| La voie de la Lumière | Nara Aizen  Avatar © : Sosuke Aizen (Bleach) Expérience : 3555
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 | | Sam 13 Fév 2021 - 11:37 | | Aizen avait adhéré très tôt à ce qui s’appelait les Adorateurs de Lumière. En effet lors de son arrivée à Kumo étant enfant il était autant rejeté par les siens que par les locaux. Traité comme traite pour les seuls agissements de son père, pourtant il était juste né dans la mauvaise famille. Ce culte religieux avait justement substitué sa famille et Kougen était devenu dès lors son seul créateur légitime.
Il l’avait compris très jeune, Kougen était la source de tout, sans la lumière rien en ce monde ne pouvait exister car l’obscurité existait justement grâce à la lumière. Pour les Hommes la nuit n’avait rien de rassurante, ils ne voyaient pas correctement, leurs sens étaient perturbés, le froid s’installait jusqu’en dans leurs os, la fatigue se faisait sentir. Si les humains étaient tant faits pour vivre le jour c’était justement parce que Kougen les avais créés de façon à être conjointement liés. Aizen en était persuadé, sans lumière, la race humaine ne ferait pas long feu et se déchirerait dans une folie meurtrière.
Au-delà de toute attirance et préférence psychologique la lumière était biologiquement nécessaire à beaucoup d’espèces dont l’Homme se trouvait en bout de chaîne. Les avancées scientifiques avaient montré à quel point la lumière du soleil était importante pour le développement de la végétation. Ils avaient découvert et nommés un procédé utilisé par les végétaux se nommant la photosynthèse. Aizen s’était renseigné autant sur le sujet des plantes que celui des minéraux depuis son arrivée à Kumo tant ces domaines étaient vastes et offraient un panel de connaissances utiles dans bien des domaines. Et il avait donc comprit que sans la lumière les plantes ne pourraient vivre et que sans les plantes les autres êtres vivants manqueraient très vite de ce qui s’appelait oxygène, ce qui leur permettait de respirer. Le rôle de la lumière dans l’existence même de tous les êtres vivants n’était plus à démontrer.
Loin de toute croyance fanatique envers une entité imaginaire le culte des Adorateurs de la Lumière prônait la science avant tout. La lumière représentait justement l’aube du savoir des Hommes comme le montrait également la fête de la Lumière chaque premier jour de l’été à Kumo. Ce n’était pas pour rien que quelqu’un d’intelligent était souvent caractérisé comme lumineux. L’obscurité représentait l’ignorance mais cette obscurité cachait des connaissances que seule la Lumière pouvait découvrir au grand jour. Une personne lumineuse était donc une personne pouvant chasser cette obscurité afin d’en découvrir les secrets qui y étaient cachés.
Il existait cinq autels au sein de Kumo permettant de rapprocher son cœur et son esprit de la lumière chaleureuse de Kougen. Aizen aimait bien s’y rendre car cela lui permettait de réfléchir plus profondément et il s’y trouvait bien souvent plus clairvoyant. C’était d’ailleurs là-bas qu’il avait rencontrait un membre de ce culte qui l’avait initié à la vérité que ce monde ne méritait peut-être pas encore. Aizen se rendait justement à l’un de ses autels.
Dernière édition par Nara Aizen le Mar 27 Avr 2021 - 11:56, édité 1 fois |
|  | | Nara Aizen  Avatar © : Sosuke Aizen (Bleach) Expérience : 3555
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 | | Dim 14 Fév 2021 - 11:26 | | Il existait cinq autels rendant hommage à Kougen et permettant à ses fidèles de prier. Même si prier n’était pas le mot exact car le culte des Adorateurs de la Lumière n’était pas le genre de religion où l’orgueil aveuglait les Hommes au point où ils pensaient que la divinité soit là pour exaucer leurs souhaits.
Kougen avait donné naissance à tout et ce tout persistait dans le temps grâce à sa divine lumière. Les Hommes devaient vivre pour Kougen et pas l’inverse. Donc un adorateur de la lumière ne venait pas prier au sens premier du terme. Il venait philosopher et s’imprégner de la lumière afin d’avoir les pensées les plus purs permettant d’éclaircir l’obscurité de ce monde.
Aizen se rendit à l’autel se trouvant au nord du village. Chaque autel arborait une phrase, les cinq misent bout à bout représentaient le plus largement possible la philosophie de ce courant religieux. Aizen se trouvait devant la première d’entre elles.
Il n’y a pas d’émotion, il y a la paix.
Malgré l’aspect métaphysique ce culte prônait la logique, le réalisme et le pragmatisme. La divine lumière, bien qu’immatérielle, était quelque chose de palpable qu’aucun n’aurait pu mettre en doute l’existence. Sa responsabilité dans la pérennité des êtres vivants du monde entier n’était plus à démontrer. Ainsi ce culte ne prônait aucune valeur illogique tel que les sentiments.
Loin des préceptes du Bushido des samurais que Aizen faisait semblant de suivre à la lettre et qui n’engendrerait que des choix illogiques pour qui suivrait réellement ce code. Kougen prônait un état de maîtrise de soi absolu dans lequel on ne pouvait jamais faire le mauvais choix, le choix du cœur plutôt que celui de la pensée.
Pourtant les émotions étaient bien des choses naturelles chez les humains et ne pas en ressentir était rare et révélait un disfonctionnement mental. Car le fait de ne pas en ressentir créait un décalage avec le monde qui vous entourait. Non, le but n’était pas là, le but était de les maîtriser, les contrôler, les enfouir au plus profond de soi afin qu’elles n’obscurcissent pas notre jugement. Sans pour autant les ignorer et ne pas les comprendre, car le monde qui nous entourait était constamment régit par des valeurs sentimentales.
Il n’était possible de trouver la paix intérieure qu’en trouvant cet équilibre. Par définition une émotion éloignait celui qui la ressentait de cette paix. Une émotion était forcément variable, faisant passer d’un état à un autre et pouvant tout chambouler tant elle était instable. Apprendre à ne pas les écouter pour ne pas tromper son esprit. Car quoi qu’on en dise l’humain ne peut rien faire s’il se laisse dominer par ses émotions. Ces dernières sont trop fortes et peuvent prendre le pas sur tout le reste. L’esprit est alors dans le flou, il est trompé par une l’illusion que lui offre ses émotions tant la réalité peut être altérée.
Cette paix intérieure permet de juger de tout sans avoir à se baser sur un mensonge. Car les émotions sont des mensonges. Cette paix permet de se poser devant un problème en pesant le pour et le contre de façon logique, presque mathématique. La seule limite lorsque l’on a réussi à inhiber ces murmures mensongers est son intelligence.
La limite de l’esprit. C’est là que Kougen intervient car plus on est proche d’elle et plus nous pouvons avancer dans les ténèbres. Notre intelligence peut être vu comme une petite flamme timide au milieu de la nuit noire mais si Kougen est à nos côtés alors cette nuit pourra disparaître et notre vision sera plus clair. Les émotions ne sont qu’un brouillard à travers lequel même la plus puissante des lumières ne pourrait passer c’est pourquoi il est du devoir de l’adorateur de ne pas mettre se brouillard en travers de la route de la sainte lumière. Si notre esprit atteint sa limite et ne sait pas quoi choisir alors la lumière saura nous éclairer.
Aizen, seul devant la stèle, répète ce précepte qui le définit du plus profond de son être.
« Il n’y a pas d’émotion, il y a la paix. »
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|  | | Nara Aizen  Avatar © : Sosuke Aizen (Bleach) Expérience : 3555
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 | | Mar 27 Avr 2021 - 12:06 | | Aizen était maintenant au deuxième autel. Si ce courant religieux était l’un des plus important à Kumo ce n’était pas un hasard et le deuxième précepte qu’il avait devant lui en était la preuve.
Il n’y a pas d’ignorance, il y a la connaissance.
La connaissance, l’essence même de ce qu’était Kumo. Si Shitaderu à l’époque avait autant attiré des clans venus des quatre coins du Yuukan c’était bien grâce à leur réputation dans ce domaine. La grande bibliothèque était sans doute le plus fort symbole de cette connaissance.
