| Comment c'est, le Monde ? Tu tapes à la bonne porte... PV. Metaru Itagami. | Metsu Jin  Avatar © : Shouto Todoriki de My Hero Academia Expérience : 30
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 | | Sam 28 Oct 2017 - 17:06 | | Je me retrouvais seul, dans un gigantesque désert de sable, faisant face à une armée de plusieurs centaines...Non, de plusieurs milliers de combattants. Il fait chaud, très chaud et l'atmosphère est pesante. La colère empli l'air et le regard de mes adversaires ne veut dire qu'une seule chose : Ils veulent ma mort. L'odeur du sang me perfore les narines et je souris, sûr de moi. Qu'ils viennent, j'ai attendu ce moment depuis toujours...Ils n'ont pas la moindre chance de me vaincre. Je compose une série de mudras alors même que la légion me chargent en furie, tambours et cris de guerre à l'appuis, je tends les mains vers eux.
- L'ère des shinobis touche à sa fin. Fuinjutsu...
Un cercle noir se dessine devant mes mains, je sent l'énergie parcourir mon corps puis...plus rien. Si, une vive douleur au ventre, à l'épaule, dans le dos, une centaine d'épées me transpercent de part en part !
Réveil en sursaut. En sueur, haletant, je roule et tombe de mon lit, totalement perdu et paniqué. Profonde inspiration, je reprend mes esprits et me dirige vers la fenêtre que j'ouvre pour profiter d'un bon bol d'air frais. Ca fait au moins quatre jours que je suis pas sorti de cette appartement, quatre jours passés à tenter d'améliorer ma technique signature sans aucun résultat tangible... Ma maîtrise du chakra n'est pas bonne, pire même, elle est mauvaise. Je dois sortir, prendre l'air, manger. J'ai faim putain. A peine le temps de passer à la douche et d'enfiler des vêtements propres que je me retrouves déjà dehors.
J'en avais clairement assez de bouffer du froid et des conneries sucrées alors je décidais de me promener jusqu'au premier restaurant que je trouverai. Après une dizaine de minutes de marche, j'entrais finalement dans un resto de nouilles. Je m'avances pour m'installer au comptoir et regarde l'assemblée des gens présents. Il est déjà treize heures passées, les lieux se sont bien vidés mais il y a tout de même une poignée de personnes... Dont une shinobi reconnaissable à son bandeau et assise deux tabourets plus loin. Je passe ma commande avant de me tourner vers elle. Ca ne me ressemblait pas de commencer une discussion mais je crois que de rester enfermé quatre jours m'a fait tourner la tête.
- Salut, vous venez souvent ici ?
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|  | | Metaru Itagami  Avatar © : Lancer Alter [ Arthoria Pendragon ] - Fate Grand Order Expérience : 2217
Messages : 490 Date d'inscription : 27/08/2017
 | | Sam 28 Oct 2017 - 20:46 | | Enfin ! Enfin bon DIEU j’en avais fini pas cette irascible commande, près de six jours que je travaillais sur cette fichue armure de samouraï et finalement le but du tunnel qui jusqu’à présent m’échappait s’offrit enfin à moi. Ayant déplacé le fruit de mon travail à la raffinerie du village pour profiter des quelques outils dont je manquais au sein de notre domaine, je siégeais fièrement devant ladite œuvre. Mais il n’y avait pas à dire, de mon cru ou pas, cette monstruosité était sacrément imposante ; j’avais créé la chose selon les mesures fournies par le commanditaire et maintenant que je me devais de lever la tête pour voir le casque et le masque, je me rendais compte du pourquoi l’armure qui jusqu’alors se transmettait de génération en génération faisait office d’antiquité. Par ailleurs traverser près de la moitié du village n’avait pas été chose aisée avec le poids de cette commande atipyque, plusieurs couches de métal en plus sans compter une quantité de fer bien supérieure à la moyenne pour des pièces faites plus compactes pour le coup. * L’on dit que la taille est proportionnelle à la force déployée par un individu, mais il est sûr de pouvoir se déplacer dans ce truc ? Il va ressembler à un bunker sur patte… Pensai-je en posant la main sur l’ensemble qui me faisait face… J’y passai ma petite mimine quelque mine, me remémorant les heures de travail passées dessus avant d’être interrompu par un bruit des plus disgracieux ; celui d’un estomac criant famine. Quelle heure était-il ? Je me rappelle pourtant aux aurores avoir grignoté quelque chose pour justement pallier cette éventuelle situation. Haut, très haut dans le ciel se trouvait le soleil, quoi il était déjà midi passé ? Encore une fois je m’étais complètement laissé absorbée par mon art et mon travail, à passer plusieurs heures à poncer cette chose pour en supprimer toute forme d’aspérité, j’en avais complètement perdu la notion du temps. J’avançai vers la porte de l’entrepôt que j’utilisais avant de me figer sur place. Non, je n’étais pas au domaine et non je n’avais pas pensé à prendre une tenue de range ; quand bien même l’aurais-je fait, après avoir sué presque toute la matinée, je me serais-interdit de la revêtir sans une douche. Tu as encore merdé Itagami… Fis-je la main dans les cheveux à jauger mon apparence du moment. Un débardeur, le haut avec lequel j’étais venu étant attaché à ma taille et un jean de travail, des gants aux mains et les cheveux remontés en queue de cheval… pour quiconque ne me connaissant pas je passerais très certainement pour une simple ouvrière… ! - Bha la voilà ma solution… Fis-je avec amusement feindre d’être une ouvrière ! Qui plus était, il me restait le vernissage à faire avant de pouvoir emballer et livrer cette armure, soit encore une poignée d’heures ici ; restait plus qu’à espérer que je n’attire tout de même pas trop l’attention… ou si… peut-être. Quittant enfin l’entrepôt, je me dirigeai machinalement vers un des restaurants du village avant de m’arrêter à mis chemin, qu’elle idée d’essayer de se faire passer pour une personne quelconque si l’on devait stupidement faire sauter cette couverture en se rendant dans un lieu huppé. Non, il me fallait une petite tambouille dans un coin, un endroit abordable qui servirait soit de la mal bouffe soit, un petit restaurant familial apprécié de tous. Il va sans dire que j’optai pour la seconde option, surtout pour éviter d’avoir à faire un tour à l’infirmerie. Je passai les quelques draperies obstruant la vue sur les différents individus en train de se restaurer et saluai la vendeuse : Bonjour, j’aimerais l… Le menu, et puis quoi encore comme s’il allait voir une carte stylisée pour faire le menu. Un bol de ramen XXL s’il vous plait. me ressaisis-je après avoir jeté un bref coup d’œil au mur du fond où l’on voyait les plats leur composition et leur prix. Ni table, ni serveuses attitrées, ni majordome, juste le client le comptoir et cette demoiselle qui demandais à son père aux fourneaux de préparer ma commande. Le sens du nom restaurant familial prenait tout son sens. L’on y était beaucoup moins tendu que dans un restaurant de la haute, pas de manière particulière à avoir, juste la tranquillité et le sentiment d’être assis chez soi. Pour une première expérience je devais avouer qu’elle était jusqu’à présent sans égale avec le stresse suivant les comportements nobliaux… Lorsqu’arriva enfin mon grand, très grand bol de ramen, bien installée j’étais sur le point de prendre la première bouchée lorsqu’une voix m’arrêta net, me demandant si j’étais fréquente ici… quoi, j’étais déjà repérée ? Je me tournai vers le jeune homme qui arborait une drôle de couleur de cheveu avant de faire non de la tête. - Bonjour… Fis-je en m’attardant encore un certain temps sur son visage avant de baisser les yeux vers ce qui m’avait choqué en ce jour. Son insigne en tant que Shinobi démontrait qu’il n’était pas de kumo, ces quatre vaguelettes représentaient indéniablement Kiri gakure no sato ; bien sûr que non je ne m’y étais jamais rendue, mais tout bon shinobis se devait de reconnaitre les différents insignes des autres nations. Je jetai un coup d’œil autour de moi, rien ni personne ne semblait l’accompagner, un émissaire de la brume se baladait librement au sein de Kumo no sato ? Il devait certainement être en mission diplomatique donc, ou dans un processus commun aux deux villages. * Hum… ce n’est donc pas une menace…* - Mais où sont mes manières… Itagami, Itagami Metaru… fis-je en inclinant légèrement la tête en guise de salutation. Son visage lui donnait moins de la vingtaine et pourtant il était en pays étranger, il devait donc au minimum être un Chunin… dix-sept années à travailler le métal… maintenant que j’y pensais je n’avais de cesse de me dire que j’aurais dû me lancer dans ma carrière de shinobi bien plus tôt ; ça m’aurais éviter ce genre de complexe d’infériorité qui présentement me nouait l’estomac… ou peut-être était-ce juste la faim… Mais je vous en prie prenez donc place fis-je en lui indiquant le tabouret adjacent. que nous vaut la visite d’un émissaire de la brume ? continuai-je en retirant mes gants pour enfin combler mon appétit.
_________________ Ma Naïveté nous a perdu... ça ne se reproduira pas

Mother of two beatiful Angels - Spoiler:
[ Merci pour les Kits Raikage Sama ! ] |
|  | | Metsu Jin  Avatar © : Shouto Todoriki de My Hero Academia Expérience : 30
Messages : 105 Date d'inscription : 27/06/2017
 | | Dim 29 Oct 2017 - 10:01 | | Je ne pouvais empêcher ma bouche de s'étirer en un fin rictus quand la femme se présenta comme étant une Metaru. J'avais beaucoup entendu parlé d'eux mais n'en avais pas encore rencontrer un seul. D'après ce que j'ai compris, ce clan était en quelque sorte les Yuki de Kumo, à leurs façons. Parfait, je pourrais finalement savoir si tous les clans "supérieurs" étaient des connards finis. Il faut avouer que ça commençait plutôt mal, je n'avais pas vraiment l'habitude de bien m'habiller mais cette femme me battait à plate couture avec son accoutrement d'ouvrière crasseuse. Fort heureusement pour moi et mon repas, l'odeur qu'elle dégageait n'accompagner pas son apparence. Une fois servi, je me décalais avec mon bol pour m'asseoir aux côtés de la blonde. Malgré qu'elle me vouvoyait, j'oubliais déjà mes bonnes manières.
- Enchanté, Metaru Itagami. Je suis Jin, Metsu Jin. Comme tu l'a bien deviné, je suis plus ou moins un émissaire de la brume. Bon appétit.
Je cassais mes baguettes avant de les plonger dans mes nouilles et d'en avaler une bonne bouchée. Je n'ai pas répondu directement à mon interlocutrice pour faire monter le suspens mais surtout parce que je tentais de calmer au plus vite les gargouillis de mon ventre. En y pensant, c'était bien étrange qu'une kunoichi de son âge -donc certainement une Jônin- ne connaissait pas les raisons de ma venue ici. L'information était si top secrète que ça ? Le réseau d'information de Kumo était à la ramasse ? Ou alors Itagami n'était tout simplement pas une ninja de grade supérieur ? Ça pourrait expliquer pourquoi elle se baladait en tenue de paysanne... Et si les Metaru se servaient de leurs mauvais éléments pour les mettre dans leur usine géante où ils fabriquaient leurs armes ? Non. Peu de chance. Ça ferait d'eux des plus gros cons que les Yuki et ça, ça n'existaient pas même dans mes pires cauchemars.
- On ne t'a pas informé de la raison de ma venue ? J'aurais crû que Kumo tenait ses Jônins un peu plus à la page que ça, quand même. Enfin, avec les événements de Shito, les commémorations aux morts et aux disparus... Je peux comprendre qu'il y ait deux trois oublis. Je suis ici pour des affaires concernant le Sôshikidan, je sais pas si je peux t'en dire plus.
Je haussais les épaules comme pour m'excuser avant de piocher de nouveau dans mon plat. Je restais volontairement vague, préférant ne pas créer de rumeurs inutiles sur ma propre personne. Tout en avalant mes pâtes, je détaillais mon interlocutrice de haut en bas avant de reprendre.
- Je dois avouer que toi aussi tu m'intrigues, un peu. Vu votre importance ici j'aurais pas imaginé voir un Metaru dans ce genre d'endroit... Et encore moins dans cette tenue. Je ricanais. J'ai le droit à quelques éclaircissements, en ma qualité d'émissaire ? |
|  | | Metaru Itagami  Avatar © : Lancer Alter [ Arthoria Pendragon ] - Fate Grand Order Expérience : 2217
Messages : 490 Date d'inscription : 27/08/2017
 | | Sam 4 Nov 2017 - 15:11 | | Et voilà comment je me plante en beauté encore une fois, dans mon suivi des eusses et coutumes j’avais donné mon véritable nom sans véritablement me soucier de son impact auprès d’un étranger, ou même d’un individu quel qu’il soit. Le regard de la serveuse changea aussitôt que j’eus prononcé mon patronyme, il en fut d’ailleurs de même pour le restaurateur, son père un peu plus au fond dans les cuisines qui sortit sa tête pour vérifier la véracité de l’information. Un peu gênée je leur fis un petit signe pour les rassurer, inclinant légèrement la tête en direction du cuisinier pour lui faire comprendre que j’appréciais son plat alors que mon invité du jour se régalait aussi. Il me répondit à son tour, à la seule différence qu’il ne me rendit pas la politesse avec laquelle je m’étais adressé à lui, se permettant dès ses premiers mots de tutoyer une personne de plusieurs années son ainée. - Merci, vous de même… avais-je répondu à son souhait de « bon appétit » en levant le sourcil pendant qu’il prenait ses premières bouchées. Gardant le silence, mon attention resta portée sur mon déjeuner qui pour le coup était bien loin de me déplaire, voir sur certain point meilleur que certains plats des restaurants… Plus le Kirijin s’exprimait plus je craignais pour sa propre existence, en effet, lorsque celui-ci avait évoqué le coté administratif du traitement d’information du village, quelques-uns des individus qui venaient d’arriver avaient pris une mine offusquée. Petit à petit plus progressait on intervention plus leur expression s’approchait de la gêne irritée qu’exprimait la serveuse depuis un moment ; il était d’ailleurs amusant de la voir continuer de sourire avec cette veine palpitant à sa tempe. Et finalement vinrent ses derniers mots qui en d’autres conditions auraient probablement scellé son sort. Émissaire ou pas tu n’as aucun droit de… S’étaient empressé l’un d’entre eux avançant vers lui avant que je ne réagisse en lui faisant signe qu’il n’était point nécessaire d’intervenir. Le jounin s’arrêta dans son mouvement, nous observa un instant avant de faire signe à son équipe d’y aller avant de les suivre. Depuis que Shuu avait accédé au poste de Nidaime Raikage, il était vrai que nous avions encore gagné en autorité dans ce village, nous étions déjà la pièce maitresse de l’économie du pays, avec sa nomination le clan avait évolué à un stade plus qu’élevé auprès de la population. - Pour répondre à votre question, non, je ne suis pas une Kunoichi particulièrement gradée, mon grade n’étant que Genin, il faudra m’excuser, mais il est probable que ce soit à cause de mon rang, ou fort probablement à cause de ma négligence vis-à-vis de plusieurs des missives qui m’ont été portées… Répondis-je après de nouvelles bouchées.  Je posai mes baguettes un instant et mis ma main sur la table, une coulée de métal liquide quitta ma paume pour entre nos deux plats créer une miniature de Jin assit sur un tabouret en train de manger. Le Jin Miniature toujours lié à moi par un filin de métal faisait maintenant office de miroir, imitant à la perfection les gestes du Kirijin sur le moment. Mais pour ma défense, après dix-sept années à travailler le métal, j’ai surtout emprunté la voie du shinobi assez tard. J’aurais voulu ajouter que je faisais partie des meilleurs forgerons du pays, mais ce message aurait tant respiré la vantardise que je préférai m’abstenir. les shinobis qui sont dans le corps depuis un certain temps ont tendance à penser que le monde ne tourne qu’autour de cette profession, j’espère que vous n’en faites pas partie, sieur Metsu. ajoutai-je avec un sourire avant de prendre une nouvelle bouchée d’un bol qui avait diminué bien plus vite que prévu. quant au pourquoi de ma tenue… je marquai une pause pour m’observai et poussai un soupir. Je travaille sur une commande assez fastidieuse et suis sur les finitions, la faim s’est mise à me tirailler et refusant de me présenter ainsi dans un restaurant j’ai choisi cet édifice accessible à tous… fis-je avant d’ajouter. loin de moi l’idée de vous rabaisser, c’est juste que vous acceptez tous ceux ayant un minimum de tenu donc je me suis dit… à l’encontre de la serveuse qui pour le coup semblait retenir un rire détendu. Ne vous inquiétez pas madame, c’est pour cette raison que nous somme un open-bar, et puis je vous avais reconnu vous savez, vous passez souvent devant notre échoppe quand vous faites votre footing le matin. Fit-elle tandis que je me grattais la tête de plus en plus rouge ; mon plan avait volé en éclat à cause de ma propre assiduité au travail.
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