussi."
Je leur partageai à chacun un sourire sincère ainsi qu'un regard dans les yeux qui signifiait toute ma reconnaissance et toute l'attention que je leur portais. Malheureusement pour nous, il n'était pas l'heure à la fête mais plutôt au type de réunion aussi sérieuses qu'importantes. Mon sourire s'effaça ainsi rapidement, les images des horreurs de Wasure me remontant à l'esprit en même temps que je me concentrai pour me recentrer sur le sujet.
-"Je suppose que je dois m'excuser auprès de toi aussi, Hanae. Je n'étais pas non plus présent à Urahi ces derniers jours..."
La raison était-elle connue de tous ici ? Au vu de la réflexion de ma lointaine cousine, il y avait fort à parier que tout le monde ne soit pas au courant de mon départ pour le Pays Oublié.
-"J'étais dans une mission de la plus haute importance à Wasure."
Cela devait marquer un peu les esprits. De près ou de loin, chacun avait sa propre image du Pays Oublié. Tout le monde connaissait ce royaume du malheur, cette nation de l'effroi, et tout le monde se faisait une idée plus ou moins juste de ce qui s'y trouvait véritablement. Mais moi, je l'avais vu de mes propres yeux, j'avais évolué dans cette faune et cette flore pourrie, entachées par le sang, la sueur et les corps défunts.
Je marquais un petit temps de silence, avant de me lancer dans mes explications. J'allais avoir à parler, même si ça risquait d'être un peu laborieux.
-"Vous vous en doutez, je vous ai rassemblé pour partager autant d'informations que possible aux supérieurs qu'il m'est possible de convoquer. Je compte sur vous pour les relayer à votre tour à ceux que vous connaissez et à qui je n'ai pas accès. Après tout, je ne suis qu'un simple soldat."
Je regardai un instant Hanae, et lui adressa un signe de tête tout particulier : celui qui lui montrait toute ma fierté pour son rang de Lieutenant au sein du Teikoku. Je savais d'où elle venait, et la voir évoluer dans ses plans me rendait heureux pour elle. Il ne me restait plus qu'à la rejoindre.
-"Il y a de ça plus d'un an, les shinobis de Kumo, Iwa et Kiri se sont rendus sur la nouvelle Terre de Wasure. A l'époque, un affrontement eu lieu et la princesse Byakuren Yume utilisa ses techniques de cristal pour tenter d'enfermer la plus grande peur de l'Homme au Chapeau à l'intérieur."
Mon regard se perdit un instant sur un des murs de la pièce. Je cherchais mes tournures de phrase, je ne voulais rien omettre.
-"Étrangement, elle avait réussi et c'était là tout l'objectif de ma mission : retrouver un cristal qui pouvait contenir non seulement la plus grande peur de l'Homme au Chapeau, mais aussi tout simplement une trace chakratique qui nous permettrait de le tracer."
Ca avait l'air complètement fou, présenté comme ça. Un cristal, d'une taille minuscule, sûrement brisé ou emporté par le vent, si ce n'était volé par des assimilateurs ou autre habitants de l'île. Il fallait le retrouver, il fallait qu'il ai encore la trace de chakra, il fallait survivre au sein de ce Pays. Et dans un miracle, tout avait été possible.
-"Et ce cristal, nous l'avons récupéré et remis aux têtes pensantes de la Coalition", dis-je dans un sourire qui ne cachait pas ma fierté.
Nous avions eu peur, nous avions combattu aux périls de nos vies, nous nous étions sauvés les uns les autres, mais nous l'avions fait.
Mais je ne comptais évidemment pas m'arrêter là, j'allais aller évidemment plus loin dans la description, je voulais simplement qu'ils aient directement le résultat de cette dite mission, pour que nous puissions ensuite tous nous attarder sur les détails.
Je pris ainsi le temps de tout leur raconter, au risque que ce soit trop long. Je ne voulais rien omettre dans ce qui était le plus important : l'horreur sur place avec les bûchers de cadavres empilés les uns sur les autres, la forêt avec de nombreux pièges et outils à tortures qui traînaient sur le sol, les assimilateurs de Feu qui grouillaient partout sur l'île mais qu'il nous avait été possible d'éviter grâce au Byakugan de Tsuyoshi. Je leur avais brièvement parlé des trois ninjas qui m'accompagnaient sans parler de leurs capacités précises, j'avais enchaîné sur cette fille que nous avions sauvé des griffes des assimilateurs de feu et qui s'avérait être la femme du Seigneur des Cendres.