L’ignorance était une faiblesse, une infirmité chez ceux qui en étaient atteint et une bien dangereuse car la plupart ne savaient pas être atteint de cette tare. Car sans cette connaissance propre à l’Homme, perdu dans l’ignorance l’humain ne serait qu’un animal et encore il serait le plus faible de tous. En effet les animaux ont développé un instinct naturel qui permet de compenser leur manque d’intelligence par des actions automatiques inscrits génétiquement. Là où un animal saura s’orienter afin de rentrer chez lui l’Homme aura besoin d’utiliser ses connaissances. Il sait que le soleil se lève à l’est et se couche à l’ouest, la mousse des arbres a plus à tendance à pousser en direction du nord de par le manque de soleil que cette partie du bois subit. Toutes ces connaissances ont permis à l’Homme d’évoluer à ce qu’ils étaient aujourd’hui. Mais les connaissances se perdent car la mémoire est limitée à un individu et au fil du temps s’il n’a pas donné toutes ses connaissances à quelqu’un alors elles seront perdues et le suivant devra recommencer de nouveau en se basant sur son intelligence pour tenter de comprendre. Sans la passation de ses connaissances l’Homme n’aurait jamais pu évoluer.
Mais cette limite a été brisé par l’écriture. Ainsi grâce aux livres du passé l’Homme peut savoir et il a juste à lire pour s’enrichir de centaines d’années de connaissances qu’il n’aurait jamais pu acquérir seul. Dans le cadre des shinobis bien que ça dépasse l’homme lambda le principe reste le même. Il pouvait falloir des années pour créer et percer les secrets d’un ninjutsu. Si chaque homme partait de son côté pour créer la même technique alors chacun prendrait plus ou moins la même quantité de temps. Alors que si le premier qui a trouvé le secret (peut-être même en se basant déjà sur d’autres secrets inscrits dans des ouvrages) inscrit tout ce qu’il a fait sur du papier afin que cela perdure les autres n’auront pas à perdre ce précieux temps.
Ainsi si chacun se basait seulement sur son intelligence il prendrait du temps à découvrir des choses et ne pourrait pas avancer, la société entière resterait bloquée à son âge de pierre. Mais non la base de tout sont ses connaissances qui au départ étaient transmises de génération en génération par la parole bien qu’elles pouvaient se dégrader ainsi. Mais dès lors que l’écriture fut inventé les connaissances humaines ne pouvaient que croitre et aujourd’hui il y en a tellement qu’aucun homme ne pourrait se targuer de toutes les connaître. Une vie entière ne pourrait suffire à tout savoir.
Ignorer quelque chose c’était déjà se retrouver en position de faiblesse. Nous savons que le feu brûle soit parce que nous avons essayé soit parce que quelqu’un nous a donné cette connaissance. Le premier apprend de son erreur mais se brûle la main, le second n’a aucune blessure et sait comment réagir à la situation car il connait les effets du feu.
La connaissance débloque donc chez celui qui la possède un ascendant certain sur ceux qui ne la possèdent pas. Il peut prédire des choses que l’ignorant ne peut même pas imaginer car il ne sait pas de quoi il s’agit. Il peut prédire des choses qui ont déjà eu lieu par le passé car il l’a appris. Ce qui prouve bien souvent que la force physique ou la puissance des jutsus n’étaient pas forcément la clef. Et c’était bien l’une des raisons qui explique que les dirigeants des pays étaient des civils et non pas le plus puissant des shinobis.
Aizen répétait à voix basse en s’inclinant avec respect devant la stèle alors qu’il avait les yeux fermés.
« Il n’y a pas d’ignorance, il y a la connaissance. » Il était temps de se diriger vers le troisième autel. |
|  | | Nara Aizen  Avatar © : Sosuke Aizen (Bleach) Expérience : 3555
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 | | Mer 19 Mai 2021 - 10:20 | | Aizen était maintenant au troisième autel, sur la stèle devant laquelle il s’agenouilla il y avait un des cinq préceptes et comme d’habitude il croyait à la philosophie que ce dernier représentait dur comme fer. Celui-ci faisait grandement écho au premier mais il était subtilement différent. Bien évidemment chaque précepte se complétait entre eux afin de former au final la seule et unique voie à emprunter pour suivre la voie lumineuse, la voie de Kougen.
Il n’y a pas de passion, il y a la sérénité.
Si dangereux est le passionné, autant pour les autres que pour lui-même. La passion résulte d’une émotion forte et elle domine bien souvent celui qui en est atteint. C’est comme une maladie qui s’empare d’un sujet le rendant incapable de raisonner convenablement. En effet cet état émotionnel est capable de créer un déséquilibre psychologique si fort qu’il peut d’engendrer des dégâts physiques. Cette émotion est donc bien réelle et n’impose pas sa présence que dans l’esprit de celui qui en est la victime, elle n’existe pas que dans l’imaginaire commun. Car l’on ne peut être qu’une victime de ce sentiment, il ne peut pas se maîtriser et se manifeste physiquement d’un tas de façons.
Bien que la passion puisse être tournée vers un objet ou même un concept elle est bien souvent amoureuse et c’est là qu’elle devient le plus dangereux. En effet la passion envers quelqu’un ou quelque chose peut engendrer une obsession et une dépendance. A partir de ce moment le passionné n’est même plus maître de ses actes, ils seront dictés par ses sentiments qui ne sont au final que des marionnettes aux mains de celui qui est l’objet de la passion que ce soit consciemment ou pas.
En effet le passionné est bien souvent passif, il n’agit pas car il est dépendant des actes de celui qui anime sa passion. Au mieux, il réagit. Mais c’est là que c’est le plus dangereux. Ses réactions ne sont pas réfléchies ainsi le passionné pourra aller jusqu’à faire des choix néfastes pour lui-même ou même pour d’autres choses qu’il aura pourtant jusque-là chérie. Cet état affectif fait basculer le sujet entre plaisir et souffrance le rendant incapable de raisonner correctement. C’est pourquoi les choix de quelqu’un atteint de cette maladie du cœur sont bien souvent illogiques et incompréhensible pour son entourage. Dans le monde des shinobis l’on comprend très vite qu’un tel comportement imprévisible chez un individu est source de problème et rend le sujet inapte. La passion écarte l’Homme de la voie lumineuse en obscurcissant son jugement. L’Homme ne doit croire en une seule chose et sa raison doit être guidée par cela : Kougen.
A l’inverse, celui qui a atteint un état de sérénité est une personne à qui on peut se fier. La sérénité résulte d’un bien-être global de l’individu, non perturbé par ses émotions. Il faut être en paix pour être serein et il faut être serein pour être en paix. C’est un état d’équilibre spirituelle qui permet de prendre du recul intellectuel par rapport aux évènements. Une personne sereine n’est pas dénuée d’émotion bien au contraire mais elle en reste maître.
Par sa sagesse et son expérience on atteint la sérénité, on accepte les changements du monde qui nous entoure sans y accorder d’importance exagérée. Cet état permet de libérer son esprit de toute nuisance extérieure, permettant dans les moments opportuns d’avoir une capacité totale à raisonner logiquement. De plus c’est un état d’apaisement qui se manifeste aussi physiquement par le bien-être qu’il procure. Quelqu’un de serein est donc maître de lui-même et ne risque en aucun cas de se mettre en danger ou de mettre en danger autrui involontairement en étant victime de ses propres émotions. Il pourra ressentir des émotions mais il saura prendre du recul par rapport à elle pour ne pas qu’il en devienne l’esclave. La sérénité permet donc d’avoir une vision claire, guidé par Kougen, la paix intérieure est toujours accessible à celui qui s’en donne la peine.
« Il n’y a pas de passion, il y a la sérénité. » Telles furent les paroles chuchotées par le Nara, pensif. |
|  | | Nara Aizen  Avatar © : Sosuke Aizen (Bleach) Expérience : 3555
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 | | Ven 21 Mai 2021 - 0:22 | | Jusqu’ici les préceptes de la lumière peuvent paraître bien individualistes. Pourtant Kougen a pour objectif d’éclairer le monde entier de sa sainte lumière. Bien que la lumière puisse communiquer de façon individuelle à des êtres, des élus, qu’elle aura choisi pour guider les autres, au final elle a pour but de s’adresser à tous d’une seule et même voix. Ainsi est son but, unifier tous les êtres vivants autour des mêmes préceptes. Pourtant depuis sa création l’Homme n’a fait que s’écarter du chemin lumineux faisant des choix qui vont à l’encontre des préceptes de la lumière. Mais la lumière est magnanime et elle sait que l’Homme est imparfait et c’est pourquoi il a vite fait de se faire obscurcir son jugement par sa propre perversité. Mais elle compte bien sur ceux qui ont su trouver le chemin lumineux afin de guider leurs confrères. Aizen fait partie de ses élus.
