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Un peu de franchise (ft. T. Asami)

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Tadaoki Asami
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Lun 26 Fév 2018 - 22:42
Cela amusait la marionnettiste que de réaliser à quel point son personnage en était devenu convaincant, réussissant à berner un peu n’importe qui de son agréable sourire et de la flamme chaleureuse de ses prunelles rougeoyantes. Les gens semblaient naturellement lui faire confiance, comme s’ils n’avaient rien à craindre de la bien aimable kunoichi qu’elle incarnait, ou encore de la sincère jeune femme qu’elle semblait être. Certes avait-elle attrapée l’homme aux insects dans un moment où il lui semblait particulièrement vulnérable cependant cela ne changeait en rien que lui aussi l’admettait : il s’était beaucoup livré aujourd’hui. Il s’était livré à elle qui, hors ce qu’il avait pu lire dans les dossiers de l’institut, n’était qu’une inconnue pour ce dernier. Du moins, tel avait été le cas, jusqu’à ce qu’elle décide de faire commence s’ils ne s’étaient jamais rencontrés, oubliant les fidèles soldats du village qu’ils étaient pour découvrir ceux se cachant derrière les responsabilités.

Appliquant ses propres conseils, à savoir que la franchise se devait d’être dans les deux sens, elle répondit à sa question, semblant cependant embêter par sa propre réponse. Elle était, en apparence, une femme altruiste qui se donnait beaucoup pour les autres, cherchant à leur offrir soutient, les aider dans le meilleur de ses capacités. Mais surtout, Asami présentait cette femme calme qui ne disait jamais un mot plus haut que l’autre, acceptant les choses comme elles l’étaient et appréciant ce que la vie pouvait lui offrir. Or, voilà qu’elle déclarait ne pas être satisfaite avec ce qu’elle avait, ayant besoin de plus pour se sentir heureuse. Une main devant son visage, un lourd soupire s’échappa de ses lèvres. Était-elle injuste ? Égoïste. La réponse était oui, tout à fait. La jeune femme ne pensait toujours qu’à elle-même, ses actions posés pour satisfaire ses envies du moment, bien souvent dans la simple idée de changer cette routine.

- Il me manque quelque chose. Mais ais-je seulement le droit de demander plus ? N’est-ce pas trop égoïste ou tout simplement arrogant de ma part ?

Elle l’observe, n’étant pas certaine s’il s’agissait d’une question rhétorique ou pas. Un éclat de culpabilité vint traverser son regard, comme si elle regrettait sa façon de penser. Si elle n’était pas une femme bien compliquée, cela ne l’empêchait pas de tenir des discours pouvant sembler saugrenus aux yeux des autres. Elle se posait ces questions par respect pour les autres alors qu’elle n’avait rien à reprocher de la vie qu’elle menait, si ce n’était ce manque d’activité dont elle était victime.

Quant à lui, ce manque se présentait sous une forme différente. Là où elle aspirait à plus dans son quotidien, lui avait un désir bien simple et qui, pourtant, pouvait être difficile d’y répondre. Une famille. C’était quelque chose qui n’intéressait pas celle qui se souciait que trop peu des gens. Elle était toute aussi hypocrite avec ses propres parents qu’avec tous ceux qu’elle côtoyait. Que ce soit des liens de sang ou autre, ils n’avaient tous que peu de valeur à ses yeux. Sauf la Nara. Stupide idée qui lui traversait à nouveau l’esprit. Quant à rencontrer quelqu’un, peut-être venait-il de faire aussi un pas dans cette direction. En laissant de côté le jônin, peut-être que l’homme arriverait à trouver une femme avec qui fonder cette famille. Ce n’était pas un besoin qu’elle éprouvait pour sa part. N’appréciant pas particulièrement ces créatures puantes qui ne faisaient que pleurer, les enfants, ce n’était pas pour elle. Quant aux relations… Elle qui se lassait beaucoup trop vite ne se voyait pas dans ces romances que tous semblaient désirer. Et puis, ce n’était pas comme si elle pourrait un jour éprouver quelconque sentiment, quels qu’ils étaient, pour quelqu’un. Ce n’était pas le genre de la maison.

Acceptant son offre, elle ramassa au sol la boîte qu’il lui avait donné, un cadeau qu’elle saurait apprécier à sa juste valeur. Il avait vu juste, avec le poison. Elle s’aurait s’amuser avec ce dernier pour un certain temps, ne serait-ce que pour en faire l’antidote.

- Plusieurs choses, j’essaie de me garder occupée comme je le peux. Étant seule marionnettiste du village. Elle n’osait prétendre du pays. Tu dois t’imaginer que ces petites bestioles ne se font pas toutes seules. Je passe beaucoup de temps à dessiner les plans, les pièces, m’assurer de créer de mes propres mains mes plus fidèles alliées. Ses marionnettes en somme. Sinon, je crée des poisons, j’essaie de me montrer inventive, de tenter de nouvelles choses. Elle eut un léger rire. Je suis un peu ennuyante, en vrai, ça ne doit donc pas aider mon problème. Même ce qui me passionne ne concerne que les sciences et l’apprentissage.