J'évoquai aussi cette figure maintenant emblématique du pays que nous avions rencontré dans le tunnel sous-marin liant les deux îles du Pays, en leur partageant son marché : éliminer tous les assimilateurs contre le cristal, chose que nous avions refusé. Le combat qu'il avait lancé, les trois gardes surpuissants qu'il nous avait forcé à affronter, notre idée de faire écrouler le tunnel pour passer par voie aérienne afin de retrouver le Seigneur des Cendres de l'autre côté de celui-ci, et l'affrontement final qui nous avait permis, grâce à notre synergie à tous, de récupérer le cristal et de fuir malgré leurs ripostes. J'avais évidemment précisé les techniques qu'il avait employé : le mégalodon qui était sorti de l'eau, le gigantesque écran de fumée, la technique de Katon. Mais aussi l'apparence et les techniques de chacun de ses bras droit : les chaînes qui sortaient des sceaux pour l'un, les invocations gigantesques de l'autre, et les techniques de Haiton et de Katon de la dernière.
Tout ça, avec pour résultat un cristal entre nos mains, et aucune mort à déplorer.
-"Le cristal est encore soumis à analyse, mais nous devrions être capable de savoir où se situe l'Homme au Chapeau. Vous savez ce que cela signifie, hein... ?"
Je les regardai un à un. Ils avaient tous comprit, et ils devaient tous s'y être préparé plus ou moins.
-"Dans quelques jours, nous devrions tous être amenés à aller l'affronter."
Une conclusion douloureuse mais obligatoire, lorsqu'on savait que la survie du monde tel que nous le connaissions dépendait de notre réaction et de nos actions.
-"N'hésitez pas, si vous avez des questions. Mais si vous voulez mon avis quant au Seigneur des Cendres, je suis prêt à parier qu'il n'a jamais été dans son intention de nous partager le cristal. Je mettrai ma main à couper qu'il est du côté de l'Homme au Chapeau, et que nous risquons de le rencontrer à nouveau ces prochains jours."
Ca avait prit du temps, mais ils étaient maintenant au courant de tout. Je comptais sur leurs questions pour relever des détails importants que j'aurai pu oublier. Et ensuite, je comptais bien me tenir au courant de tout ce que j'avais pu rater comme information concernant l'Empire. Après tout, lors de mon départ, Kumo était encore sous l'annexion du Feu.
Le comité qui s’était rassemblé pour accueillir les propos de l’émissaire Teikokujin de retour du Pays Oublié était des plus évocateurs ; n’y manquaient que quelques têtes fétiches pour que le gratin de l’Empire, son essence la plus élitiste n’y soit complète. Shinpachi n’ignora rien de la présence d’Hanae, dont il redoutait la force ; ni de celle de Tomoe, dont il admirait la dévotion ; ni de celle de Gozen, qui le fascinait par sa montée en puissance. Mais face à tous ceux-là, le Sendai se dressât en héros, ayant accompli au même titre que ces dévots du Feu des prouesses qui ne tarderaient sans doute pas faire son renom au sein de l’Empire, ainsi qu’à le catapulter vers les places décisionnaires.
Le rang des Lieutenants ne demandait qu’à s’emplir d’un nouveau phénomène du genre. Et pour ce qu’il avait traversé, Yahiko méritait sans doute bien son titre ; un titre que le Shinrin, en l’occurrence, ne pouvait lui remettre qu’en obtenant le crédit de ses supérieurs qui, pour la plupart malheureusement, étaient soit ailleurs, soit absents : en témoignant la perte du Capitaine de l’Unité Territoriale, félon de son heure, que le Shinrin avait cru un jour pouvoir être son camarade, et qui n’était en définitive qu’un mutin. Au plus proche de la trahison de Sairyo Hiko, il fut bien conscient de la précarité des liens qu’il pouvait construire ; alors, à bien des égards, sans doute avait-il eu raison de décider de s’empêcher toute amitié éventuelle.
Il écouta attentivement le récit de Yahiko sans le couper, se contentant d’acquiescer et d’admirer tel un enfant contemplatif l’histoire que lui conta le héros à l’albe chevelure ; ce qui, il s’en rendît compte, lui avait fait penser au félon, mais aussi à son jeune frère, Hanzo. Un être pour lequel il avait de grands projets, à n’en point douter.
Mais au terme du récit, le Lieutenant auto-proclamé Monarque des Bois, comme pour provoquer le reste de son clan en se considérant comme le plus illustre d’entre eux, ne put s’empêcher de mettre le doigt sur un doute.
