Voyage de retour, toujours les mêmes détours, le même chemin, pas la même face du destin. On soulève des kilos de poussières, on se lave une fois par jour et l'on ne parle que peu ; L'humeur n'était pas à la fête dans le groupe qui précédait le Raikage et son cortège. Tous affichaient un visage marqué soit par la douleur, la perte, ou bien le chagrin. Pour Nué l'incompréhension le disputait le dégoût de lui même. Il ne supportait pas son incompétence, ses erreurs, les blessés et même les morts ; La perte définitive d'un être était toute nouvelle pour lui, surtout dans le contexte de ce genre d’événements diplomatiques, où l'on s'attendait plus à un échange de femmes et de formes, qu'à un échange d'hémoglobine et de vipérine. Et pourtant, pourtant .... C'était bien ce dont il se souvenait, derrière le cache de ses souvenirs tronqués par le pouvoir et la colère ; Il s'était vu penser de choses, en dire et surtout les faire sans aucun regret, sans aucune pitié ! N'était-il qu'un pantin de chair au veine d'argent ? Au royaumes des aveugles, au moins, le borgne est roi sans terre, ni royaume.
Et si tout ça était bien vrais, qui tenait vraiment les fils qui retenaient son squelette de bois ?
Il traînait des pieds, surtout dans l’appréhension de la revoir, et qu'elle le vit, dans le fond de son regard, dans ce petit repère qu'elle savait toujours trouver dans son œil ; Lui indiquant tout ce qu'il y'avait à savoir et bien plus encore ; C'était comme un don innée, Nara Sayo savait lire Metaru Nué, sans jamais se tromper. Elle devait posséder la boussole, ou bien la science infuse pour les directives et les directions, que peuvent avoir les Princesses de rang et de sang. Et pourtant, elle en commettait des erreurs, elle n'était pas avare quand on en venait l'heure de faire les comptes. Pourtant, cette lectrice avérées et reconnues, véritable érudite dévorant les mots comme d'autres les pains aux chocolats, ne s'était jamais trompée quand à cette lueure dans son regard, plus depuis quelle avait bien voulu y croire ; Tout à son honneur.
Il sauta en bas de la charrette dégondée tandis qu'elle aborda les derniers virages cahotant de la route menant aux village perchée des Nuages ; Une bonne annonce pour le début du tournage, les acteurs prenaient lentement place, laissant aller leur envie au rythme de didascalies, langoureux ou bien injurieux ; Finalement, il était pressé de la revoir ! Plus il s'approchait et plus son cœur battait à un rythme nouveaux... Ou bien plus ancien justement. Et tandis qu'il traçait dans la couche de poudreuse, y déposant la marque légendaire de ses Getas plombées, ses cousins l’appelaient depuis la charrette tous d'un cris d'animal guttural différent, seul Hideaki se fendant d'un "Mais il faut remplir les formulaires et attendre le Raikage-dono...." Un vrai Metaru civilisé celui-là, je vous jure ; Et il allait vous faire croire, décontracté, qu'il pouvait faire des équations à trois variables, comme ça, sans gêne ni papier en plus ! Ses aristos ...
Son sac à cordelette sur le dos, il passa devant l'arche grise, saluant l'architecture gargantuesque d'un petit air satisfait, il avait lui même bien changé depuis l'ors, il était bientôt un homme, bien qu'il en est déjà les attributs. Ses cheveux avaient encore poussés de quelques centimètres, sa peau avait encore brunie malgré ses efforts pour se cacher du soleil qui agressait ses yeux fragiles ; Dans ses quenottes de jeune adolescent post-pubère, se tenait un petit écrin de lin blanc, emmitouflant quelque chose de rectangulaire. Sûrement un présent, quelque chose de beau ou d’intéressant, pour celle qui partageait terrain d'entrainement, et terrain d'entente.
Il se dirigea d'un pas énergique dans le village, comme en automatique, le soleil frais de l'hiver tapant à peine aux portes des bonnes gens de Kumo ; Tout semblait tranquille, calme et reposé. Même le grand Metaru Nué ne se faisait pas remarquer, le gel engourdissant les sens de la ville elle-même. Il faillit glisser sur une sorte de bruine blanche devant le pas de sa porte ; Heureusement il se rattrapa avec la vivacité du Shinobi alerte dès le soleil entrant sur le pas de tir. Il accrocha la barrière et grimpa les escalier rectangulaire jusqu'à la sous-pente qu'ils possédaient. Est-ce qu'elle aimerait ce qu'il lui avait acheté ? Elle avait semblé le taquiner comme toujours, mais souvent chez elle cela cachait une profonde envie d'accomplissement ; Peut-être qu'elle n'osait pas se jeter à l'eau, tout simplement : Il connaissait des chats qui avaient se genre de réactions.
Cela faisait si longtemps, qu'un frisson parcouru sa peau, prenant naissance dans son dos, et se propageant jusqu'à ses mains, qui ouvrirent la porte d'un seul coup sec, et sûr. Sans appréhension, pas comme la première fois, où ils avaient dû batailler ferme pour ouvrir ce satané battant de chêne ; Il tira sur la chevillette et la porte chéra. Un désir sans volonté, n'est qu'un ordre ; Une volonté sans désir, qu'un fantasme ; Le désir né d'une volonté, devient quand à lui une nécessité absolue : Il voulait la revoir, la reprendre dans ses bras, sentir son odeur, et la texture de sa peau ; Subir ses tourments et ses douceurs, et se sentir presque trop chanceux d'en être arrivé là au même moment. Vivre tout et son contraire, s'arracher les cheveux et se brûler les ailes.
Il se fit discret et mignon, il avait rêvetu pour l'occasion de beaux vêtements propres, et portaient son bras dans une gangue de tissus blanc. Son Haoiri noir du clan, aux emblèmes d'or et de rouge, une tunique verte pomme seyante ; et un Hakama aussi sombre que le haut. Il passa la cuisine, sans un regard pour cet environement qu'il connaissait déjà bien suffisament, et plutôt titiller par une autre curiosité.
Son sourire se figea dans une expression de dégoût qui ne lui ressemblaient pas ; Dans son cœur ce fut comme une fission en intérieur ; Il passa instantanément de la joie à la colère en une tristesse qui dégoulina de froideur ; Il tâcha son honneur de pensée de mort, de pensée de destruction de cet individus aux cheveux noirs, qui se collait à Sayo dans la pénombre de sa chambre.
Il relâcha le livre, qui tomba face contre terre, seul son qui vint perturber la quiétude du matin silencieux. Il avait déjà tourné les talons dès qu'il avait reconnu l'animal de la dernière fois, il l'aurait éliminé de sa vie autrement. la raison de leur première dispute, et probablement de leur dernière ; Mais pas ici, pas tout de suite, pas devant lui. Il avait l'air de ce genre de gens qui se délectaient du malheur d'autrui, surtout si cela concernait le sien il le sentait, et il ne voulait rien d'autre que de la violence à cet heure ; Et il se sentait mauvais dans ces moments là. Terriblement mauvais.
Finalement il était bien un pantin de chair, aux fils de soie, dans le marionnettiste aimait voir se débattre les derniers relent de sa volonté.Sayonara.
Une maison vide, c'était probablement ce qu'il y aurait de pire en rentrant d'une sale journée comme celle là. La Nara n'avait pas dormi la veille, garder la face était primordiale, alors oui, elle avait fait comme de rien durant ses taches, une mine faussée derrière des papiers pour l'occuper, mais la réalité était impossible à contourner entre ses murs froids. Finalement, elle passa le seuil de la porte, un frisson désagréable dans l'échine qui ne lui laissait présager rien de bon. Une douce prémonition, mais elle ne croyait pas à ces choses là, donc, ignorance totale pour l'avertissement des cieux qui inondaient le monde dans la quiétude de la noirceur. Une nuit sans lune.
Abandonnant ses affaires au pas de porte, comme avec le besoin de se rassurer de ça, elle avait tiré les portes du placard, jetait un regard qui lui faisait toujours dégager ce soupir de soulagement en découvrant ses affaires en désordre à l'intérieur. Mais elle n'avait pas envie de lui grogner dessus maintenant qu'il n'était plus là. Seule pour un temps, fallait se faire une raison, aussi déprimant cela pouvait être, ça devait arriver un jour et ce n'était pas si pire, juste que...
La princesse n'avait jamais été livrée à elle-même, alors oui, elle donnait toujours l'impression de tenir toutes les ficelles de son monde entres ses mains, comme une savante marionnettiste, mais il n'en était rien. En vrai, elle était bien meilleure illusionniste, mais pas une enfant à l'imagination suffisante pour compenser un regret de ne pas avoir été là au départ. Rentrer chez les pères était facile, mais c'était ébranlé les fondations de ce qu'elle essayait de leur démontrer depuis le début.
Alors, elle avait composé avec, du mieux qu'elle pouvait, jusqu'à ce jour qu'elle avait pris comme un cadeau, sans s'imaginer qu'il y aurait un prix à payer. Certes, pour une Nara, elle avait manqué de jugement. La faute était impartie, mais on lui avait toujours reproché son manque d'innocence, puis quand elle s'y mettait enfin. Amusant au fond. Shiro était apparu dans sa vie, aussi vite qu'il le l'avait envahi. A la place de matins moroses et de soirs pluvieux, beaucoup de rage au levé, de rires le soir. Ils étaient des éléments parfaitement compatibles, pouvant se déchirer et se réconcilier sans faire aucun effort à l'infini. Ça défiait toute logique, alors, elle même n'avait plus essayé de comprendre. Au final, quelque part, Sayo lui était plus redevable que lui du fait qu'elle l'avait recueilli chez elle.
Il occupait une place, la sienne inégalable à jamais qui les avaient liés à la création, puis combler une autre vacante en affection. Certes, ce n'était pas la même et cela ne le serait jamais, mais c'était réconfortant de coller ses pieds gelés contre un frère tard le soir ou de pouvoir l'attraper quand un cœur se serrait. Mieux valait être seule que mal accompagné il paraît ? Qui avait inventé ce proverbe à la con. Probablement celui qui lui aurait aussi dit que mettre un autre gars dans son lit était mal avisé. Frère ou pas, surtout quand l'élément le plus explosif ne le connaissait pas.
Elle qui dormait comme une loure depuis toujours avait un sommeil plus léger, sait-on jamais qu'elle ne l'entendrait pas rentrer. Cet idiot serait capable de gâcher leur temps en la laissant dormir. Et c'était exactement ce qu'il avait fait, comme quoi elle le connaissait bien, mais elle pas assez encore. Un bruit sur le plancher la fit marmonner, mais elle était encore loin d'être capable de se lever du premier coup comme ça. Elle roula un peu dans la couette et d'entre les bras de son frère pour commencer à se défaire de son emprise, comme de celle de Morphé. Des bruits titillaient ses oreilles, mais elle ne vivait plus vraiment seule et puis les connexions de ses supers neurones ne s'étaient pas encore faite. Ceci dit, le bruit de porte et ce son de getas accéléra le processus.
Son regard carmin découvraient le jumeau endormi trop profondément pour avoir bougé, s'il avait moins bu la veille aussi... mais alors, d'où venait ce bruit là ? La face moins enfariné qu'à l'habitude, la Nara naviguait dans sa propre demeure des sourcils déjà froncés, son pied trébucha sur un désordre, elle allait bien hurler de bon matin sur Shiro quand la nouveauté de l'objet la perturba. Il ne faisait pas parti de cette maison, du moins pas avant ce matin là. Ouvrage typique, pas de ce pays, mais d'un où il devait aller lui. Capturé entres ses doigts, il explora le petit espace avec elle, vide de part en part. Son premier réflexe fut d'ouvrir la porte et les traces de pas lui confirmaient un passage. Le vent froid léchait durement ses jambes dénudées, demi tour vers un placard, non pas pour se changer, mais vérifier un contenu devenu vide. Incroyable, c'était sérieux cette affaire là ?
Joie, inquiétude et puis colère, amusant, des deux côtés du miroir même schéma. La Nara n'enfila qu'une paire de chaussure dans son impulsion. Ce crétin de Metaru, s'il croyait s'en sortir comme ça. Haut de soie et short trop court assortie au milieu d'un décor hivernal pour appairage de la princesse Nara, qui n'avait pas du tout froid sur le coup. Coup de chaud oblige justement. Elle n'eut qu'à suivre la trace des pas lourds de Getas, un rythme plus soutenu pour sa part qui compensait au moins pour le moment le manque de couche de tissu.
La silhouette de sa cible fut bientôt en vue, dans un bel ouvrage tissé, bien que gâché par les bagages, elle secoua la tête un regard plissait, parce que soulager quand même, qu'importe la tempête qui menaçait. C'était mieux une colère, qu'un deuil. Son rythme faiblissant en avançant, se doutant bien qu'il savait qu'elle était déjà là. Un poison de senso après tout. Depuis combien de temps d'ailleurs. Un coup d’œil incendiaire s'offrait à une bâtisse de Metaru avant de se rabattre sur le concerné.
-Mais qu'est-ce que tu fais ?
En bonne donneuse de leçon qu'elle était, inconsciente que c'était son tour d'en recevoir une. Et maintenant qu'elle était immobile, arrêtée à une distance de plusieurs pas, des mètres peut-être, son corps se raidissait, pas que par le froid arrogant embrassant sa chair sans retenu. Comme si elle ne voulait aller jusque devant cette porte là. Entre ses bras, le livre était serré, comme si il l'aurait pu la réchauffer de quelque façon que ce soit. On ne parlait de température au sens propre cette fois.
-Ou plutôt, qu'est ce que tu essaies de faire...
Qu'elle osa même.
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Il ne réagissait pas, comme les grimpeurs de haute altitude restaient indifférent aux tourments de l'altitudes sur les cœurs et les corps, son regard du comme un glacier planté dans le cramoisi du sien, toujours magma crépitant sous la surface de Kératine. Pas un mot décidé à franchir sa bouche, comme s'il en avait jeté la clé après lui avoir confié par mégarde ; La gardienne de ses sentiments était finalement plus semblable à une passoire trouée par de multiples endroits, à de multiple reprise ; Sensation de trahison quand on se disait gardien de sa vertu, et de ses secrets les plus intimes, que l'on pensait exclusif au Metaru. Il la savait capable de perfidie à son égard, par pur esprit de contradiction à ses propres sentiments, et il la soupçonnait d'avoir tout manigancé depuis le départ ; De là à penser qu'elle retournerait sa veste, et sa cambrure parfaite, pour un autre ? Un autre faiblard aux petits muscles nasillards, comme ses mauvais chanteurs qui consomment trop de cigarette, se voit obligé de parler par le nez. Il serra les poings de colère et de frustration, mais ne dit rien.
Elle était venu le chercher, alors qu'il avait abandonné l'idée de se voir un jour construire autre chose que du ressentiment entre eux, avait ravivé une flamme qui s'était éteinte dans la froideure de son comportement, lui avait donné tout son amour d'une main, et lui reprenait tout subversivement de l'autre sans rien demander ; Pour qui elle se prenait à la fin ? Coyez-t-elle que son silence, ses absences, et son absence totale d'ego à son égard, en faisait la cible parfaite pour les flèches de son animosité ? On ne pouvait pas venir et tout chambouler, puis repartir sans une explication, inaccessible dans son propre lit, et demander des explications.
C'est la guerre que tu veux Sayo Nara ? Tu vas l'avoir ! Une guerre de fond sur toile de guérilla, silencieusement froid et mortelle, qui surgit depuis les sommets stratosphériques de sa conscience envolée dans les nuages, à force de s’abîmer à les regarder. A force de s’abîmer à la regarder, s'imaginant les pires choses qu'il lui avait faite, et à quel point elle avait dû trouver cela exquis en plus. Le plaisir partagée qu'il lui connaissait.
- Je rentre chez ma mère , qu'il lui répondit du tac au tac, sans réduire la distance, qu'au moins elle fasse un premier pas vers lui ... ? Qu'elle semble avoir remarqué son absence ? Son manque l'avait cruellement chauffé à blanc, surtout qu'il aurait eu besoin d'elle au sommet, Itagami n'ayant au final que rajouter de l'huile sur le feu malgré qu'il l'adore, ses manquements étaient devenus ce genre de trahisons auxquels même le Metaru et son pardon frisant le divin, ne pouvait lutter comme un barrage cède sous le poids des flots. Et toi, t'essayes de faire quoi là ?
C'était probablement ce qu'aurait répondu le vrai Nué, si ça avait été lui devant cette porte. Au lieu de quoi le clone ne bougea même pas un sourcil, de marbre. L'original envolé en emprunté un mur dérobé, dans son quartier qu'elle ne connaissait que de leur leçons d'enfance et quelques péripéties récentes. La belle d'hiver ainsi flouté malgré quelle ait négligé ses pétales pour venir le retrouvé, il observa néanmoins de loin sa réaction, comme si elle l'accusait de quelque chose dans ses traits, ou peut-être parvenait-il à percevoir quelque chose à travers ses pantins, quand c'était elle qui leur parlait. Elle connaissait déjà le procédé pour en avoir été victime à quelques rues d'ici, par ailleurs.
Le message était clair, si c'était du pantin qu'elle voulait, il venait de lui fournir son tout dernier modèle, qu'elle en prenne grand soin.
quant à lui il alla se retrouver dans le seul endroit qui le calmait, le seule endroit où le ciel peut ruminer ses alizés et ses bourrasque sans que la terre ne prenne ombrage, ou que la mer ne fassent le gros dos. Si elle pouvait se souvenir de ça, peut-être que leur amour n'était pas perdu, en attendant, il n'avait plus l'envie de jouer dans cette pièce de potache, dont il était apparemment la seule et unique victime.
- Sois sage, qu'elle disait ...
Il avait changé d'idée. Brutalement, sans savoir pourquoi, sur le chemin le menant vers l'harmonie et l'oubli, il avait préféré bifurquer et retourner dans ce sombre appartement, toujours occupé par le fielleux dormant dans son lite.
Il passa par la fenêtre, se coulant comme une ombre dans le repaire des deux Naras. Il ne sentait même plus chez lui ici, mais il y'avait bien une chose qu'il pouvait encore faire, et sur le coups cela semblait la seule solution acceptable à son esprit courroucé, flouté, fatigué.
Il se pencha sur le lit de toute sa hauteur, observant le gêneur de plus prêt, se retenant de lui enfoncer un Kunaï directement dans le cœur. Il pouvait le deviner, oh oui, il savait avec sa sensorialité que cela serait facile, aisé, une petite pression sous la jugulaire et l'on en parlait plus du Shiro. Faible, elle en avait choisit un faible, pour l’humilier ?
Sa main tremblait au dessus d'un Kunaï aux arrêtes pointues, quand Sayo plongea dans le bain en ouvrant la porte en la claquant. Heureusement que les soûlardsa ou le sommeil sourd.
'Tu rentres', ça oui, et même pas pour la retrouver elle ne serait ce que pour le bonjour. Réponse tranchante, aussi vive que les siennes dans le choix, le ton, l'application, l'élève finirait par dépasser la maîtresse, elle qui l'était déjà par les événements. L'ordre logique des choses. Pourquoi c'était ici qu'il se sentait le devoir de rentrer ? Son cerveau qui réfléchie trop lui fit exactement défaut à ce moment-là, s'appuyant sur la logique pure et dure, la plus dramatique, ignorant les petites évidences plus futiles. Peut-être parce qu'elle avait encore des éléments manquants à sa compréhension. Il s'était passé quelque chose, une certitude, mais quoi et où ?
Juste le fait d'être ici devant cette porte était le pire de tout. Elle savait mieux que personne son aversion pourtant, le 'chez ma mère', sonna comme un, 'elle avait raison', qui lui plissa un genoux à terre dans l'imaginaire. Cette femme la détestait, lui aussi donc. Ou alors simplement avait-il pesé un pour ou contre en retard. La Nara manquait de recule, sûrement, parce qu'au fond de son cœur semblant souvent si impénétrable et solide, la graine d'une crainte s'était semée depuis longtemps. C'était bien connu, les animaux les plus agressifs étaient souvent les plus craintifs...
Pourquoi il faisait ça ? Elle aurait pu demander ça, mais il signa l'état de grâce d'une nouvelle réplique, lui renvoyant la sienne à la face, comme tout le reste au final. Une vague d'un océan qui avait cessé de porter un navire trop tranquille, un iceberg dont elle n'avait vu qu'à peine la tête qui les coulait. Qu'était-elle en train de faire ? Plusieurs réponses auraient pu se cumuler à ce moment-là, mais aucune ne s'extirpa de sa bouche, faute à un torse oppressé. Rictus coulé vers l'immensité du fond marin, comme s'il y avait une main d'ombre de remord et colère qui voulait la tirer dans l’obscurité glaciale de l’abîme. Ils étaient là, comme deux statues de pierre commémoratives s'affrontant pour leurs affronts dans un face à face qui n'avait pour désignation du vainqueur, que l'usure du temps qui ferait tomber le premier des deux. Sans qu'ils soient capable au moins de se rapprocher assez pour régler leurs comptes. Campement de position tenace.
C'était toujours comme ça que ça s'était passé, toujours.
Il attendait qu'elle dise quelque chose ou fasse un pas et elle ne le savait, mais son corps et son âme s'étaient déjà déchiré dans leur propre débat intérieur, une qui voulait crier, l'autre qui l'écraser pour un silence meurtrier. « Je vois. » Qu'elle lui glissait d'un souffle plus que d'une voix, alors que les mouvements de la poitrine la trahissaient déjà sur ce qu'il se cachait dans le cœur de la montagne d’orgueil. Au moins, il allait bien, est-ce qu'elle pouvait se contenter de ça ? Elle était venue le chercher le ramener chez eux, avec l'impulsivité qui lui était propre, le manque de réflexion qui l'erronait, défiant son bon sens avec lui, parce qu'il était de l'ordre d'un instinct que de quelque chose qu'elle voulait contrôler. Et c'était parfait comme ça, mais elle savait, depuis toujours les racines lui avaient murmurés qu'elle viendrait à bout de sa forteresse et qu'il prendrait son droit de replis. Mais... Il semblait dire, qu' il n'y avait plus de chez eux c'est ça... ?
Ils ne restaient qu'une chose qu'ils n'avaient pas partagé encore ensemble, que la Nara lui avait jamais montré, par peur qu'il se serve du genre d'impact qu'il était capable de générer sur elle. Cette immense faille qui menace de défigurer la montagne dans l'éboulement violent, comme les larmes rougissant ses joues et ses yeux ce matin là. C'était doutant plus douloureux, que son incendiaire porte de l'âme n’éteignait pas ses flammes souvent, en les inondant de la caresse d'un vaste océan oublié. Pas son genre la vraie jérémiade, pourtant elle fit un pas en avant, en acceptant de perdre sa place de choix, de quitter le trône de princesse, mais se retrouva devant un rempart si froid, que son élan se coupa. C'était une affaire d’instinct, on ne pouvait pas le forcer à l'avoir comme elle l'avait cru. La général avait conquis en ne ménageant pas l'assaut, négligeant les répercutions plus internes.
Finalement, elle se fit compréhensive, lui accordant un sourire doux, comme celui qui lui inspirait, aussi souvent qu'il écroulait son cœur dans les larmes toutes ces années durant. Vile opportuniste qui avait pris toutes les occasions de l'emprisonner entres ses bras, qui avait compati, en ayant mal comme lui un jour de deuil, mais qui portait la honte d'avoir pu saisir un rapprochement, pas le même charnel de leur nouveau stade, mais une proximité assez invasive pour qu'elle s'y sente mieux que nul par ailleurs. Encore et toujours, elle avait profité des crises pour s'infiltrer dans les fondations. C'était bien correct ? Il n'avait pas eu à ruser avec elle pour que son œil en coin reste toujours porter à l'accompagner et le supporter de bien des manières. Peut-être qu'elle se sentait à ce moment-là comme un certain Nara malgré elle et que se fut pour ça, qu'elle repoussa juste son chemin, sans plus aucun ajouts aux charges contre elle. C'était déjà si lourd pour ses épaules, qu'elle avait du mal à marcher la tête droite.
Sayonara était un nom qui lui sied bien s'imaginait-elle en accélérant en traînant le pas dans sa lassitude totale, déconnexion, son regard mouillé continua à écouler la fuite ravageuse, n'analysant à peine que le décor pour la mouvoir, tant, qu'elle trébucha et que le livre toujours fermement serré dans ses bras s'engouffra dans la neige. Son cœur au ralenti, comme son esprit parti en claquant la porte s'alarmait, c'était comme laissé s’abîmer la dernière pièce qu'elle pourrait conserver pour se souvenir à jamais où ça l'avait mené. Comme une leçon ? Elle aurait voulu s'en convaincre, mais c'était par pure faiblesse d'être incapable de s'en séparer totalement, alors son énergie revenait dans son corps engourdi par le froid, elle avait presque gelée sur place, mais la douleur physique ne l'atteignait même plus quand elle passa cette porte furieuse. Feu leur porte qu'elle pensait encore la veille au soir en la passant.
Elle leva le nez directement en ne retirant même pas ses chaussures, laissant la porte claquait d'elle même tant pis pour Shiro, elle était déjà en direction de la salle de bain pour sécher l'objet, obligée de passer par cette chambre. Les généraux se faisaient face sur leur champs de bataille favori grâce ou à cause de sa maladresse qui avait fait tomber ce livre qu'il avait ramené... Au bon moment. Pourtant, on ne le traita plus avec les honneurs qu'on lui devait, quand la Nara le jeta sur le lit par parer sa main sur celle qu'elle croyait être de sa moitié. Les deux étaient fébriles et tremblantes, pour mille raisons encore. Ses bras gelés entravaient le sien brûlant, puis sa silhouette se plaça entre les deux comme le bouclier de chair qu'il jouait souvent pour la protéger elle. Il ne s'agissait pas d'un énième affront pourtant à sa si fidèle besogne protectrice jusque là...
Il la fit pleurer encore plus à cet instant là, avec la force d'une armée gros puissante pour elle qui écroua en un instant son mur porteur. Il la quittait et voulait tout lui enlever, même son frère ? Son regard flouté percuta le sien furieux et l'illumination dans les ténèbres, son cerveau de génie qui percutait. Retournement de situation, peut-être et de la fille de façon sûre, elle tira sur l'épaule du Nara mort saoule, pour lui montrer sa face, à lui foutu Metaru idiot.
-C'est mon jumeau. Elle saccada, trop d’émotion oblige. J'ai appris ça en ton absence. Alors, elle lui accorda, maintenant en repensant la scène que... Mais pourtant, un déchirement persista dans son fond. C'est l'image que tu as de moi, tu m'en crois capable alors... Alors que quoi ? L'océan avait gagné la bataille sur le magma de toute, fin du traité, capitulation... Moi je n'ai jamais eu d'yeux que pour toi, contrairement à toi. Aimer que toi, petit idiot ahuri qui gâche mon temps. Et toi, tu...
Cet idiot à qui elle sortait avec délicatesse pourtant son kunai, pour le remettre à sa place, profitant au passage pour se glisser contre ce torse là qui lui avait manqué, qu'il veuille ou pas, peu importer. Elle s'était toujours raccroché pour deux de toute façon. Tantôt Ryu, tantôt Yuan, voilà ce qu'elle était. Serrant plus fort, elle s'offrait le culot de lui dire 'bienvenue chez toi' quand même. Dans la chaleur des bras qui lui avaient manqué, entre l'enclume et le marteau, elle s'en foutait.
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Elle le prit, comme on prend un transport vers un monde accessible uniquement à deux ; Ses petits bras autours de sa poitrine, sa poitrine contre son torse, même son nez tout frais dans son cou furent comme une glace pilée adjugée à un mélange explosif, refroidissant déjà l'ambiance qui commençait à faire sueur, même le pauvre Shiro qui ne faisait que dormir pourtant. Plus que ses gestes dans lesquelles il se plongea, comme un nageur s'offre à la mer, il se perdit sur les rivage de sa silhouette, et se laissa bercer par les mots qu'elle lui donna.
Car parfois, le don, s'était aussi simplement écouter en silence, et parler dans le fracas. Pas simplement une historie de valeur, mais juste de la pensée qui touche, comme parfois certains petits gestes plus que d'autre, vous font remarquer une âme semblable et complice ; Une âme damnée et criminelle, qui veut tout tout de suite, sans rien partager avec personne. Un désir égoïste qui pouvait néanmoins créer un pont généreux entre le temps et l'espace, les familles et leurs avenirs.
Il avait oublié, comme un enfant à qui une main adulte un peu trop brusque, avait brusqué la cornée pour quelques temps ; Et qu'il ne retrouvait que la vue maintenant, à genoux dans ses bras, son front posé contre son ventre ; Le centre de tout nos paradis, et de toutes nos ivresses ; Là ou l'on créait autant le pire que le meilleur. Il sentait sa douceur à travers le fin voile qu'elle portait sur sa peau blanchâtre, qui lui avait tant manqué. Comme s'il était enfin entier, il l'emprisonna dans ses bras quand il remarqua la température de sa peau, l'emprisonna dans un étaux, l'emprisonna dans une étreinte, pour ne jamais plus la lâcher.
- Je .. sais plus quoi penser en ce moment ... Pardon, il faut que je sorte. Il avait du mal à respirer, tout ses sens s'affolait comme s'il revivait ce moment en boucle, celui ou il avait faillit blesser mortellement Sora, et que Shoda l'avait attaqué pour l’éliminer, des suites de ses perfidies. On avait beau lui répéter qu'il n'aurait jamais fait ça sans le jutsu démoniaque de la Yamanaka, il ne pouvait s'enlever du crâne que tout ça toute ses idées, ça lui ressemblait bien.
Il y avait du noir dans le blanc de son cœur. Et son gardien éloigné, il avait corrompu le fin liserer blanc sur lequel dansait les nuées. Il se retourna devant la porte : Je suis très heureux que tu ais retrouvé ton frère, tu me le présenteras après d'accords ? Il se força l'un de ses sourires, mais ses jambes flageolaient jusqu'à ce qu'il s’accouder à la rambarde. Qu'avait-il encore fait ... Qu'avait-il eut l'intention de faire ?! ... Éliminer son beau frère ?!
Si le destin ne le tuait pas d'un coup du sort, sa sorcière s'en occuperait d'un simple mouvement du menton. Ah lalala, il était pas rendu lui ... Encore en embrouille avec Nara Sayo. Et sa clique. Tous toujours entrain de lui mettre des bâtons dans les roues tant qu'ils possédaient un ... Ego surdimensionné. Yuan n'était pas comme ça lui, le seul qui sauvait la famille du naufrage, moui. Il allait lui demander conseil et quelques informations sur ce ... Shiro ? Nara Shiro ? Il eut à regret de se rendre compte que son petit carnet était resté dans son sac, planté dans un congères de neige toute fraîche.
Et voilà, il allait devoir encore faire chauffer son chakra.
- Il faut que tu lui dise Nué ... Qu’il se dit à lui même pour se donner du courage ; Avouer ses fautes, et pourquoi il avait bien pensé à lui apporter un présent pour l'occasion. Calmer la bête d'avance, avant de lui mettre un chiffon rouge devant les yeux ; Il pouvait y avoir confusion, sur un malentendu, mal-bien-entendu.
Il y'a toujours un élément stable dans une tempête insatiable, un port solide auquel fermement s'accrocher.
"Lui dire quoi, maudit Metaru, qu'est-ce que tu as encore fait ! (e.e)" Qu'elle l'avait rejoint sur la pointe des pieds, prouvant encore ses compétences en matière de sensorialité, et l'avait pris sur le fait d'aveux à moitié mâche et meme pas digérés ... "Mais Sayo ce n'est pas ce que tu crois ..." Elle lui rentra dedans, petite poupée fragile qui explosait entre ses bras, le frappant de ses poings sans vouloir le blesser. "Qu'est-ce que tu as fais, dis moi je veux savoir !" Il ne savait pas s'il devait la plaindre ou l'aimer, il choisit les deux sur le coup, sans possibilité de choisir quoi que ce soit devant ce petit minois.
Il céda, comme toujours, comme les infrastructures devant les catastrophes naturelles.
- J'ai ... J'ai tenté de tuer deux Iwajins pendant le sommet, c'était l'horreur ... Même, l'enfer... Il passa sur ses conditions, elle aurait les détails plus tard et passa au cœur de la problématique. " Et il y'avait une fille ... Je lui ai cogné dessus ..." Il voulait se faire pardonner de quel faut au juste ? Avoir refais le portrait d'une petite grise toute pimpante ? Il était malade ce type ou complètement idiot ? De son côté, il se disait que la première fille à lui avoir rendu la politesse, c'était elle.
Partir ? Et ressortir à peine rentrer. Les sourcils de la Nara se fronçaient, pas qu'eux en fait, elle tout court. Il était absent depuis de jours et des jours et ses seules obsessions semblaient tourner autour du fait de trouver une excuse pour abandonner le navire, une désertion en bonne uniforme auprès du capitaine était en train de se profiler... ? Il la repoussa, avec douceur, mais c'était du pareil au même, ce qui fut encore plus frustrant pour celle qui attendait le retour, au final plus que celui qui devait s'impatienter de son foyer, mais le jour pourtant à peine commencé, avait déjà son lot de drama. Elle serra en les dents en encaissant, allez, allez Sayo, qu'elle se disait, t'es en train de te monter le bourrichon.
Simplement, elle hochait la tête affirmativement, pour se retenir de lui grogner dessus.
Sa grande silhouette s'échappait dans le pas de leur porte, même qu'il se retournait une fois pour montrer une once d'hésitation à la laisser en plan ici et maintenant. Sa partenaire avait bien senti quelque chose qui ne tourne pas rond, un fossé soudain entre leur affection et leur besoin tactile plus fort que toutes leurs crasses d'ordinaire. Sa petite tête reprenait son ébullition, se choquant toute seule sur plusieurs scenario, alors, non, impossible de respecter son choix, elle n'avait rien fait qui mérite d'être sur le banc de touche. A moins qu'il ne la croyait pas pour son frère ? Crétin.
Sur une pointe de pieds, sans se mentir, elle était partie l'espionner et elle tomba au pire moment qu'il soit pour leur affaire en cours. Des réponses au tac au tac, mais rien qui suffisait à apaiser le doute soudainement planté. Comment elle pourrait imaginer qu'il se sente coupable pour avoir frappé une fille ? Enfin, juste pour ça. Il devait y avoir une problématique plus profonde, il avait oublié des mots ou user de métaphore foireuse. Dans tous les cas, c'était la seule chose qui lui fit du sens. « Comment ça tu t'es tapé une iwajins au sommet ?!! », elle omettait complètement qu'il ait pu vouloir les tuer, ils étaient des shinobis, amenés à le faire s'il le fallait qu'on leur ordonnait, combien même l'idée déplaisait à la Nara. Bref, elle aurait pu lui faire la moral ou le consoler selon son état d'ordinaire, mais il enchaîna mal ses réponses. « C'est pas ça, c'est avec la Yamanaka que.... », elle avait tapé du pied sur le sol gelé.... « Ah ? Et tu m'as aussi trompé avec une YAMANAKA EN PLUS ?!! ».
Il agitait ses mains devant elle, comme on panique devant un incendie qu'on imagine impossible d'arrêter la propagation, fournissant des explications plus foireuses les unes que les autres, maladroites plutôt, un trop plein de confusion, trop grand manque d'affection. Même pas ils s'étaient embrassé pour ré-accorder l'équilibre fragile de leur traité de paix en se retrouvant. Juste les chaleur timide de leurs bras n'avait pas suffis. Une moitié hurlait presque à sa face, ou peut-être qu'elle fit, serrant des poings qui n'avaient même plus envie de le frapper. Est-ce qu'il avait ramené autre chose qu'un livre pour lot de compensation de Tetsu no kuni... Genre une Iwajin Sayo ?... Explosion volcanique, elle aurait pu être une Borukan. Foutu Metaru, tous les mêmes ! On l'avait pourtant prévenu qu'ils étaient trop grand explorateur, suffisait de voir la réputation de Shuuhei, mais Sayo n'était pas du genre à vouloir croire aux racontars et voilà que... Trop, c'était trop et il n'engouffra dans une fausse faute en choisissant mal ses mots.
-Bonne idée ! Qu'elle lui dit sous l'impulsion. Celle de rentrer chez ta mère !
La porte claquait si fort, qu'elle fissura le plâtre en amont, faisant sursauter à peine pourtant l'autre Nara qui ouvrait un œil se refermant aussi tôt. Ce mec pas croyable ! Qu'elle grognait dans toute la demeure en s'habillant d'une humeur si furieuse que pour le moment la vraie tristesse ne happait pas. Parce que oui, aussi terrible soit cette journée, sa vie ne s'arrêtait pas... Sayo avait des obligations à l'institut, comme sa présence par exemple, encore que, elle aurait été prête à se faire taper sur les doigts pour juste profiter de son retour. Mais là... C'était peut-être pas plus mal d'avoir quelque chose pour se changer les idées. Elle naviguait dans les rues de la cité vers le complexe scientifique, des yeux aussi rougis que ses joues ou ses doigts mordus par le froid.
-Saloperie de Metaru !
Crachait-elle au vent. Une voix l'interpella d'un : « Qu'est-ce que t'as dit ? ». La dernière fois, elle avait rencontré Reiko comme ça, en maudissant toujours le même membre de ce clan là. Elle l'avait cassé en deux pour ça, en passant, mais son humeur était plus docile, malgré la leçon, la Nara s'était stoppé pour tourner les talons et lancer son regard volcanique au perturbateur. Elle se répéta en prime, rajoutant que leur cher Nué était le pire de tous dans le lot !
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Partir et s'en aller, revenir et puis se regarder, la valse de ses deux êtres enamarouchés , pas farouches et pourtant, il ne fallait pas grand chose pour que leur histoire parte en fourche ; Un simple malentendu, une parole mal dite, un mot mal prononcé, apanage des esprits courroucé, et des cœurs sensibles ; Ils en avaient tout deux gros sur la patate, et il en fallait de peu pour qu'ils fassent sauter toute la baraque, à force de se faire frire l'un l'autre dans le bouillon de leur idées échaudées ; Retrouvailles sur un canapé, ou bien dans le fond d'une canopée. Ils avaient toujours sûr côtoyer la cime, sans jamais ployer l'échine, et marqué leur amour d'une intemporalité au regard d'encre de chine.
- Ce n'est pas ce que tu crois ... Sayo ! Comme une tempête qui se levait sans lui, comme un feu d'artifice partis trop tôt, gâchant toute la fête et leur retrouvailles ... Il n'eut que le temps de lever la main, sous le déluge de son flot intarissable, elle lui faisait comprendre que trop, c'était trop. Indéniable princesse, qui sait se faire obéir de peu de mot : Fais toi pardonner et plus vite que ça, saleté de Metaru ! Voilà ce qu'elle disait en lui criant dessus, bien que sans votre dictionnaire, vous ne pourriez pas forcément en capter le vocabulaire, il l’étendait distinctement lui, derrière. Non mais c'est vraiment pas mon jour ... Dire que tout aurait dû être réglé comme du papier à musique, le cadeau, les tendresses, les mots doux et les gentillesses ; Il avait tant attendu après ce moment, que cette retrouvaille bâclée lui laissait un goût d'amertume, et qu'il n'arrivait pas à décoléré de cet individus malsain qui traînait dans ses pattes. Il y'avait des gens qui faisaient mauvaise impression instantanément, et l'on ferait bien de s'en méfier, surtout pour un ninja sensoriel, habitué à compter sur ses instincts autant que sur ses sens.
- Mais ... mais ma mère elle voudra plus de moi c'est finis ça.Il l'avait trop déshonorée pour mériter une quelconque chance de rédemption, il la connaissait bien pour ça, elle qui faisait encore la tête à son père tous les jeudis soirs, en souvenir d'un compliment raté sur sa coupe de cheveux une fois rentrée de Kumo no Kuni -qui ne s’appelait pas ainsi à l'époque. Son oisillon avait quitté le nid, et la mère lui disait de voler de ses propres ailes en le laissant dans une pleine et entière indifférence, ne veillant que de très loin sur le dernier frère de la portée. Son instinct de prédatrice avait été vaincu par Sayo depuis longtemps déjà, alors qu'elle passait une porte avec son petit nez rosé, et sa frimousse d'ange des ombres.
Il avait joué sa dernière carte en ne rentrant plus de ses vadrouilles, brisant le pacte qui le liait à son dragon de mère.
- Que ferait mon père dans cette situation ... Sûrement se réfugier dans son atelier en attendant que ça passe, le malin. Il se mit à taper du pied à toute allure sur le sol de pierre devant chez lui, comme on tape sur la porte pour s'annoncer. Deux parties séparés, et pourtant tout deux de l'autre côté du pan de bois, ne faisait que penser à l'un l'autre, et à la façon de se faire pardonner. C'était une triste comédie, une colère déjà factice quand il avait plongé ses deux yeux noirs dans le carmin de sa prunelle, douce pimprenelle. Elle se fit ritournelle dans son esprit, petit refrain qu'il chantonnait du bout des lèvres, tout en descendant les escaliers de sa petite maisonnée. Chez lui, enfin. Elle était son foyer, et lui son pilier.
On a jamais vu un bâtiment sans fondations solides, bien qu'invisibles le plus souvent.
Il n'avait jamais perdu espoir, depuis le départ ; Il n'avait jamais perdu espoir, et il savait où cela l'avait conduit, ça pourrait très bien l'en ressortir une nouvelle fois de la fange dans laquelle il s'était plongé, tout seul ? Il n'y avait qu'une seul façon de le savoir, et elle ne passait par quatre chemin non plus ; Essayez et il verrait bien ce que cela donnerait, comme toujours. Le laboratoire du cœur, et un recoin humide et secret, qu'il soit à la cave ou bien au grenier. "Foutue Nara." Qu'il pestait en se plaçant sous sa fenêtre, comme l'aurait fait un héro de roman, ou un amour éperdu au bord de se faire éconduire ; Dernière carte, dernier va-tout, il n'avait plus choix que de foncer tête baissé dans le piège qu'elle lui tendait, divine, gracile, comme chante les plantes aux oreilles de certains insectes, enjôleuse et pourtant dévoreuse, destructrice. Lui plaire, ou toujours essayé, c'était la ruse dont elle s’accommodait le plus, dans le consensus de leur duo improbable.
- Kinton, la déclaration. Qu'il fit comme pour se moquer de lui même, déposant les mains sur le sol, il concentra son énergie en lui, pour la faire jaillir en gros bouillon de sentiments, éclosant comme les fleurs le font au soleil. Un jardin de rose entourait maintenant la maison, brillant de toutes parts par les reflets de l'astre solaire, qui faisait pointer une couleur rosâtre sur ses sommets d’albâtre, semblable au fer-blanc, d'une boite dont les souvenirs n'appartenaient qu'à eux. Et à eux seuls. Des souvenirs, c'était finalement tout ce qu'il restait à l'être humain pour s'arranger des fils noirs de la réalité, et faire de la fiction une toile cousue de fil blancs.
" Je dirai quelque jour vos naissances latentes : A, noir corset velu des mouches éclatantes Qui bombinent autour des puanteurs cruelles,
Golfes d'ombre ; E, candeur des vapeurs et des tentes, Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d'ombelles ; I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles Dans la colère ou les ivresses pénitentes ;
U, cycles, vibrements divins des mers virides, Paix des pâtis semés d'animaux, paix des rides Que l'alchimie imprime aux grands fronts studieux ;
O, suprême Clairon plein des strideurs étranges, Silences traversés des Mondes et des Anges : - O l'Oméga, rayon violet de Ses Yeux ! - "
Qu'il chantonnait sous ses fenêtres, imperturbables aux têtes qui se tournaient vers lui, au regard courroucé de son frère, à toutes les conventions qui disaient qu'il devait resté pudique et discret; Quand Nué avait quelque chose à dire, il pouvait bien le cracher à la face du monde, ça ne lui importait que peu. Tout ce qui importait, c'était de le faire avec elle à ses cotés. Alors peut-être que ses mots entrelacés ne voulaient rien dire pour personne.
Ou peut-être aviez vous juste besoin d'un bon dictionnaire ?
-Bof, t'énervais comme ça pour une si jolie déclaration, même en public, moi je trouve ça plutôt romantique !
Lui glissait une nouvelle interlocutrice dans les escaliers communs de leur batise, la vielle femme qui l'avait reprise sur son langage quant à elle haussait ses épaules, elle leur avait loué cette maison là parce que déjà ils formaient un si beau couple. Ceci, dit, la surprise se lisait sur le visage de la Nara, quelle déclaration, ils s'étaient jeté sans mettre des gants depuis qu'il avait foulé à nouveau les portes de leur village. Peut-être aurait il fallu qu'il n'en parte jamais, mais on la laissait plus penser et fort heureusement, en la tirant par la main pour l'emmener constater et écouter un foutu Metaru dehors. Leur voisine semblait bien excitée encore que la princesse visée, dont les joues rougissaient pour bien des raisons tandis qu'elle pressait le pas à ses côtés pour le faire taire.
Le fameux, 'mais qu'est ce que u fais idiot !', et la voilà en train de vouloir le faire taire à l'aide de ses petites mains, en vain, il n'avait déjà qu'à se tenir bien droit pour qu'elle ne puisse l'atteindre et personne n'était plus têtu envers elle que cet homme là. Regards amusés et messes basses, certains qui sourient, d'autres qui s'offusquent, admiration et jalousie autour de ce couple fameux qui ne laissaient personne dans son indifférence. La belle changeait de stratégie, elle tira sur un pan de vêtement un regard d'amoureux et il capitulait à se taire et se baisser de son grès pour récolter les lèvres d'une Nara, un fruit qu'il avait particulièrement bien cultivé.
-Espèce d'idiot ! Qu'elle lui fit à la place d'un merci alors que ses doigts les siens le capturaient pour les éloigner de là. T'étais vraiment obligé de faire ça ? Avouons quand même qu'elle avait bien aimé. Qu'est ce que je vais faire de toi. Qu'elle rajoutait comme une excuse pour se glisser dans ses bras tout en marchant, elle semblait ne pas vouloir retourner sur le lieu du drame. Et tu connais par cœur les voyelles toi ?!
Voilà qui demandait une certaine culture, non pas qu'elle doutait que le Metaru en avait une propre à son environnement, juste qu'elle doutait qu'il avait la passion d'un érudit pour ce genre de beaux textes et de poésies. C'était plus son genre à elle, c'était d'ailleurs sûrement pour ça. Pour ça aussi qu'elle adorait autant, créature semblant simple et pourtant infiniment complexe, il lui faudrait toute une vie pour en découvrir surprise à chaque fois toutes les facettes. Il était tôt ici, comme dans leur vie.
-Pourquoi faut-il toujours qu'on commence par une dispute, tu pouvais pas simplement rentrer et m'embrasser comme tout le monde fait ?
C'était encore qu'elle se permettait de reprocher, ancrée dans ses bras avec entrain pour l'empêcher de filer, cette fille de mauvaise foi... Sauf quand il s'agissait de l'aimer, du moins envers elle même. Les voilà devant les bagages d'un certain Metaru, à qui elle ne donnait aucun choix en commençant à les ramasser comme pour les réquisitionnés.
-Je sais pas si tu es au courant, mais Kumo aussi à subit son lot de perturbations, senseï est toujours à l'hôpital. Mon père aussi. Lui fit-elle cette fois un sourire en coin malicieux. Yuan a reçu une missive qui disait qu'il resterait coincé là bas quelque temps.
La récupération faite, elle capturait à nouveau sa main en l'entraînant, un petit regard de 'tu vois où je veux en venir? ", et en chemin du domaine Nara, elle lui contait les grandes lignes sur elle et son frère, sa saleté de mère et son père le pire des deux ! Le fait aussi qu'elle avait décidé d'aider son jumeau, qui l'avait par la même occasion aider elle durant son absence pesant pour son petit coeur pas si solide que ça finalement. Quand même, elle lui offrait des excuses franches pour lui avoir imposé sans demander son avis, même si ça aurait été compliqué...
Elle avait toujours les clés de leur premier nid, alors on ne toquait pas à cette porte si tôt ce matin là, c'était toujours chez elle après tout, encore plus quand le dragon est absent. Ils passèrent devant le nouveau sofa et elle lui lançait un regard amusé, il avait dû brûler l'ancien le connaissant. Partager la pensée avec sa moitié la faisait rire, ce qui réveillait un Yuan les saluant derrière une double portes en papier, il proposa de discuter au déjeuner, dans une ou deux heures. Parce qu'il était encore fatigué ? Ou qu'il savait qu'ils avaient s'occuper. D'ailleurs, la dame de pique poussait son roi du coeur sur son lit, le chevauchant comme une cavalière de carreau, lui laissant le loisir de profiter en as de trèfle, de sa chance de n'avoir rien à faire tandis qu'elle palpait son dos tendu. Un massage des plus banals pour une fois.
-On sera mieux ici pour parler, mon frère a un peu trop bu hier... Comme tous les autres jours avant ceci dit, mais bon... Alors, tu semblais dire que ça c'était mal passé là bas. Qu'est-ce qui ne va pas ?
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Dernière édition par Nara Sayo le Mer 20 Déc 2017 - 15:38, édité 1 fois
Offrir des mots, c'est parfois offrir bien plus : Tout un monde et tout un cœur par exemple, livrer comme on baissait les armes devant son ennemis. Il jetait ses dernières forces, celles de son cerveau fatigués par toutes ses manipulations, ses émotions et ses montagnes russes. Elle était son pôle d'attraction, elle roulait et le faisait embarquer à bord d'un transport cahotant et dangereux, dont il aimait chaque cavalcades, chaque écarts et chaque chutes sur le bas côté. Elle était toujours là, lui tendant la mains d'un air rieur, à l'aider à se relever pour la suivre. C'était sa bonté la plus obscure, l'ombre dans laquelle il aimait se tapir le plus dans tout son être. Beaucoup diraient que d'autres recoins avaient ses préférences, et ils n'auraient pas tords, mais ils n'auraient pas raison non plus : Cette passion dévorante, qu'elle lui rendait, le menaçait chaque jour d'anéantissement. Il se sentait happé par sa force à elle, qui lui en donnait à lui, mais sans pouvoir imposer la force de sa volonté.
Il devait donner le change, ne jamais la perdre signifiait qu'il devait être le feu follet qui animerait sa vie, chaque jour, pour amuser ce cerveau si particulier, si vif, qu'il aimait tant. Et c'était un combat quotidien qu'il livrait contre sa propre bêtise et ses accès, ses sombres tâches qui hantaient son cœur et le faisait douter. Il faut dire que tout le monde n'avait pas été tendre avec Metaru Nué depuis quelques temps, et même pas ceux qui les entouraient, et se devaient une impartialité mesurée. Qu'importait, le plus important était là, quand elle glissait sa main dans la sienne, dégageant alors ce frisson de récompense, qui valait tous les efforts qu'il avait fait pour en arriver là.
Elle était la fille dans son rêve, sa merveilleuse créature qui chevauchait autant les vents que son corps, et s'amusait autant des courants, que des vagues de ses cheveux blancs.
- Moi aussi... , rétorqua-t-il sans autres mots devant son âme sœur, jumelle dans ses moindres contradictions avec lui même. Deux être distants, séparés, différents ... Et pourtant une seul et même âme. Il savait ceuillir certains de ses gestes, certaines de ses intonations, comme les fruits encore grandissant de leur amour commun. Rendu, c'était une aubaine, un baume qui se passait sur ses plaies les plus intimes, et c'était pour cela que Nué, avait toujours eu besoin de Sayo, la seule qui pouvait apaiser une âme d'enfant en souffrance, qui se cachait son des air de benêt et de rêveur, toujours à la limite de sombrer dans cet état cotonneux d'abandon de sa propre réflexion.
- J'ai appris, tu sais il faut bien que ça serve de vivre avec un er...erudite ! Il souriait copieusement mais n'en menait pas large, ce poème il l'avait préparé et pas seul. Il ne pouvait lui avouer toute l'histoire, voulant toujours être ce soleil brillant à ses yeux.
Elle était le feu follet qui glissait dans sa vie quand lui glissait vers l'oublie. Elle l'embrassa, avec cette langue fraîche dont il ne faisait que de se souvenir, et ce fut comme une explosion dans son ventre ; Voilà ce qui lui avait manqué, cette ancre là était bien seule depuis bien trop longtemps, et le feu de leur passion ne s'était pas exprimé depuis de nombreuses années. Ce fut le moment, charnière, celui ou pivota le mal pour le bien, ce petit déclic qui lui donnait raison de l'aimer encore, et encore. Il fouilla à la recherche de l'amour qu'il ne se disait pas toujours : ... Je t'aime, fit sa bouche rosée et humidifiée par sa partenaire.
Il fallait bien un jour lui dire en face, ce qu'eux deux pensaient tout bas.
- Tu m'as tellement manqué ... Tu sais bien que je suis un petit chaton perdu sans toi ... Qu'il fit un peu penaud cette fois, l'ironie n'y était plus, il était las de ce jeu continuel, dont il entrait bien malgré lui, pour une histoire de compétition ou de fierté mal placée. Il avait envie d'autre chose, de calmer le jeu mais ... Changer une formule dans l’équation de leur amour, ne perturberait-il pas tout le mélange ? Ils avaient tout deux des projets sur le feu, peut-être devait-il camper sur ses acquis jusqu'à ce jour là.
- Parce que sinon, la vie serait trop plate, et nous on veut aller jusqu'au sommet, non ? Qu'il fit en regardant le ciel et souriant, coller à sa partenaire et la laissant le guider ; C'était bien mieux ainsi, il n'avait jamais été un grand penseur, et il déraisonnait plus qu'il refleurissait, autant laisser les rênes à sa reine, princesse du royaume Nara, mais déjà bien assise sur l'empire du cœur de notre jeune forgeron. C'était vrai, et il le pensait, leur amour était une crête aiguë sur laquelle il se poussait tout deux et s'encourageait, portant les poids de leur passé, ensemble. Et puis on est pas tout le monde, on est Sayo Nara et Metaru Nué, deux imbéciles ... Même la plus intelligente des deux. Qu'il taquina avec un sourire, cherchant par la dispute, leur plus dure négociation depuis quelques temps.
Il n'avait pas vu le temps filer, ni la petite mamie affreuse qui faisait dérouler la bobinette, juste elle et ses allures, ses envies, ses désirs, les siens et les leurs, dansant ensemble pendant le festival de leur amour adolescent, se transformant peu à peu, comme les deux Genins finalement.
- Quoi ?!! Sensei est à l’hôpital ! Mais c'est impossible de le blesser, si tu me fais une blague mon cœur va pas tenir je te préviens ! Qu'il dit sur la défensive, et se promettant d'y aller, notant mentalement la journée du lendemain d'une pierre blanche. Celle ou il verrait le grand Shojito Ikezawa emplâtré. Il se laissa mener par le bout du nez, ou plutôt de la phalange, profitant de sa chaleur et de ses ombres, comme le pèlerin profite d'un oasis de paix et de tranquillité, sur la longue route qui le mènerait à l'illumination.
Elle était son chemin de procession, et il était le marcheur qui parcourait ses routes avec son grand bâton, elle l'amena à son sanctuaire le plus profond, celui de ses pères, dont le plus terrible n'avait pas daigné garder la chaumière. Yuan ne s'étonna pas de le trouver amorphes, comme une poupée que l'on transportait d'un point à un autre, son esprit vaquait à d'autres campagnes, et à d'autres batailles. Ayant eu vent des terribles événements qui avaient secoué le sommet dans ses fondements, il n'insista pas.
Nué rejoignit sa moitié dans sa chambre, et la rejoignit dans son lit pour ne faire plus qu'un, enfin, libéré du poids de toutes ses idées noires, il se laissait porter jusqu'à ce sommet là, celui du plaisir charnel et des embrassades, faisant une nouvelle fois de son corps, le siens.
- Je ... Tous ses morts, tu sais, je suis fragile comme ça un peu ... Qu'il fit en biaisant, ses mains tremblantes -de plaisir ou d'appréhension de lui dire on ne saura jamais, sur la peau d'albâtre de Sayo. On a été manipulés ... Tous, même le Raikage, on a tous été manipulés c'était horrible ... Il ne parlait évidemment pas que du Jutsu de la Yamanaka, mais également de tout ce qu'Alderan avait accomplit et détruit par ses agissements obscurs. Je ne sais plus ou j'en suis ... alors quand je t'ai vu tu comprends ... Bref, j'ai voulus les tuer, des innocents ! Tu te rends compte ? Je voulais les tuer, et j'en éprouvais même du plaisir rien que d'y penser ... Il enfouissait son visage sur sa poitrine, toujours perturbé par tant de sang, et qu'il avait fait verser lui même. Même si on le disait tremper dans l'acier, sa fragilité était alors encore plus saisissante, quand il se retrouvait avec elle.
Sourire amusé ou joyeux, au choix, c’était qu’elle était quand même être censée encore un peu fâchée, il parait. Mais il jouait ses meilleures cartes avant même que la Nara ne puisse enchainait ses défenses, sacré Metaru qui pour une fois lui voler la primeur d’un de leur acte d’amoureux. La réponse fut sans appel, un brin de surprise, parce que ce n’était pas son genre, puis une tape à la place du moi aussi, histoire qu’il ne s’imagine pas d’un coup trop haut en grade. Il fallait qu’ils se donnent de la matière pour faire survivre la flamme le plus longtemps possible, si la mèche s’embrasait trop vivement, on se donnerait plus cher sur le bâtonnet de cette bougie. Une qu’ils taquinaient de leur souffle tiède, faisant danser leur feu, manquant parfois dans leurs chamailleries de l’éteindre, mais le rattrapant toujours au dernier moment avec habilité. Un jeu savant de deux idiots et deux génies à la fois.
Ce lac d’ordinaire si calme, démontrait tout sauf tranquille, la navigatrice de l’ombre s y reprenait a plusieurs fois pour obtenir plus d’informations, mais il mit un temps considérable à se livrer, prouvant que le fléau était bien plus intense qu’un vent violent venu troubler sa surface. Barre en main, capitaine tenace qui n’en démordait pas durant la tempête, si bien qu’ il finissait par s expliquer de son trouble, plus ou moins. Parce que Yuan avait déjà eu des nouvelles de son père, la Nara avait déjà eu quelques vents de ce qui c’était joué la bas, sans avoir les détails. Elle se fit toutes ouïes, bien qu’imperturbable dans ses activités, il y avait bien des façons de réparer leur navire, et parfois, c’était en le malmenant un peu, d’autres fois en le soignant comme on peut.
-A quoi tu t’attendais en devenant shinobi Nué ? Qu’elle posa un peu froidement pour commencer. Depuis la nuit des temps l’homme tue ses semblables pas forcement avec légitimé.
Son soupir fut long, comme le temps qui lui semblait passer soudainement entre sa prise de parole et son futur aveu. Pouvait-elle vraiment lui confier ca sans prendre le risque de détruire les fondations sur lesquels ils s’étaient basés ? Il le faudrait bien un jour de toute façon. Sa balance pesait un pour et un contre en un instant, c’était surement le meilleur moment pour le faire.
-Peut être que la première de tes victimes viendra te hanter les premiers jours, ou jusqu’à la seconde ou l’énième, jusqu’à ce que ça devienne normal de le faire.
Une vérité qu’un certain Nara lui avait enseignée, lui était déjà aguerri dans cette tâche, c’était ainsi qu’avant même que Kumo soit Kumo, il leur avait offert une certaine prospérité par ce biais pas très net.
-On ne peut pas se sentir mal du pourquoi nous existons, tu comprends…
Faible tentative d’amortir la vérité qui allait suivre.
-Quant à se faire manipuler, cela semble faire partie du jeu, simplement parce que certains le peuvent. Qu’est-ce que ça aurait fait au fond qu’ils meurent de ta main ou celle d’un autre… Au moins tu n’en connaissais aucun.
Pas comme elle et sa première victime, la première fois qu’elle avait servie de main armée, alors oui, elle savait bien qu’elle trouble était dans ce cœur, pour l’avoir subis en silence toute seule. Elle lui avoua un peu lasse pourquoi elle avait été si fâchée contre Shojito le jour du genjutsu, pourquoi elle n’avait pas voulu en parler. Pourtant, Sayo dénonçait bien le fait que cela soit un de ses pères qui l’ait manipulé pour exécuter cette femme qui l’élevait, mais sans préciser lequel. Peut-être pour sauvegarder l’image de Yuan, peu inquiète d’accabler d’avantage celle de Ryu, alors elle lui demandait, quel genre de personne cela faisait d’elle ? Quelqu’un d’horrible comme il le disait précédemment. Parce que oui, avant de s’horrifier, elle avait apprécié cela plus que tout, et a vrai dire, pas sûr que si on lui donnait le choix de revenir en arrière, que la jeune Nara en changerait l’issue. Ils étaient préprogrammés pour ça.
-J’aimerais que les issues puissent toujours être pacifique, mais ne nous leurrons pas Nué, a quoi bon s’entrainer si fort pour être capable d’anéantir nos ennemis si ce n’est pour jamais l’appliquer ?
Elle capturait ses lèvres comme pour l’empêcher de répondre ou la juger, il y avait des choses qu’ils seraient incapable de changer dans ce monde, plus tôt ils l’accepteraient, mieux ça irait. Au moins, maintenant ils pouvaient se confier l’un à l’autre, mais est-ce que ça suffirait ?
-Je sais ce qu'est le plaisir de prendre une vie, puis le remord de l'avoir fait. Et la finalité une fois le point fait ? Je le referais.
Elle et ses discours de pacifisme, foutaise ? Non.
-Mais avant, la différence entre l'assassin et le psychopathe, c'est sa capacité à peser le pour et le contre d'une situation, là ou la vie où la mort prend vie.
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La part d'ombre hein, c'était comme ça que commençait le jardin secret, c'était comme ça qu'il finirait aussi ; Se confier à quelqu'un demande toujours un courage fou, car une fois la vérité éclatée au grand jour, on a l'impression que la situation va s'empirer, voir exploser en plein vol. Et on dit toujours que c'est toujours au rebond que la balle prend tout son sens, il faut donc toujours surveiller la direction du vent avant de frapper. Elle était terriblement belle, terriblement mortelle aussi, et elle ne lui disait pas tout ; Comment ne pas succomber devant tant d'ombres et de lumières réunis ? Il était maître de rien, seigneur de tout ; Elle se languissait au creux de ses bras, et il tremblait au creux des siens. Méli-mélo, cet endroit qu'eux seuls deux partageaient, et dont il découvrait l'ampleur et le vide quand ils étaient séparés. Il se confessa, car il n'avait rien de mieux à faire, mais aussi parce qu'il lui faisait confiance, c'était la base de leur relation après tout, ne jamais lui mentir était son argument le plus efficace.
- Finalement quand je pense toujours être arrivé plus bas, tu viens me rattraper hein ... C'était pas forcément jolie à entendre, dans sa bouche ce n'était pas dit sur un ton condescend, il remarquait juste que dans les moments difficiles, elle était toujours là à le rattraper, comme un garde-fou à raison gardée, qui était aussi fou que ce qu'elle devait garder. Une armure qui ressentait les mêmes choses que lui, mais ne lui enlevait rien de sa propre historie bien au contraire, ce qu'il avait frôlé, elle y avait plongé comme on plonge dans un bain d'eau glacée. Il se morfondait sur ses propres noirceurs, mais qui prenait soin des siennes, il avait choisit de l'aimer, qu'importait ce qu'elle pouvait dire de son passé, ils construiraient un avenir différent sur une base saine. Elle pouvait lui parler de tout, et l'inverse était vrais.
C'était les dernières barrières qui cédaient entre eux ... Il fallait bien qu'un jour, à force de patience, ils s'ouvrent l'un à l'autre, surtout chez les deux jeunes qui ne cessaient de vouloir faire avancer le temps, tout en le figeant tendrement.
- Je sais pas, c'est vrais que la mort fait partis de notre métier ... Je m'y fais pas qu'est-ce tu veux, je me suis toujours dis que si ça devait se produire, j'aurais sûrement à défendre ma vie... Mais là, ce combat n'avait aucun sens ... C'était le plus dur, de savoir qu'il s'était battu pour rien, rien qu'une manipulatrice qui avait réussit à entrer dans son crâne pendant qu'il s'inquiétait pour son cousin. Tirant partie de ses recoins les plus obscurs, il avait eu l'impression d'un viol mental, et il se retrouvait maintenant dans la tendresse analytique de sa Nara.
C'était mieux, mais ça ne lui enlevait pas ses actes, ça ne faisait que de le renforcer dans ses choix, devenir le plus fort possible, le plus vite possible. Ce monde ne tournait pas rond, il devait protéger les siens, que ses actes soient odieux ou non. Mais jamais, plus jamais, il ne laisserait quelqu'un décidé quand il devrait donner la mort ou non, sauf décret exceptionnel, pour la patrie. Sa volonté sans faille, pouvait rapidement transformé ses tendances pacifistes, en éclat de bouclier acéré.
- Tu sais, tu n'étais qu'une enfant ... Il pensait même plus, mais elle n'était sans doute pas d'avis d'écouter tous ses arguments car elle lui fit démordre de son avis par une pression de ses lèvres. Et est-ce qu'elle le lui demandait ? Il signifiait son soutiens pour elle, qu'importait la faute qu'elle avait commise, il veillerait sur son empire tant qu'elle veillerait sur le siens. C'était le deal.
Aimer, c'était accepter la personne d'en face avec ses défauts, ses qualités, son histoire et ses cicatrices.
- Parfois la vraie force c'est de pardonner, et de faire de ton ennemi un ami ... J'ai toujours cru ça, mais il y'aura toujours des parties inconsolables ... On ne peut pas aller contre le libre arbitre de tout le monde, c'est pas mieux que de tous les tuer, et de se dire qu'on a réglé le problème ... Il se demandait s'il y'avait une issue profitable à tout le monde, et ne trouvait pas de solution pour l'instant. Il donnait le fil de ses idées à celle qui tenait la bobine, et il n'attendait pas forcément de réponse. Il avait toujours était brumeux, même pour lui ses idées paraissaient parfois insensées, si bien qu'il s'arrêtait en plein milieu. Il ne montrait rien de son trouble, mais sur que l'image qu'il se faisait de la jeune fille n'était plus la même, même si ça lui importait peu. "On ne refait pas l'histoire ma très chère, vous savez bien qu'assassiner un cadavre, c'est aussi utile que du désinfectant sur une jambe de bois !" Il ria de sa petite pique, elle était bien trop sérieuse avec lui, il lui rappelait aussi parfois que c'était son rôle de la faire sourire qu'importait ses paroles. A son tour de lui voler son sourire du bout des lèvres, pour faire taire ses contradictions.
Ce fut sur un ton sérieux néanmoins qu'il continua ainsi : "La mort est définitive, on ne revient pas dessus tous les quatre matin, si c'était la seule solution ... Oui, si c'était la seule solution..." Il ne pouvait se résoudre à un constat plus pessimiste, persuadé qu'il était que la nature humaine pouvait changer à fréquenter une gentillesse désintéressé. Il comprenait aussi que l'inverse était vrais, et que c'était le mélange des deux qui menait au sain équilibre. "Et si tu devais le refaire, tu sais que je sais comment fondre du métal à n'importe quelle heure de la nuit, mais ... T'as intérêt à avoir une bonne explication jeune fille !" Qu'il lui lâcha en capturant ses courbes et l'embrassant par surprise tandis qu'elle se plaignait de lui.
- Si l'on retourne la situation dans tous les sens, on finit forcément pas voir le bon bout ? J'ai plus la patience d'attendre que la mort me tombe dessus, et si on menace les miens, je ne sais pas si elle serait assez douce ... Oh oui, au répertoire de ses pulsions les plus sombres, toucher à un être cher était dans le top de tête.
Il cala sa tête contre son épaule, peut être avaient-ils encore le temps de se donner faim avant le dîner ?
Est-ce que du haut de leur dix-sept ans et leur inexpérience de genin, peut-être même plus elle que lui, ils étaient apte à débattre du sens ou non-sens de leur fatalité de shinobis ? Oui et non, dans quelques années, ils seraient soit désillusionnés, soit formatés. La Nara ne se faisait aucune illusion la dessus, mais elle n’avait pas le cœur encore à lui démontrer avec ferveur la réalité sur ce qu’ils seraient un jour… Des assassins qu’on pourrait précommander de s’exécuter. Cela faisait partie du contrat, tous avantages demandaient ses sacrifices pour équilibrer la balance de leur monde. Elle haussait simplement les épaules en se blottissant contre lui, avait-elle vraiment envie de lui montrer quel personnage glacial se tapissait sous ses airs chaleureux ? La Nara n’était définitivement bienveillante qu’avec lui et Shojito sensei peut-être, a plus moindre mesure. Le reste pouvait bien disparaître, son attachement y était moindre, tout ce qui lui fallait pour s’exécuter a elle c’était comprendre ou plutôt en savoir assez pour être sûre qu’on ne la desserve pas de ses actes meurtriers. Moralité trouble et obscure qui était tapie dans l’ombre de cette enfant aux montres aussi nombreux sous son lit, que de squelettes dans le placard familial. Un mal nécessaire selon elle qui justifiait la légitimé de se prendre pour un dieu en décidant qui devait vivre ou non. La nature d’âme plus saine et lumineuse de son partenaire la fit sourire tendrement. Peut-être était-il son phare dans cette mer ténébreuse, lui qui lui éviterait de devenir son pire cauchemar, une copie parfaite d’un foutu Nara lui ayant déteint bien plus qu’elle ne l’aurait voulu… Ou l’accepter.
-C’est fou quand même bel idiot… Elle déposait un baiser sur sa tempe, lui qui se reposait sur son épaule. Tu ne cogites sur rien quand il le faut et quand il faut justement utiliser ta capacité à ne pas réfléchir, te voilà hyperactif dans les connexions de tes neurones. Elle se moquait de son petit rire au creux de son oreille et les représailles comme prévu furent immédiate.
Les voilà faisant jouer bien des bruits dans cette pièce close, sans une réelle conversation faite de mots, néanmoins le lot de consolation faute d’avoir eu une bonne oreille à qui se confier semblait convenir au Metaru qui n’attendait pas son reste. En même temps, il était devenu l’inquisiteur, des rôles qui s’inversaient et se mêler avec le temps, on trouvait un équilibre et pas que dans des tests de positions farfelues. C’était soit l’absence ou de nouveau le jeu de la ruse pour se retrouver qui avait dû faire son petit effet… Toute la matinée avait défilée quand le seul maître de maison présent se décidait à venir les déranger, sans pour autant oser passer le seuil de la porte du temple de la Princesse. Il avait même à peine ouverte la porte pour laisser glisser sa voix jusqu’à leurs oreilles, proposant ainsi le repas avec lui, si ce n’était pas trop leur demander que leur compagnie…
Sacré Yuan qui était semblable a aucun autre. En s’asseyant a table, la Nara le contemplait tandis qu’il s’occupait a échanger des informations sur ce fameux sommet avec Nué. Ce même Metaru qui semblait dans le juste en lui rappelant qu’il fallait pardonner parfois les erreurs du passé… Elle se rappelait le jour de leur entraînement au genjutsu qui l’avait fait exploser, son cheminement jusqu’à cette maison et le pathétisme d’un de ses pères qui faisait semblant d’ignorer la tromperie, affront sous son nez de l’autre plus Nara. Avec le temps, Ryu sûr de ses acquis s’en permettait beaucoup plus, parce qu’il savait qu’il le pouvait ou alors qu’il était si arrogant qu’il le croyait aveugle ou naïf. Une scène pas méconnue malheureusement des années en arrière c’était cette femme-là qui lui portait affront sans vergogne. A moins qu’elle ignorait vraiment, faisant d’elle une vraie victime des circonstances… Qu’importe.
Il l’avait salué tout sourire et aimant comme depuis toujours, une variante qu’elle ne pourrait jamais lui reprocher, puis avait rapidement senti que quelque la tracassait, parce qu’il s’était toujours intéressé a sa fille au final… Sa rage s’était apaisé peu à peu, elle le plaignait plus qu’elle lui en voulait de l’avoir utilisé, présumant qu’on avait tous le droit de craquer a un moment. Bonne intelligence ou folie, peut-être un peu de lâcheté de la part de la fille. Un long soupire lui échappait tandis que Yuan étendait ses philosophies si bien construites d’érudit sur la mort en général, et ceux qui la donnaient…
-Tu n’es pas d’accord jeune fille ? Qu’il lui fit un sourire de toutes dents ayant bien compris qu’elle n’écoutait pas.
Sa seule réponse a elle fut un haussement d’épaules, avant de continuer son repas, elle se faisait moins bavarde parce qu’elle avait faim peut-être.
-Pourquoi tu as sympathisé avec des Iwajins ? Qu’elle lui lançait un tantinet agacée, va savoir pourquoi en prenant en cours le fil de la conversation. Quelle perte de temps. Qu’elle persistait. -Voyons Sayo, quelle dureté envers tes homologues. Lui fit Yuan sur un ton amusé. -Les seuls homologues que je considère ont le même bandeau et intérêt que moi. Tu crois vraiment qu’un ninja d’un autre village peut être fiable ? Il fera toujours passer ses intérêts en premier. -On croirait entendre ton père. Qu’il lui sifflait presque en s’amusant toujours plus de la réaction. Et toi, qu’est-ce que tu as a en dire Nué ?
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L'idiotie et l'intelligence réunies dans une étreinte, n'était ce pas la beauté de leur couple finalement ? La réflexion intense contre l'intensité de l'instinct. Il ne réfléchissait pas, il parlait à cœur ouvert ; Elle cachait tout dans un voile d'ombre, refermant la porte à celui la même qui partageait sa vie. Il était heureux néanmoins qu'elle se soit confié sur sa vie, chose rare chez elle qui ne pensait qu'au futur, tandis qu'il se concentrait sur l'instant présent.
- C'est toi la fautive ! Fallait bien que l'on déteigne l'un sur l'autre à force de se mélanger ! Qu'il lança pour entrer dans le jeu de sa belle et la ronde du plaisir partagé. Il fit craquer la belle une nouvelle fois, elle fit craquer son beau pour une énième. Rien n'était équilibré dans cette romance là, ils le savaient tout deux même si Nué se voilait bien la face. Combien de temps avant qu'elle se lasse de lui et de ses idées à la mort moi le nœuds ? Hein, combien de temps ? Alors il en profitait sans vergogne, amour fou de ce voile dont elle se parait, gitane d'ombre et gît tant dans la lumière tant et si bien que ... Une voix se porta à leur oreille plus chastes depuis belle lurette.
- Allons le rejoindre le pauvre doit se sentir seul sans ton père pour le soutenir qu'il fit inconscient qu'il était des jeux de pantins de la maisonnée, sourd et aveugle au théâtre d'ombre et de lumière de Yuan et ses apparitions éclairs. Il avait le don pour rehausser leur vie commune d'un cran sans jamais en avoir l'air. Comment un Metaru Nué ne serait il pas tombé dans le panneau ?
Il ne se mêla pas de ce qu'il le regardait pas, c'est à dire l'absence de sa moitié durant une partie de la conversation, et tint bonne mesure au fameux Yuan qui prêchait une parole proche de la sienne, ce qui le rassurait plus qu'il ne voulait bien se l'avouer. Enfin quelqu'un de normal sous ce toit maudit par les générations ombreuses !
- Sympathisé ... J'ai faillis en tué une, et l'autre aurait pû mal finir si l'on avait pas arrêté la perfide Yamanaka ! Qu'il lança sur le ton de celui qui sait ce qu'il a vécu, et sa moue désagréable à regarder pour quiconque la subissait.
Il se souvenait la clameur du combat, le sang, la rage et les mots échangés, tout ce méli mélo laissant un vide dans la conversation qui ne passa surement pas inaperçu, car Yuan en profita pour allumer les feux sous la cuisinière, et commencer le repas.
- Je pense qu'on peut laisser le bénéfice du doute aux Iwajins, après tout, c'est eux qui ont provoqués le sommet pour appaiser les tensions entre tous ... Alors soit ils sont très perfides et tout était calculé ... Soit ce soit des idiots à ma mesure, sur qui on peut compter !
Il leva l'index pour finir, tandis que la table se mettait et que le repas se constituait sous ses yeux, coq en pattes qui n'avait qu'à mettre les pieds sous la table et s'en était habitué : Et puis ils auraient pû nous en vouloir à Itagami et moi, et au final on est presque resté sur des bons termes, je leur laisserai le bénéfices du doute moi !
- On va pouvoir manger parlons de sujet plus joyeux ! proposa-t-il en partageant la dernière découverte de son père en matière de bétonnage, qui laissait des bâtiments quasi imperméable à tout types de dégâts externes comme des flammes ou des coups trop violents, qu'il avait aidé à développé, notamment au seins de l'institut scientifique.
Le regard de la brune se jetait sur sa moitié, comme un petit air de lui dire sans mot de bien faire attention à ce qu’il allait dire ou plutôt, vers quel parti il se rangerait. Enfin bon, dans un couple il fallait bien quelques divergences pour pimenter le quotidien, sans quoi, la vie pouvait vite virer à l’ennui… Mais avec ces deux-là, cela n’arrivait jamais, car rien n’était simple, même la plus basic des discussions sans enjeux pourtant…
-Failli, ça veut dire ne pas avoir fait.
Un silence planait, Yuan avait levé les yeux au ciel sous la remarque de la princesse de la maison des ombres, mais non pas sans afficher aussi vite son sourire imperturbable, malgré le regard mauvais de la cadette. La même qui boudait un peu de les voir s’accorder ensembles, contre elle ? Allons Sayo ! À force de la traiter en princesse, elle en faisait tous les caprices… Allant même jusqu’à négliger son rôle de support pour le moment dur du Metaru, qui aurait plus eu besoin d’une tape dans le dos que de son acharnement. Créature imparfaite aujourd’hui et pour toujours, cela faisait partie du jeu. Elle croisait les bras devant l’argumentation de son compagnon, relevant un sourcil montrant qu’elle ne se laisserait pas convaincre aussi simplement.
-Oh oui, le sommet qui a viré au carnage tu veux dire ? La question c’est plutôt, pourquoi Kiri a voulu frapper aussi durement dans la fourmilière. Y a que moi qui trouve qu’il y a anguille sous roche ? Iwajins ou autre, l’histoire le prouve, chaque shinobi prêche pour sa poire. Tu crois que les Nara ont quitté Hi no Kuni pourquoi ?
Son tour de rouler des yeux, et Yuan la reprenait un doigt levé en l’air.
-Enfin, ce n’est parce qu’on t’a conté l’histoire que tu en connais tous les aboutissants pour autant. De plus, ton père a très largement argumenté en mettant l’accent pour son bord de sa vision des choses, justement pour… Elle ne le laissait pas finir sa phrase… -Bah oui, évidemment, j’oubliais à quel point un Nara est un bon manipulateur ! Puis après tout, je ne suis peut-être pas assez sage pour avoir ma propre idée sur la question… Elle est formatée. -Tu t’es levée du pied gauche jeune fille ? Lui fit son paternel en la fixant d’un sourcil relevé, elle le snobait en tournant la tête vers Nué. -Vous les avez écrasé Idiot ! Tu crois qu’ils étaient en mesure de la ramener ? Si ça se trouve, ils sont tous surtout incroyablement nuls plutôt, même pas foutu de défendre leur village. Tss. Faudrait faire confiance à ça ? Sans moi.
Le brun réajustait ses lunettes en jetant un regard au Metaru, à qui il adressait un haussement d’épaules, bonne chance pour lui faire changer d’avis, quand cette fille avait quelque chose dans la tête, c’était l’horreur. Par chance, elle semblait incroyablement intéressée soudainement par la « découverte » du matériau.
-Et t’as déjà proposé au Raikage de revoir nos bâtiments de défense du coup ? Ça va coûter une fortune… Demande des droits pour son usage. Ça me fait penser, je pense emprunter de l’argent à Papa à son retour pour faire construire une petite bâtisse. La location nous fait perdre beaucoup d’argent dans le vide pour rien. Informait-elle en mangeant, laissant même Yuan perplexe. -Et tu crois qu’il va dire oui ? -Comment ça ? Qu’est-ce que tu veux dire ?
L’homme se mettait à rire sans répondre…
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