Chef d’escouade, général de Kiri et amiral de la brume. Si ce ne sont pas des titres qui pètent, allez savoir ce que c’est. J’irais bien me souler cette nuit pour fêter ça toutefois, n’ayant pas l’âge légal de boire et ne supportant pas l’odeur de la binouze, je préfère oublier l’idée. A défaut de me torcher comme le feraient mes congénères, je vais célébrer sobrement cette montée en grade, entre amis. Seul bémol à ce noble projet – et non des moindres ; Je n’ai pas d’amis, pas un seul. Shiori ne peut pas me supporter, Noah est on ne sait trop où, Akimitsu croupit en taule, Inja a une dent contre moi depuis la dernière fois et Arukisa ne me parle presque plus depuis notre dispute. Même mon colocataire ne peut plus me voir en peinture ! Pourtant, nous cohabitons ensemble depuis seulement trois jours … C’est dire la gravité du problème !
Étant seul comme un rat mort en ce soir de fête, je rentre chez moi et pars me coucher. Une fois dans mon lit, je songe aux journées à venir qui, je l’espère, seront meilleures. Je suis censé me présenter aux membres de mon équipe et prendre mes fonctions dès demain mais je n’ai rien préparé pour l’occasion. Comme d’habitude, je compte y aller au talent.
Réveillé de bon matin, je me rends au chantier Naragasa. C’est semble-t-il là-bas que je vais rencontrer mes deux élèves. Comme à mon habitude, je suis en avance au rendez-vous fixé. Nous sommes censés nous retrouver à six heures trente mais il n’est pas encore vingt. Je profite de ces dix à quinze minutes de tranquillité pour réfléchir. La mer est agitée, les premiers travailleurs commencent à arriver et s’affairent tandis que j’inspecte le Fends-la-Tempête. Les corrections apportées par les Nageyarina ont rendu le navire plus puissant qu’il ne l’était auparavant. Certes la maniabilité de la bête s’en trouve affectée mais ses performances et le plaisir ressenti en la conduisant a été démultiplié ! Alors que je termine de régler les détails sur le rafiot, deux personnes arrivent en même temps. J’imagine que ce sont les dénommés Fuka et Shoryu. Vu l’heure qu’il est, je vois mal deux ninjas arriver ensemble au point de rendez-vous sans raison apparente.
Je bondis du navire et me réceptionne sur le quai de sorte à leur faire face. Je pointe succinctement mon doigt vers l’homme bleu et son camarade : ▬ Fuka et Shoryu, c’est ça ? C’est peut-être l’inverse. J’ai une chance sur deux d’avoir vu juste. Je laisse dix à quinze secondes aux deux hommes pour me répondre et reprends : ▬ Moi c’est Shinichi. General de Kiri, protecteur de la glace pure, porteur de Yaato l’obscur, amiral de la brume, capitaine du Fends-la-Tempête et accessoirement chef de l’équipe numéro deux, la vôtre. Ah. Il n’y a pas à dire, je suis toujours aussi doué pour ce qui est de me présenter sous les sobriquets les plus pompeux et les plus ridicules. Parmi les titres cités, seuls deux ou trois sont corrects. Les autres ont été inventés de toute pièces par mes soins. ▬ Allez à vous. Nom, prénom, âge, ambition, tout ça quoi. Je me fous pas mal de leur âge et de leurs ambitions mais il est d’usage pour un professeur de poser ce genre de question.
Au début, je pensais leur faire passer un test afin de juger de leurs compétences. Selon le résultat dudit examen, je les aurais accepté ou non dans l'équipe. Finalement, je me ravise par flemme et manque d'inspiration. En outre, je ne suis même pas sûr de pouvoir les virer de mon équipe comme si de rien était. Cette dernière a été créée par le Mizukage en personne et je me vois mal lui expliquer comment, en quelques heures à peine, j'ai dissous la formation qu'il avait lui-même conçu.
Il était pas loin de de six heures du matin, le soleil venait tout juste de se lever, Fuka et ses oncles s'étaient rendu au port de kiri. Port qui n'était toujours pas fini malgré l'aide Umimori, le travail était colossal, d'après les dires de sa famille. Les Umi étaient des spécialistes pour tout se qui touchait à l'eau, donc construire un port pour Kiri, en plus d'être une excellente opportunité, était un jeux d'enfant pour eux. Malheureusement ils rencontrèrent de nombreux impondérable, des soucis par-ci par-là, qui ralentissait grandement l'avancer général du port. Fuka n'avait pas accompagné ses oncles pour mettre la main à la patte, il avait été appeler à rejoindre l'endroit pour six heures trente , un premier regroupement pour sa futur équipe. D'après ce qu'il avait réçu comme information, il serait entre les mains d'un ninja expérimenter, un Yuki qui plus est. L'homme requin n'avait pas arrêté d'imaginer à quoi pouvait ressembler son futur Sensei, et les autres membres de son équipe. Fuka avait fait sa petite investigation, son sensei était un Yuki, mais aussi un marin d'après les bruits de couloir, voilà pourquoi se chef d'équipe avait décider d'organiser se rendez vous au port. Tout cela tenait la route, enfin pour le moment.
Quand l'heure fut enfin arrivé, Fuka se dirigea à l'endroit du rendez-vous, qui n'était pas bien loin de la ou il était avec ses oncles. Arrivé sur place, il se rendit compte qu'il n'était pas seul, un jeune homme semblait tout comme lui avoir reçu l'ordre de se rendre en se lieu. L'Umi se contenta de regarder son collègue, et certainement futur équipier, il l'examina du regard, de la tête au pied. Au moment ou Fuka se décida à se présenter à son futur équipier, il fut stoppé dans sa lancer en entendant : " Fuka et Shoryu, c’est ça ? ". La voix n'était pas grave, un peu aigu comme celle d'un enfant. L'homme requin se retourna pour voir qui avait bien pu prononcé son prénom, il ne voyait rien à l'horizon, a part des ouvriers au travail et un gamin. Se fut un choque pour Fuka quand le jeune garçon pris la parole et se présenta, précisant qu'il était le chef d’équipe numéro deux, c'est à dire le sensei de l'homme requin. Fuka regardait son sensei de la tête au pied, ce garçon ridiculement petit était vraiment un ninja ? Un chef d’équipe qui plus est. Fuka était décidément poisseux, sans mauvais jeux de mot. Il reprit conscience quand son ... sensei demanda deux ou trois petites informations. Fuka se racla la gorge et dit :
—« Je me nomme Umi Fuka, j'ai 18 ans. Je suis un membre du Clan Umimori, Gardien des mers, Genin de Kiri. Je désire faire mes preuves, être reconnu par les Kirijins. Enchanté de vous rencontrez sen'...heu -dit-il en regardant une nouvelle fois le dénommé Schinichi- je veux dire SENSEI ! ... »
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Dernière édition par Umi Fuka le Ven 26 Oct 2018 - 17:05, édité 2 fois
J’ai vu juste. L’homme au teint curieux est effectivement Umi Fuka. Il est membre du clan Umimori et affirme être le « Gardien des Mers ». Voilà un titre bien pompeux pour un simple genin de la brume. À croire qu’il s’est inspiré du meilleur, à savoir moi. Il est en effet de notoriété publique que mon talent à baratiner n’a d’égal que ma prétention. Celui que nous surnommerons dès à présent « Le grand dadais » a pour ambition d’être reconnu à Kiri. Je me gratte la tête, l’entends bégayer au moment de m’appeler sensei et réponds : ▬ M’ouais. Ok. Et toi ?
Mes yeux azurs se posent alors sur les joues du second individu. Ce dernier se présente de façon courte et passe outre les détails. Il m’avoue ensuite ne pas pouvoir rester plus longtemps aujourd’hui. Pour cause, celui qui apparaît comme étant l’aîné de notre groupe est actuellement en train de s’occuper d’un proche malade. Il est venu et a répondu présent à mon appel par principe mais me demande l’autorisation de quitter les lieux. Son ton se veut bien solennel et son excuse est tout à fait valable à mon sens – le sens de la famille est une valeur importante pour nous autres Yuki. J’ai moi-même été longtemps expert en excuse bidon et celle-là me semble en tout cas tout à fait crédible. Je le vois mal me mentir … ▬ Très bien. Tu peux partir. Je t’appellerai une prochaine fois. J’apprécie en tout cas ce que tu viens de faire. Je veux dire … Au moins t’es venu. C’est déjà ça.
Personnellement je me serais contenté d’envoyer un piaf refiler un vieux message bidon. À une époque plus ou moins lointaine – comprenez par là, il y a six mois à peine – j’aurais allègrement séché cette rencontre sans même envoyer de message et en prétextant la fatigue ou la maladie. Shoryu prend donc congé de nous et part s’occuper de son être aimé, me laissant seul avec cet homme plus grand que moi de trois têtes.
▬ Bien … Du coup nous sommes deux. Trois moins un égal deux. On voit là à quel point je suis doué en maths. Je pousse un soupire et reprends mon propos là où je l’avais laissé : ▬ … C’est un peu problématique ça. J’avais prévu quelque chose qui nécessitait d’être trois. Hum. Bah peu importe. Du coup, gardien des mers. Que vaut ce surnom, à quoi est-il dû ? Et je vais pas te mentir là comme ça … J’avoue que je sais pas trop quoi faire. J’avais prévu de vous laisser vous entre tuer sur mon bateau pendant que je conduis comme un malade et que j’aide tantôt l’un, tantôt l’autre mais bon … Là, ça va être dur. J'aurais pu garder cette idée pour la prochaine fois mais la flemme. J'en trouverais assurément une meilleure ! Je suis bon pour ce qui est de trouver des idées stupides.
Fuka fixait du regard son sensei, les yeux étrangement ouvert. Il n'avait jamais eut la chance de faire partie d'une équipe, ni d'être sous la tutelle d'un "professeur". Ne sachant comment réagir, l'Umi arborait un visage sérieux, concentrer, lui déformant légèrement le visage, lui donnant une allure étrange. C'est donc avec un visage constipé qu'il suivit la conversation entre son sensei et son futur coéquipier. Lui qui espérait crée un quelconque lien d'amitié avec son collègue, fut déçu en apprenant que celui-ci ne pouvait resté, un membre de ça famille étant malade, il se devait de rester à ses cotés, s'occuper de lui. Un geste louable, qui avait toute l’approbation de l'homme requin, même si on ne lui aurait jamais demander son avis à ce sujet. En regardant son coéquipier partir, un malaise inattendu pris place, Fuka se retrouvait maintenant seul avec son Sensei, qui semblait bien plus jeune et tellement plus petit que lui. Vu de l'extérieur la scène pouvait certainement donné lieu à des plaisanteries, le grand monstre bleu mener à la baguette par un lutin tout juste pubère. Voilà une équipe qui allait marquer Kiri à n'en pas douté ! En bien, comme en mal. Quand Yuki Shinichi s'adressa à l'Umi, celui-ci se raidit. Le Yuki déclara qu'il n'était plus que deux maintenant, son sensei semblait doué en calcule mental avec un sens de l'observation vraiment exceptionnel. Il enchaîna en expliquant que ce qu'il avait prévu tombait à l'eau , d'après lui il fallait être trois pour pouvoir faire se qu'il avait préparer. Il posa par la suite une question sur le titre que le clan Umimori avait donné à Fuka. L'homme requin regarda droit dans les yeux son sensei, mais au moment de répondre, il fut interrompu par celui-ci qui expliqua qu'il avait préparer un petit combat à mort sur son bateau, entre l'Umi et son collègue partie soigner un proche. Oh mince c'est dommage, Fuka était rassurer que ces préparatifs tombe à l'eau, il ne se voyait certainement pas tuer un camarade de Kiri, bien qu'avec un petit coup dans le nez il en était tout à fais capable. L'homme requin se racla la gorge et répondit à la question de son sensei:
—« Le "surnom" de Gardien est donné aux Umimori aillant certaines capacités, ceux qui ont choisis la voie de Ryūjin, de plus nous sommes l'un des rares clans choisi par lui, béni pour protéger ces créations, les mers les océans et tout ce qui y vit. C'est bien plus qu'un surnom ou un titre, c'est une idéologie, une façon d'être... Une religion ou Ryujin, le dieu des océans est au centre de tout notre univers... ... ... Mmmh... Enfin ... Voilà. Votre idée de combat à mort... bo...bonne idée Haha, c'est dommage que mon équipier soit parti, vraiment dommage... Heu ... Je peux vous posez une question ? -Fuka évita le regard de son sensei et posa sa question, fixant le sol pour ne pas croiser son regard, quoi qu'il était assez petit, regarder vers le bas n'était peut être pas très intelligent, il aurait fallut regarder en l'air, la aucun risque de croisé son regard-. Mmmh... Vous avez quel âge sensei ? Enfin je veux dire ... heu... Vous êtes un Ninja de Kiri depuis longtemps ? »
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Dernière édition par Umi Fuka le Sam 16 Déc 2017 - 19:34, édité 1 fois
▬ … J’écarquille les yeux, hoche la tête lentement sans m’en rendre compte et me lèche la lèvre inférieure. J’ai envie de lui rétorquer : « Ce que tu dis n’a aucun sens » mais je m’abstiens. J’imagine qu’il prend très au sérieux son grade de gardien des mers et que ces histoires de dieu lui tiennent à cœur. La plupart des gens sont en effet tatillon dès lors qu’on parle de divinités et de devoirs célestes. En ce qui me concerne, je ne crois pas en grand-chose mais Fuka n’est pas du même bord que moi sur ce sujet.
Je viens de le rencontrer et, quand bien même je me fiche pas mal de mon image auprès d’autrui, je ne crois pas que ce soit le bon moment pour me moquer de lui et me le mettre à dos. Que je le veuille ou non, nous serons amenés à collaborer et mon petit doigt me dit que si, dès le premier jour, je me paie sa tête, cela va mal se passer.
Fuka souhaite savoir s’il peut me poser une question et je réponds à sa demande par la positive. ▬ J’imagine, oui. Je sens gros comme une maison que la question sera gênante et j’ai vu juste. Elle l’est puisqu’elle concerne mon âge et mon expérience dans le monde shinobi. Je prends le ton le plus neutre possible et lâche avec un certain détachement : ▬ J’ai quatorze ans depuis un peu plus de huit mois maintenant. Je suis un ninja de Kiri depuis sa fondation, il y a quelques années. Quant-à mon expérience … Et bien … Je dirai que je suis ninja depuis ma naissance. Chez nous, contrairement à vous autres Umimori, on ne « choisit » pas une voie ou une autre. On me l’a imposée dès mon plus jeune âge.
Cela fait un peu moins d’un an que je prends « au sérieux » ma formation mais ce détail peut être passé sous silence à mon sens. Tout ce que je dis là est vrai. J’ai effectivement été formé aux arts shinobis depuis ma naissance. Certes j’en ai souffert pendant longtemps mais, avec le temps, je remercie mon père est mes oncles de m’avoir forcé la main. L’Umimori considère sûrement mon jeune âge comme une curiosité, néanmoins je ne suis pas le seul Yuki à être précoce. Kasanagi, Feng, nombreux sont les shinobis de mon clan à avoir prouvé leur valeur avant même leur majorité. Soit dit en passant, si j’avais été plus assidu, j’aurais probablement eu le même niveau que ma sœur. ▬ J’espère que ça répond à ta question ! Et sinon, juste comme ça parce que j’ai peut-être pas été très clair, le combat que je voulais vous faire faire … Il était pas à mort hein. Je suis un peu dingo mais pas à ce point. J’ai comme qui dirait l’impression qu’il y a eu une méprise. À aucun moment je ne crois avoir parlé de mort ou de genin qui en bute un autre. Je n’ai pas envie de remplir de rapport expliquant comme un gars sous ma protection s’est retrouvé à la morgue.
▬ Maintenant que tes interrogations sont dissipées, nous allons passer aux choses comiques ! Tu protèges la mer, c’est ça ? Donc tu sais nager ? Tu nages vite j’imagine ? En plus tu as l’air d’être euh … Enfin … Voilà quoi. Je te propose une course. Moi et mon bateau contre toi et … Bah toi et rien d’autre. Qu’en dis-tu ? A défaut de réaliser un test ou un véritable entraînement, autant s’amuser un peu. La mer et les conditions sont idéales pour drifter un peu.
Fuka regardait dans les yeux son Sensei, il était évidant que celui-ci ne prenait pas au sérieux la "religion" Umi. Comme beaucoup d'autre, l'idée qu'une force supérieur puisse existé, ait été capable de crée se que l'on peut chaque jours apprécier, à leurs yeux tout cela sonne faux, ou sonne plutôt comme une belle histoire que l'on peut raconter aux enfants pour qu'ils s'endorment et rejoignent les bras de morphée. Son sensei était tout de même ouvert au question, il accepta de répondre à la question qu'il lui avait posé un peu plus tôt. L'Umi n'en revenait pas, son sensei avait 14 ans, quatre ans d'moi que lui, comment un enfant avait pu atteindre se rang. La réponse lui fut donné rapidement, Yuki Shinichi a toujours été un ninja, depuis son enfance, mais cela n'expliquait pas tout, sinon tout les kirijins seraient de son rang. Même si il lui avait été imposé de suivre une route toute tracé par sa famille, son sensei devait-être un génie, extrêmement précoce. L'idée de se faire mener à la baguette par un gamin ne semblait plus si farfelu, ce jeune homme, se sensei avait l'expérience et certainement la puissance d'un ninja de trois fois son age. Fuka ne pouvait qu'être impressionné, lui avait 18 ans et venait tout juste de rejoindre les forces armées de Kiri. Décidément, le village de la brume était dicté par des règles et une logique , que l'on ne pouvait voir nul par à ailleurs.
Son sensei après sa avoir dévoiler son age et le pourquoi du comment, de sa position acutel, précisa qu'il n'était pas question d'un combat à mort entre lui et son coéquipier absent. Fuka semblait avoir interpréter les choses à la façon d'un membre de la brume sanglante, son sensei n'était donc pas aussi sadique. Quoi que, la propositions qui suivit nageait entre deux eaux. Faire une course à la nage contre un bateau ? Si cela avait été proposé à un autre, cela aurait put être du sadisme, mais avec un Umi cela semblait tout à fait logique. Fuka était embaler par l'idée, l'excitation du jeu face à son sensei. De plus se jeu allait se dérouler dans l'eau, l'élement Umimori, le pouvoir Umi. Fuka arbora son plus grand sourire, exposant ses grandes dents, blanche et pointu. Avec une voix assuré, et un ton blagueur, fuka répondit à son sensei:
—« Krrr Krrr Krrr Etes-vous sure de vouloir faire ça ? Faire la course avec un Umi, dans l'eau ? Votre bateau est bien jolie, quoi qu'un Umi pourrait y améliorer deux trois choses. Enfin bref... Une course ? D'accord ! Krrr Krrr Krrr Effectivement je nage, plutôt vite Krrr Krrr Krrr - Après ces mots Fuka fit apparaître des branchies et des ailerons sur son corps. La peau bleu de Fuka lui permettait de diminuer sa résistance dans l'eau, et ses ailerons augmentaient sa vitesse et ses mouvements. Ses branchies lui permettait bien évidement de respirer sous l'eau. Le plus impressionnant quand il était sous cette forme, était certainement sa grande nageoire dorsale qui se trouvait au milieu de ses omoplates et remontait presque jusqu’à sa nuque. - Alors, sensei ? Vous êtes toujours prêt pour la course ? »
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Fuka esquisse un sourire malaisant. Visiblement ma proposition n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. L’autoproclamé gardien des mers pousse quelques onomatopées et fais preuve d’une grande assurance. L’homme se croit capable de vaincre le Fends-la-Tempête sur une course … Il ne sait cependant pas à qui il a affaire, ni ce qu’il se cache sous ces planches. ▬ Améliorer mon bateau ? Assurément. Mon navire peut sans nul doute être modifié mais je ne pense pas qu’il puisse être significativement plus rapide ou plus facile à manier. Les réglages actuels du Fends-la-Tempête me plaisent. Les Nageyarina et moi avons réussi à trouver un bon compromis entre vitesse, maniabilité et autonomie et je ne suis pas convaincu par les dires de l’Umi.
Je m’apprête à faire volte-face et à me saisir du gouvernail quand mon discipline effectue une curieuse transformation. Les attributs physiques du genin de la brume sont modifiés. Sous cette apparence, le jeune adulte ressemble à s’y méprendre à un requin. J’imagine que ces organes nouvellement apparus confèrent à mon opposant des qualités de nageur hors-pair. Je ne suis cependant pas inquiet. Je me doutais, au vu de son faciès douteux, qu’il était en mesure d’accomplir ce genre de « prouesses ». ▬ Toujours. Du coup. Une petite explication s’impose quant au parcours à suivre. C’est plutôt simple mais patiente un instant. Je plaque mes mains sur l’eau et crée en quelques minutes plusieurs dalles de glace à même le sol. Ces dernières sont espacées d’une bonne dizaine de mètres si ce n’est plus et nous serviront de balises.
▬ Voilà. Du coup. J’ai tracé le parcours de façon plus ou moins aléatoire. Le premier arrivé à la dernière balise gagne. Bien sûr il faut toucher toutes les dalles et pas juste partir en ligne droite vers la dernière. Ça te va ? La question est rhétorique. Il n’a pas le choix. Que cela lui aille ou non m’importe peu en vérité. C’est moi qui décide et je compte bien lui faire comprendre en reprenant aussitôt : ▬ Bien sûr que ça te va. Sur ce, je m’installe, je compte et nous partons.
Les plaques sont positionnées de sorte à ce que la vitesse seule ne suffise pas. Il ne lui suffira pas de sprinter. Il va falloir slalomer et changer de direction efficacement. Je lève les voiles, active la machinerie installée à Hi no Kuni et … ▬ C’est parti ! Oups. J’ai oublié de compter. Les faux départs n’existent pas chez moi. Certes j’ai pris de l’avance sur mon disciple mais peu importe ! Ça lui apprendra à attendre un pseudo décompte qui n’arrivera probablement jamais. En outre j’inculque là sans le vouloir la première leçon de vie à mon élève : « Personne n’attend personne. »
Le Fends-la-Tempête avance à toute allure, direction la première dalle.
Fuka motivé par la course , frémissait d’excitation. Son sensei n'était pas commode, mais cela lui plaisait, il était évidant qu'il ne serait jamais victime de l'ennui en suivant ces ordres. L'umi regardait son sensei qui semblait le jauger, après quelque minute il lui expliqua les règles de la course, créant pour l'occasion des dalles de glace qui feraient office de balise, de tracer pour cette course improvisé. Fuka ne manqua pas d'observer le pouvoir Yuki, il n'avait jamais vu en vrai un utilisateur de Hyoton, contrôler la glace... Ces utilisateurs était les ennemies naturelle d'un homme requin utilisant le suiton. Fuka arbora un sourire carnassier, écoutant les consignes de son sensei. Ce n'était pas juste une course en ligne droite, il fallait toucher les dalles de glace pour passer à l'autre, des dalles étant placer en zig-zag, demandant de changer de direction rapidement. Un domaine ou les requins excellaient. L'umi se demandait même si le but était vraiment de faire la course, peut-être que le Yuki cherchait à testé son nouvelle élève. Son sensei avait beau être jeune, peut-être que celui-ci avait une idée derrière la tête. Fuka perdu dans ses pensés, mais attendant le décompte promis par son sensei, fut surpris par l'espièglerie de celui-ci, aucun décompte, juste une simple "c'est parti ! ". Fuka grogna quelque mot en plongeant dans l'eau.
—« Vous n'avez pas compté ! »
Fuka qui était maintenant dans l'eau sprinta comme un requin le ferait, il chargea droit devant, sous l'eau. La première dalle n'était pas bien loin, mais le bateau de son sensei avait pris de l'avance. Heureusement pour lui, l'aérodynamisme que lui offrait cette forme mi-homme mi-requin lui permit de rattraper un peu son retard. La dalle était presque à porter de main, mais le bateau lui coupa la route et toucha en premier la première dalle, fuka plongea un peu plus profondément pour passer en dessous du bateau. Il remonta avec une vitesse inhumaine hors de l'eau, brisant au passage la dalle de glace avec sa tête. Cela n'était pas prévu, mais avec l'adrénaline et sous cette forme, l'Umi devenait beaucoup plus sauvage. Fuka qui n'aimait vraiment pas perdre, fonça vers la seconde dalle, rattrapant le bateau en quelque seconde. Il plongea une seconde fois dans l'eau pour passer sous le bateau et atteindre en premier la seconde dalle, il la toucha et l'utilisa pour se propulser en direction de la prochaine, en prenant appuie sur cette dalle cela l'éloigna de la trajectoire du bateau, une petite vengeance pour le faux départ de son sensei. Toujours sous l'eau L'homme requin se dirigea vers la troisième dalles, ne pensant qu'a une chose, la victoire.
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Nous sommes partis. J’active la machinerie et crée deux clones de ma personne. Un des « Shinichi » se charge d’observer la progression de Fuka, tandis que l’autre tient entre ses mains une sorte de pique en bois permettant de toucher les dalles. Dans le même temps, le vrai moi est à la barre.
Profitant du faux départ, j’arrive avant l’Umimori au niveau de la première balise. Mon clone d’ombre touche la première plaque de glace avec sa perche tandis que mon élève passe quelques secondes après moi et défonce la dalle en question. L’Umi plonge dans l’eau et tente de me rattraper en utilisant ses attributs morphologiques. De mon côté, je reste cramponné au gouvernail et effectue les virages les plus serrés de sorte à ne pas perdre en vitesse. Arrivé à la seconde dalle, je lève une manette installée près du gouvernail et accélère. ▬ C’est parti. YOUHOU.
Je n’ai ni nageoire ni ailerons mais j’ai un super moteur installé par les Nageyarina dans mon bateau. C’est le moment de l’activer. Grace à lui je peux définitivement lui passer devant. Après quelques secondes, je m’attends à avoir semé mon vis-à-vis et jette par conséquent un coup d’oeil à l’arrière. Loin d’avoir décroché, Fuka me colle aux basques. ▬ Quoi ? Il est là, à quelques mètres de mon bateau à peine. Je ne vais pas pouvoir gagner grâce au moteur. C’est certain. Je dois donc procéder d’une autre façon et faire ce que je sais faire de mieux, à savoir ruser. Soupirant un bon coup, je lâche un : « Ok ».
▬ Olala Fuka. Tu es vraiment trop rapide ! … OLALA. Je ne suis pas certain que sous l’eau, il puisse m’entendre mais qu’importe. J’ordonne à mon clone situé à l’arrière de prendre le gouvernail. Il faut que j’aille saboter l’avancée de mon élève. Je saute du navire, plaque mes mains l’une contre l’autre et gèle l’eau. Normalement, le bougre ne devrait pas tarder à remonter à la surface. Mon bateau est devant et ne devrait pas être gêné par mes agissements.
Après avoir effectué cette action, je cours sur l’eau, saute et rattrape le Fends-la-Tempête. Nous arrivons vers la quatrième dalle que mon clone touche. Une fois cette action effectuée, j’esquisse un sourire carnassier, compose une série de mudras et fais ériger une barrière de glace. Cette dernière est positionnée juste avant la dalle. ▬ Voyons voir comment il fait pour la toucher dans ces conditions. La plaque peut être contournée. Il peut aussi sauter de sorte à passer au dessus du mur mais cela lui fera assurément perdre du temps. Pour ma part, je continue mon avancée, reprends mon poste à la barre et tente d’effectuer les manœuvres les plus propres et efficaces.
Fuka avait entendu des rumeurs concernant celui qui était maintenant son professeur, les rumeurs disaient de lui qu'il était rusé, sournois et doté d'un humour très particulier. Cependant ces bruits de couloirs étaient à mille lieux de relater la vérité, enfin... C'est s'que s'était dit l'Umi au début. Malheureusement l'homme requin ne pu que constaté de la ruse de son chef d’équipe, adepte de la tricherie! Par des moyens " non conventionnelle" le Yuki avait réussi à toucher les dalles trois et quatre, laissant derrière lui des pièges destiner à ralentir l'homme requin. Entre eau gelé et mur de glace, ce n'était plus une course pour Fuka, mais un parcours d’obstacle ! Il passa l'eau gelé en l'esquivant, lui faisant ainsi perdre de précieuse minute. Le sang de l'Umi bouillonnait, ce petit lutin rusé comme un renard était un tricheur, et un bon. Fuka qui nageait toujours sous l'eau pu voir le mur de glace laisser par son sensei, sans réfléchir plus que ça et agacer par la situation, il utilisa une technique Suiton, des pics d'eau tourbillonnants jaillir de l'eau. L'eau qui tourbillonnait sous haute pression fora le mur de glace pour y laisser un trou au milieu, trou que l'Umi utilisa pour passer au travers, cela lui permis d’accéder à la quatrième dalles qu'il toucha avant de foncé droit sur le bateau comme un requin sur ça proie.
Fuka qui était habitué au beau jeux, n'était pas un excellent tricheur, mais son sensei venait de lui enseigné deux trois petit chose. L'Umi créa trois clones qui comme lui chassait du lutin, ils formaient maintenant un véritable banc de requin. Certainement causé par l'énervement bien plus que par l'agilité, Fuka rattrapa son sensei, son bateau était maintenant juste à coter de lui. L'Umi fit jaillir devant le bateau de Shinichi un mur d'eau, semblable à une énorme vague prêt à s’abattre. L'homme requin n'avait même pas pensé au conséquence, le bateau pouvait coulé s'il venait à se faire submerger par autant d'eau, mais son sensei avait plus d'un tours dans son sac. Fuka ne s’arrêta pas et continua jusqu’à la cinquième dalles qu'il toucha, il ordonna à un de ses clones d'éloigner cette dalle le plus loin possible du bateau. Finalement tricher avait un petit coté grisant, le sourire de l'Umi était aussi large que pouvait lui permettre sa morphologie.
L'homme requin et ses deux clones restant continuèrent jusqu’à la sixième dalles, qui se trouvait sur la droite de la précédente. L'umi avait réussit par rattrapé son retard et même à dépasser son Sensei, l'eau était son élément, il ne pouvait pas se permettre de perdre, une question de fierté Umimori. Il profita de son avance pour hurlé une ou deux phrase au rusé petit lutin, espérant que celui-ci pourrait l'entendre de la ou il était. Sans même se retourner pour voir son sensei il cria :
—« On se revoit à la dernière dalle ! BYE ! »
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La musique donne une âme à nos cœurs et des ailes à nos pensées.
Fuka contre-attaque. L’Umimori se décide à utiliser lui aussi de vils procédés afin de gagner la course. C’est une bonne chose à mon sens. Je constate non sans satisfaction que l’homme poisson apprend vite. Il a déjà saisi la première leçon. Loin de vouloir me ménager, le shinobi de quelques années mon aîné érige une imposante barrière d’eau. Cette dernière a pour objectif de ralentir voir même de stopper ma progression. Je suis néanmoins confiant. Le Fends-la-Tempête ne s’appelle pas ainsi pour rien. En effet mon bateau est équipé de sorte à combattre les intempéries et les murs d’eau. Sans rire, il peut le faire. J’ordonne à un de mes clones d’activer une machinerie spéciale installée à Hi no Kuni et … ▬ C’est parti ! J’accélère de plus belle et le Fends-la-Tempête transperce la muraille d’eau non sans avoir subi des dégâts. Les voiles sont bonnes à changer et le mât a pris cher mais tout cela se répare en quelques jours tout au plus. Ce qu’il est bon de retenir est que je suis tout à fait en mesure de continuer la course. Je suis en retard et les fourberies de Fuka n’arrangent rien à mes affaires mais je peux encore gagner. La dalle a été éloignée par mon élève mais cela n’est pas un problème non plus. J’effectue un dérapage contrôlé exceptionnel et rattrape légèrement mon retard. Malgré mes bonnes performances gouvernail en main, l’Umimori est trop rapide. Ses capacités d’homme requin lui confèrent de trop nombreux avantages.
Compte-tenu de ce fait et de bien d’autres encore, j’entrevois une défaite cuisante. À moins bien entendu d’utiliser à nouveau une « sombre méthode », moyen que je n’hésiterais pas un seul instant à employer. Le ralentir n’a pas suffit et créer une barrière de glace non plus. De fait, je ne vois plus que deux solutions : La première est de l’immobiliser totalement, la seconde est de le buter. N’étant pas désireux d’envoyer Fuka à la morgue – quand bien même ce serait drôle –, je préfère la première option. Seul problème ; il est un peu loin. Si je gèle l’eau dans son entièreté, je risque de mettre à mal la coque de mon propre navire. Dans ces conditions, j’estime qu’il est impossible pour moi de bloquer l’avancée du shinobi de Kiri.
Il me faut une idée et vite. ▬ … Un sourire mesquin se dessine sur mon visage alors que je laisse pour la énième fois le gouvernail à un de mes clones. La dernière dalle nous fait face à l’Umimori et à moi. L’homme a bien vingt mètres d’avance mais c’est un détail que nous allons régler dès maintenant. Je place ma main gauche face à moi, positionne la droite de sorte à mimer le mouvement d’un arc et … Fiou. En un instant, un arc de glace ainsi qu’une flèche de quelques mètres apparaît. Ce trait boréal semblable à un harpon frôle mon disciple et vient s’écraser sur la dalle, brisant cette dernière en mille unités. Les morceaux de glace sont projetés dans tous les sens et j’en saisi un au vol. Je me racle alors la gorge, attends que l’Umimori remonte à la surface et affirme : ▬ N’a plus de dalle. Tu fais comment pour gagner maintenant ? Techniquement, le morceau de glace récupéré au vol est un composant de la dernière dalle. On peut donc considéré que j’ai gagné mais je suis un homme bon, je vais cacher ce détail à Fuka. D’autant que la leçon est bien plus belle si nous perdons tout les deux. En effet il s’agit à mon sens d’une règle de vie importante à inculquer à l’homme poisson : « Si tu ne peux pas gagner, fais en sorte que l’autre perde avec toi. »
Fuka était en tête, loin devant son sensei. Il était fière de lui, de ses capacités Umi, de se don offert par son dieu. Sa victoire n'était qu'une question de seconde maintenant, la dernière dalle était proche, très proche. Il pouvait sentir le froid qui émanait du glaçon flottant sur l'eau, un autre avantage Umi, détecté les changements de températures de manière précise même sur de très longue distance. Cela dit ce glaçon était maintenant presque à porter de main, la victoire ouvrait grand ses bras pour enlacer chaleureusement Fuka. Cependant l'homme requin fit une grosse erreur, pensé que son sensei finirait par la jouer réglo... Faute grave. Shinichi en utilisant un technique de glace utilisa une fleche de glace pour venir détruire le dalle, qui explosa presque sur les mains de l'Umi. L'homme de la mer vit sa victoire exploser en une multitude d'éclat de glace, ses yeux étaient ronds, choquer par ce qui venait de ce passer. Il se retourna vers son sensei, qui était toujours sur son bateau, la bouche grande ouverte, il ne savait quoi dire. Il avait été à deux doigts de gagner, mais son mauvais perdant de sensei, lui avait volé cette victoire, ou plutôt lui avait exploser cette victoire. La seul phrase qui sorti de la bouche du lutin blonde fut: " N’a plus de dalle. Tu fais comment pour gagner maintenant ? " ... Voilà donc les seuls mots que sont sensei avait à lui dire ? Oh beh tu peux plus gagner maintenant... Inconcevable, comment dans se monde cela pouvait arriver, comment un chef d’équipe pouvait faire ça, a quoi bon avoir fait tout se chemin dans l'eau? ... Pour rien à première vu. Fuka toujours choqué ouvrit la bouche et balbutia deux trois phrases.
—« Vous...heu... J'allais gagner... J'ai gagner... La dalle. Vous êtes un tricheur ! Un mauvais perdant ! Vous êtes vraiment le chef d'équipe ? Comment celà peut-être possible »
Kiri était un village composé de ninja, tous plus bizarre les un que les autres. Le Yuki faisait parti de ces gens étrange, bizarre. Maintenant que l'Umi était sous ses ordres, il était témoin de cette bizarrerie, des ont dit au sujet de son sensei. La bouche encore ouverte par le choque, l'homme requin fini tout de même pas reprendre ses esprits et arborait maintenant un visage sévère. Si le regard de Fuka avait été capable de faire exploser lui aussi des dalles, son sensei serait à chercher morceau par morceau. L'homme requin se contenta de surveiller le Yuki, s'attendant au pire pour la prochaine étape.
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ふか うみ-Le Marchand de Sable
La musique donne une âme à nos cœurs et des ailes à nos pensées.
▬ Bien sûr que je suis le chef d’équipe. Et bien sûr que je suis un tricheur. Mauvais perdant en revanche … Rien n’est trop sûr. Tu sais, techniquement, j’aurais pu te transpercer avec la flèche et gagner. Le match nul est très bien payé, crois-moi. Il peut s’estimer heureux ! Je suis quelqu’un de bien. D’ailleurs je ne lui ai toujours pas dit pour le morceau de glace que j’ai récupéré au vol et qui fait de moi le légitime vainqueur. Je pense que je vais m’abstenir. Fuka, bouche-bée, n’est pas prêt à accepter cette nouvelle. Sa fierté en prendrait un coup, de même que son habilité à accepter mes leçons. ▬ S’il y a une chose à retenir de cette course, c’est ça : On ne laisse pas les autres gagner. Jamais. L’échec n’est pas permis. Tu peux te plaindre, me traiter de mauvais perdant, te rassurer en affirmant que tu méritais mieux, que tu es plus rapide ou qu’en sais-je encore … On s’en fiche. Le résultat est le même. Il n’y a pas de justice dans ce monde. Plus vite il aura compris ça, plus vite il pourra avancer. La vie c’est dur et fondamentalement injuste. Ça se saurait si les gens biens, les gentils et ceux qui travaillent s’en sortaient. Soit dit en passant, je serais déjà Sannin de Kiri s’il y avait un minimum de justice dans ce monde de merde.
▬ Bon. Du coup. C’était marrant. Je te proposerais bien de faire autre chose, de partir, de nous entraîner mais d’une j’ai la flemme. De deux, il faut que j’aille faire réparer mon bateau et de trois … Bah je sais pas. J’avais envie de citer un trois. Normalement il y a toujours un trois. Mais là en l’occurrence, j’avoue que j’en ai pas. C’est triste quand même. Tu as peut-être des questions à me poser ? S’il en a, qu’il les pose sans la moindre gêne. Je tâcherais d’y répondre du mieux que je le peux. En attendant, je pense que notre petit entraînement est terminé. Ce dernier a eu l’effet escompté. J’ai en effet pu voir de quoi Fuka est capable et c’est, à mon humble avis, très prometteur.
▬ Sur ce. C’est pas que je ne t’aime pas mais j’ai des choses à faire. Je t’appellerais quand j’aurais besoin de toi ou que je serais amené à réaliser une mission en ta compagnie. Les entraînements ont lieu tous les deux ou trois jours, ça dépend de ma motivation et de mon emploi du temps. Je pense qu’on ne devrait cependant pas avoir trop de mal à communiquer. Les Umimori travaillent au port, moi aussi, de là … De là nous serons amenés à nous voir quasiment tous les jours. Soit dit en passant, j'espère que Shoryu réglera ses problèmes au plus vite. Ainsi nous pourrons procéder rapidement aux exercices à trois. En effet, je me vois mal traîner, seul, des heures durant avec cet homme poisson sentant la morue. J'ai beau être quelqu'un de gentil, il ne faut quand même pas pousser le bouchon trop loin.
L'Umi écoutait son sensei, il avoua sans honte qu'il était belle et bien un tricheur, sans oublier qu'il était le vrai chef d'équipe. Il lui dit même qu'il s'était retenu de le transpercer avec sa flèche de glace, qu'un match nul était une bonne chose. Malheureusement pour un Umi, il y avait soit un gagnant soit un perdant, pas de demi mesure, de teinte de gris, tout était noir ou blanc. Pour l'homme requin cette course avait été perdu, il n'avait pas été capable d’empêcher les coup bas du Yuki, il n'avait pas pu anticiper ces fourberies. Le Yuki ne s’arrêta pas là, lui enseignant une vérité sur ce monde ninja, " ne jamais laisser gagner l'ennemi", l’échec n'était pas tolérer. Si la défaite devenait inévitable, entraîner l’ennemi avec lui était une obligation. Cela n'était pas tomber dans l'oreille d'un sourd, pour la prochaine course l'Umi ferait en sorte de crée un tsunami, de tout détruire. Avec un sensei comme Shinichi, Fuka deviendra une plaie pour ses ennemies.
Shinichi demanda à son élève si celui-ci avait des questions à lui poser, mais il enchaîna très vite par des adieux. Cela avait certainement été demander par simple politesse, ou par devoir en tant que chef d'équipe. De toute manière comme le disait si bien son sensei, ils seraient amenés à se voir régulièrement, car le lutin passait le plus clair de son temps au port, comme tout les Umimori qui y travaillaient. Espérant en finir rapidement, son sensei était sur le départ, mais Fuka lui posa tout de même une ou deux questions.
—« Je me souviendrais de cet enseignement, pour la prochaine course, je serais le vainqueur et si ce n'est pas le cas je ferais en sorte qu'il n'y en ai aucun krrr krrr krrr. Enfin bref, avant que vous ne partiez j'aimerais savoir... mmmh... Quel est le rôle exact de l’équipe numéro 2 ? Oh et " équipe numéro deux ", c'est pas top comme nom... On ne pourrait pas en changer ? Pour heu... je n'sais pas ... Les rois des mers ? Krrr Krrr Krrr Ou quelque chose de plus représentatif de ce qu'est l'équipe numéro deux. Bref... Vous devriez demander à mes oncles, pour vous aidez à réparer votre bateau. Nous Umi travaillons bien et vite ! »
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ふか うみ-Le Marchand de Sable
La musique donne une âme à nos cœurs et des ailes à nos pensées.
Le rôle exact de l’équipe deux … En voilà une bonne question. D’après les dires du Mizukage, nous sommes chargés de protéger les intérêts maritimes du pays de l’Eau. Nous sommes en quelque sorte l’élite et les défenseurs de la flotte Kirijin. De là à savoir ce que cela implique réellement en pratique …
J’imagine que dans le futur nous serons amenés à rencontrer les autres puissances ninja afin de négocier des accords de libre circulation et d’échanges. De la même façon, c’est probablement à nous que revient la tâche de s’assurer qu’aucun pirate ne traverse nos eaux. ▬ Le but de l’équipe, j’en sais trop rien … Ce que je sais c’est que je suis l’amiral de Kiri. De fait, je suis celui qui gère tout ce qui concerne notre flotte, nos eaux et nos marins. Toi, ton rôle c’est de m’écouter, de progresser et surtout de faire ce que je dis. Même chose pour Shoryu. Ceci-dit j’avoue qu’équipe numéro deux ça pue grave. Il nous faut un truc qui pète, un truc stylé, qui inspire la crainte et qui a une signification si possible. Hum.
Je m’arrête, fais volte-face et me gratte la tignasse. Nous pouvons nous appeler « L’équipe des Casseurs de Bouches ». C’est marrant, ça impose le respect et … C’est surtout ridicule. ▬ Il faut que je réfléchisse. J’ai jamais été très bon pour ce qui est de trouver des noms. Je me gratte le menton et passe en revue les différentes possibilités. Dans la mesure du possible, j’aurais aimé trouver un nom qui colle à nos aptitudes. Seul bémol, je ne sais absolument pas de quoi ce Shoryu est capable. Nous sommes deux pour le moment et nous sommes tout deux affiliés à l’océan. Je suis un Yuki, il est un homme-poisson … De là, j’imagine qu’un nom lié aux flots marins est le plus à même de tous nous satisfaire. Je poursuis mes méditations quand un éclair de génie transperce ma petite caboche : ▬ Ce sera l’équipe Kyuryu. C’est décidé et non négociable. Et si tu veux savoir pourquoi elle s’appelle comme ça, je t’invite à faire quelques recherches sur le passé et les personnalités marquantes du village. Ça te fera les pieds et tu apprendras deux ou trois choses. Sur ce, je m’en vais. Merci pour la proposition, je verrai ce qu’il en est. Je comptais confier mon bateau au contremaître du port mais je peux tout aussi bien le refourguer à ces travailleurs. Je me fiche pas mal de savoir qui est le clampin qui répare mon rafiot tant que le travail est bien fait. Si ces hommes-poissons sont aussi efficaces que Fuka le dit alors soit. Faisons leur confiance.
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Spoiler:
Vers les flots céruléens [Équipe n°2 | Port Naragasa]