« Quel récit fascinant, Sendai Yahiko. Comme peut en témoigner votre discours, vous avez affronté bien des épreuves et il serait inconcevable pour quiconque ici de croire vos paroles, si certains d’entre nous n’avaient toutefois été témoins de l’étendue de vos capacités lors de l’entraînement général du Teikoku. Je puis, dès lors, vous concéder que ces faits sont plausibles. Vous êtes un grand guerrier. Pourtant, une chose me taraude. »
Il croisa les bras, et le fixa avec droiture. De cette façon, il figea ses iris rutilantes afin de plonger son regard dans celui du Sendai, comme pour l’éventrer de tout déguisement possible : par la façon dont il le toisa, il ne lui laissa que peu de détours possibles.
« Si cet homme est réellement contre l’Homme au Chapeau, pourquoi n’a-t-il pas détruit ce cristal ? N’est-ce pas là pour lui un argument qu’il a voulu utiliser pour s’administrer nos bons et loyaux services ? Les faits que vous évoquez semblent porter à croire que s’il n’est pas fondamentalement de notre côté, le Seigneur des Cendres n’est pas fondamentalement du côté de l’Homme au Chapeau non plus. N’avons-nous pas perdu, dès lors, un allié précieux ? Peut-être, excusez-moi d’y songer, aurions-nous dû envisager d'éliminer ses adversaires, de sorte à pouvoir le libérer de ses problèmes, et conclure un pacte pour qu'il nous assiste dans la guerre que nous menons contre l'Homme au Chapeau. Peut-être votre refus de lui porter assistance le rangera-t-il du côté de notre ennemi. Voyez-vous où je veux en venir ? »
Il lia ses mains, faisant éclore sa réflexion.
« La politique est un jeu dangereux, qu’il faut laisser à des mains avisées. Je comprends que vous ayez voulu aller au bout de votre mission, mais s’il s’avère que vous avez enfanté, par vos actes, un nouvel ennemi pour notre nation, je crois à regret que votre mission est plus un échec qu’une réussite. Dès lors, Sendai Yahiko, veuillez nous assurer que cet homme était, dès le départ, du côté de l'Homme au Chapeau. »
« Content de vous revoir, Hanae-san. Veuillez m'excuser pour notre dernière ... entrevue. Le temps m'était pressé mais cela n'excuse pas ma disparition soudaine. »
Un sourire séraphique illumine le visage de l'homme à destination de la rousse, comme pour lui prêter ses meilleures intentions par rapport à leur précédente situation commune. La quitter subitement à peine leur combat terminé, aurait pu sembler le pire des comportements. Un goujat, c'est comme ça qu'elle doit sûrement l'appeler; et il ne lui donne pas tord, il en est fautif.
Contemplant la salle dans laquelle ils se trouvent, l'Uzumaki scrute sereinement le visage de chacun afin d'y lire une quelconque expression de stress voir même de peur. Lui que tout semble ne plus surprendre, aime s'adonner à l'analyse gestuelle des autres qui l'entourent. Si aucune peur ne prend part sur le visage des Lieutenants Impériaux, certain questionnement, attire un certain stress quant aux dernières nouvelles déjà ramenés par l'unité Gozen alors qu'il recherchait Rei. Leur Empereur disparu avait été retrouvé, avant de ne pas connaitre le sort qui lui a été réservé face au Nécromancien et à ses Ombres immortelles.
Si le Balafré restait méfiant quant à la potentielle approche de Reijiro aux frontières du Feu, ce qui suivit étant dotant plus inquiétant mais conforte dans l'idée l'homme, la guerre est proche. L'Homme au Chapeau, sa plus grande peur; la Coalition a réussit à s'en emparer. Est-ce réellement une bonne chose ? Peut-être pas mais au moins, cela donne un minimum d'espoir pour les shinobi d'aller à la rencontre de celui qui, auparavant, les trouvait toujours en premier. « Ce cristal indique donc potentiellement ... la position de notre plus grand ennemi ? C'est un avantage qu'il nous faut garder précieusement en espérant que cette nouvelle ne lui parvienne pas. Même si connaissant ses facultés temporelles, peut-être bien qu'il l'ai déjà prévu ... »
Un nouveau sourire, comme pour donner raison à celui que tous chercher à éliminer. Gozen reste lucide, même si cet homme est l'ennemi public numéro un, il sait pertinemment qu'ici aussi, la confiance n'est pas à son paroxysme. Au sein d'une même faction, cela est bien regrettable. Il espère pouvoir un jour annihiler une bonne fois pour toute ce sentiment d'insécurité qui les guette tous.
« La prudence doit être notre mot d'ordre tant que l'analyse de la pierre n'est pas terminée. Mais si nous avons une chance de trouver l'Homme au Chapeau, il nous faut ne pas la gâcher. Cependant, en ce qui me concerne, j'ai encore des doutes sur les véritables intentions de notre ennemi quant à l'utilisation de Kôjima Reijiro. Son armée d'Edo Tensei ... me fait craindre le pire. S'il s'est emparé des Mizukage et Tsuchikage tragiquement mort, j'ai peur qu'il ne puisse s'emparer des corps des autres grands noms disparus de notre ère. J'aime quant à l'idée, pour ma part, de rester ici à veiller sur nos défunts. Une armée de mort-vivants qu'on ne peut tuer en plus d'un homme qu'on peine à toucher depuis maintenant deux années et qui possède en lui le Dieu Élémentaire, cela serait fort pénible. »
Sur ces mots, il se relève pour faire face à l'assembler afin de leur partager son estime pour eux, sa pleine confiance.
« Hijin, je compte sur vous pour nous revenir victorieux si vous devez être amenés à voyager jusqu'à notre cible. Quand à moi, je serais le rempart qui protégera notre pays d'une potentielle attaque des forces ennemies.
Que la volonté du Feu soit avec vous. »
Avant de les quitter pour s'adonner à ses tâches, préparant l'imminente guerre se profilant à l'horizon.
Hanae est muette, lorsque chacun prend la parole. Les excuses de Gozen ne semblent pas hypocrites, et d’un simple signe de tête, elle fait mine de les accepter. Que cela soit vrai ou non importe peu, pour elle. Yahiko explique ensuite les raisons de son absence, et il s’agit d’une mission dans un lieu assez éloigné. Wasure, le pays qui abrite la prison inavouée, voilà où se trouvait le jeune homme, et c’est aussi pour cela qu’il n’a pas pu accueillir sa cousine à son retour d’Hayashi. Il faut dire que sa mission devait être bien plus dangereuse que celle de la rubiconde, mais il en est revenu en un seul morceau, impressionnant.
Les mots de Shinpachi, en revanche, ne sont pas dénués de sens. Ce Seigneur des Cendres est un mystère, et il est difficile de savoir de quel côté il se range. De là à considérer que la mission est un échec… Le Shinrin va loin, comme il semble le faire souvent, mais au-delà de son attitude, il semble un homme doué de raison, bien plus que beaucoup d’hommes, et de ce fait, Hanae ne doute pas du fondement de ses doutes. Le dernier à parler est Gozen, et il mentionne un homme dont elle a brièvement entendu parler dans un rapport, à son retour. Les Edo Tensei, ces cadavres puissants, capables de se battre comme à l’époque où ils étaient vivants… Voire mieux encore. Une menace importante, mais pas aux yeux de la Sendai qui a déjà de quoi se défaire de ce genre d’ennemis.
« Je vois, merci pour ces informations, Yahiko, Gozen. Je n’ai pas grand-chose à ajouter… De mon côté, comme Gozen le sait déjà, j’ai été à Hayashi pour apprendre à maîtriser une technique interdite, permettant de sceller les Dieux dans des personnes ou objets. A ce sujet, si cela t’intéresse, Yahiko, je peux te faire un cours de rattrapage. »
Ignorant si celui qui lui est lié par les liens du chakra maîtrise le Fuinjutsu, elle lance l’idée de manière aléatoire. Plusieurs autres personnes, dont l’Enma, ont déjà appris à utiliser cette technique auprès d’elle, mais s’il en est un à qui elle aimerait la transmettre, c’est bien Yahiko.
« Je pense que les informations ont été transmises, maintenant pardonnez mon impolitesse, mais je dois rejoindre un soldat pour l’aider à progresser. A bientôt… »
S’esquivant naturellement, la jeune femme quitte les lieux sans plus de politesses et se dirige vers les terrains d’entrainement. Un combat est à venir, contre l’Homme au Chapeau, mais peut-être réserve-t-il quelques surprises, des inattendus qui pourraient placer l’Empire devant un constat bien intéressant : la capacité à prendre des décisions mûrement réfléchies en un temps record.
résumé:
Du fait de mon départ prochain du forum, je suis obligé d'écourter ce rp de mon côté ! Désolé.