Soeurs Ennemies - feat. @Metaru Chiyo

~ Kumo - Hiver 205 ~

Sereinement, tu avanças dans le froid matinal vers une direction indéfinie.

Le temps invitait à rester chez soi, à moins d’avoir une obligation à l’extérieur. Ce qui n’était guère ton cas car tu te retrouvais en parfaite désœuvrée. Suite à ton retour à Kumo, après ton escapade d’un an, le Raïkage ne t’avait pas réintégrée dans le rang des shinobi du Village Caché des Nuages. Du moins, pas dans l’immédiat. Subséquemment, tu ne pouvais rien faire d’officiel en tant que kunoïchi. Te voilà donc dans la même situation que tu avais pourtant cherché à s’échapper en revenant dans ce Village. Tu étais revenue dans l’espoir de pouvoir mettre un terme à ton train-train de vie devenu bien trop fade car bien trop calme. Une vie tranquille n’était pas pour ta personne. Dans le calme, tu t’éteignais lentement mais surement. Pour raviver la flamme qui était en toi, tu avais besoin d’agir, de combattre surtout.

Perdue dans tes pensées, alors que tu repensais à la longue conversation que tu avais eu la veille avec la Doyenne des Metaru - chez qui tu avais passé la nuit - tu ne remarquas qu’au dernier moment un objectale qui s’était dressé soudainement sur ton chemin. La présence importune te fit plisser, malgré toi, les sourcils tant celle-ci ne t’annonçait rien de bon. Ordinairement, tu aurais affronté l’obstacle sereinement mais, présentement, tu aurais préféré ne pas avoir affaire à cette insolente Metaru.

« - Tiens ! Bonjour petite-sœur ? Lâchas-tu sur un ton sarcastique. »

Discrètement, tu déployais ta capacité à ressentir une présence chakratique car, habituellement, la peste qui te faisait face n’était jamais seule. Son acolyte, qui était son frère jumeau - qui par conséquent était également ton petit frère - était peut-être embusqué pour mieux t’attaquer, comme lors de votre première rencontre. Mais, étrangement, tu ne percevais la moindre source de chakra cachée dans les environs. Le jeune Metaru aurait-il camouflé son énergie pour mieux te surprendre ?

« - Aurais-tu perdu ton sauveur en chemin ? Ajoutas-tu, rappelant à la jeune Metaru que son frère lui avait sauvé la mise la dernière fois. »

Tu n'avais pas envie d'affronter cette peste aujourd'hui mais tu savais qu’elle ne t’aurait jamais laissé passer sans intervenir et de manière violente car cela semblait être l’unique chose que cette fille connaissait. Elle ressemblait à celle que tu avais été, et peut-être même en pire. C’était à se demander si la violence n’était pas héréditaire chez les femmes Metaru car aucune de celles que tu avais connues jusqu’à aujourd’hui n’empruntait la voie du pacifisme, outre la Doyenne qui avait dû s’assagir avec le temps. Mais, celle qui se tenait devant toi actuellement devait certainement être la pire des toutes …

HRP: