-C’est un scandale !!! Tout bonnement inacceptable !!! J’EXIGE DE VOIR LE CHEF DE CE VILLAGE D'ATTARDÉS !!!
La Nara se stoppait dans la rue marchande, regardant autour d’elle en cherchant qui tenait ce genre de propos… Quelques passants aussi entreprenaient la même action, avant que les rires devant un étale donnent un indice. La genin levait les yeux au ciel avant de reprendre sa marche, ça venait d’un oiseau dressé à parler visiblement, les perroquets étaient des créatures étonnantes, mais aucun ne valait Suzaku-sama…
-Têtes de chevelus ! Je vais vous tordre le cou avec vos tignasses en sortant de là ! SURTOUT TOI LE DEMEURÉ À LUNETTES ! TU VAS L’AVALER TA CHEMISE ROSE HIDEUSE !
La jeune femme se stoppait à nouveau. Un air perplexe, elle tournait à nouveau son attention vers l’oiseau qui avait tout l’air d’un cacatoès, aussi elle se rapprochait pour voir l’animal de plus près qui portait plus des phrases faisant du sens que de réelles répétitions. Le regard des deux se croisait.
-TU VEUX MON PORTRAIT IDIOTE ? SORTEZ-MOI DE LÀ, VOUS SAVEZ QUI JE SUIS ?!!
Le sourcil de la Nara s’arquait, elle se penchait vers le volatile toujours dubitative… Avant de demander son prix, ce qui avait eu le don d’enrager la grosse perruche qui en perdait ses plumes tellement elle s’évertuait à sauter dans sa petite cage en les insultant. Tarif fixé et retour de la Nara avec la somme, poignet de la cage en main, elle pouvait s’éloigner avec son acquisition… L’ignorant royalement jusqu’à arriver chez elle, ce n’était qu’alors qu’elle la déposait sur la table et lui rendait son attention.
-T’es pas un oiseau normal pas vrai ? -T’es conne ou tu le fais exprès ? Ça se passe comment dans ta tête ? Vous êtes tous comme ça ou y a des exceptions ? FOUTUS HUMAINS QUI SE CROIENT TOUT PERMIS ! Osez abuser comme ça une gente dame après un TOUT PETIT excès de sake ! -Du sake… ? La Nara levait les yeux au ciel. Je vois. -Tu vois rien du tout idiote ! Dépêche-toi d’ouvrir cette porte ! Ce monstre a coupé mes ailes ! REGARDE CE MASSACRE ! -Admettons que je t’ouvre, tu feras quoi au juste ? La genin croisait ses bras en fixant la grosse perruche blanche et jaune. La bête collait sa face sur les barreaux en la dévisageant à son tour. -Tu sais la raclée que tu vas prendre quand je serais libre gamine ? Lui fit-elle de son air le plus sévère… -Hum… À cet instant que Sayo décidait de la couvrir, ce qui provoquait l’hystérie de l’animal.
Ignorant le boucan qui pourtant lui valait toute l’attention, la Nara s’empressait de traverser son quartier, par chance, un expert n’habitait pas loin, elle le savait pour être rentré par effraction chez lui à leur rencontre… Mais cette fois, elle frappait à la porte comme une gentille fille.
-Ferme la un peu roh ! Demandait-elle à l’oiseau dont les cris résonnaient à outrance. -FERME LA TOI POUR COMMENCER HUMAINE !
La Nara soupirait, pas son genre les méchantes représailles…
-Sempai ? ! Tu es là ? Elle toquait à nouveau. Pitié sois la… ou je vais lui tordre le cou... Au pire, elle pouvait la lui laisser devant sa porte…? L’oiseau hurlait encore et encore si bien, qu’une fois n’était pas coutume. Désolée Hisao, cas d’urgence…
Quelques mudra et son ombre passait par le pas de la porte pour déverrouiller la porte, ainsi, les deux demoiselles visiblement si on se tenait à la voie de l’oiseau, s’invitaient chez le maître cacatoès… Soufflant bruyamment, la Nara s’avançait après avoir refermé la porte vers la première table pour poser sa bête enragée. Aussitôt elle soulevait le tissu couvrant la cage, un face à face pour les deux femelles s’imposait.
-BON ça suffit maintenant, ferme-la ! Bizarrement, l’emplumée ne ripostait pas. À la place, elle gonflait sa crête avant de poser sa main sur son cœur comme si il venait d’être brisé. C’est quoi ces conneries encore… Marmonnait pour elle-même perplexe la jeune kunoichi… -Autant de violence… Après m’avoir enfermée dans une cage trop petite… Tu vivrais dans tes toilettes toi ? L’oiseau reniflait, comme si elle pleurait ou un truc du genre. Quel crime ai-je commis pour qu’on me vole ma liberté hein ? Elle lui tendait ses ailes taillées pour l’empêcher de s’envoler… Et cette barbarie on en parle ? Une aile devant le visage, mauvaise actrice, elle couvrait ce dernier en écartant deux plumes pour espionner en face d’elle… -T’es sûre que c’est sur le sake que tu forçais ? Lui fit la Nara un sourcil relevé, ce qui fit démarrer le volatile au quart de tour lui jetant un air mauvais. -Ouvre cette cage merdeuse, on verra si tu fais encore la maligne !
La Nara levait simplement le loquet et dans un grincement, la porte de la cage s’ouvrait. Elle fixait la bête perplexe, la perruche aussi la fixait, elle, puis la porte, puis la Nara, la porte si simple à ouvrir que ça en était ridicule, la Nara…
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Dernière édition par Nara Sayo le Mar 27 Fév 2018 - 4:55, édité 1 fois
Ce fut la première nuit en plusieurs semaines que je passais dans mon lit. Dès ma sortie d’hôpital – qui fut aussi longue que laborieuse – je fus expédié à Iwa afin de servir de gardien à la délégation kumojin. Si le sommeil a été bon au Pays de la Terre, il n’était en rien semblable au calme que je pouvais obtenir en m’endormant tranquillement dans ma chambre. Entre le retour, les rapports et les entraînements, j’étais complétement cuit. J’ai dormi ma première nuit à mon bureau et j’allais finalement profiter de la deuxième chez moi. Enfin…
Bien entendu, c’était bien mal me connaître. Depuis plusieurs mois déjà, j’attirais les aventures et expériences invraisemblables. Autant le dire franchement : Je me disais que je n’étais plus à l’abri de rien aujourd’hui. Et… à nouveau, le destin allait me le faire comprendre.
Alors allongé dans mon lit, un raffut se fit entendre devant chez moi. Des cris hystériques qui me réveillèrent brutalement, mais dont je ne fis pas plus attention que ça. J’étais policier, mais j’assumais qu’une voix qui se plaignait des humains, c’était sûrement une jeune fille qui avait abusée du saké. Mais… les cris ne cessèrent de s’approcher de ma porte. En réaction ? Je me réfugiais son mon oreiller, le bras fermement refermé sur celui-ci. Mais rien y faisait, le bruit était insupportable. Et comme par hasard, on finit par toquer à ma porte. Incroyable…
Sur le dos, fixant le plafond, je soupirais une… deux… puis trois fois. Lentement et de manière consternée. La seule raison pour laquelle j’allais me décider à ouvrir, c’est que je reconnaissais la voix de la jeune Nara avec qui j’avais pu passer une excellente soirée. Enfin… surtout une étrange soirée mais bref, passons.
- J’arrive, ça va.marmonnais-je dans ma barbe, alors que j’étais à peine en train de réaliser que j’étais réveillé.
Tandis que j’effectuais un pas vers ma commode, la porte finit par ouvrir d’elle-même. Pleine d’impatience, Sayo se dirigea vers la table après avoir – à nouveau – forcer la serrure de ma porte. Je fis quelques pas en avant tout en revêtant un T-shirt. Le sourcil arqué, je regardais avec consternation le spécimen qu’elle avait amenée et avec lequel elle était en train de se disputer. - Oi, sérieusement… Je suis pas sûr d’être mentalement prêt à gérer un deuxième Suzaku. Et puis, depuis quand as-tu décidé que tu étais assez chez toi pour entrer sans prévenir ?
Dans un soupir, je fis quelques pas mes fenêtres et les fermaient toutes, puis je fermais également la porte avant d’ouvrir, après un petit roulement d’yeux, la cage où se trouvait l’oiseau. - Un piaf qui ressemble à Suzaku ne supportera pas d’être enfermé. Si on veut un minimum de tranquillité, on est obligé de la faire sortir de là.
Ma main frotta l’un de mes yeux pour me réveiller un coup. D’une démarche lente et fatiguée, je vins écraser mon épaule contre mon mur et je croisais mes bras, observant, avec toujours autant de dépit, la scène qui se présentait à moi. - Bon… Déjà bonsoir Sayo, toujours un plaisir.soupirais-je bien qu’en affichant un petit sourire en coin.Alors, raconte-moi un peu ce qui me vaut l’honneur d’accueillir cette excitée chez moi ? Tu l’as kidnappée pour qu’elle soit dans un état pareil ?
Le visage de la Nara s’illuminait en entendant la voix d’Hisao. Oh il était là. D’une rotation subtile, elle pivotait sur elle-même pour lui faire face, toujours de ses grands yeux de jeune et gentille petite Nara, elle le fixait d’un air particulièrement innocent. Douce Sayo, espiègle et malicieuse, mais pas mauvaise. La kunoichi était du genre divertissante, d’autant plus, qu’elle adorait particulièrement Hisao et Suzaku. Son rictus en coin de lèvre s’étirait, l’homme sorti de son lit semblait mal réveillé et manqué de repos, c’était excellent, tentant, à croire que l’univers avait cautionné ses choix et les bénissait de tous les atouts dans son jeu.
-Allons Princesse, tu ne veux pas ramper au sol pas vrai ? Monte. Lui disait-elle le dernier mot d’un ton particulièrement autoritaire.
Jusque-là, elle n’avait répondu à son Sempai que par des sourires et des regards typiques de la créature, juste presque adorable. Il n’était pas réveillé après tout, elle devait lui laisser un peu d’espace, du temps. Sayo aussi en avait besoin après tout ces derniers temps. Fallait avouer que la veille avait été difficile. Très difficile. Et si elle marchait dans les rues pour se vider l’esprit, elle n’avait pas prévu tout à fait l’idée que ça la conduirait là, mais le perroquet avait fait le lien dans son esprit tordu direct. Un instant, elle repensait à Asami, sa façon d’être, alors qu’elle écoutait à peine l’homme chez qui elle s’était invitée. Qu’est-ce que ça lui apportait jusqu’ici d’être une gentille fille ? Son sourire magnifique, heureux même s’étirait alors que le volatile en main, ou plutôt sur le poignet, elle se rapprochait plus près de Hisao pour le lui présenter en face. À l’instant même où sans surprise, la perruche séduite par le beau mâle lui vola son attention pour se présenter, la Nara elle, avait déjà attrapé le cou de son hôte pour le tirer vers elle, enfin son visage du moins. Avec un talent prodigieux, comme si elle était experte, alors que pas du tout, cette dernière lui avait collé ses lèvres sur les siennes pour lui dire « bonjour » ou plutôt…
-Bonsoir, Sempai… Comme elle lui murmurait suave en fixant son regard un sourire en coin, en passant la même langue qui avait visité l’intérieur de sa bouche sur ses lippes pour ramasser une éventuelle salive.
Non, juste parce que à ce qu’il parait, c’était sexy de faire ça. Lâchant son cou, elle s’attardait à peine sur sa réaction, nop, d’ailleurs, peut-être qu’une tarte sur les fesses le réveillerait aussi. Hisako, la cacatoès en restait bouche bée toujours fixée sur l’avant-bras de la genin sortie de nulle part et visiblement différente de ce que l’oiseau pensait, comme tous visiblement. Oh oui, des choses avaient changées, à commencer par son sens des restrictions. Elle s’était toujours demandé ce que ça pouvait faire ressentir de se servir face à une envie sans prendre en considération l’avis. Kumo semblait adepte, hier on lui avait annoncé pour « Shojito ».
Jetant un regard digne des plus grandes merdeuses de ce monde, elle envoyait un baiser en l’air envers son oiseau, toujours au clapet coupé. Quoi ? À quoi bon rentrer dans les moules, elle avait vu le résultat, le pire, on avait essayé d’insulter son intelligence. La petite Sayo n’était visiblement pas si simple à tenir en mains qu’on le pensait. La nouvelle Nara adressait un regard un poil « je m’en fou de tes réclamations », tandis que son Sempai lui faisait face avant de lui faire un clin d’œil, à l’aise. C’était plaisant et excitant en fait d’oser ou plutôt dans son cas abusé. Oh oui, le mot était particulièrement d’ordre désormais, pour en revenir à l’oiseau…
- Je ne sais pas, elle criait à l’injustice en se faisant priver de sa liberté. Je me suis sentie concernée.
Son regard changeait, le joueur se fit sévère, comme son visage. Est-ce qu’elle était en colère ? Oui. Contre Hisao ? Oui, mais ça n’avait rien de personnel au fond, elle l’adorait, juste, il y avait des choses qu’on ne pouvait pas laisser passer et depuis sa place, ses choix de revendications étaient limités. Ou juste, juste la soupape avait lâché, avait-elle besoin de justifier ça à qui que ce soit ?
-Donc tu n’en veux pas ? Dommage, je voulais la présenter au roi. Il est où lui d’ailleurs.
La piaf ricanait en se rapprochant de l’épaule de la jeune fille à l’attitude assurée, soudainement, l’envie de crier lui avait passé. Parce qu’elle l’aimait bien sa façon d’être ? Ce n’était que le commencement, parce qu'elle avait tout de suite aimer ça et on débutait petit. Sagement.
-Qui est le roi sinon ?
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Jamais je n’avais eu une telle expression de surprise sur mon visage. Les yeux grands ouverts et les sourcils élevés, j’étais spectateur de la scène qui était en train de se dérouler en ce moment-même. Mes yeux posés sur Sayo, je la regardais s’éloigner de mes lèvres où elle venait de me dérober un baiser. Que venait-il de se passer ? Je n’en avais absolument aucune idée, mais je n’aurais pu avoir de meilleur choc pour me réveiller. Mais alors qu’elle s’éloignait de mon visage, je passais ma main derrière elle d’un mouvement brusque puis, d’un geste doux, je venais lentement passer ma main sur sa nuque, soulevant au passage ses cheveux.
Réduisant lentement l’écart de taille qui nous séparait, je plongeais mon regard dans le sien, observant de mes yeux calmes son iris gauche, puis son iris droite. Penchant légèrement la tête, je m’attardais ensuite sur ses lèvres, puis vagabondais paisiblement sur tout son visage. C’était finalement presque sensuel, mais je cherchais surtout à observer Sayo, remarquer une expression ou quelque chose qui m’aurait permis de comprendre ce qui venait de se passer, mais rien… Je me dégageais lentement, passant à mon tour – très légèrement – ma langue sur ma lèvre supérieure, toujours étonné de ce qu’il venait de se passer. Mais… pour le moment, je décidais de le prendre avec humour, en attendant de comprendre pourquoi ce baiser – dénué d’un réel amour – s’était produit.
- Euh… je… Hm-hm… Ma maison, puis mes lèvres… J’imagine que « propriété d’Hisao » n'a plus vraiment de sens pour toi. Ne t’habitue pas trop à ça, par contre.
Suite à cette brève réflexion, je m’orientais vers ma cuisine afin de prendre un verre d’eau, toujours perplexe par tout cela. Mais la brume se dissipa soudainement lorsqu’elle m’avoua s’être sentie concernée par le sentiment d’injustice et le manque de liberté de l’oiseau… Quel idiot. C’est l’élève de Shojito et avec tout ça, je n’ai même pas eu le temps d’aller la voir pour discuter de tout ça…
Toujours silencieux, buvant une petite gorgée avec la même sérénité que j’arborais en temps normal, je l’écoutais avec des yeux légèrement plissés. J’avais du mal à rester sur le ton de l’humour après avoir compris ça, car je ne pouvais m’empêcher de me mettre à la place de la Nara, et je ne pouvais m’empêcher d’imaginer son état pour s’être permis un acte aussi incompréhensible que soudain.
- Suzaku n’est pas là. Je ne suis pas assez fou pour dormir avec lui, et puis, il a aussi des affaires à régler de son côté. Le « Roi » est un personnage occupé et demandé, tu le sais bien…
Je lâchais finalement un soupir, posant mon verre d’eau et me frottant les yeux avec ma main gauche. La conversation s’était stoppée un moment. C’était logiquement à moi de poursuivre, mais je préférais me dirigeais d’un pas flegme jusqu’à la fenêtre de chez moi et de prendre mon Kiseru en main.
- Tu veux qu’on parle de cet oiseau que tu m’as ramené ou de Shojito ? Tu me connais suffisamment pour savoir que je serais franc et honnête. Si tu as besoin de parler, de vider ton sac, fais-le. Laisse-moi savoir de quoi tu veux parler en premier. Sinon, ça va trop me travailler pour qu'on continue notre conversation.
J’appréciais sincèrement Sayo. Je serais capable de me focaliser sur la cacatoès qu’elle venait de me ramener, mais j’avais d’abord besoin de l’entendre le dire. De toute manière, nous finirons par parler de Shojito, mais si elle voulait, au contraire, vider son sac pour Shojito, c’était volontiers que je m’attarderais sur le sujet.
Je m’approchais à nouveau de Sayo. Mes yeux s’étaient déposés sur elle, mais mon doigt fit une légère caresse à la criarde plumée, traversant d’un lent mouvement toute son échine. Puis je retournais finalement allumer mon Kiseru, attendant patiemment la réponse de la Nara.
La réaction du sempai fut pour le moins… surprenante ?... Nop, intéressante. Bien que désarmante, si le désir premier était une provocation revancharde, le retour de flamme embrassait ses joues, comment bien réagir à ce que l’on n’avait pas prévu ? Dire que l’espace de quelques secondes, elle avait pensé presque pouvoir nargué Asami de sa prise des lèvres interdites, mais cette dernière se soufflait de son esprit dans le regard de l’Akahoshi. Est-ce que Sayo était vraiment de ce genre-là à se jouer des gens à sa guise… La triste sensation qui oppressait sa poitrine semblait lui dire que non, toutes les colères et les efforts auraient des difficultés à la rendre aussi insensible que son modèle féminin de toujours. Pourtant, Asami était celle qui s’en sortait le mieux, Itagami et son histoire avait été le parfait exemple de ce que la faiblesse que pointait du doigt la Tadaoki. Au mieux, la Nara se démontrait imperturbable en ne quittant pas son sourire en coin ni sa vue. Cela n’avait pas l’air d’une réelle punition ou leçon trop spontané, alors ? Le regard plissé, la brune le laissait s’éloigner tandis que ses neurones lui pointaient la faille évidente. Pourtant tandis que son eau s’écoulait pour rafraichir son gosier, malicieuse, elle en remettait une couche.
-Et si je le suis déjà… Habituée Sempai ?
Un air de dire, qu’est-ce que tu vas faire. Elle se serait ravie de le faire avaler de travers, mais la priorité n’était plus là, d’ailleurs la fautive de sa visite se sentait presque de trop, l’emplumée fixait la fille qui la portait sur son épaule, cette dernière lui soufflait dessus un air satisfait, avant de se montrer faussement désolée ?
-Une chance, il ne verra pas mon infidélité alors. Ça sera notre petit secret Sempai pas vrai.
C’était presque plus excitant de le penser ainsi en fait. Suite à quoi, l’ombreuse écoutait ce ses propositions de discussions, il était vrai que sa langue avait fourchée à cause de sa frustration pour Shojito, certes, mais il n’était pas le sujet premier de sa venue ici. D’ailleurs la principale cause frémissait sous la caresse visiblement appréciée.
-Tes goûts sont pas mauvais gamine… Avouait l’oiseau accro aux flatteries.
Mais qui n’aimait pas l’affection hein ? D’ailleurs parlant de ça, Sayo semblait en décider autrement concernant la suite des événements, Hisao ne venait-il pas de lui dire qu’il était prêt à la supporter si le besoin lui en faisait sentir. L’invitation ne tombait pas dans l’oreille d’une sourde, elle tirait sur le bras de son hôte l’empêchant de finir son œuvre pour se blottir contre ce dernier, manquant de faire tomber la volatile qui plantait ses serres sur ses vêtements pour se retenir, sans pour autant se plaindre. Elle aussi Hisao lui avait tapé dans l’œil, alors un contact gratuit comme ça hein… Elle imitait son humaine en battant des cils et posant sa tête sur l’épaule de l’homme qui avait bien, bien fort à faire pour les heures à venir, pour sûr. Cette petite opportuniste.
-Pour mon Senseï… Tu ne peux rien m’apprendre que Shikarai m’ait déjà dit. Mon chef de clan ne me mentirait jamais pas vrai ?
Le ton transpirait l’ironie, mais elle voulait croire sincèrement que Shikarai avait été honnête avec elle et que s’il avait été erroné sur certains points, c’était parce que mal informé. C’était mieux comme ça. Sa petite tête cogitait à beaucoup de chose suite à cela, mais s’il fallait en retenir le plus important, la Nara en extrayait pour commencer l’annonce suivante…
-Pour l’oiseau et moi en passant, on est venue demander le droit d’asile. De son air le plus « mignon », elle relevait un peu la tête avec son regard de biche –même pas Asami qui lui avait appris- pour demander ça évidemment bien que… Elle ne lui donnait pas vraiment le choix, son sac était déjà à côté de la porte d’entrée, abandonnée en s’invitant plus qu’il ne l’avait pensé. Puisque tu ne dors pas avec le Roi, y a de la place pour moi, c’est parfait ! Son sourire s’étirait, bien que vu qu’elle était toujours collée à son torse, cela aurait été difficile à bien percevoir. J’étais venu en pensant qu’il la connaîtrait peut-être et qu’il pourrait l’aider à rentrer si elle le veut. Ses ailes taillées vont l’empêché de voler pour un bout de temps… Je ne veux pas vraiment parler du reste pour le moment.
Là-dessus, du coup d’épaule, la Nara expulsait l’oiseau qui poussait un cri en se raccrochant à Hisao avant d’insulter évidement la brunette qui avait filé avec légèreté vers la chambre, dont le lit l’accueillait quand elle se laissait écrouler dessus. Véritable étoile de mer, elle fixait le plafond dans la semi pénombre avant de reprendre les annonces des « bonnes nouvelles » en s’assurant de dire assez haut pour qu’il l’entende, histoire d’être sûre hein.
-Je dors à droite. Et ne t’inquiète pas Sempai on va à peine perturber tes habitudes. Elle fixait un coin de la pièce. Faudrait qu’on trouve un miroir à pied pour cet angle et ça sera parfait. Indiquait elle en faisant un cadre avec ses mains dans lequel semi-relevée elle fixait la place. La piaf à déjà sa chambre sur la table de ton salon…
Ce qui enrageait encore la volatile, ça va de soit…
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Mon regard se détourna légèrement de Sayo alors que je continuais à boire à petites gorgées mon verre d’eau. Ce n’est pas vraiment que j’étais gêné – enfin, peut-être un peu – mais c’était surtout que j’étais dans une situation que je ne connaissais ni ne contrôlais pas du tout… De toute manière, ça servait à rien de réfléchir. Mon caractère étant ce qu’il est, j’agirai toujours de manière spontanée et franche. Mais bon… finalement, je me rendais bien compte que tout ce qu’elle me disait me faisait cogiter.
D’ailleurs, sans que je n’aies le temps de comprendre, la Nara était blottie contre moi, et son oiseau aussi. Je me serais bien gratter le crâne en la regardant confus, mais je ne pouvais rien faire d’autre que vaguement l’enlacer en retour. « Shikarai n’était pas à Iwa, contrairement à moi. Mais, bon. D’accord. On laisse ça de côté. On aura du temps pour ça une autre fois ». La priorité était l’oiseau. Mais… la raison de sa venue était un peu plus complexe que ça. - Euh… hein ?
J’abaissais lentement ma tête pour plonger mon regard calme et fatigué dans le sien. Bordel mais… Comment ça ? Elle voulait habiter ici ? Non mais, d’accord. Mais combien de temps ? Une nuit ?
Je tournais la tête, faisant quitter légèrement et temporairement Sayo du sol avant d’apercevoir son sac d’affaires. « Donc tu viens crécher ici. Très bien… » Cette fois, je me grattais l’arrière de la tête avec confusion. J’étais pas sûr de savoir comment gérer ça…
Mais visiblement, elle se gérait elle-même. Se décollant de moi, elle bondit dans mon lit et s’installa comme si elle était déjà chez elle. Mon coude appuyé contre un mur, j’appuyais mon front sur mon avant-bras en la regardant, un air exaspéré dans les yeux. - Oi, oi. Commence pas. C’est moi à droite. C’est pas négociable.
Bon… les règles elle s’en foutait mais bon. J’me défendais comme je pouvais. En plus elle s’imaginait déjà une nouvelle déco alors qu’elle était arrivée y a à peine 5 minutes...
- Je vous arrête tout de suite. Commencez pas à faire comme si c'était chez vous. Je marquais une pause pour les regarder toutes les deux, puis je finis par soupirer. Bon, laissez tomber.
En voyant Sayo, je ne pus que lâcher un soupir en me dirigeant près de la cacatoès, qui était finalement beaucoup plus sage que je ne l’aurai pensé. Peut-être que traîner avec Suzaku a fini par m’apprendre deux-trois trucs sur le comportement de ces oiseaux.
- Kuchiyose no Jutsu.
Un nuage de fumée jaillit de la table, là où je venais d’imposer la paume de ma main. Un majestueux cacatoès rose venait d’apparaître, se tenant avec droiture et fierté. Il allait lâcher une vieille insulte vers moi avant que son unique œil ne croise le regard de son homologue féminin.
- Ouuh. On dirait que tu ne m’appelles pas inutilement, cette fois, hein, Hisao-Zo. Que veux-tu au seigneur des airs ?
J’arquais le sourcil. Depuis quand cet enfoiré se prenait autant au sérieux ? Surtout que bon… ça restait une femelle. Il était pas censé faire son petit numéro habituel ? - OUAAAAAAAAAH ! PRINCESSE !
Telle une fusée, Suzaku fila droit vers Sayo et s’écrasa sur elle, entourant son cou de ses ailes. Mais, il se calma rapidement, se raclant la gorge et retournant vers la cacatoès.
- Oui… donc. Pourquoi vous m’avez appelé, c’est à propos d’elle ? Il la tournait autour, toujours aussi fièrement qu’à son arrivée. T’es qui toi ? T’as cru qu’Hisao était à vendre ? C’est mon humain domestique. Il n'appartient qu'à moi. - T’es mon piaf, surtout.
- Ouais bon, c’est un détail quoi. Alors ? il marquait une pause. NON MAIS QU’EST-CE QUE SAYO-YO FAIT DANS TON LIT AKAHO-KOKO ?! JE... JE... ARGH !
Il tenta de me sauter à la gorge mais je l’attrapais avec ma main droite et l’élevais jusqu’à mes yeux. Attendant qu’il se calme… ce qu’il finit par faire. Je lui expliquais donc qu’on cherchait à savoir qui c’était. - Bah j’en sais rien. Demande-lui, non ? Il tourna son bec en direction de la cacatoès. T’es qui, du coup ? T'as besoin de quoi ? Moi, c'est Suzaku, d'ailleurs.
En regardant le plafond à nouveau, l’argument d’Hisao la travaillait plus qu’elle le voudrait, il était vrai que Shikarai n’était pas à Iwa, aussi vrai qu’elle savait que Shojito ne cracherait jamais sur Kumo ou ses intérêts. Il avait été le premier à lui botter les fesses pour la rendre patriotique après tout. Par chance ou non, les restes des instructions du Sempai la ramenait vers des sentiments meilleurs. Taquine, la Nara le fixait de son air malicieuse…
-Les deux à droite ? Dès le premier soir ?!! Oh Hisao, je te pensais plus...
Sa bouche se fit bien ronde, elle savait faire les ingénue quand ça l’arrangeait et pour conclure son toupet, voilà en plus qu’elle lui tirait la langue, le laissant comprendre de lui-même qu’aucune de ses réclamations le sauveraient maintenant. Va savoir pourquoi. Quand le roi apparu, la genin lui ouvrait largement les bras, le serrant aussi fort ou presque qu’il lui reportait son affection. Amusée, elle contemplait la première réaction des deux volatiles. Suzaku fidèle à lui-même s’exposait comme le grandiose qu’il était et Hisako, elle s’était toute gonflée avec à nouveau sa mine ronchon.
-Seigneur des airs… Les plumes de mes fesses ouais ! èvé C’est moi la princesse des cacaotés vaurien ! D’où tu sors !! ET PUIS COMMENT TU OSES GLORIFIER UNE HUMAINE DE CE TITRE !!! SURTOUR CELLE LÀ !
Ses plumes volaient dans tous les sens sous son agitation, humeur qui ne s’arrangeait pas alors qu’elle se faisait ignorer voyons le volatile préférait défendre un pseudo honneur de la Nara. Sa mine déconfite voilà tout dire… Parlant de l’humaine, son rire avait regagné la pièce quelques secondes, avant qu’elle en rajoute une couche.
-Hum ? Je lui ai dit que je dormais à droite, mais lui aussi, donc je vais dormir sur lui, parce que l’inverse…
Regardant le plafond, elle se grattait le menton, un sourire satisfait, le Roi avait un don pour adoucir toutes ses humeurs, un qui ne s’appliquait pas à son homologue féminin qui le pognait à la gorge à son tour pour les rabattre, bec contre bec quand il l’approchait de trop près…
-Malotru !! Comme oses-tu m’ignorer ! C’EST QUOI CE PAYS, ON VOUS A JAMAIS ÉDUQUÉ PAYSANS !
Un flou incompréhensible volait dans l’air comme ses plumes blanches et violettes, sa crête redressée la grandissait tandis qu’elle secouait le roi comme si c’était normal de lui voler dans les plumes.
-VOUS CROYEZ VRAIMENT QUE JE PEUX RENTRER LES AILES DANS CET ÉTAT ?!! MA RÉPUTATION VOUS Y PENSEZ ?!! C’est ta responsabilité humaine !!! Tu dois t’occuper de moi jusqu’à ce qu’elles repoussent ! DEMANDE A L’EMPLUMÉ COMMENT ÇA PEUT ÊTRE LONG UNE REPOUSSE !
La Nara arquait un sourcil, avant d’hausser les épaules et les laisser se chamailler, un air de dire qu’elle s’en foutait, ramassant son sac, sa silhouette disparaissait dans la salle de bain, d’où elle revenait en tenue plus confortable. C’était officiel après tout non, elles étaient chez elle non ? Enfin invitées, tout comme quoi. Ajustant ses bas longs sans pour autant rejoindre son short trop court, la genin revenait faire face à la « Princesse ».
-Si tu la fermes pas et te montrer pas adorable, je te jette par la fenêtre et tu te démerdes. Faudrait pas abuser de ma patience non plus, ni mon altruisme. J’aurais pu te laisser sur l’étale ou dans ta minuscule cage, tu te souviens. Elle lui avait cloué le bec pour avoir son attention. Et… le plus important… Fais attention à comment tu t’adresses à mon Roi ! Elle désignait Suzaku évident.
La Cacaotés elle… Après un moment de silence l’attaquait en traître mordant l’intérieur de la séparation de son nez…
-AOUILLEUUUHHH !!! Évidemment, Sayo avait fait un bond, perdant même une bretelle de son top de son épaule…. ÇA FAIT MAL ! T’es malade ?!!! Imaginez ça avec la voix d’un nez pincé du coup. -TU es mon humaine de compagnie pas l’INVERSE. MORVEUSE. Elle était gonflée de toutes ses plumes, sa crête faisait des vas et vient entre les airs et son crâne… Je vais vous discipliner si on doit vivre ensembles, moi je vous le dis. D’une posture impériale, elle les toisait les trois, avant de prendre dans son bec tout ce qui traînait sur la table oû elle avait grimpé et tout jeté à terre. Étrange créature… -C’est vous les pros… Informait alors Sayo le duo Hisao et Suzaku face à son manque de compétence à contenir l’animal…
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— Objectifs atteints —
#Mettre une main aux fesses de Reiko ✓ #Embrasser Hisao ✓ #Shikarai :X #Asami :X #Taishi :x #Shuuhei :X #Itagami :X #Raizen :X
D’ordinaire, j’avais pu apprendre – à mes dépens – que Sayo était une personne avec beaucoup de répondant. Elle était capable de sortir des phrases, des explications ou des excuses sorties de nulle part et de convaincre la personne en face. Et pourtant, je n’avais pu voir cet aspect d’elle qu’un soir. Un seul. Ainsi, devant ce qu’elle venait de dire, je n’étais presque pas étonné d’être dans un tel état de confusion et d’hésitation. Après un soupir, je me massais les sinus et la regardais avec mon éternel regard fatigué.
- N’essaye même pas de jouer à ce petit jeu-là avec moi. Tu iras à gauche, que ça te plaise ou non. Ce soir, comme tous les autres soirs, d’ailleurs. Grave-toi ça bien dans le crâne.
Un sourire s’afficha alors que je lui tapotais le sommet de la tête avec mon index droit. Peu importe à quel point j’étais en difficulté dans ce genre de sujet totalement invraisemblable, je n’en perdais pas mon attachement pour l’humour taquin.
- NON MAIS QUOIIIIIIIIIIIIIIIII. Akaho-Koko, tu crois vraiment que tu vas dormir avec cette créature de rêve sur ton torse ? HAHAHA, tu peux rêver ! C'EST MON ROLE, CA - Non mais, t’as pas entendu ce que je viens de di-…
Alors que j’aurai pu m’attendre à une interruption hystérique de la part de Suzaku, ce fut, contre toute attente, l’autre emplumée qui éleva la voix. Et pas qu’un peu. Levant légèrement les paupières tant j’étais surpris, j’enfonçais lentement mes mains dans les poches alors que j’observais la scène.
Visiblement, le traitement de faveur que Suzaku offrait à Sayo n’était pas du tout au goût de celle qui se surnommait « la princesse des cacatoès ». Même mon éternel compagnon semblait choqué par tant d’énergie. Enfin, choqué… je pense qu’il était juste étonné de voir qu’il n’était pas le seul capable de piquer des crises aussi violentes qu’inutiles. - OH LA LA MAIS L’AUTRE AVEC SES GRANDS AIRS, LA. Les cacatoès femelles, c’est les pires ! Hisao-Zo, franchement fiche-la dehors, c’est la seule solution ! Parole d’oiseau !
Mais un déclic se produit lorsque la criarde mordit Sayo. Cette dernière n’avait même pas eu besoin de nous laisser la place. Regardant Suzaku, j’hochais la tête : Il pouvait faire ce qu’il voulait. C’était lui le patron dans une situation pareille. - Tu n’as jamais vu Suzaku comme ça, je crois, hm ?
Je ne regardais même pas ma nouvelle colocataire – enfin, ma colocataire forcée – tant la scène m’intéressant aussi. Et pour cause, après quelques battements d’ailes, Suzaku se posa juste devant elle, la dévisageant de son unique œil. Un regard intense et perçant, qu’il ferma tandis qu’un nuage de fumée se répandit soudainement autour de lui.
Terminé le petit oiseau de quelques dizaines de centimètres seulement. Suzaku était devenu un cacatoès d’un mètre soixante, impérial et imposant. Il dégagea la fumée d’un mouvement d’aile qui se voulait volontairement lent, et pencha légèrement la tête – qui n’était plus si petite que ça, finalement.
- Tu vas discipliner qui, la gueularde ? T’étais encore qu’un bébé que je martyrisais déjà ces petits humains nuls ! C’est moi l’expert et toi, t’es la petite fille innocente qui devrait se calmer avant d’avoir des plumes en moins ! Capiche ? … TU M’AS TOUJOURS PAS DIT TON NOM EN PLUS, JE FAIS COMMENT, MOI, DU COUP ?
Fronçant les sourcils, je jetais un petit regard à Sayo, regardant si elle avait eu une quelconque réaction face à ça. Je ne suis pas sûr que Suzaku ait déjà montré cette facette de lui – surtout qu’il ne la montre jamais… - Bon… malgré le fait que j’ai toujours pas accepté de vous héberger… va falloir te détendre, « Princesse ». J’ai autre chose à faire que de t’entendre gueuler toute la journée. Reste sage, et t’es la bienvenue. Tu vas voir, Suzaku est plus sympa qu'il en a l'air.
Enfin… la bienvenue… merde bordel, est-ce que j’acceptais déjà l’idée qu’elles se soient imposés chez moi ?
- Bon par contre c’est long une repousse, c’est vrai Sayo-yo. Elle t’a désigné comme maîtresse, t’y peux rien.avoua-t-il en reprenant sa forme plus confortable de 45 centimètres.
Mon regard se posait d’ailleurs sur les vêtements que venaient d’enfiler Sayo. J’avais… pas l’habitude de voir ça, en fait. C’était un peu bizarre. En fait, je fuyais presque du regard la Nara.
Bien des choses dérangeaient Sayo en ce moment, étant principalement resté sur le fait qu’elle n’avait pas pour le moment encore sa place favorite dans le lit, elle restait mitiger devant l’agressivité de celle qu’elle avait ramenée. Pourtant, petite victoire, avec ces conneries de place-dont elle se foutait totalement-, même pas un instant il avait contesté le fait qu’il dormirait ensembles. « Deal! À gauche, ce soir, comme touuuss les autres ! Graver !» Qu’elle avait dit en acceptant le contrat un peu trop facilement, peut-être ne comprendrait-il pas l’arnaque assez vite, bien que plus rien ne pourrait y changer. Un marché est un marché ! Parlant de ça…
-Suzaku-sama… ?
Sa face valait le détour, le doux roi était même plus grand qu’elle au final –no comment-, alors oui, pour le coup, elle était aussi déboussolée qu’impressionner. Il avait quand même une sacrée prestance cet oiseau-là, pas comme l’autre sur qui il gueulait. Cette dernière d’ailleurs, toute gonflée dans ses plumes ne se démontrait nullement impressionnée… Ce qui était assez inquiétant pour la suite. Toujours sa crête remontée, puisqu’il s’était rapproché pour l’intimider, la piafette en profiter pour venir lui coller la face sur le bec, histoire qu’il voit bien de son seul œil.
-Tu t’avances vite brochette mal cuite. J’AI DÉJÀ FAIT AU MOINS VINGT REPOUSSES ENTIÈRES MOINEAU !!! Si elle avait pu, elle aurait aussi pris de la hauteur, mais cela ne lui semblait pas aviser de le montrer à la gamine qui pourrait avoir dans l’idée de la garder ensuite… Les Shinobis humains hein !... ET TU FAIS RIEN C’EST PARFAIT COMME ÇA ! APPROCHE PLUS MON HUMAINE SANS MON ACCORD.
Si elle N’était pas un oiseau, Sayo aurait presque pu croire qu’elle grognerait presque. Par certaine non plus de comprendre ce que pouvait vouloir dire son nombre de repousse de plumes, leur façon de compter leur âge ? Basé sur quoi ? Elle avait l’air folle, capricieuse, mais adulte, après tout, Suzaku l’avait dit lui-même, les femelles parrot, c’était les pires… Ceci dit, la voix d’Hisao semblait la rendre moins agressive, en tout cas, à lui, elle ne lui volait pas dans les plumes. Laissant en plan son pauvre congénère pour descendre de sa place en escaladant maladroitement, elle rejoignait sa Nara qui accueillait moyennement l’idée d’avoir été adoptée ?
-C’est provisoire qu’on s’entend bien toutes les deux là-dessus. Une fois mes ailes revenues, SAYONARA !
Au dernier mot, la Nara grimaçait, sa moue en disait long sur le fait qu’elle l’avait… mal pris.
-Très drôle. L’oiseau la fixait avec une incompréhension visible. Mon nom Nara, mon prénom Sayo… Quelques secondes et la grosse perruche faisait le lien… Les deux se toisaient, la face aussi dépitée l’une que l’autre… -En plus elle a un nom de m.. Sa phrase se stoppait par son attention détournée par Hisao, qui avait eu la politesse et bienveillance de l’appeler par son titre, peut-être qu’elle ne déconnait pas la dessus au final. Je te remercie Akaho-sama ! Elle reprenait ce nom-là de l’oiseau, plus fiable que la crétine d’humaine au nom douteux… Tu peux m’appeler de mon vrai nom, Hisako, je te dois bien ça pour ton hospitalité après tout. Hisako huitième du nom ! Fit-elle un ton sévère en fixant Suzaku comme si il aurait dû reconnaître ce sobriquet. Encore que… Vu le spécimen, elle refusait de croire qu’il faisait partie de ses sujets. Je ferais de mon mieux pour t’être agréable. Concluait-elle en ne s’adressant qu’à Hisao ça va de soi ! T’es plus du genre coucou toi ma cocotte à taper l’incruste comme ça dans les nids… Marmonnait-elle à une Sayo qui la poussait pour se relever et éviter un nouveau coup de bec. -Maintenant je sais comment tu as fini dans cette cage… Je pourrais presque dire que c’était justifié dans ton cas.
L’oiseau la toisait d’un air mauvais, mais aucune des deux ne voulaient continuer de se disputer, la Nara se redressait en réajustant ses bas, le problème de ses machins là, il fallait passer sa vie à les réajuster. L’air gêné de son sempai était difficile à rater, étrangement, c’était encore plus encourageant vers l’abus, enfant terrible qu’elle pouvait être.
-Hisao. Son ton était plus sérieux et si elle aurait préféré jouer, comme un chat dans une cage d’oiseaux, elle ne pouvait pas s’empêcher de repenser à sa proposition. Tu sais exactement pourquoi Shojito est en prison pas vrai ? Tu me le dirais vraiment, tel que c’est vraiment, sans forcer mon opinion ? Comme l’avait fait peut-être sans le vouloir Shikarai. Mon Senseï n’est pas un traitre, il m’a enseigné à être fidèle et dévouée envers Kumo et ses principes, je ne peux pas croire qu’il a tourné sa veste en un voyage à Iwa. Qu’est-ce qui s’est passé là-bas ?
La grosse perruche quant à elle bien décidé à ne pas rester en plan, d'un bond c'était agrippé aux bas de la Nara qui finissaient par glisser, obligeant la brune à venir porter les mains assez proches pour qu'Hisako saute dessus et escalade jusqu'à son épaule.
-Senseï... Lui fit-elle en la fixant de près dans le blanc des yeux. T'es un peu vieille Coucotte pour jouer les petites filles dans l'ombre de leur senseï gâteux... Regard noir dans les deux camps. Je te le dis direct, j'exige de la prestance minimale, c'est finie ces conneries d'apprentissage ou je ne sais quoi... Plus DE SENSEI. La Nara tentait la protestation, Hisako lui mordait le lobe de l'oreille pour la faire taire. Ça peut se passer en douceur ou violemment ton dressage TU SAIS.
En tout cas, Hisako semblait être un sacré spécimen ou alors... à voir Suzaku, c'était leur espèce ?
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