Elle marchait d’un pas tranquille, s’assurant de tenir solidement la boîte, préférant éviter quelconque accident. Elle y tenait, à ce qui se trouvait à l’intérieur. La scientifique en elle ne pouvait qu’être impatiente d’y travailler.

- Et si on allait découvrir la gastronomie Kumojine ensemble ? Elle tourna la tête pour l’observer, lui adressant un sourire. Maintenant, plus tard, peu importe. Si le temps est une denrée rare, il est important d’en trouver un peu pour soi.

Son ton est léger, agréable, tout comme son sourire. Voilà qu’elle lui propose une activité qu’ils pourraient partager ensemble et qui se veut bien loin de leurs responsabilités respectives. Quelque chose pour venir briser leur quotidien et, pourquoi pas, venir lui changer les idées. Pas nécessairement maintenant, plus tard, peu lui importait, vraiment. Elle se doutait qu’aujourd’hui n’était que le début de quelque chose, le premier pas de l’homme sur ce chemin où elle lui avait offert de l’accompagner.
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Aburame Shizen
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Lun 26 Fév 2018 - 23:32
Si c'est égoïste ? Je ne pense pas. Tu le dis toi-même, c'est un manque. Alors c'est parfaitement légitime de chercher à le combler. Un avis honnête encore une fois. Du moment qu'elle ne nuisait à personne en cherchant à se satisfaire personnellement, pourquoi parlait-elle d'égoïsme ? La question est plutôt : l'être-humain peut-il réellement se satisfaire ? Si j'arrive à devenir l'homme que je veux, je suis sûr et certain que j'aurais besoin de plus. Nous savons ce que nous voulons sur le moment. Mais lorsque nous l'avons, que se passe-t-il ? Cette question ne demandait pas de réponse particulière. Shizen exprimait tout simplement son avis, laissant penser que l'homme ne pouvait jamais être satisfait et qu'il demanderait toujours quelque chose de plus. Un tel comportement était-il reprochable ? Non. Le manipulateur d'insectes considérait cette attitude naturelle chez l'être-humain. J'espère de tout cœur que tu arriveras à trouver ce manque Asami. Je ne te connais pas assez, mais ces quelques minutes suffisent pour me faire dire que tu le mérites. Dire qu'il ne connaissait pas du tout les vices de cette femme. Tout comme elle. Elle venait de le découvrir sous une facette très réelle et faible. Mais qu'en serait-il de l'homme qui avait réussi à remonter la pente et devenir l'homme qu'il voulait ? Au-delà de sa triste histoire avec son camarade disparu, il y avait bien d'autres choses qui l'avait complètement pourri. Il y avait lorsqu'il se faisait surnommer Gi (犧 litt. sacrifice). Ce ninja de l'ombre qui dirigeait un petit comité de shinobi au sang-froid impressionnant. Ce Gi avait commandité la mort de nombreuses personnes. Que ce soit des groupes criminels qui essayent de se développer au sein de Kaminari no Kuni, à une purge interne visant les ex-soldats de Shiroi Hitsuji. Une purge que même Nara Shikarai avait connu en ayant reçu l'ordre d’exécuter une de ses personnes. Shizen cherchait une famille. Mais lorsque Gi prenait le dessus sur lui, il n'hésitait pas à laisser des enfants sans parents. Drôle de constat. Décidément, dès qu'il envisageait de régler un problème, un autre survenait. De quoi augmenter cette impression d'être condamné.

La marche s'entamait au sein du village, alors qu'Asami lui expliquait de quel moyen elle cassait sa routine. De la confection de marionnettes aux poisons, elle jugeait cela d'ennuyant.
Dans l'idée, ça nous fait des points de communs. Lui aussi eu un léger rire. Tu n'es pas ennuyante pour n'importe qui. C'est une passion qui se doit être respectée et comprise. Je suis sûr et certain que d'autres personnes s'occupent de la même façon que toi. Que ce soit ici au village, ou ailleurs. Elle alla même jusqu'à lui proposer de découvrir la gastronomie locale. Pourquoi pas maintenant ? Ce serait un moyen de fêter ta promotion ... ce nouveau départ ? Puis nous aurons l'occasion de le faire une deuxième fois pour que tu m'en dises un peu plus sur ce plumage ! Dit-il en lui renvoyant son sourire. C'est sans son masque que l'homme se baladait auprès de cette belle femme. Un restaurant a ouvert très récemment. Il fait déjà un carton. Sachant qu'il n'était pas très loin, c'était l'occasion rêvée.