Il n’y a pas de chaos, il y a l’harmonie.
Tel était le quatrième précepte, gravé profondément comme tous les autres sur la stèle de l’autel associé. Comme d’habitude ce dernier pouvait être assimilé à bien d’autres préceptes. Aussi, comme les autres encore une fois, il pouvait être interprété de bien des manières. A l’instar de n’importe quelle religion leurs adeptes pouvaient comprendre des choses différentes alors qu’ils avaient les mêmes mots devant eux. Aizen ne faisait pas exception. Mais il avait appris d’anciens, des adorateurs de la lumière de la toute première heure qui avaient su lui inculquer leur sagesse quand tout le monde lui avait tourné le dos. Ainsi lui savait exactement ce que ces mots voulaient dire. Il connaissait la vérité.
Le Nara avait pour habitude d’utiliser une même scène pour définir et opposer les deux mots principaux qui composaient ce précepte : chaos et harmonie. A genoux devant la stèle, les yeux fermés, il imaginait un grand champ de bataille qui laissait place à une guerre comme jamais le Yuukan n’avait connu. De cette scène pouvait se dégager deux scénarios : l’un présentant le chaos et l’autre traduisant l’harmonie.
Dans sa première vision le chaos s’étendait à perte de vue sur le champ de batail. Ce dernier était caractérisé par une désorganisation totale. Les troupes de chaque camp ne savaient même plus qui frapper, si bien qu’ils en venaient à attaquer leurs propres frères d’arme. Certains fuyaient, d’autres pleuraient dans une position rappelant les premiers instants de leur vie encore dans le ventre de leur mère. Certains en profitaient même pour déposer les armes et dépouiller les corps de leurs frères tombés au combat pour, une fois fait, fuir le champ de bataille tels des lâches. Voilà ce qu’était le chaos. Un non sens total additionnant toutes les pires atrocités qu’il était possible d’imaginer. Et comment un tel chaos pouvait-il naître ? Il naissait de la non entente des êtres-vivants entre eux. Lorsque que dans un même groupe chacun essayait personnellement d’aller dans la direction qu’il lui seyait le mieux alors forcément le chaos naisait au sein du groupe. Sur l’exemple du champ de bataille alors que le but commun était de vaincre chacun ne pensait qu’à une chose : survivre, sauver sa peau. De cette individualité le groupe ne pouvait qu’éclater. Car le monde entier ne représentait qu’un seul groupe, dont l’objectif commun devait être celui de suivre la lumière. Malheureusement les individualités des humains avaient obscurci leur cœur et le Yuukan par la même occasion. En s’écartant de la voie lumineuse l’humanité courait à sa perte.
Dans sa deuxième vision l’harmonie. Chaque combattant marchait dans la même direction, soudé, organisé, le groupe ne laissait aucun espacement superflu entre chaque individu. Aucun homme n’hésitait face au danger qui était devant lui et grâce à ça tout le groupe ne faiblissait pas. Impossible de trouver un maillon faible, tous autant qu’ils furent ils servaient avec abnégation la cause commune. Pourtant les corps tombaient, indéniablement ceux en première lignes devaient mourir pour que leurs frères d’armes avancent vers la victoire tout en les piétinant sans se retourner leur retirant ainsi toute chance de survie. Mais la mort n’était une fin en soi et ça le dernier précepte l’expliquait. Ceux qui mourraient étaient fiers de le faire pour la cause commune car il savait que grâce au don de leur vie alors le groupe pourrait avancer et atteindre ce but commun. Voilà ce que représentait l’harmonie, un groupe soudé vers un but commun quitte à se sacrifier pour lui. Un groupe dans lequel les membres agissaient de concert sans jamais penser à leur propre personne.
C’était pareil à l’échelle du Yuukan, tous les Hommes devaient se rallier sous l’égide des adorateurs de la lumière pour faire progresser l’humanité vers ce but commun, celui de toucher du doigt Kougen. Ainsi la sainte source lumineuse pourrait baigner pour l’éternité tout le Yuukan.
« Il n’y a pas de chaos, il y a l’harmonie. » Aizen répéta comme à son habitude le précepte pour signer la fin de ses prières. Il se leva pour se rendre vers le dernier autel, le plus important de tous pour le précepte finalement le plus simple. |
|  | | Nara Aizen  Avatar © : Sosuke Aizen (Bleach) Expérience : 3555
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 | | Sam 22 Mai 2021 - 11:54 | | Qu’est-ce que la mort ? Question métaphysique à laquelle l’Homme aimerait bien avoir la réponse. Le propre de l’Homme est de savoir ce qu’il attend, souvent il n’aime pas l’inconnu. En effet on sait ce qu’on perd mais pas ce qu’on gagne. Y a-t-il quelque chose après la vie ou la mort signifie réellement la fin de tout ? Car c’est la réponse la plus commune, une fois qu’un corps a rendu son dernier souffle de vie alors son esprit s’évapore et disparait à tout jamais. Mais cette vision étriquée témoigne de la perversion qui a gagné l’esprit des humains. Elle témoigne du matérialisme dont se préoccupe trop la race humaine. Ils rattachent la vie à un corps mais ils oublient l’âme. En effet les adorateurs de la lumière eux ont la réponse à cette question et elle est on ne peut plus simple.
Il n’y a pas de mort, il y a la Lumière.
La mort dans sa nature biologique comme on l’entend n’est pas une fin en soit comme la naissance n’est pas forcément le départ. En effet tout commence dans la lumière et tout finit de la même manière. Kougen donne naissance à toute chose et toujours avec une raison précise. Tout dans le monde est lié et leur connexion ultime est dirigé vers la lumière. Ainsi chez les adorateurs mourir ne veut pas dire la fin de sa vie, cela signifie juste rejoindre la lumière. Les morts deviennent alors une part de lumière, ils viennent l’enrichir. Alors même si ce n’est pas comme un mortel l’entend chaque chose continue de vivre éternellement à travers la lumière.
Enfin éternellement… A condition que la lumière soit immortelle. En effet la peur qui gagne les adorateurs est le risque que le cœur sombre du monde notamment des hommes gagne tellement en ampleur qu’un jour il parvienne à obscurcir Kougen lui-même. La fin de la lumière signifierait réellement la fin du monde. C’est pourquoi Kougen a commencé à choisir des élus afin de guider le monde, car ce dernier avait été jugé en perdition et à raison. Aizen fait partie de ses élus, il le sait car Kougen elle-même lui a dit. Son rôle sacré est donc de guider les hommes vers la lumière afin qu’elle continue à briller éternellement. S’il échoue alors l’obscurantisme qui gagne le monde en ce moment ne ferait que prendre en ampleur jusqu’à éteindre l’espoir d’un retour en arrière. Si l’Homme a oublié d’où il vient, s’il continue à ignorer la lumière alors cette dernière ne pourra plus les accepter parmi elle et ainsi la mort prendra une tout autre signification. Et c’est ainsi que prend naissance le cercle vicieux, si la lumière n’accepte plus les hérétiques alors encore moins de monde croira en elle jusqu’à ce qu’elle s’éteigne car nourrit par plus aucune vie.
C’est pourquoi les adorateurs de la lumière ne doivent pas avoir peur de la mort. Cette dernière fait partie du processus et s’ils meurent c’est que Kougen l’a décidé ainsi et qu’ils avaient accomplis ce qu’ils devaient dans leur enveloppe charnelle. Pourquoi avoir peur de commencer une nouvelle vie ? Surtout que l’existence au côté de Kougen était une élévation vers un niveau tout à fait supérieur, un autre plan d’existence. Certains appelaient ça l’illumination d’autres l’ascension ou encore la transcendance. Mais tout cela n’était que des mots pour décrire une même chose qui dépassait la connaissance humaine. Il paraîtrait même qu’il soit possible d’atteindre cet état sans à avoir passer par la mort charnelle mais ce n’était qu’une vague légende.
Ainsi le Nara répétait avec conviction la phrase gravée sur cette stèle, la plus importante des cinq.
« Il n’y a pas de mort, il y a la Lumière. » Il souriait, il le savait, son heure était loin d’être venue. Il n’avait pas encore l’honneur de rejoindre Kougen car il avait encore tant à faire pour elle. Il était sous son enveloppe de chair encore un soldat de la lumière et il comptait bien réussir la mission qui lui avait était confié avant d’avoir le plaisir de rentrer dans le palais chaleureux de Kougen. |
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