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Un peu de franchise (ft. T. Asami)

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Aburame Shizen
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Sam 24 Fév 2018 - 17:59
Depuis plus d’une bonne heure, Shizen occupait son bureau comme il savait le faire. Néanmoins, il était pris par l’ennui. Un sentiment qu’il n’avait jamais connu depuis la création de ce projet qui lui tenait à cœur. Il s’occupait comme il le pouvait en jouant avec son crayon tout en contemplant les nombreux dossiers des personnes attachées au Zaikugai. Des rétrogradations, des promotions, de nouvelles responsabilités … c’est ce qu’il cherchait en surfant sur cette énorme paperasse. Si une bonne partie des résultats attendus étaient là, les missions restaient relativement rares. Et même le manipulateur d’insectes ressentait ce manque. Certes, il s’occupait avant tout de l’administration, mais s’il arrivait à avoir cet avis sur sa propre fondation, l’ennui devait être bien plus intense pour son effectif. Bien entendu, il avait ses propres raisons concernant l’absence de directive en dehors du village. Des raisons bien évidemment partagées par le reste de la direction et qui devaient sans doute être comprise par le conseil du village. Quoi qu’il en soit, il devait trouver une solution à ce problème. Donner des missions à l’intérieur du village qui seraient tout aussi utile qu’à l’extérieur. Quoi qu’il en soit, il envisageait de revoir sa politique.

Pour ce fait, il chargea sa fidèle partenaire qui l’épaulait chaque jour dans son travail d’aller rencontrer la marionnettiste : Tadaoki Asami. Mais le lieu de rendez-vous était bien différent, cette fois-ci, ce ne serait pas au complexe scientifique, mais dans une aire d’entraînement. Même si pour le coup, il ne souhaitait pas partager quelques coups avec. Seulement discuter dans un endroit plus ouvert. En effet, la femme n’était pas membre entière de l’institut. Et c’est justement auprès d’une personne comme celle-ci qui devait recueillir des avis. Cette rencontre allait être aussi l’occasion de parler un peu plus sérieusement de son avenir au sein du complexe. Enfin bref, l’Aburame avait prévu pas mal de choses, mais souhaitait surtout en apprendre un peu plus sur l’avis de la personne. Et pour cela, il comptait sur sa franchise.

Le manipulateur d’insectes attendait donc au milieu de cet espace d’entraînement en laissant étrangement des essaims tournoyer autour de lui. L’attitude de l’homme changeait étrangement et lui-même cherchait une réponse. Comptait-il sur cette femme qui lui était quasiment inconnue pour l'aider ? Qui sait.

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Tadaoki Asami
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Sam 24 Fév 2018 - 19:26
C’est avec surprise que la marionnette s’était retrouvée conviée par son supérieur de l’institut, à savoir Aburame Shizen. Plusieurs questions lui traversèrent l’esprit lorsque l’assistante de ce dernier était venu à sa rencontre, lui faisant savoir qu’il souhaitait discuter avec elle. Soit alors, déjà qu’elle ne pouvait pas spécialement l’ignorer, elle n’en avait pas l’envie. Cela lui permettrait de chasser temporairement la routine qui s’était installée dans sa vie, chose qui se voulait tout particulièrement désagréable pour celle qui n’aspirait qu’à une chose : s’amuser. Elle remercia donc la jeune femme et rangea ses quelques effets personnels tout en mettant de l’ordre sur l’espace de travail qu’elle occupait avant de quitter le complexe scientifique. Ses pensées se dirigèrent naturellement vers la Nara et à ce qu’elle lui avait exprimé un peu plus tôt. Serait-elle jalouse de la voir ainsi aller à sa rencontre, sachant que l’homme lui avait tapé dans l’oeil ? La pensée était amusante, assez pour apporter une motivation de plus à celle qui quittait l’endroit pour prendre la direction des terrains d’entraînements qu’offrait le village.

Il lui fallut peu de temps pour arriver sur le lieu de rendez-vous, où elle trouva le scientifique aisément. L’endroit était désert, à croire que les shinobis avaient mieux à faire que de s’entraîner ou avaient trouvé un autre endroit pour le faire. Elle s’arrêta à quelques pas de lui, adressant un doux sourire, celui que tous lui connaissaient si bien, alors que ses prunelles d’un rouge enflammé se posaient calmement sur l’homme se trouvant devant elle.

- Bonjour Shizen-sama. Vous avez demander à ce que je vienne ici ?

Une question silencieuse, alors qu’elle cherchait à savoir ce qu’il souhaitait d’elle. Une seconde épreuve, voir si elle n’avait pas perdu la main depuis le temps ? Après tout, autant faisait-elle son possible pour être sur tous les projets qui lui étaient possible d’aider, autant ne faisait-elle rien en particulier. Du moins, de son point de vue. Et donc, elle s’ennuyait, ce qui était aussi le cas de sa meilleure amie. Deux jeunes femmes en besoin d’aventures et d’actions qui se retrouvaient, par la force des choses, à être confronter à leur impuissance. Aussi douées étaient-elles, elles n’étaient au final que genin. Et si Asami se souciait peu des rangs et des conventions sociales, une chose était certaine, aux yeux de tous, elle n’était qu’une genin. Et autant cela signifiait-il qu’elle était la relève, autant cela lui rappelait-elle sans cesse qu’elle ne pouvait prétendre à des responsabilités de par son soi-disant manque d’expérience, mais surtout de par l’évident manque de confiance que certains pouvaient avoir à ceux ne possédant pas de grades particuliers. C’était emmerdant, elle l’admettait sans peine, or, elle ne pouvait rien faire de plus à ce niveau, si ce n’était que de prouver sa valeur. Elle était une femme patiente, et donc, de ce fait, elle attendait tout en faisant toujours de son mieux, n’exprimant aucun mécontentement sur sa situation alors qu’au final… Ce n’était pas faute de vouloir et de mettre toutes les chances de son côté, mais bien les opportunités qui manquaient alors que ce manque de confiance en ses capacités pourtant bien présentes se faisait à nouveau ressentir.

Elle n’en laissa rien paraître, de cette lassitude l’envahissait depuis quelques temps. Non. S’il voulait la voir, ce devait être pour une bonne raison. Et donc, de ce fait, elle allait l’écouter avec attention. Peut-être arriverait-il à chasser l’ennuie. Elle l’espérait, du moins. L’inaction avait tendance à rendre la Tadaoki folle. Et pourtant, ce n’était pas faute d’essayer de s’occuper l’esprit, entre ses nouvelles marionnettes et ces poisons sur lesquels elle travaillait, cherchant toujours à améliorer son art. Sans avoir nécessairement le niveau qu’elle souhaitait atteindre, elle devenait rapidement une adversaire redoutable. Elle n’avait alors qu’à redoubler d’ardeur.
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Sam 24 Fév 2018 - 20:02
Les insectes tournaient, encore et encore. Shizen s'était enfermé dans sa propre tornade. La rotation s'arrêta soudainement lorsqu'il sentit une présence extérieure, mais surtout la voix de celle qu'il devait voir aujourd'hui. Suite à quoi les compagnons de l'Aburame se dissipèrent à différents endroits de l'aire d'entraînement.
Oh Asami-chan. Tu as été rapide.
Cela pouvait ne pas être vrai. L'homme était tellement perdu dans ses pensées qu'il ne devait même avoir vu le temps passé. C'est limite s'il avait pu complètement oublier pourquoi il aurait convoqué la marionnettiste ici même. Le manipulateur d'insectes ne savait plus réellement où donner de la tête. Le travail dans lequel il s'investissait un maximum commençait-il à le lasser ? Les responsabilités du conseil et des sections Zaikugai étaient-elles de trop pour lui ? Son quotidien de Kumojin avait-il atteint ses limites ? Toutes ses raisons pouvaient être vraies. Mais une chose était sûre et il le savait : son pays natal qu'il avait critiqué corps et âme commençait à lui manquer. Tout comme l'absence des siens. Néanmoins, il savait aussi que le Pays du Feu lui était difficilement accessible avec la présence néfaste du Soshikidan. Et même si Hi no Kuni connaissait une situation stable, qu'allait-il faire ? Demander à l'Ombre de la Foudre de partir pendant quelques mois là-bas ? Renoncer à tout ce qui le liait de près ou de loin avec les Nuages ? Il ne savait même pas si c'était envisageable.

Toutes ces pensées l'avaient figé pendant de nombreuses secondes alors que la femme attendait les raisons de sa venue ici. Des moments de faiblesse qu'il n'avait pas pour habitude de montrer. Et ce n'était pas une bonne chose devant quelqu'un qui appartenait à l'institut.
Ah oui. Je voulais te parler concernant ton avenir au sein de l'institut. Je sais que tu es assez limité, que ce soit à cause de ton grade au sein du village ou même de l'institut. Je voulais connaître ton avis là-dessus. Tu dois peut-être penser que tu n'es pas jugée à ta juste valeur ? Il marqua un court blanc, alors qu'il joignait ses mains à son dos. Et ne mâche pas tes mots. Je veux que tu parles à Shizen, le jônin lambda du village. Non pas au directeur. Il prit une inspiration en se laissant tomber par terre, croisant les jambes. Derrière son masque, il regardait la femme dans le blanc des yeux. Le manipulateur d'insectes avait toujours voulu laisser cet héritage à la jeunesse talentueuse des Nuages. C'était son discours et c'était même pour ça qu'il avait créé ce projet. Mais il trouvait que la politique qu'il adoptait était complètement contradictoire avec ses paroles. Et Asami en était le parfait exemple. Le fait qu'elle soit Genin lui mettait de nombreux bâton dans les roues. C'est pourquoi il jugeait son avis plus important que les autres.

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Dernière édition par Aburame Shizen le Mar 27 Fév 2018 - 13:12, édité 3 fois
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Sam 24 Fév 2018 - 20:29
À peine arrivée que l’essaim avait cessé son bourdonnement. Elle n’était pas surprise par ce dernier, après tout, si elle n’avait jamais eu le loisir d’observer l’Aburame à l’oeuvre, seul son nom était nécessaire pour identifier ses capacités. Et donc, plutôt que de s’attarder sur ces insects qui se dispersaient tout autour d’eux, elle préféra garder son regard poser sur l’homme lui faisant face. Le silence s’étant installé entre eux deux se vit prolonger de quelques instants, ce qui l’amena à froncer un sourcil. Était-elle inquiète ? C’était ce qu’elle laissa paraître sur ses traits fins. Non pas inquiète pour elle mais bien pour celui qui semblait s’être perdu dans ses pensées. Quelque chose le troublait-il ? Elle ne saurait le dire. Elle ne connaissait pas encore assez bien le personnage pour se targuer d’être en mesure de lire en lui comme elle le faisait auprès bien d’autres personnes. Peut-être était-ce l’occasion d’alors en apprendre plus sur ce dernier ? Elle n’en savait rien. Elle verrait où irait cette discussion et aviserait. Pour l’instant, elle était encore dans l’inconnu quand à la raison de sa présence ici.

Finalement, la question lui fut adressée. Elle se devait d’admettre d’être surprise par cette dernière et curieuse quant à ce qui motivait l’homme de s’intéresser à ce sujet. Mais surtout… Pourquoi elle ? Ce n’était pas comme si les recrues manquaient et elle ne devait certainement pas être la seule avec un tel sentiment. Elle garda donc à son tour le silence quelques instants, venant rejoindre l’homme au sol en s'asseyant à son tour en tailleur. Elle vint poser son coude sur son genou et son visage dans sa main, ne quittant pas des yeux l’homme. Elle cherchait seulement quoi répondre. Il voulait de l’honnêteté ? C’était un peu particulier dans le cas de la manipulatrice, dont prétendre était une seconde nature. Mais soit. Il devait bien y avoir une raison pour laquelle il cherchait à s’informer, à ce niveau. Et puis, elle était connue pour sa patience légendaire et sa façon d’effectuer les tâches demandées sans jamais poser la moindre question, et donc, peut-être que son intérêt venait de là. Bien différente de ceux qui exprimaient sans une once de gêne ni de considération leur mécontentement, elle restait discrète sur le sujet, faisant tout simplement de son mieux dans l’espoir que ses efforts soient remarqués.

- Ce serait prétentieux de dire que j’ai l’impression de ne pas être jugée à ma juste valeur. Elle soupira. Ce n’est pas exactement ça, donc. Il s’agit plus… J’ai l’impression que l’on ne me donne pas l’occasion d’être jugée à ma juste valeur. Vous savez, j’ai cette façon de penser qui me dit de ne pas critiquer ce que je ne connais pas. Et donc, sans connaître ce que les hauts placés de l’institut vivent, je ne peux qu’accepter mon sort et faire de mon mieux, en espérant que mes efforts et mes résultats vous parviennent. Il n’y a, après tout, qu’avec mes actions que je peux m’exprimer sur le sujet.

Elle prit une pause, cherchant à mettre de l’ordre dans ses idées pour savoir comment lui dire ce qu’elle pensait de toute cette histoire. Un nouveau soupire s’échappa de ses lèvres avant qu’un léger sourire vienne étirer celles-ci, comme à son habitude. La Tadaoki était une femme positive débordante de positivisme. C’était donc ce qu’elle cherchait à renvoyer comme image. Et puis, ce dernier lui avait semblé embêter par elle ne saurait dire quoi.

- Je suis lassée, en réalité. Ou, enfin… C’est particulier. Je suis passionnée de ce que je fais et des projets sur lesquels je peux travailler, cela ne fait aucun doute. Tout comme je suis motivée de ce sentiment de faire quelque chose de concret, aussi minime cela peut-il être, pour le village. Cependant… Ils se ressemblent tous, ces projets sur lesquels j’ai le droit de me pencher. Pire encore, nul ne semble vouloir me donner la chance aux seins des équipes, me reléguant aux tâches les plus banales alors qu’au final… Je sais que je peux faire plus. J’ai les compétences, les connaissances et les épaules pour assumer plus.

Voilà, tout était dit. La seule chose qui changeait son quotidien dernièrement, venant pimenter un peu sa vie qui s’enlisait dans la routine, c’était ce projet qu’elle montait avec sa meilleure (et seule) amie. Le projet X, à défaut d’avoir eu un meilleur nom pour ce dernier. Si personne ne souhaitait leur donner la chance de se démarquer, et bien, elles n’avaient qu’à provoquer cette chance. Telle était l’idée derrière ce projet sur lequel elles travaillaient dans l’idée de le présenter éventuellement à qui de droit. En espérant, bien évidemment, qu’on leur laisse la chance et ne s’approprie pas tout simplement tout le travail qu’elles faisaient à l’heure actuelle.
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Sam 24 Fév 2018 - 23:53
La femme venait de rejoindre Shizen dans sa posture afin de répondre à ses interrogations. Même si les questions restaient personnelles, il savait pertinemment que cet avis devait être partagé par de nombreuses personnes. D'une oreille très attentive, l'Aburame écoutait ce qu'Asami avait lui à dire. Elle sentait donc l'absence d'opportunité qui lui permettait d'exposer son véritable potentiel. Et ce ressenti avait le triste mérite d'être vrai. Si elle pouvait recevoir quelques tâches mineures de l'institut, la plus grande mission qu'elle avait eue jusque-là consistait à sauver la vie des citoyens. D'ailleurs, le manipulateur d'insectes avait justement été présent ce jour-là. Il acquiesçait naturellement ces paroles toutes franches. Quant à la suite de son discours, il portait sur une certaine lassitude. Et c'est justement ce sentiment qu'il avait il y a quelques heures. Comme quoi, ce n'était pas qu'un simple hasard. Là encore, il ne pouvait qu'acquiescer.
Merci pour ton honnêteté, Asami. Je ne te mentirais pas, tes restrictions viennent du fait que tu es Genin. Même si cela peut te surprendre vis-à-vis de Nara Sayo ou même Metaru Nué. Lors de leurs intégrations, cette politique n'existait pas encore. C'est en partie pour ça que je voulais te voir. Je remettais en cause cette direction qui n'est plus propre à ce que j'ai toujours voulu en fondant ce projet : faire des nouvelles générations une élite digne de ce nom. Seulement, je ne peux pas voir les résultats en bridant les concernés. C'est pour cela que j'ai décidé de t'intégrer pleinement au Kankyushu. Tu constateras rapidement que les gens ne te verront plus du même œil et te prendront beaucoup plus au sérieux. Cette idée d'avoir des sortes de stagiaires était très mauvaise et néfaste pour l'institut. Comme quoi, Shizen faisait de belles erreurs. Concernant la routine, il est difficile de s'en échapper. Peu importe tes responsabilités. Je suis moi-même confronté à ce genre de problèmes. J'ai toujours voulu organiser de nombreuses missions en dehors de notre village. Missionner des équipes à l'internationale, mais cela reste très difficile. Le climat actuel n'est clairement pas le bon. Et c'était le cas de le dire. Même au sein du Pays de la Foudre, il était difficile d'être complètement serein.

Dans un premier temps, il espérait lui avoir donné des réponses qu'elle demandait sûrement. Même s'il n'avait jamais eu à la fréquenter très souvent, il portait l'ensemble de son effectif dans son cœur. Malgré les hauts et les bas que l'institut pouvait connaître.
Bien entendu, cette pseudo-promotion ne changera pas ton implication classique au sein du village. Si tu auras plus d'importance au sein de l'institut, la direction même de Kumo te verra toujours du même œil. Drôle de phrase, à croire qu'il oubliait que lui aussi appartenait à cette direction en tant que membre du conseil. Finalement, le manipulateur d'insectes avait rapidement eu ses réponses. Limite, la discussion pouvait se terminer ici. Mais ce serait dommage de ne pas passer un peu de temps avec un membre de l'institut. Ah oui. Le Jônin récupérait une boîte dans une de ses poches. Je sais que tu as une certaine passion au poison. Il y à l'intérieur quelques plumes toxiques d'une créature plus ou moins rare de la région. Tu peux travailler dessus si tu le souhaites, trouver un antidote, l'utiliser pour tes pantins ... que sais-je. Un cadeau pour sa promotion ? Un cadeau en guise d'excuse ? Une toute autre attention ? Le doute était permis ! D'autant plus que ce plumage n'était pas n'importe lequel, il provenait justement de la créature avec qui il partageait un lien de sang.

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Tadaoki Asami
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Dim 25 Fév 2018 - 1:52
Assise sur le sol, le visage posé dans sa main, elle exprimait calmement ce qu’elle ressentait vis-à-vis de l’institut à l’heure actuelle, avec une sincérité étonnante venant d’une femme telle que elle. D’ordinaire terriblement hypocrite, elle n’hésitait pas à mentir comme bon lui semblait. Or, il lui donnait la chance de lui donner son opinion, quant à sa position au sein de l’institut et de ses sentiments vis-à-vis ce dernier. De ce fait, il venait aussi de lui donner la chance de peut-être bien faire changer les choses. S’il était vrai qu’elle faisait ses efforts de son côté et qu’elle souhaitait s’activer un peu, et ce, avec l’aide de sa meilleure amie, il n’en restait pas moins que le Kankyushu restait quelque chose de très intéressants pour elle alors qu’il n’était plus un secret que les poisons, c’était là où elle se sentait le mieux. Et donc, de ce fait, si elle pouvait faire évoluer les choses, et bien, elle le ferait.

Elle avait donc vu juste, avec sa partenaire de toujours. Si pour elle, cela semblait bien se passer au sein de l’organisation, pour la Tadaoki, les choses avaient été un peu plus compliquée, les gens refusant presque de lui faire confiance et lui donnant donc que quelques tâches annexes que tous pouvaient accomplir, ce qui, bien évidemment, ne mettait pas du tout en valeur ses nombreuses compétences dans le domaine. Elle n’était que genin. Au final, cela faisait du sens, ne serait-ce que parce qu’elle n’avait encore jamais eu la chance de se démarquer en mission ou tout simplement de faire ses preuves. Et pourtant… Ce n’était pas faute d’entraînement tandis qu’elle gagnait rapidement en puissance, il s’agissait tout simplement d’un cruel manque d’occasion.

Or, il semblait vouloir lui offrir plus de responsabilités. Ou, tout du moins, de lui laisser sa place, au sein du Kankyushu, alors qu’il déclarait que très rapidement, les regards allaient changer vis-à-vis de sa personne. Elle lui adressa donc une expression assez surprise, et ce, quand bien même affichait-elle un léger sourire. À croire que sa franchise venait de lui apporter quelque chose qu’elle ne s’attendait pas à avoir. Elle trouvait la situation particulièrement, pour ne pas dire un brin risible, si observée de l’intérieur. Voilà qu’elle était assise sur le sol du terrain d’entraînement, face à son supérieur, à discuter de ce qui l’embêtait et de ce qui pourrait changer, pour elle, dans un futur rapproché, quant à sa place et son implication en l’organisation qu’il avait lui-même fondé.

- Merci. Au final je n’ai toujours voulu que… Faire de mon mieux. Je vous remercie de la confiance que vous portez en moi. Sachez cependant que ce n’était pas… Un peu d’ennui qui serait venu nuire à mon travail effectuer. Je tiens ce que je fais en très haute estime, et il y aura toujours un besoin de quelqu’un pour faire les tâches demandant moins… D’expertise ?

Elle relativisait comme elle le pouvait, lui exprimant alors qu’elle espérait qu’il ne se soit pas senti forcé de lui donner un tel poste. Elle voulait l’avoir mérité, non pas obtenu parce qu’il se sentait coupable d’elle ne savait trop quoi. Et puis, elle ne lui mentait pas, sur ces quelques mots prononcés, tandis qu’il était vrai qu’elle aurait effectué ses tâches et son travail avec la même attention et précision qu’elle l’avait toujours fait. Après tout, elle ne pouvait se permettre d'entacher son image.

- J’ai conscience que le climat actuel n’est pas propice aux sorties hors de village, mais si jamais vous envisagez tout de même missionner hors des remparts du village, et bien, sachez que je ne l’ai jamais quitté.

Elle avait un ton léger, un rire s’échappant de ses lèvres. Au final, elle se doutait que ce ne serait pas pour l’instant, mais si jamais il avait besoin d’une genin motivée à l’idée de changer de décors… Au moins le savait-il désormais. Elle avait bien conscience que cela ne changerait rien, aux yeux du village, mais, au final, sachant que c’était à l’institut où elle se réalisait le plus et où ses compétences étaient le mieux exploitées, elle n’en voyait aucun soucis. Ce fut encore une fois avec une surprise non feinte qu’elle attrapa la boîte qu’il lui tendait, curieuse de ce qu’elle pouvait bien contenir. La réponse lui fit arquer un sourcil, ses prunelles enflammées venant rencontrer à nouveau le regard de l’homme.

- Je… Merci. Encore. Un oiseau rare vous dites ? J’imagine que vous devez en connaître les effets… Quels sont-ils ?

Elle ne s’attarda pas sur le pourquoi. S’il lui offrait, il devait bien avoir une raison et elle ne comptait donc qu’apprécier le geste. La scientifique qu’elle était ne pouvait qu’être intéressée par ce qui se trouvait dans cette petite boîte, ces plumes se voulant dangereuses.

- Vous avez parlé d’en faire un antidote… En avez déjà un ?

La question se posait, alors que si tel n’était pas le cas, elle s’assurerait de travailler sur ce sujet en premier, avant toute chose. En l’observant, une question lui vint en tête et alors qu’elle y réfléchissait, elle se demandait de ce qu’elle devait faire. Garder le silence, le remercier et puis quitter les lieux ? Ou, au contraire, se devait-elle de profiter de ce moment en tête à tête pour apprendre à le connaître ? Car, au final, elle ne savait rien de lui, si ce n’était que son nom.

- Je me demandais, et pardonnez l’arrogance… Allez-vous bien ?

Une question bien simple qui pourtant pouvait vouloir dire grand chose. Que ce soit le silence d’un peu plus tôt, ou une certaine lassitude qu’elle remarquait chez lui, sans compter des erreurs qu’il semblait avoir évoqué, la question se posait.
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Dim 25 Fév 2018 - 15:06
Tout le monde veut faire de son mieux. Peu importe notre place dans la société. Il ne faut jamais se reposer sur ses lauriers. Jamais. Shizen l'avait bien appris. Quant aux tâches mineures, cela fait partie du jeu. Quoi qu'il en soit, ta promotion n'est pas la cause de cette discussion. J'y pensais depuis un moment. Ton honnêteté n'a fait que confirmer une crainte que j'avais. En effet, cette promotion n'était que le fruit de son travail. Si l'Aburame avait changé sa politique bien plus tôt, la femme participerait aux travaux de sa nouvelle section depuis qu'elle avait travaillé sur un antidote afin de sauver des civils et des membres du Kyuubu. Mieux vaut tard que jamais. Une phrase bien médiocre qui le rassurait. Par la suite, il apprenait que la marionnettiste n'avait jamais quitté le village pour une quelconque mission. Une nouvelle plus ou moins logique par rapport à son grade. Même s'il aurait pu être au sein d'une équipe et participer à une mission avec des personnes expérimentées. Dans ce cas, lorsque l'occasion se présentera, pense à profiter de ton séjour à l'extérieur. Le Pays de la Foudre à lui seul offre un merveilleux paysage. Puis, il y a une première fois à tout. Que ce soit avec une équipe Kumojine ou une équipe de l'institut, tu auras forcément l'opportunité d'agir en dehors de nos murs. Même si ce n'est pas toujours aussi plaisant que ça en a l'air. Les imprévus étaient nombreux. Le dernier souvenir qu'avait le manipulateur d'insectes était Tetsu no Kuni, ainsi qu'une mission avec Yotsuki Kagero, ninja d'élite. Les deux s'étaient soldés par de lourdes séquelles.

