Naviguant dans plusieurs de ses dossiers, le Meikyû lisait la multitude de notes qu’il avait récoltées depuis plusieurs années. Les ayant tous affichés sur ce qui lui servait plus ou moins de tableaux, la pièce dans laquelle il était représentait littéralement un casse-tête avec des symboles et des mots clés un peu partout.

Adossé contre le mur opposé, Raizen observait le tout, réfléchissant et pensant à l’ensemble des éléments qu’il devait mettre en place dans les temps à venir afin de pouvoir répondre à l’échiquier de adéquate, mais aussi le devancer.

Le corbeau à l’oeil perçant étant ainsi de nouveau confronté à un dilemme entre celui de briser le tempo actuel pour naviguer sur une longueur d’onde différente ou de poursuivre la ligne directrice empruntée au risque de devoir surfer avec le fait de devoir combattre sur un pied arrière.

Soupirant, Raizen était bel et bien le type de combattant qui excellait dans les contres, arrivant dès lors à se positionner adéquatement pour trouver une faille et renverse le flot du combat, avalant ainsi la totalité du tempo pour y créer son propre domaine. Pourtant, dans le cadre suivant, il était question d’une quête macro et géopolitique. Qui plus est, tous l'avaient vu se défendre et contrer, mais qu'en était-il lorsqu'il passait à l'offensive?

Ainsi, il devait porter une attention claire au dilemme qui leur était tous imposé, se devant d’y trouver une faille ou une solution, au risque de se prendre les contrecoups qui n’étaient que des conclusions en attente d’être menés à terme.

Brûlant ses méninges, le Meikyû devait aussi considérer les enjeux micro qu’il se devait de gérer, se doutant que tous n’allaient pas rester les bras croisés au regard de la communication de Tosen. Or, la division était le dernier des éléments nécessaires pour un tel conflit qui était en totalité un piège…

Accentuant en totalité les divergences pour briser un esprit d’équipe qui n’existait déjà pas, Sakaze Tosen était fort probablement l’un des stratèges les plus redoutables qu’il avait rencontrés dans toute sa vie. Qui plus est, il avait le temps en sa faveur, une inconnue qui entre les mauvaises mains pourrait aisément devenir une arme sans opposition.

Pourtant, quelle était la solution dans cette dynamique des plus chaotiques ? Né du chaos et hôte de divers alter, étrangement, là ne semblait pas du tout être la réponse, comme si la poursuite d’un combat dans cette réalité n’était qu’illusoire ou plutôt ce que l’ennemi voulait.

Or, comment prendre de la hauteur face à une telle énigme avec pour variable principale la cupidité des uns et l’imprévisibilité des autres ? Comment pouvait-il gérer tout cela alors qu’il pouvait sentir l’haleine des hyènes peu à peu se manifester pour témoigner leurs impatiences.

Calamités, cataclysmes, perturbations, confrontation et bien d’autres, tous semblaient s’unir pour nourrir et faire vivre ce plan malgré eux, comme si suivre le courant ascendant était aussi logique que suivre le courant opposé, syncope.

Pourtant, ils y étaient tous, montant en pression au fur et à mesure que le temps avançait, comme si une ennemie silencieuse les guettait peu à peu, n’attendant que le bon moment pour les saisir, les frappant ainsi de tout son être…

Si l’inaction n’était pas la bonne solution et les mènerait tous à être dans une posture défensive inconfortable, l’action multipliait les angles de risques de manière proportionnelle aux nombres d’initiatives entreprises comportant un risque, une onde n’ayant pour limite que la sentence naturelle qu’ils pouvaient percevoir de leurs minces vies.

Ainsi, quelles étaient les failles ou les zones de jeu dans un échiquier aussi fermé qu’ouvert ? Dissonant et zones dans laquelle les acides nucléiques composant ses macros s’étaient développée, les doubles hélices qui le composaient ne savaient plus où donner de la tête. Ainsi, quelle était la solution ?

Marquant quelques prémisses de mesures micro et macro, le Meikyû écrivait, effaçait et poursuivait dans sa lignée, ajoutant des pistes de solutions dans le but de créer un portrait qui ferait peut-être sens à terme…

Tournant ainsi la question en sens inverse, Raizen commença à se demander ce qu’il aurait fait s’il était à la place de Tosen, mais aussi ce qu’il craindrait le plus malgré tous les éléments allant en sa faveur...

Lui ouvrant dès lors de nouvelles portes, il finit par arriver sur une question :

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