Concernant le petit cadeau, elle l'avait accepté sans demander de raison à un tel geste.
Les effets ? Je te laisse la surprise. Il y a suffisamment d'échantillon pour plusieurs essais. Concernant un antidote ... Je n'ai toujours pas fini. C'est l'occasion pour toi de me battre. Dit-il en ricanant. En effet, avec tout le travail et ce qu'il se passait au sein du village, il ne trouvait plus le temps pour travailler sur ce poison. D'autant plus qu'avec la fatigue cumulée, ça en était presque impossible. Le Jônin venait d'offrir à la femme un petit défi très plaisant.

La question qui suivait avait le mérite d'être surprenante. Même si en réalité, elle était plutôt logique. Quelques mots qui en disaient long. Sur le coup, le manipulateur d'insectes laissa un blanc, ne sachant pas quoi répondre. Devait-il se livrer ? Ce n'est pas quelque chose qu'il faisait souvent. D'autant plus qu'il ne connaissait pas tellement Asami. Mais c'était aussi l'occasion d'en apprendre un peu plus sur elle. Ce n'est pas comme si dix ans les séparaient. Il pouvait tout à fait parler avec elle en oubliant ce qui les reliait : l'institut. Il levait légèrement la tête pour regarder les cieux.
J'ai l'air de ne pas aller bien ? Un rire s'échappait. Ce n'est pas de l'arrogance. Après tout tu as le droit de poser ce que tu veux. Tu apprendras plus tard que s'enfermer dans quelque chose n'est jamais bon pour soi. Et par là, il entendait le fait d'avoir très peu d'amis, voire aucun. Le fait de se renfermer dans le travail, de ne jamais faire d'autre activité. Une souffrance intérieure, tout simplement. Bien que le plus difficile pour l'homme était d'être loin de son clan. Il ne connaissait même pas la situation du clan au sein de Hi. Il s'imaginait des tonnes de scénarios et se sentait coupable. Car pour lui, il pouvait être un acteur important de son clan. Pour la réponse, il ne se sentait pas obligé de développer plus. Il savait que la femme était suffisamment intelligente pour comprendre ce qui n'allait pas.


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Dim 25 Fév 2018 - 16:09
Changeant de position, elle décroisa ses jambes pour finalement ramener ses genoux vers elle y croiser ses bras sur ces derniers. Dans ses mains se trouvaient le cadeau surprenant de la part de l’homme, qui fut indiqué comme contenant les plumes toxiques d’un oiseau rare. Si déjà la promotion avait été une surprise pour la demoiselle, ces plumes l’étaient d’autant plus. Sans comprendre les motivations de l’homme, elle ne posa cependant aucune question à ce sujet. Il devait certainement avoir ses raisons, et puis, cela ne changerait en rien l’appréciation qu’elle avait pour l’attention. Sans réellement le connaître, ce dernier semblait connaître la passion qu’elle avait pour les poisons et tout ce dont il était possible de faire avec ces derniers. Certes, cela n’était plus une surprise pour ses collègues au Kankyushu, cependant, cela dénotait tout de même d’une attention qu’il avait eu pour sa personne et donc, de ce fait, elle ne pouvait que lui en être reconnaissante.

Un rire s’échappa de ses lèvres à ce qui semblait être un défi de la part de son aîné. Or, elle partait avec un sérieux désavantage, ne connaissant en rien les effets du poison qui se trouvait entre ses mains. Cela n’était cependant pas assez pour venir tarir sa motivation, pas alors que l’idée lui semblait tout particulièrement intéressante. Sans le savoir, ou peut-être que si, au final, s’en doutait-il, il venait d’offrir à la Tadaoki de quoi chasser l’ennui qui s’installait, ne serait-ce que pour un certain temps. Il était évident que ses prochains temps libres seraient concentrés à l’analyse de ce cadeau et sur la confection d’un antidote. Elle comptait bien évidemment gagner la course contre ce dernier et arriver avec un produit avant que lui-même ait la chance de le terminer.

- Et est-ce que je risque d’y laisser ma peau en faisant les tests sur moi-même ? Elle eut un sourire amusé. Je doute arriver à convaincre quiconque de m’aider à identifier les effets du poison.

Reprenant un ton un peu plus sérieux, elle garda le silence quelques instants, ses prunelles enflammées tranquillement posé sur le visage masqué lui faisant face. Quelques questions qui lui traversaient l’esprit et, après quelques secondes de doute, elle se décida à lui adresser l’une d’entre elle. La plus simple, et pourtant, sûrement la plus compliquée aussi. Sa réponse, tout comme son rire, lui arracha un léger sourire, et ce, quand bien même se sentait-elle peut-être un peu coupable d’avoir exprimer sa question. Au final, elle ne pouvait vivre qu’avec les conséquences de cette dernière.

Pesant ses paroles, elle hocha doucement de la tête. L’homme se sentait-il seul ? Ce n’était pas impossible et donc, ne pas à exclure. Il semblait travailler beaucoup et… C’était à peu près tout ce qu’elle connaissait sur lui. Intriguée par la majorité des gens, cherchant toujours à en apprendre plus sur ces derniers, elle se décida de rester un peu plus longtemps assise contre le sol de ce terrain d’entraînement.

- Je ne dirais pas que tu as l’air de mal aller. Disons simplement que… Tu sembles soucieux. Je crois. J’admets ne pas te connaître beaucoup, pas du tout même, si ce n’est qu’en tant que supérieur, cependant, j’observe beaucoup. Et c’est ce que j’ai remarqué en arrivant ici.

Elle était naturellement passée au tutoiement, ne serait-ce que parce que la discussion prenait une direction un peu plus personnelle. S’il n’avait pas directement répondu à sa question, ce qu’il sous-entendait était bien assez pour la marionnettiste. Il ne suffisait que lire entre les lignes, comprendre un minimum ce qu’il cherchait à exprimer sans réellement le faire. Était-elle en droit de s’informer de la sorte à ce sujet ? Lui-même l’avait dit, elle pouvait demander ce qu’elle voulait, il en revenait à lui s’il avait envie d’y répondre ou non.

- Il n’est jamais trop tard pour sortir de là où tu t’es enfermé. Quelques secondes de silence. Cela peut sembler difficile, notamment si tu te retrouves accabler par des attentes et des responsabilités, toutefois… Il n’est jamais trop tard pour tenter de changer les choses, surtout si tu n’es pas bien dans toute cette histoire.

Des paroles sensées prononcées par la jeune femme. Elle était légèrement plus jeune que lui, cependant, elle en avait beaucoup appris, sur le fonctionnement des autres, au fil des années. C’était après tout l’une de ses plus grandes forces.
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Dim 25 Fév 2018 - 16:58
Il est vrai que sans connaître les effets précis de ce poison, l'affrontement n'était pas équitable. De plus, Shizen voulait éviter un essai sur elle-même. S'il connaissait le fonctionnement, il n'avait encore jamais vu les effets sur l'être-humain. Autant dire qu'il ne voulait pas être le fautif d'un accident.
Je doute aussi. Ce poison a pour effet d'affaiblir considérablement une cible. Ce temps d'affaiblissement laisse le temps au poison de bien se propager et d'infliger une douleur qui paralysera sur le coup. Il marqua un blanc. Si tu atteints quelqu'un, tu peux d'ores et déjà te considérer comme gagnante. Dans l'idée, c'était le cas. Sauf si la personne en face possédait une sorte d'immunité au poison. Ceci dit, celui-ci provenait d'une créature particulièrement rare, alors cela restait peu probable. Maintenant qu'elle connaissait les effets, elle pouvait utiliser ce poison pour ses pantins. Un choix logique. Après-tout qui refuserait un tel don de puissance ? D'autant plus qu'elle partageait une certaine passion avec le poison. Tout comme le manipulateur d'insectes. Le plus drôle dans cette histoire est que le Jônin s’imaginait en confrontation direct avec la femme. Mine de rien, elle possédait un atout pour le battre lors d'un combat. Mais ça ne le gênait pas tant que ça.

La conversation continuait tranquillement et délaissait le côté professionnel pour plonger sur le plan personnel. La marionnettiste pris donc l'initiative de tutoyer l'Aburame et elle avait raison. Cela le dérangeait plus qu'autre chose de parler de ses problèmes en se faisant vouvoyer. Il n'y avait plus de membres, plus de directeur. Seulement de l'humain et de la franchise. Elle essayait de l'analyser malgré les difficultés qu'elle pouvait rencontrer avec un homme aussi réservé et discret que lui, tout en essayant de lui donner des conseils.
Soucieux ... Je pense que c'est le cas. Lui-même ne savait pas. Il s'était complètement perdu dans son propre personnage. Il y avait l'originaire de Hi no Kuni qui détestait ce pays, mais qui regrettait d'avoir laissé son meilleur ami là-bas sans connaître sa situation. Il y avait le Kumojin, qui voulait voir le village progresser. Puis il y avait l'Aburame qui menait une troupe d'élites au règlement sans merci. Endosser plusieurs responsabilités. C'est limite si ça ne l'avait pas détruit. J'ai déjà essayé, sans succès. Je ne peux pas fuir l'homme que je suis devenu. Et je ne pense pas que quelqu'un soit capable de m'ouvrir la voie. Un ami, une petite amie, des élèves, des frères d'armes ... Il ne voyait personne capable de le faire. C'était bien triste d'arriver à une telle conclusion, alors qu'il proposait toujours des solutions pour ceux qui se sentaient mal. Finalement, ce n'était que la conséquence de ses décisions : à trop vouloir donner aux autres, il en avait oublié sa propre personne. Et il se sentait condamné. Il redoutait surtout ce qu'il serait capable de faire afin d'échapper à cette situation. Finalement, ne sommes-nous pas des pantins de ce monde ? Notre vie n'est-elle pas déjà toute tracée ... ? Un pantin ... Asami devait bien connaître ce sujet-là. Quoi qu'il en soit, le discours de Shizen entrait en totale contradiction avec tout ce qu'il avait pu dire auparavant. Cela montrait bien à quel point il s'était totalement perdu.

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Dim 25 Fév 2018 - 17:50
Finalement, elle eut le loisir d’apprendre les effets du poison et elle se devait d’admettre qu’elle était plus que satisfaite des mots qu’elle entendait. Voilà déjà un moment qu’elle cherchait à travailler sur quelque chose pouvant paralyser son adversaire et lui, comme ça, lui remettait entre ses petites mains réponse à toutes ses questions. Un cadeau qui ne pouvait donc pas mieux tomber alors qu’elle déposa la boîte à ses côtés, y faisant tout particulièrement attention. Suite à cela, elle vint appuyer sa tête sur ses bras, ces derniers reposant sur ses genoux. Le sourire qu’elle affichait avait graduellement disparu tandis qu’elle se perdait dans ses pensées, la plupart concernant l’homme qui se trouvait devant elle. Aburame Shizen. Elle le côtoyait, en quelques sortes, depuis un certain moment déjà, et pourtant, il lui était toujours aussi inconnu. Si elle connaissait un minimum le directeur et tout aussi peu le jônin qu’il était, elle ignorait tout de l’homme qui se cachait derrière autant de responsabilités. Peut-être était-ce alors là sa chance d’en apprendre un peu plus sur lui.

Gardant le silence, elle écouta ce qu’il avait à lui dire. Elle qui avait pour habitude d’observer se trouvait aussi à être une oreille attentive. Sans se targuer de posséder toute la sagesse du monde, elle n’en croyait pas moins que ses connaissances en ce qui tenait des réactions humaines et de ce qu’elle savait de tous ceux l’entourant pourraient lui permettre de porter des conseils avisés. Ce n’était pas de la compassion, un sentiment bien inconnu pour la manipulatrice, mais bien un certain désir d’en savoir plus. Et donc, jouant le jeu comme à son habitude, elle prenait sans problème le rôle de potentielle confidente, si tel était ce dont il avait besoin à l’heure actuelle.

Un souffle s’échappa de ses lèvres, s’apparentant à un rire tandis qu’il évoquait une question existentielle quant à leur présence ici. S’agissait-il d’une vie toute tracée ou, au contraire, répondant des gestes que tous et chacun pouvaient poser ? Cela méritait une attention particulière, or, nul ne saurait en trouver la réponse. Un léger silence s’installa entre eux deux, la demoiselle pesant ses mots, cherchant à exprimer sa pensée de la façon la plus claire qu’il soit.

- Cela demanderait une quantité folle de chakra… Si le ton n’était pas à la plaisanterie, Asami s’y tenta tout de même d’une remarque concernant ses propres capacités. Je crois que… Elle fit sortir de sa bourse une marionnette qui tenait dans le creux de sa main, comme pour illustrer ses propres. Konchuu, un des pantins que je possède. Je l’ai créé de toute pièce, lui imposant ma volonté pour qu’il me serve de la façon qui me plaisait. Et là réside toute la différence entre lui et toi. Tu es l’homme que tu es par les choix que tu as posé. Et si aujourd’hui tu te sens comme si la vie n’était qu’un seul chemin déjà tout tracé… Ce n’est peut-être que les conséquences des choix que tu as posé à une époque où celles-ci n’étaient même pas envisageables ?

Une question, qui se voulait peut-être rhétorique, au choix. Elle s’exprimait calmement, faisant bouger dans sa main la marionnette qu’elle tenait entre eux deux. Elle l’observa avec intérêt, cette création qui était la sienne, une fierté de la marionnettiste. Elle les aimait, ces bestioles, presque comme une mère aimait ses enfants, avec une adoration bien surprenante pour ceux connaissant le vrai visage de cette dernière.

- Il n’est pas nécessaire de fuir l’homme que tu es devenu pour souhaiter en changer. Peut-être qu’un besoin de l’apprivoiser, comprendre son fonctionnement et voir ce qui t’éloigne de celui que tu sembles souhaiter être ? Elle releva son regard vers lui. Je me demande… Et si cette voie était déjà ouverte ? Elle marqua une pause. Sûrement bien malgré toi, les gens et peut-être même bien toi-même ont tendance à te mettre sur un piédestal. Fondateur du complexe scientifique, directeur d’une unité spéciale du village, jônin et membre du conseil, ce ne sont ni les titres, ni les responsabilités qui te manquent… Un léger soupire. Te sentirais-tu responsable, en quelques sortes, des autres ?

Son ton n’avait aucune critique, se voulant même doux, rassurant. La flamme illuminant son regard se trouvait à être réconfortante alors qu’elle l’observait.

- À prendre autant de responsabilités, tu te soucies plus des autres que tu laisses les autres se soucier de toi… Est-ce que je me trompe ? C’était tout à fait possible, or, à en voir ce qu’il disait, elle pensait être sur la bonne voie. Je ne dis pas que tu le fais consciemment, ni même qu’il s’agit d’un effet recherché. Mais naturellement, de part ta position, il semble y avoir une distance imposé entre les autres et toi-même. S’il y avait quelqu’un en mesure de t’ouvrir cette voie, le remarquerais-tu ?

Elle-même ne faisait pas exception à la règle, voyant l’Aburame comme un supérieur et s’imposant donc de le respecter comme elle se le devait. Or, à l’heure actuelle, les choses étaient sensiblement différentes, la discussion se voulant plus personnelle. Sûrement en avait-il besoin, de pouvoir laisser tomber toutes ces responsabilités, tous ces titres qu’il détenait, pour ainsi pouvoir s’exprimer en tant qu’homme et non pas shinobi.


Dernière édition par Tadaoki Asami le Dim 25 Fév 2018 - 22:43, édité 1 fois
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Dim 25 Fév 2018 - 21:35
Cette petite plaisanterie par rapport au pantin avait eu le mérite de faire sourire l'Aburame. Pourtant, la situation ne s'y prêtait. Que l'atmosphère soit un peu détendue ne faisait jamais de mal. Alors qu'elle continuait de s'exprimer, elle sortit un micro pantin qui tenait dans sa main. Bien entendu, Shizen porta son attention là-dessus, tout en ayant l'oreille très attentive. Elle cherchait donc à faire la différence entre les choix qui étaient pris et les choix qui étaient imposés. En l’occurrence, l'Aburame n'avait jamais été imposé de quoi que ce soit. Le projet de l'institut venait de lui. Le siège au conseil était une proposition. L'unité d'élite était aussi son envie. Tout comme son envie d'aider les autres plus que tout, quitte à s'oublier. Alors dire que cette vie était déjà toute tracée, ce n'était qu'un avis hypocrite. C'est sûrement qu'il n'acceptait toujours pas - et n'accepterait peut-être jamais - la décision qu'il avait pris à ses seize ans : abandonner les recherches de son ami disparu afin de rejoindre les rangs des Nuages. Depuis le début, c'est ce choix qu'il fuyait. C'est pourquoi il se tuait dans son travail. C'est pourquoi il voulait tout faire pour autrui. Il s'impliquait corps et âme dans certains cas, alors qu'en réalité, rien ne lui obligeait. Le manipulateur d'insectes se raccrochait énormément à son passé et ses origines, mais il faisait aussi tout pour rompre les liens. Une nouvelle fois, il ne savait plus où donner de la tête.
Ça ne peut être que ça. Et il le savait parfaitement. Mais dans son état actuel, c'est limite s'il avait perdu la boule. C'est pour ça qu'il exprimait le besoin de parler à quelqu'un aujourd'hui.

La discussion étant très personnelle, l'Aburame alla même jusqu'à retirer son masque. Tant qu'à faire, autant parler en dévoilant son vrai visage. La mine de l'homme n'avait pas changé des dernières fois : toujours aussi épuisé du train de vie qu'il menait.
Si je me sens responsable des autres ? C'est un peu normal ... Il l'était, après-tout, il avait la supervision de différents effectifs. Et parfois, il était aussi responsable de lourdes histoires. Yotsuki Kagero avait perdu son bras lors d'une mission à ses côtés. Comme quoi, la vie de dirigeant n'était jamais belle. L'Ombre de la Foudre devait réellement avoir du mal. Le Jônin continuait d'écouter toutes les paroles de la charmante femme qui allait l'aider très sérieusement. Le simple fait de pouvoir parler de ses problèmes à quelqu'un était d'une grande aide. Il le savait. Tu ne te trompes pas. Je ne sais même pas si je suis capable de dire que j'ai vécu. J'ai plutôt l'air du shinobi programmé par excellence. Mais j'ai accepté toutes ses responsabilités. Ai-je réellement le droit de me plaindre ... ? J'ai des gens qui comptent sur moi. Je ne peux plus faire marche arrière. Jamais au grand jamais il ne se serait livré à une personne qu'il ne connaissait que très peu. Il voulait simplement parler et il avait l'impression de le faire avec une personne qu'il côtoyait depuis la naissance. Qui le connaissait parfaitement et qui comprenait ses problèmes. Une chose est sûre, je ne l'ai pas remarqué. Alors je suppose que ce n'est pas le cas. Finalement, la seule chose qui manquait réellement à cet homme était une famille. Une vraie.


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Dim 25 Fév 2018 - 23:16
Ses paroles se voulaient pleines de sens tandis que sa voix était réconfortante. En un sens, elle essayait de comprendre l’homme, de par ce qu’il lui disait et la façon dont il réagissait. Son regard posé sur lui, elle comprenait aussi dans son non verbal, sa façon de se tenir et l’esquisse de ses lèvres qu’il y avait sûrement plus le tracassant que ce qu’il disait. Bien évidemment curieuse, elle évita de se montrer trop inquisitrice sur la question. S’il semblait ouvert à la discussion, voir même ayant un cruel besoin de se livrer à quelqu’un, elle préférait y aller doucement. La dernière chose qu’elle souhaitait était de le voir se braquer, voir même de se refermer, mettant ainsi fin de façon précipité à leur discussion.

Elle fut surprise lorsqu’il en vint à retirer son masque. Si sa mémoire ne lui faisait pas défaut, il ne lui semblait pas l’avoir déjà vu sans ce dernier. Elle put donc poser ses prunelles aux teintes vermillon sur les traits fatigués qu’affichait ce dernier. Elle n’avait donc pas eu tort, en laissant sous-entendre qu’il n’allait peut-être pas bien. Ce fut un éclat inquiet qui se fit visible dans son regard tandis qu’elle l’écoutait, faisant attention à ce qu’il disait et aux paroles prononcées. Elle ne s’était pas trompée pour ce coup-là non plus. Intéressant. Il ne semblait pas bien plus vieux qu’elle, que quelques années tout au plus. Et pourtant, beaucoup les séparaient, notamment leurs responsabilités propres au sein du village. Ils n’avaient clairement pas eu le même passé et ne traînait pas le même bagage. Sans même savoir ce qu’il en retournait pour l’homme, cela en était une évidence pour la demoiselle.

- C’est triste. Elle secoua doucement la tête de droite à gauche. Ce que je veux dire par là… Un peu d’égoïsme n’a jamais tué personne. Il est vrai que des gens comptent sur toi, cependant, regardes toi et penses-y quelques secondes… À t’oublier comme ça, es-tu seulement encore en mesure de supporter toutes ces responsabilités ?

Elle ne lui faisait pas la morale, là n’était pas l’idée. S’il avait besoin de parler, elle le faisait, avec plaisir même, lui offrant une épaule sur laquelle s’appuyer et une oreille attentive. Toutefois, peut-être avait-il aussi besoin d’un point de vue extérieur. Ou, tout du moins, un point de vue peut-être plus… Neutre ? Ne le connaissant pas, celui lui permettait d’émettre quelques idées, d’adresser ses pensées sans se laisser influencer par ce qu’il avait pu traverser. Une vision donc différente de la sienne, venant de quelqu’un ayant traversé des choses bien différentes. Jusqu’alors, il ne semblait pas s’en embêter, ni même s’en insulter, de ce fait, elle continuait sur sa lancée, toujours avec cette lueur réconfortante dans le regard, se voulant offrir compassion sans en tomber pitié.

- As-tu quelqu’un proche de toi ? Elle vint rencontrer son regard, alors qu’il ne portait désormais plus son masque. Quelqu’un sur qui tu peux t’appuyer ? Il est souvent moins difficile d’avancer, ou, tout du moins, retrouver la bonne…. Voie ? En ayant quelqu’un sur qui compter.

La question valait la peine d’être posée. Car autant suspectait-elle qu’un homme tel que lui puisse être bien entouré, ses paroles semblaient vouloir laisser sous-entendre le contraire. Était-ce pour cela qu’il se laissait aller à quelques confessions auprès d’elle, qu’il connaissait à peine ? Elle n’aurait su dire. Cela lui permettrait d’avoir une meilleure image de l’homme, peut-être même de ses attentes. Si leur rencontre avait commencé alors qu’elle était une kunoichi de Kankyushu et lui son supérieur, ce n’était plus tout à fait le cas en ce moment. Qu’une jeune femme apportant support à un homme semblant perdu. Était-ce ce qu’il avait de besoin ? Une personne sur qui s’appuyer ?

Dans sa main, elle continuait de faire bouger doucement la créature, distraitement, sans trop y porter d’attention. Une habitude plus qu’autre chose, alors que cela ne lui empêchait nullement d’être complètement attentive à ce qu’il lui disait.
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Lun 26 Fév 2018 - 0:01
Était-il encore en mesure de supporter toutes ses responsabilités ... ? Qu'est-ce qui pouvait bien permettre à Shizen de trouver une réponse à cette question. Le simple fait de se regarder lui-même n'était pas suffisant, selon lui. Le fait de délaisser ses responsabilités, simplement pour se focaliser sur sa propre personne ne lui ressemblait pas. Du moins, ce n'est pas quelque chose qu'il aimait faire. La seule fois où il s'était permis une semaine de repos était lors de son retour de Tetsu no Kuni. Notamment pour récupérer de son combat contre Nara Alderan, durant lequel il avait dépensé une très grande quantité de ressource. Autant dire que le travail lui avait manqué. S'il avait pour habitude de faire correctement son travail, il le faisait peut-être un peu trop. En effet, lorsqu'il terminait ses tâches quotidiennes, il cherchait toujours à faire plus. Prendre de l'avance sur les travaux du lendemain, anticiper les objectifs futurs. Qui sait, son attitude était sûrement le fruit de ce travail acharné. Si c'est son mental qui en prenait un coup, sa santé pourrait aussi en prendre un beau. Du moins, s'il gardait cet élan.
Je ne me considérerais plus en mesure lorsque mes actions ne seront pas partagées par la haute instance. C'est seulement à ce moment-là que je pourrais tout laisser. Quand je saurais que toutes ses responsabilités ne sont plus pour moi. C'est peut-être déjà le cas, mais je n'ai pas ce sentiment. Il savait bien qu'un jour, tout finirait par tomber. Que ce soit lors d'un affrontement où d'une autre histoire. Le manipulateur d'insectes n'allait pas définitivement rester à diriger différentes sections. Je réponds tout simplement à mon devoir shinobi. Je sais quand il commence, mais je ne sais pas quand et comment il se terminera. Il redoutait justement cette fin. Une fin qu'il souhaitait partager dans son pays natal aux côtés des siens. S'il décidait de tout plaquer d'un jour à l'autre, il aurait le triste sentiment d'avoir trahi les Nuages. Comme ce fut le cas avec son ami d'enfance.

La marionnettiste rencontrait le regard de l'Aburame en posant une question encore plus personnelle. Qui se trouvait réellement aux côtés de lui ? Naturellement, il y avait les frères d'armes Kumojins. Mais ce n'était que sur le champ de bataille que cela fonctionnait. Considérait-il l'Ombre de la Foudre comme un ami ? Ce n'était pas réellement ça même si leur relation avançait dans le bon sens. Un respect partagé entre quelques confidences. Finalement, les relations qu'il avait n'était fondée qu'à cause de ses responsabilités. Enfin, il voyait les choses comme tel. S'il considérait Ikezawa Shojito comme un ami, il savait parfaitement qu'il ne pourrait jamais se confier à lui. Non, il s’imaginait mal la scène. Tout comme ses élèves que Shizen appréciait énormément : Nara Sayo et Metaru Nué. Il y avait certes du monde autour de lui, mais il était bel et bien seul. Jamais il n'agissait comme un ami envers quelqu'un, en faisant des activités par exemple. Là encore, c'était quelque chose de voulu lors de son arrivée au sein du village. Et il s'était malheureusement perdu dans cette facette réservée. Toutes ses pensées avaient laissé un blanc à la question, l'homme s'étant complètement perdu dans le regard de la jeune femme.
Non. Ou alors je ne considère pas les personnes que je connais comme il le faut. Je n'ai plus rien partagé depuis dix ans. C'est lorsqu'il avait seize ans que tout avait changé pour lui. Lorsqu'il avait pris la décision de laisser tomber son seul et unique camarade. Peut-être qu'il évitait les relations amicales pour ne plus faire face à une disparition tragique. Il n'avait toujours pas pansé cette blessure qui continuait de le consumer jour et nuit.

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Lun 26 Fév 2018 - 0:37
Il s’agissait d’un homme de valeur, cela ne faisait aucun doute aux yeux de la Tadaoki. S’il s’agissait de quelque chose assez difficile à comprendre pour l’égoïste qu’elle était, elle se basait, encore une fois, sur ce qu’elle savait de tous ceux l’entourant pour se faire une petite idée. C’était ce qu’elle faisait depuis toujours, de toute façon. S’intéressant aux autres, elle avait réussi à forger ce personnage qui faisait désormais face à l’Aburame, cette personne foncièrement gentille qui se voulait d’agréable compagnie. Les autres n’étant, au final, que des pantins qu’elle prenait et qu’elle jetait comme bon lui semblait, il était impossible, ou presque, de la voir s’intéresser sincèrement à d’autres. Dans ce cas-ci, il s’agissait surtout d’en apprendre plus sur l’homme derrière le masque (sans mauvais jeu de mots), convaincue que cela pourrait lui rapporter éventuellement. C’était ainsi qu’elle fonctionnait, cherchant à en apprendre plus sur les autres, de façon aussi agréable que subtile tandis qu’elle ne savait jamais quand ces personnes pouvaient s’avérer utile. Après tout, lorsqu’elle avait rencontré Shuuhei, rien ne lui disait qu’il serait un jour l’ombre du village des nuages.

- Tout n’est pas noir ni blanc. Tu n’es pas obligé de tout laisser pour éviter de trop en faire. Elle haussa les épaules. Pour éviter tout malentendu, je n’ai pas voulu dire que tu n’étais plus apte à faire ce qui t’était demander de faire, loin de là l’idée. Je crois seulement qu’à oublier l’homme derrière le shinobi, c’est le shinobi lui-même qui en perd son sens.

Ayant préféré mettre ce petit point au clair, elle ne voulait pas non plus que l’homme se sente attaqué ou encore critiqué dans ce qu’il faisait. Ce n’était pas son intention, pas du tout même. Elle parlait calmement, de sa voix douce que beaucoup lui connaissaient. La Asami s’adressant aux autres n’haussait que très rarement la voix, pour ne pas dire jamais, préférant ce calme qu’elle inspirait. Cela permettait notamment de tenir des discussions civilisées, ce qu’elle préférait aux débats envenimés. Et puis, à l’heure actuelle, cela semblait avoir un effet positif sur l’homme, qui s’ouvrait à elle, comme s’il s’adressait à un vieil ami. La différence ? Ils ne se connaissaient pas. Peut-être était-ce cependant ce dont il avait besoin, de ce point de vue extérieur à sa vie. Elle ne pouvait que suspecter sans pouvoir rien affirmer, et puis, au final, cela ne changeait pas grand chose à leur discussion.

Touchant une corde peut-être plus sensible chez le jeune homme, elle lui demanda simplement s’il avait quelqu’un proche de lui. Assez pour pouvoir se confier à cette personne. Aussi surprenant que cela pouvait être si elle considérait le position de l’homme, elle ne fut pas surprise de sa réponse. Elle-même l’avait exprimé, que les gens pouvaient avoir tendance à le mettre sur un piédestal alors que lui-même le faisait-il en prenant trop sur ses épaules et en cherchant à s’occuper de tous et chacun. Il n’avait personne. Une bien triste réalité alors que même la redoutable marionnettiste avait quelqu’un dans sa vie sur qui pouvait-elle compter, quand bien même se refusait-elle bien souvent de se l’avouer.

Une idée lui traversa l’esprit et elle se redressa donc. Cela pourrait sembler stupide, voir même ridicule, aux yeux de l’homme, mais elle ne perdait rien à essayer. Elle s’avança jusqu’à être à quelques pas de lui seulement, son regard ne quittant pas le sien tandis qu’elle lui adressait un léger sourire, qui pourrait presque ne pas avoir sa place si elle considérait le ton qu’avait pris la discussion. Se penchant vers celui toujours assis, elle tendit la main vers se dernier.

- Je suis Tadaoki Asami, citoyenne de Kumogakure. Elle avait insisté sur le citoyenne, cherchant alors à laisser de côté ses responsabilités de kunoichi. Je serais ravie de faire ta connaissance.

Voilà qu’elle lui offrait d’apprendre à connaître l’homme qu’il était. Plus que cela, elle venait lui offrir quelqu’un sur qui compter, si l’envie lui disait. S’il n’avait personne dans sa vie pouvant assumer ce rôle, peut-être de par le cadre où il avait rencontré ces personnes, elle comptait bien sortir de ce dernier pour lui offrir un vent de fraîcheur. Peut-être que changer du quotidien, quelques instants, oublier qu’il était jônin, membre du conseil et directeur du complexe scientifique ne lui ferait pas de tort. Son sourire s’accrocha donc sur ses lèvres, son regard ne quittant pas le sien tandis qu’elle gardait sa main tendue vers lui.
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Lun 26 Fév 2018 - 1:14
Ne t'en fais pas. J'avais parfaitement compris. Et c'est qui semble être le cas. Si Asami partageait aussi cet avis, ce n'était pas un hasard. Le Kumojin faisant partie de la haute instance avait complètement écrasé la base : l'homme. Toutes ses actions étaient entreprises en tant que gradé. Toutes ses rencontres et relations étaient par rapport à sujets professionnels. Shizen avait laissé très peu de place aux affaires personnelles. Et voilà que le résultat de ces décisions tombait. Aujourd'hui, il était perdu. Et il se retrouvait à se confier sans aucune crainte à quelqu'un qui ne connaissait pas. Ce n'est pas qu'il ne faisait pas confiance à la marionnettiste - même si c'était légitime, il s'était montré très faible durant cette rencontre - mais il savait pertinemment qu'il n'aurait jamais agi de la sorte quelques mois auparavant. Car encore une fois, il s'était conditionné de cette manière. Tout ce qui lui tombait dessus était le résultat de dix années de vie. Dix années de vie dans des conditions bien particulières. Et pour remédier à tout ça, le chemin allait être long. Très long. C'est certainement pour ça qu'il lui fallait une personne sur qui compter. Une personne qui pourrait l'aider à faire ressortir l'homme tapis dans l'ombre d'un trop grand responsable. La femme avait réussi à le comprendre, et même lui apporter un soutien de taille. Et pour ça, il ne pouvait que la remercier. Une autre personne n'aurait sûrement pas pris l'initiative de lui poser cette question très simple qui venait de révéler pas mal de chose le concernant.

Asami se redressa par la suite afin de briser la distance qui les séparait. La main tendue, elle se présentait comme si cette discussion n'avait jamais eu lieu. Si certains auraient pu trouver cette action ridicule, elle signifiait énormément pour le manipulateur d'insectes. Car elle lui rappelait quelque chose d'important : jamais il ne s'était présenté en tant que citoyen. Ce n'était jamais Shizen. Toujours le Jônin, le directeur du complexe et d'autres titres idiots qui lui offraient de l'importance au sein du village. Le démasqué se redressa à son tour, croisant alors le regard de celle qui attendait une réponse. Il prit alors sa main, en se montrant un peu plus hésitant sur la phrase qu'il allait prononcer.
Aburame Shizen ... citoyen de Kumogakure. Tout comme elle, il avait appuyé sur ce mot-clé. S'il voulait se retrouver, c'était le début parfait. Il ferma les yeux quelques secondes, son sourire se dessinant sur son visage. Merci. Merci énormément. L'intonation qu'il prenait montrait que ses paroles venaient tout droit du cœur. Comme s'il venait de palier un manque. C'est avec grand plaisir que je serais aussi ravi de faire ta connaissance. Et le silence ... Il ne savait pas réellement comment rebondir à cette situation. Autant, il ressentait un certain soulagement, il restait plutôt surpris d'en être venu à là. Quoi qu'il en soit, il désirait aussi connaître un peu plus cette femme. C'était bien la première personne à avoir décortiqué le personnage en si peu de temps. Je ne sais pas quoi dire d'autres. Je suppose que je te dois des excuses. Je ne veux pas spécialement déranger quelqu'un avec mes problèmes. Mais j'espère pouvoir prendre un tout nouveau départ. Et elle avait une place très importante dans celui-ci.

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Lun 26 Fév 2018 - 1:52
Si elle avait conscience du ridicule que pouvait avoir la situation, cela ne l’avait pas empêché de poser son geste. De son côté, elle n’avait rien à perdre. Au pire elle essuyait un refus, reprenant alors son petit rôle de genin se trouvant sous les directives du jônin lui faisant face, au mieux gagnait-elle en apprenant à la connaître. Et puis, pour lui aussi ce pourrait être bénéfique, ce vent de fraîcheur venant balayer ce qui composait très certainement d’ordinaire son quotidien. En lui tendant la main, elle lui offrait bien plus que ça. Elle lui ouvrait cette voie qui lui permettrait peut-être bien de renouer avec l’homme qu’il était, lui proposant silencieusement que de l’accompagner sur cette route qui serait très certainement longue. Il avait dû se perdre de vue depuis un certain moment, s’enfonçant dans ses divers rôles pour ne plus remarquer la vie qui avançait tout autour de lui. C’était peut-être arrogant de sa part tandis que, quelques instants plus tôt, elle n’était qu’une élève parmis tant d’autres au sein de l’institut. Cependant, peut-être était-elle bien la première à passer outre ces titres qui les séparaient, s’intéressant à l’homme qu’il était, ne se laissant pas intimider par qui pouvait-il être aux yeux du village. Au final, elle souhaitait savoir qui pouvait-il être, vu de ses yeux à lui.

Il se redressa devant elle pour finalement se saisir de sa main. Il ne la rejetait donc pas, ce qui était rassurant, en quelque sorte. Son ego aurait tout de même pris un coup, s’il avait trouvé sa tentative risible et s’il s’était contenté de repartir d’où il était venu. Aburame Shizen, citoyen de Kumo. Ces quelques mots élargirent le sourire de la demoiselle, bien heureuse de les entendre. Était-ce un premier pas dans la bonne direction ? Elle aimait bien s’imaginer que lui. Dans tous les cas, il semblait vouloir apporter ces changements, quand bien même semblait-il perdu concernant ces derniers. Au moins ne serait-il pas seul.

La sincérité dont il faisait preuve en était presque touchante. À croire qu’elle avait vu juste, alors qu’elle essayait de comprendre l’homme qui lui était jusqu’alors inconnu. De ses paroles, de ses gestes, de la façon dont il se tenait, elle l’avait observé avec attention, toujours en se voulant rassurante, cherchant à comprendre le fond de sa pensée, ce qu’il n’osait pas dire pour diverses raisons. Ayant exprimée avec sincérité son désir de faire sa connaissance, cette envie était partagée par le jeune homme, à croire qu’elle avait peut-être réussi à capter son attention, ne serait-ce qu’un minimum. Un silence s’installa entre eux deux et la Tadaoki lui laissa le loisir de remettre de l’ordre dans ses idées. Lorsqu’il reprit la parole, ce fut avec un léger sourire qu’elle secoua doucement sa tête de droite à gauche, levant sa main entre eux deux comme pour l’arrêter avant qu’il ne dise plus de bêtise.

- Je ne veux pas de tes excuses, elles n’ont pas leur place en ce moment. Si sa voix était douce, son ton était ferme. Sache déjà que tu ne me déranges pas avec tes problèmes, comme tu l’as dis. Si tu souhaites prendre un nouveau départ, alors considère d’office qu’il me fera plaisir d’être à tes côtés.

Il souhaitait prendre un nouveau départ et elle lui exprimait qu’elle souhaitait être à ses côtés. Encore une fois, peut-être se montrait-elle arrogante dans ce qu’elle disait, cependant, si elle se fiait à leur précédente discussion, avait-il seulement quelqu’un d’autre pour l’accompagner sur cette route ? Elle l’avait écouté aujourd’hui, attentivement, offrant des paroles qui se voulaient réfléchies et des conseils avisés, qui semblaient ne pas être tombés dans l’oreille d’un sourd. Elle souhaitait surtout qu’il se sente à l’aise avec elle, chasser cette idée qu’il avait qu’il venait l’embêter avec ses soucis. Si tel était le cas, jamais se serait-elle attarder à lui demander s’il allait bien. Elle se serait simplement levée, le remerciant pour la promotion et le cadeau et se serait contentée de repartir de là où elle venait. Or, elle ne l’avait pas fait, restant sagement devant lui, apprenant à connaître ce personnage qui s’ouvrait à elle.

- Et si tu me parlais de ce que tu fais de tes temps libres. Le ton était plus léger. Ou faisait, peu importe. Quelque chose qui t’intéresse, qui ta passionne même. De quoi te changer les idées, que tu pourrais apprécier. Elle lui adressa un sourire agréable, la flamme de ses prunelles s’ancrant dans son regard. Tu vois, pour ma part, j’ai des passes-temps qui sont un peu… Différents, si je me fis à l’avis générale. Je suis passionnée des poisons et de leurs applications. Je crois même pouvoir me vanter d’avoir lu tous les documents à ce sujet à la grande bibliothèque.

Elle laissa échapper un rire, s’amusant de la situation, lui partageant alors ses passes-temps peu orthodoxes. Elle le savait pertinemment qu’il connaissait déjà ces détails concernant sa personne. Or, s’ils voulaient recommencer à zéro, apprenant à connaître la personne derrière le titre, l’homme ou la femme derrière toutes les responsabilités, et bien, elle allait jouer le jeu, armée de ce sourire que beaucoup lui connaissaient et de sa bonne humeur habituelle.
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Lun 26 Fév 2018 - 13:41
Elle se proposait pour ce tout nouveau départ. Était-ce naturel pour cette femme de venir en aide à une autre personne ? Ne craignait-elle pas de connaître la même situation que Shizen ? Ne plus prendre soin d'elle à cause des autres ? Elle devait savoir ce qu'elle faisait. Après-tout, l'Aburame ne la connaissait que par ses compétences. S'il attachait une certaine importance à la personnalité des membres de l'institut, il savait que nombreux étaient les membres qui pouvaient lui cacher leurs véritables facettes. En soi, ça ne le gênait pas. Le plus important pour lui était de voir des résultats. Quant à ce qu'ils pouvaient faire en dehors des travaux quotidiens, ce n'était pas son problème. Se questionner sur les réelles intentions de la marionnettiste n'était pas une bonne idée. Le manipulateur d'insectes devait se réjouir d'avoir trouvé quelqu'un avec un aussi bon fond qui comptait l'aider à remonter la pente. Pourtant, elle ne gagnait rien. Enfin, il lui saura redevable tôt où tard. Ce point-là, il en était bien conscient.
Merci pour ta gentillesse Asami. Des paroles une nouvelle fois très sincère. Le fait qu'il n'avait jamais rien développé avec la Kumojine devait lui procurer ce sentiment de sécurité. De se dire qu'il rencontrait quelqu'un qui allait être très important à ses yeux.

Elle le questionnait sur les activités de son temps-libre. Le problème étant qu'elles étaient quasi inexistantes. S'il se penchait un peu plus sur la chose, peut-être qu'il se sentirait beaucoup mieux dans sa peau. Bien évidemment, il savait s'accorder un peu de temps libre. Mais ce n'était certainement pas assez. D'autant plus que le faire tout seul ... La solitude avait bien souvent des conséquences néfastes.
Et bien ... Je dirais que la lecture et les expériences sont des choses qui me passionnent. Si je le fais souvent dans un cadre professionnel, c'est quelque chose que j'ai toujours aimé. Il m'arrive de temps en temps de découvrir la gastronomie Kumojine. Mais cela reste très rare. Bon aux premiers abords, cela n'avait rien de très captivant. Du moins, pour lui. Il y a bien une chose que j'aimais faire lorsque j'habitais encore Hi no Kuni. C'était de me rester des heures à contempler les beautés de la nature. Je trouvais un certain confort dans ce climat paisible qu'offre l'environnement. Lorsqu'il avait l'occasion de sortir du village et qu'il tombait face à des paysages dignes de ce nom, il lui arrivait de le faire. Encore une fois, c'était très rare. Le regard croisant celui-ci de la femme illustrait un homme un peu plus soulagé, mais toujours aussi peiné. Le simple fait de parler avec quelqu'un, avec toi, me fait du bien. Asami. Que fais-tu pour te pardonner toi-même ? Le seul ami que j'ai eu, je l'ai lâchement laissé tomber à Hi. Encore, aujourd'hui, je ne sais pas ce qu'il est devenu. S'il venait de la rencontrer sans avoir eu la précédente discussion, il aurait clairement plombé l'ambiance. Quoi qu'il en soi, quitter Hi était sans aucun doute la plus grosse erreur de son existence. Tant qu'il ne trouvait pas une réponse à ce mystère, son état n'évoluera peut-être jamais. Ne fuyait-il pas encore ses actions en cherchant du réconfort auprès de cette femme ?


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Lun 26 Fév 2018 - 14:20
Était-ce de la gentille ou de l’hypocrisie ? La réponse à cette question était évidente lorsque cela concernait la marionnettiste. Si elle semblait lui offrir du support, et ce, en toute sincérité, sans rien attendre en retour, les choses étaient légèrement différentes. Bien que, au final, cela ne changeait pas spécialement pour lui, alors que si ses motivations se voulaient plus égoïstes, cela ne l’empêcherait nullement que d’effectuer ce nouveau rôle qu’elle endossait désormais. Elle était tout simplement une demoiselle… Opportuniste. Une opportuniste qui saisissait la chance, dès qu’elle se présentait, d’en apprendre plus sur les autres, et ce, dans l’optique d’en découvrir leurs faiblesses. Ayant remarquée bien jeune que la gentillesse lui apportait bien souvent plus, c’était dans cette ordre d’idée qu’elle en était venue à prétendre, avec une facilité déconcertante, ne serait-ce que pour avoir l’occasion d’approcher les autres. À l’heure actuelle, l’Aburame se livrait sans même qu’elle ne fasse un quelconque effort outre rester près de lui et lui adresser quelques paroles se voulant rassurantes. Avait-elle réussi à lui dire ce qu’il souhaitait entendre, et ce, peut-être depuis un moment déjà ? Peut-être bien. Mais là était toute la force qui résidait en ce petit bout de femme qu’était Asami. Sa capacité d’observation, cela ne faisait aucun doute, mais surtout, cette aisance qu’elle avait à trouver les bons mots, qu’elle faisait passer pour de la compassion, tout simplement.

La sincérité de l’homme était-elle, dans ses propos, tandis qu’il la remerciait à nouveau qu’une personne autre que Asami aurait pu en venir à se sentir coupable, de n’être à ses côtés que pour des raisons qui ne le concernaient pas particulièrement. Or, il s’agissait d’un mot inconnu au dictionnaire de la belle brune, tout comme n’éprouverait-elle jamais de remord. Et puis, il s’en sortait tout de même gagnant, non ? Non pas qu’elle s’en souciait réellement, tout comme ne cherchait-elle pas à apaiser son esprit tordu, cependant, la réalité était celle-ci. Peu importait ses motivations et ce qui se cachait derrière ce sourire apaisant, il avait à y gagner que de s’avancer sur cette route avec elle pour lui offrir support. Asami possédait une patience légendaire tandis qu’elle savait que connaître les gens dans leur entièreté pouvait prendre un certain temps, un très long moment même. Et quand bien même avait-elle tendance à se lasser rapidement, quelque chose lui disait que l’homme lui faisant face saurait garder son intérêt.

S’intéressant à ses centres d’intérêts, elle en profita pour lui partager les siens, donnant un ton un peu plus léger à la discussion. Si pour lui, ce ne devait pas être une surprise que d’entendre ce qui la passionnait, de son côté, elle était curieuse de ce que l’homme pouvait lui répondre. Prenant bien évidemment note mentale de ce qu’il lui disait en ce moment même, elle comptait pouvoir se servir de cette information, éventuellement. Si elle n’était pas certaine du titre que pouvait avoir sa relation avec l’homme, il y avait une chose dont elle était convaincue : les petites attentions sauraient sûrement faire leurs effets, lorsque bien posées. Le ton léger donné par la jeune femme le devint un peu moins alors qu’il évoquait un passé toujours inconnu aux yeux de celles-ci. Hi no Kuni. Elle qui n’était jamais passée outre les remparts du village n’avait qu’une petite idée seulement de ce qui avait ravagé ce pays. C’était donc les remords qui accablaient Shizen, peut-être même plus qu’il n’osait le réaliser.

- Abandonné tu dis…? Elle hésita quelques secondes avant de finalement se décider. Que s’est-il passé ?

Il avait abandonné son seul ami à Hi no Kuni. Était-ce ce qui l’avait empêché de se lier à un quelconque kumojin ? Ce n’était pas impossible, pas alors que la culpabilité faisait partie intégrante de son discours. Autant en avoir le coeur net, quant à cette histoire, dont pourquoi s’était-elle permise de poser cette question. Peut-être serait-ce douloureux pour l’homme d’en parler. Or, s’il s’agissait de la première fois où il avait l’occasion de le faire… Cela pourrait aussi se montrer salvateur, en quelques sortes. Avant de lui laisser la parole, elle en profita aussi pour répondre à sa précédente question, qu’elle ait été rhétorique ou non.

- Il est rare que j’en vienne à me dire qu’il faudrait que je me pardonne. Non pas que je me crois exempt de toute erreur, loin de là même. Celles que j’ai fait sont nombreuses, quelques unes regrettables même, cela ne fait aucun doute. Cependant, elles sont le résultat de décisions prises par la personne que j’étais à ce moment-là, alors que les conséquences de ces dernières n’étaient pas encore prévisibles. Plutôt que de chercher à me repentir sur des choses que je ne peux plus changer, le passé étant malheureusement immuable, je préfère m’en servir comme tremplin pour atteindre la personne que je souhaite être.

Ou alors tout simplement qu’elle n’en avait rien à faire, des autres et des conséquences de ses actes, s’amusant du tort qu’elle pouvait infliger aux autres, y voyant-là un jeu tout particulièrement malsain. Or, ça, il n’était pas obligé de le savoir. Mieux valait qu’elle préserve cette image de douce jeune femme, celle qui lui avait tendu la main en lui proposant un nouveau départ, à ses côtés.
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Lun 26 Fév 2018 - 15:03
Plutôt que chercher à résoudre ce triste problème, il devait s'en servir comme un tremplin ? Une mentalité que nombreux devaient adopter. Mais Shizen n'envisageait pas une seule seconde d'utiliser cette histoire pour rebondir dans sa vie personnelle. Le problème était peut-être là. Il voulait retourner dans ce maudit pays et trouver une réponse à cette question. C'est pour ça qu'il n'arrivait pas à aller de l'avant. Et s'il n'y arriverait peut-être jamais. Qui sait, il était sûrement condamné dans cette souffrance. S'il laissait tomber tout ce qu'il avait ici à Kumogakure afin de reprendre les recherches sur son ami disparu, il se sentirait peut-être mieux. Mais les répercussions d'un énième acte de lâcheté ne seraient que plus mauvaise. S'il s'était rapidement lié d'amitié avec de nombreuses personnes, son état serait bien différent. Là où son camarade se trouvait, il devait sûrement se soucier de tout le mal que le Jônin se faisait à lui-même. Qu'il soit encore en vie ou non, nul ne doute qu'il n'accepterait pas de voir son ami dans une telle situation. Le simple fait de se retrouver avec une personne de clan pourrait considérablement l'aider. Mais non. Il devait accepter la vie de Kumojine et s'adapter à ses règles. Ce n'était pas le seul étranger. Pourquoi n'arrivait-il pas à faire comme les autres ... ?

Abandonné. Sur ce mot, le regard de l'homme s'était complètement perdu. Une quantité impressionnante d'insectes quittaient les pores de sa peau et encerclaient les deux Kumojins dans un mouvement rotatif très bruyant. C'est le seul ami que j'ai eu. Depuis l'enfance. Il avait tendance à m'embêter, parfois, j'en avais même marre de lui. Mais c'était cet ami qui savait te donner le sourire. Qui te connaissait parfaitement et qui ne te laisserait jamais tomber. Cet ami que tu veux voir fonder une famille. Cet ami pour lequel tu pourrais mourir sans aucune once hésitation. Une pulsion de chakra allait même jusqu'à se dégager, pouvant clairement faire ressentir à Asami des intentions meurtrières. Qui en était la cible ? Le manipulateur d'insectes. Puis il y avait moi, à côté. Toujours aussi réservé. La guerre civile faisait rage à Hi, alors je ne quittais pas souvent mon foyer. Mais lui, il le faisait toujours. Il m'amenait même dans des endroits dans lesquels je pouvais contempler le paysage comme je savais le faire. Un ami. Un discours plein d'émotion. C'est limite si l'homme n'allait pas faire tomber une larme. Alors qu'il m'amenait dans un énième endroit, il disparut le jour-même. Comme un cadeau d'adieu. J'étais trop faible. Trop faible et trop lâche pour le retrouver. Je ne sais pas s'il est parti volontairement, s'il est mort, s'il a été enlevé. Mais je redoute aussi le jour où j'aurais une réponse. Qui sait, aujourd'hui, il était peut-être membre du Soshikidan et ferait face à Shizen. Sumu était un ami. Je ne l'ai pas été. Cette phrase mit fin à tout ce spectacle, l'étendue de sa puissance s'acheva tout comme les insectes qui se dissipèrent.

C'était l'homme qui venait de parler. L'opposé parfait de la personne qu'il pouvait être lorsqu'il dirigeait les ninjas d'élites. Là où il pouvait ordonner sans aucune merci d’exécuter une personne qui avait une femme et des enfants. Là où il pouvait éliminer sans audace ses propres membres. Cet homme qui était capable de faire les pires crasses dans l’intérêt du village. Une personnalité stricte et imposante qui prenait le dessus sur un homme complètement détruit de l'intérieur. De nouveau, il regardait la belle dans les yeux.
Je ne sais pas ce que je veux devenir. Je ne veux pas connaître une histoire semblable. Ce sentir impuissant est beaucoup trop dur. Il n'arrivait pas à relativiser. L'homme qu'il était aujourd'hui aurait sans aucun doute trouver son ami perdu en un rien de temps. Le fait de s'être contenu pendant de longues années pour tout expulser aussi facilement était à la fois très difficile pour lui, mais soulageant. Il lui fallait être patient. Attendre l'occasion pour reprendre les enquêtes. C'était le seul moyen pour lui d'avancer. Même si la femme l'aidait à prendre un nouveau départ, il redoutait les résultats d'une telle décision.

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Lun 26 Fév 2018 - 16:18
Il ne faisait aucun doute que ce qu’il lui racontait était lourd en émotions qui n’étaient très certainement pas des plus positives. Son regard quitta un instant l’homme devant elle pour se poser sur l’essaim qui s’élevait autour d’eux dans un bourdonnement audible. S’agissait-il d’une représentation physique de tout le trouble de son esprit ? La vague de chakra fut tout aussi impressionnante, alors qu’elle vint décontenancer la demoiselle de par ce qu’il se dégageait de lui. Les remords, là encore, elle ne s’était pas trompée. Une histoire bien triste qui troublait encore l’Aburame à ce jour, cela ne faisait aucun doute. Que pouvait-elle répondre à ce qu’il venait de lui dire ? Elle, dans toute sa connaissance de l’espèce humaine, ayant étudié avec attention leurs actions et réactions ces dernières années, se trouvait confrontée à une situation où, sincèrement, elle n’était pas des plus à l’aise. Et pourtant, elle était une femme fort compatissante en apparence.

L’homme dont il parlait avait été un ami alors que lui ne l’avait jamais été. Ces paroles vinrent éveiller quelques pensées dans l’esprit de la belle, concernant Sayo notamment. Il n’y avait aucun doute qu’elle pouvait compter sur elle, dans le meilleur comme dans le pire, envers et contre tous. Elle lui avait fait des sales coups et pourtant, cette dernière lui avait toujours pardonné. Et elle, dans cette histoire ? Elle était une femme détachée, ne s’embarrassant pas de sentiments comme l’attachement par exemple. Sayo n’était qu’un jouet parmis tant d’autres, qu’elle entretenait depuis des années déjà, se divertissant de son évolution. C’était, du moins, ce qu’elle tentait de se convaincre. La réalité était tout autre et finirait bien par la rattraper. C’était une sincère affection qu’elle éprouvait pour sa cadette, peu importe ce qu’elle pouvait dire sur le sujet. Autant tentait-elle de son convaincre que sa mort ne lui ferait rien, si ce n’était qu’un léger agacement d’avoir investi autant de temps en elle pour rien, autant la vérité était bien différente.

Ne quittant pas son regard, elle lui adresse un faible sourire, se cherchant rassurante tandis qu’elle lève une main dans sa direction pour venir le poser contre son bras. Un contact physique se voulant réconfortant, alors qu’un silence s’installait à nouveau, comme si elle cherchait encore à assimiler ce qu’il venait de lui partager. Y avait-il quelqu’un d’autre qui connaissait cette histoire à son sujet ? Elle se mordilla légèrement la lèvre inférieure, chose qu’elle faisait souvent lorsqu’elle ne trouvait pas les mots pour exprimer sa pensée. Pouvait-elle seulement dire quelque chose ?

- Être un ami ne se décide pas dans la façon dont tu crois faire les choses mais comment les autres peuvent le percevoir.

Après tout, aux yeux de la Nara, elle était une amie. Dans toute son hypocrisie, de ce détachement complet qu’elle semblait avoir vis-à-vis d’elle, cela n’empêchait pas sa cadette de la voir comme une amie. Et pourtant, elle n’avait jamais réellement agis dans ce sens, en quelque sorte, déjà parce que ce n’était pas le genre de la maison, et puis, elle ne se souciait pas d’autrui.

- De ce que j’en entends, vous possédiez tous deux un caractère fort différent. Pour lui, peut-être le simple fait que tu acceptes de le suivre partout où il avait envie d’aller, c’était ce qu’il recherchait dans un ami. Nous n’avons pas tous la même définition de ce mot, ni même ce qu’il est supposé représenter. As-tu donc moins été un ami pour lui que lui l'a été pour toi ? Je n'en suis pas si certaine, pas avec la façon dont tu parles de lui.

Elle cherchait à le rassurer, dans un sens, que ce n’était pas parce qu’il voyait d’un mauvais oeil ses actions que cela l’était réellement. Quant au départ de cet ami… Il n’y avait pas grand chose à dire, ni même à faire, qui pourrait panser la blessure. C’était arrivé, c’était dommage et elle ne pouvait qu’offrir son support, sa main posée contre son bras, un contact réconfortant.

- Pourquoi as-tu quitté Hi ?

Dépassait-elle les bornes ? Elle le saurait bien assez vite. Mais dans son discours, le pays revenait souvent. Regrettait-il son départ ? Il était évident, de par ce qu’elle venait d’apprendre, qu’il ne se sentait peut-être pas aussi à sa place, au sein du village, qu’il ne l’aurait cru. Du moins, le shinobi avait sut se faire sa place rapidement et avec une certaine aisance. Or, l’homme derrière le shinobi, pour sa part, ne semblait pas avoir réussi à s’y faire, s’étant coupé du monde, isolé dans son travail pour au final, s’en retrouver terriblement seul.
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Lun 26 Fév 2018 - 16:52
Shizen ne contrôlait plus rien. Comme ce fut le cas depuis son arrivée à Kumo. Les sentiments prenaient le dessus sur toutes les facettes qu’il abordait et son attitude était bien différente de ses habitudes. Quelles allaient être les conséquences de cette rencontre très positive pour lui ? Comment le retour au complexe allait-il se passer ? Allait-il pouvoir travailler comme si de rien n'était, redevenir le shinobi programmé qu'il était ? Comptait-il garder toutes ses facettes lorsque cela était nécessaire et redevenir l'homme lorsqu'il parlait de nouveau à Asami ou une autre personne avec qui il voulait partager quelque chose de particulier ? Le manipulateur d'insectes devait très sérieusement se remettre en question. Quel homme était-il jusqu'aujourd'hui ? Celui qui prenait parole lors des conseils était-il réellement sincère ? Celui qui dirigeant le complexe scientifique et l'institut le faisait-il de la bonne manière ? Quant à son autre responsabilité, il savait que le visage qu'il prenait était le bon. En découvrant une autre personne - en l’occurrence la marionnettiste - il devait profiter de l'occasion pour se redécouvrir lui-même. Quitte à ce qu'il soit l'enfant qu'il était lorsqu'il habitait encore Hi. Du moment qu'il ne ressentait pas ce manque, du moment qu'il ne souffrait plus, il était prêt à accepter n'importe quoi.

La tâche devait être difficile pour la charmante femme qui devait trouver les mots justes pour un homme détruit. Elle le réconfortait comme elle le pouvait par un simple geste qui comptait énormément. Des gestes que les amis faisaient entre eux, dans le meilleur comme dans le pire. Ce qu'elle disait par la suite était très frappant. S'il pensait avoir été un mauvais ami jusqu'ici, Sumu - le camarade de l'Aburame - le considérait peut-être comme tel.
Nous étions le parfait opposé. Un sourire s'échappait alors qu'il repensait aux moments qu'il avait pu passer avec lui. Mais la finalité reste la même. Je n'ai plus été cet ami lorsque je l'ai laissé tomber. Je ne pourrais jamais effacer cette image. C'est impossible, elle me suivra toute ma vie. C'était triste. Mais il ne pouvait rien y faire. Quant à son départ de Hi, il était logique qu'elle s'intéresse sur les raisons de celui-ci. Il ne s'en était jamais caché. Ce n'était même pas un sujet qui le dérangeait. La guerre civile à pousser de nombreuses personnes à quitter le pays. C'est aussi mon cas, je ne voyais pas d'avenir pour ce pays. Là encore, la situation est critique. Une organisation criminelle contrôle la nation. Je ne regrette pas mon choix. Mais lorsque tu fais partie d'un clan comme le mien, tu ressens forcement le manque de tes proches. Je ne sais même pas ce que sont devenus les Aburame. Une nouvelle fois, il était dans le flou le plus total. Lui qui voulait terminer ses jours auprès des siens. Le Jônin regardait cette main posée. Asami, qu'est-ce qu'un ami pour toi ? En avait-elle ? Une femme aussi sympathique devait forcément en avoir.

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Lun 26 Fév 2018 - 17:27
La pression de sa main sur son bras se fit peut-être un peu plus insistante alors que s’il avait compris où souhaitait-elle en venir, il ne pouvait chasser cette idée d’abandon. De ce geste, elle cherchait à se montrer présente, à défaut de trouver les mots juste, en essayant presque de prendre un peu de sa douleur sur ses épaules, ne serait-ce que pour lui offrir un instant de répit. L’homme était torturé de son passé et cela lui semblait désormais être une évidence. Il s’agissait de la raison pour laquelle la Tadaoki préférait ne pas s’embarrasser de sentiments ou autre, ne s’attachant à personne en gardant ses distances dans sa vie personnelle. Ces gens ne seraient que faiblesses qui viendraient tôt ou tard nuire à ses envies de chaos, ces idées qui filaient dans son esprit et qui n’étaient jamais de bon augure. Comme Sayo pouvait l’être, terrible faiblesse pour celle qui se targuait de ne pouvoir être atteinte par qui que ce soit. Or, elle le savait, quand bien même ne comptait-elle pas l’avouer. Si quelqu’un devait s’essayer à toucher un seul cheveux de la Nara, elle n’hésiterait pas une seule seconde avant de s’interposer, aussi contradictoire cela pouvait être avec les propos qu’elle tenait.

Sans jamais être sortie du village caché des nuages, elle n’était pas inconnue quant à ce qui déchirait le pays du feu. Elle trouvait donc compréhensif qu’il ait pu vouloir quitter le pays pour trouver mieux ailleurs. Et puis, Kumo semblait être l’endroit idéal pour le scientifique qu’il était, alors qu’il avait sans aucun doute fait lui aussi avancé le village, de par son implication et la création du complexe scientifique. Quelque chose dont il devait sûrement être fier, malgré toutes les responsabilités qui venaient s’abattre sur ses épaules avec un tel projet. Ne provenant pas d’un grand clan, elle ne comprenait pas tout à fait les attentes et exigences de ces derniers, pas plus comprenait-elle ce que c’était que de vivre avec autant de personne. Elle voyait Sayo et son immense famille, tout comme elle côtoyait nombreux Metaru. Pour sa part, elle avait ses parents et, au final, ce n’était que cela. La question qui suivit eut le mérite d’être intéressante et ce fut un sourire agréable qui vint se dessiner sur ses traits.

- Un ami ? Elle mit quelques secondes pour mettre de l’ordre dans ses pensées. Une personne qui t’inspire à devenir quelqu’un de meilleur. Sayo. Quelqu’un qui te soutient, dans tes meilleures moments comme dans les pires. La Nara, encore une fois. Quelqu’un qui reste à tes côtés sans ne jamais rien demander en retour. Il n’y avait aucun doute là-dessus. Mais surtout, au final… Je crois que c’est quelqu’un qui, tout simplement, cherche à t’aider à être heureux. Il n’y a que ça qui compte, au final.

Toujours ce sourire aux lèvres, son regard se veut doux alors qu’elle semble légèrement perdue dans ses pensées. Il lui était terrible de réaliser que malgré toute sa conviction, malgré tout ce qu’elle s’était imposée dans les dernières années, il y avait eu quelqu’un pour la faire flancher. Cela ne faisait pas de la demoiselle quelqu’un de plus sympathique et de moins redoutable, en aucun cas. Cela faisait simplement d’elle quelqu’un d’un peu plus faible que ce qu’elle aurait souhaité. Il allait définitivement falloir qu’elle s’attarde sur la question, un jour ou l’autre, avant que cela ne prenne des proportions pouvant devenir dangereuses pour elle.

- Que recherches-tu chez un ami, Shizen ?

Il lui avait posé la question, cherchant peut-être à s’éclairer lui-même. Pour sa part, elle souhaitait comprendre ce qu’il identifiait comme un ami, ce que cette personne était supposée représenter pour lui. Après tout, elle avait accepté d’endosser ce rôle, être cette personne dont il avait cruellement besoin à l’heure actuelle. Que s’attendait-il d’elle ?
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Aburame Shizen
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Lun 26 Fév 2018 - 18:08
La définition de la femme correspondait parfaitement à l'ami disparu Shizen. Chacune des paroles prononcées lui rappelait Sumu. Quant à sa propre personne, il ne la voyait pas réellement au travers de ses mots. Peut-être que son camarade ressentait ça venant de lui. Mais le Jônin n'avait clairement pas ce ressenti. Du moins, les actions qu'il entreprenait n'avaient jamais eu vocation de le tirer vers le haut. C'est peut-être ça qu'il devait faire. Mais avec qui ? Si la femme s'était proposé de l'aider à remonter la pente, cela ne voulait pas dire qu'elle était son amie. Elle agissait simplement en tant que citoyenne aimable. Si même elle le considérait comme un ami, pouvait-il réellement répondre à sa définition ? En tant qu'ami, le manipulateur d'insectes pouvait aider à rendre cette femme heureuse ? C'était sans doute une question qui se posait beaucoup trop tôt.
Je suppose qu'il pensait comme toi. Et qu'il a réussi à respecter cette définition. Certes, il pouvait très facilement embêter Shizen. Certes, il adorait faire des conneries. Mais c'était un ami digne de ce nom. Le directeur ne pouvait pas s'en cacher. Sûrement un exemple de vie qu'il devait sérieusement suivre.

Elle lui avait montré la voie, alors il était logique qu'elle le questionne sur ses intentions personnelles. Que cherchait-il chez un ami ? Pouvait-il réellement répondre de suite ? Il marqua un blanc durant de longues secondes, certainement pour trouver ses mots.
De la franchise. Cette phrase en disait long. Car avec de l'honnêteté, il considérait qu'il pouvait traverser n'importe quelle épreuve avec une personne qu'il portait dans son cœur. De la franchise, oui. C'est le plus important à mes yeux. Il y avait bien évidemment d'autres points très importants. Notamment ceux cités par la marionnettiste. Mais sur le coup, c'est la seule chose que l'homme demandait. Je pense qu'avec de la franchise, les liens formés ne pourront pas se briser. Shizen regardait de nouveau la femme dans les yeux. Aujourd'hui, il avait énormément dit sur lui. Et en une journée, tout ne pouvait pas avancer. D'autant plus qu'il ne voulait pas passer pour un enfant qui attendait que le premier pas soit fait. Une femme aussi charmante et sympathique que toi a-t-elle réussie à trouver cet ami ? Un compliment sincère qu'elle avait dû entendre des tonnes et des tonnes de fois. Asami, es-tu heureuse ? Tout ce qu'elle venait de lui dire jusqu'ici, s'appliquait-il pour elle ? Si elle avait montré son intérêt d'être là pour lui, il devait faire de même. Ne serait-ce que le minimum. S'il voulait réellement apprendre la notion d'amitié, il devait s'y plonger complètement.

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Tadaoki Asami
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Lun 26 Fév 2018 - 19:07
En quelques mots, elle avait décrit Sayo, ou, tout du moins, la façon dont cette dernière agissait avec elle. Si, à la base, elle ne s’était inspirée que de ce que pouvait bien raconter les autres et de la façon dont elle se comportait de façon complètement hypocrite, il n’en restait pas moins qu’au final, la Nara remplissait tous ces critères, ce qui avait le don de l’agacer. Ne s’attardant pas plus sur le sujet, elle se contenta de son éternel sourire, qu’elle lui adressait avec franchise, lui retournant alors la question. Saurait-il y répondre ? Elle le saurait bien assez vite, de toute façon, ce qu’il pouvait penser de tout cela.

C’était donc de la franchise que l’homme recherchait. Elle se repassa alors leur discussion dans sa tête, s’attardant une nouvelle fois sur les détails. Peut-être que c’était ce qui l’avait amené à s’ouvrir à elle. Elle ne s’était pas gênée pour lui poser des questions sur des sujets plus délicats, pas plus avait-elle retint quelconque avis sur ce qu’il exprimait. Il devait s’être habitué à une certaine hypocrisie venant d’un peu tout le monde. Le respect qu’imposait le shinobi forçait les autres à le considérer comme un être à part, au-dessus d’eux et donc, par le même fait, inaccessible. Et pourtant, en quelques instants, une seule discussion, la Tadaoki avait eu tout le loisir de considérer la solitude qui pesait sur cet homme. S’il semblait réticent à se lier avec d’autres de par une expérience du passé qui se voulait douloureuse, il s’agissait aussi peut-être bien que personne ne lui avait donné la chance. Reconnaître l’homme derrière le shinobi. Tel avait été son objectif et, jusqu’alors, cela semblait fonctionner ou, tout du moins, peut-être apaiser un minimum ce dernier.

- La franchise va dans les deux sens. De ce fait, il ne faut pas non plus que tu craignes d’exprimer ce que tu penses.

Il n’y avait aucune critique dans ce qu’elle disait, du moins, dans le ton qu’elle avait employé. Il s’était excusé, un peu plus tôt, de l’embêter avec ses problèmes. Or, ce n’était nullement le cas, sans quoi aurait-elle déjà quitté les lieux. S’il souhaitait obtenir de la franchise de la part des autres, il devait en faire de même. Les relations, bien malheureusement, fonctionnaient rarement lorsqu’elles étaient unidirectionnelles.

Une nouvelle question lui fut adressée. S’intéressait-il alors à elle ou souhaitait-il seulement combler le vide qui aurait pu s’installer entre eux ? Aussi ouverte et portée vers les autres qu’elle pouvait être, le personnage qu’elle incarnait se voulait timide, aussi surprenant cela pouvait-il sembler. Aux compliments de l’homme, qui pourtant étaient fréquents, ses joues prirent une teinte de rouge, son regard déviant légèrement sur son côté, un peu comme si elle avait été gênée par ces derniers. Elle se contenta d’hocher doucement la tête, pour la première question. La seconde était un peu plus particulière et demandait à ce qu’elle y réfléchisse. Était-elle heureuse ? Cette réponse dépendait de bien des facteurs, notamment du personnage qu’elle incarnait au moment où elle s’y attardait.

- Sayo. Sûrement la personne la plus chère à mon coeur, et ce, depuis des années. Je ne serais certainement pas la personne que je suis en ce moment si ce n’avait pas été d’elle.

Et pourtant, aux yeux de tous, la Nara pouvait sembler avoir mauvais caractère, plus distante avec les autres et peu intéressés par le sociale alors que, de son côté, elle était ouverte et agréable avec quiconque croisant son chemin. La réalité en était bien différente tandis que l’influence d’Asami sur cette dernière se voulait grandissante, ce qui n’était pas une bonne chose pour la sage jeune demoiselle qu’elle entraînait dans l’obscurité.

- Qu’est-ce que le bonheur ? Elle croisa ses mains dans son dos, son regard se portant autour d’eux. J’imagine que oui, je suis heureuse, si je me fis à la définition que beaucoup y donnent. Ou, plutôt… Je n’ai pas le droit d’être malheureuse. Ses prunelles rougeoyantes revinrent sur l’homme. Je vis auprès de deux parents aimant et attentionnés, qui ont toujours été là pour moi. J’ai une amie fidèle sur qui je peux compter depuis toujours. Je suis entourée de nombreuses connaissances avec qui je passe du temps, plus ou moins fréquemment, et qui sont très agréables à côtoyer. Je connais un certain succès dans ma vie professionnelle. Elle ne s’attarda pas sur ce détail, préférant oublier cette facette de leur vie respective. Et j’ai des passions où je peux me réaliser sans problème.

Elle marqua une pause, son regard se voulant légèrement plus sombre alors qu’elle étalait toutes les raisons qui, supposément, faisaient d’elle une femme heureuse. Son sourire se teinta lui aussi tandis qu’elle portait une main à son visage. Un léger rire s’échappa de ses lèvres alors qu’elle reprenait la parole.

- Et pourtant… J’ai l’impression qu’il manque quelque chose. Quoi ? Je ne pourrais même pas le dire. J’ai simplement envie de plus… La routine, ça a de quoi rendre fou même les plus sains d’esprit. Elle soupira. C’est terrible, non ? Malgré tout ce que j’ai, au final, je n’en suis pas satisfaite.

Son ton se voulait plus cynique, un peu comme si cette pensée en venait à la dégoûter. Sans trop réfléchir, elle avait simplement déclarer l’évidence, de sa vie qui, aux yeux de beaucoup, était bien, très bien même, tout en abordant un sujet un peu plus sincère, celui de cet ennui qu’elle avait de plus en plus de difficulté à chasser. Asami ne vivait que pour se divertir, le quotidien n’était pas fait pour elle. Et pourtant, elle s’y conformait, l’air de rien, jouant le jeu, tous les jours. Mais voilà qu’elle avait besoin de plus. Et, incarnant ce doux personnage qu’elle avait présenté à Shizen, elle ne pouvait que semble déranger par ses propres paroles, l’égoïsme dont elle pouvait faire preuve.
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Aburame Shizen
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Lun 26 Fév 2018 - 20:38
Craignait-il d'exprimer ses pensées ? C'était souvent le cas. Depuis longtemps, Shizen avait toujours voulu garder ce côté très discret. En effet, il ne voulait jamais se confier à une quelconque. Ce qu'il devait partager avec une autre personne devait être de l'ordre d'une passion qui rimait avec un certain professionnalisme. Bien qu'en réalité, une personne le considérait bel et bien pour un ami. Ikezawa Shojito. S'ils ne partageaient rien personnellement, l'Aburame n'avait jamais refusé de lui apporter son aide. La plus grande chose qu'il avait dû faire pour lui était de recueillir sa fille chez lui afin de lui éviter de très gros problèmes. Cet acte était-il le signe d'une amitié ? Il n'en savait trop rien. Ce n'est pas comme s'il voyait le blondin très régulièrement et qu'il rigolait avec lui à longueur de journée. Non. En réalité, la seule chose qui l'approchait du manipulateur de peau était ses élèves. Bien que pour le coup, leur première rencontre était suite à la mort de Suzuri Shinobi, une connaissance commune. Alors c'était peut-être un ami, mais la relation que les deux hommes partageaient ne semblait pas l'affirmer.
Je me suis énormément livré aujourd'hui. Dit-il alors qu'il ramassait son masque en portant son attention dessus. Elle est peut-être là, la différence. Le fait de porter le masque l'assimilait à l'homme plein de responsabilité. S'il venait à l'enlever, pouvait-il trouver l'homme qui s'était perdu ?

La personne qui était donc la plus chère aux yeux de la marionnettiste était la jeune Nara Sayo. En entendant son nom, l'Aburame ne pouvait s’empêcher de sourire.
Une fille au fort caractère qui ira très loin, j'en suis persuadé. Oui, il se souvenait du jour où le manipulateur de peau lui avait demandé son aide afin d'organiser une épreuve à ses deux elles. Dans ses souvenirs, elle avait très mal pris le mauvais coup. Quoi qu'il en soit, il voyait en la manipulatrice d'ombres quelqu'un de très intelligent et d'impliquer dans ses actions. Quant à sa seconde question, elle lui apportait une réponse en disant qu'elle n'avait pas le droit d'être malheureuse. La situation qu'elle avait semblait tout lui offrir pour connaître le bonheur, mais elle disait ressentir un certain manque. Tu n'as pas le droit d'être malheureuse ? Je ne suis pas réellement d'accord avec toi Asami. Même si j'entends que tout semble bien aller pour toi, tu peux ne pas aller bien. La preuve, tu dis qu'il te manque quelque chose. Il ne critiquait pas la femme, loin de là. Il ne comprenait pas comment elle pouvait s'interdire d'être malheureuse. Mais je comprends ton manque. Après-tout, j'ai réussi à fonder un projet qui m'a toujours tenu à cœur. Qui me rend fier. En revanche, je pense parfaitement connaître mon manque : une famille. Que ce soit mon clan où une famille que je fonderais en rencontrant quelqu'un, je pense que cela m'apporterait le réconfort que je cherche tant. Le simple fait de rentrer chez soi et retrouver quelqu'un est une source de motivation. Une source de bonheur. Elle devait bien le savoir, sachant que ses parents vivaient encore avec. Que fais-tu pour casser la routine, Asami ? C'est peut-être en le faisant que tu trouveras ce qu'il te manque. Cette femme avait-elle un homme sur qui compter ? Les prétendants devaient être nombreux. Si nous marchions ? Dit-il avant de lui laisser répondre. Si Asami comptait aider l'Aburame, il désirait aussi s'intéresser à elle. C'était impossible pour lui d'avoir cette femme comme support sans lui donner de l'importance. Elle le méritait et c'est ce qu'il essayait de lui faire comprendre.



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