Les minutes suivirent et les deux personnages se retrouvèrent face cette enseigne. L'ambiance avait le mérite d'être très sympathique et confortable. Le Jônin fit le rituel classique en demandant une table à deux, jouant un peu au galant avec la femme - sans qu'il y ait une quelconque intention derrière - tout en précisant qu'il invitait. Quant aux différents plats proposés, une liste fut rapidement proposée aux deux personnes.
Je te laisse choisir pour nous deux ! Ça me montrera à quel point tu as bon goût. Dit-il en ricanant. S'il avait cette mine toujours aussi épuisée - les heures de travail ne pardonnaient pas - il semblait aller beaucoup mieux qu'au début. Le fait de se retrouver ici lui plaisait ? Le fait de parler avec Asami l'avait bien considérablement soulagé ? La bonne compagnie de la marionnettiste suffisait à elle toute seule pour que l'homme se sente mieux ? Qui sait. Du moment que le résultat était là, ces questions n'étaient pas nécessaires.

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Mar 27 Fév 2018 - 0:51
Il n’avait pas tort, au final. L’humain arriverait-il seulement à être satisfait ? Ses longues observations d’autrui lui aussuraient que non. Peu importe ce que l’humain pouvait possédé, il semblait presque dans sa nature d’en désirer plus. Même elle n’échappait pas à cette règle, cette façon d’être. En constante quête de divertissement, des choses l’amusant précédemment pouvaient se montrer lassant désormais. À croire qu’elle aussi avait évolué depuis les dernières années, et pas nécessairement en bien, si elle se fiait aux idées qui lui traversait l’esprit en règle générale. Des idées toujours plus dangereuses, toujours plus sombres qui reflétaient sans peine l’esprit chaotique qu’elle possédait. Il n’y avait bien qu’avec la Nara qu’elle pouvait partager cette idée. Quoique, Raizen aussi, peut-être bien. Il avait eu le loisir de rencontrer la dangereuse jeune femme qui se cachait derrière ce masque qu’il avait fait éclaté de sa personnalité aussi chaotique que la sienne.

Elle hocha donc de la tête, soupirant doucement, lui donnant raison. Il y avait beaucoup à dire sur cette question philosophique et elle doutait qu’ils en viennent à une réponse satisfaisante. La seule chose de certaine dans cette histoire était qu’elle désirait plus de cette vie, et ce, quand bien même avait-elle beaucoup. Elle ne parlait pas que de possessions matériels. Elle avait beaucoup, dans sa vie, des gens qu’elle côtoyait, plus par principe que par plaisir, mais qui faisaient tout de même parti de sa vie. Une carrière, en quelque sorte, qui venait de connaître de nouveaux horizons alors qu’elle venait de se faire offrir une promotion. Des projets stimulants, du moins, pour son génie créatif. Tout, si elle se fiait à l’avis de certains. Il lui manquait peut-être que la romance pour tenir un tableau parfait, or, ce n’était pas ce qui lui important. Les sentiments étaient surfaits.

Le sourire qu’elle lui adresse est sincère, ses joues se colorant à nouveau de rouge. À croire qu’elle n’était pas aussi habituée à ces paroles sincères se voulant agréables que ce que beaucoup pourraient croire.

- Merci.

Le méritait-elle ? Non, assurément pas. Mais elle aimait qu’il pense ainsi, la rassurant que lui aussi se retrouvait berné par les talents de comédienne qu’elle mettait en oeuvre depuis des années déjà. S’attardant sur ses passes-temps, ce qu’elle faisait pour briser la routine, elle affirma à haute voix qu’elle était sûrement bien ennuyante. Après tout, si elle cherchait sortir du contexte professionnel, ses intérêts s’y rapprochaient grandement. Lui la trouvait-elle ennuyante ? Ce n’importe qui pouvait sous-entendre bien des choses. Était-elle donc intéressante à ses yeux ? Elle ne saurait dire après aussi peu de temps, cependant, cela valait la peine qu’elle s’y attarde éventuellement. Proposant dès lors une activité tirée de ce qu’il lui avait partagé plus tôt, concernant ses intérêts, elle se demandait s’il allait accepter. Tout portait à croire que si, toutefois, cela aurait peut-être fait beaucoup pour l’homme en une seule journée. À son plus grand plaisir, il accepta, suggérant même un restaurant venant tout juste d’ouvrir les portes. C’est un sourire radieux qu’elle lui adresse, bien digne d’elle-même, le suivant donc jusqu’à arriver à bon port.

Une fois arrivée, elle fronça légèrement les sourcils, surprise d’entendre qu’il l’invitait. Bien aimable de sa part, digne d’un homme galant, mais cela ne l’empêchait pas d’afficher une certaine surprise accompagné d’une sourire amusé. Ils furent installer à une table, une grande variété de choix s’offrant dès lors à eux. Elle fit à nouveau entendre un rire, le ton bien plus léger que précédemment.

- C’est beaucoup de pression que tu imposes à ma petite personne ! Joueuse, elle taquine de son humour habituel, qu’il n’allait pas tarder à découvrir. Imagine si je fais des choix te-rri-ble ? Je ne pourrais jamais vivre en t’imposant telle déception.

Son sourire, tout comme de sa façon de s’adresser à lui démontre le manque de sérieux dont elle fait preuve, ne cherchant qu’à s’amuser un peu. Son regard tantôt posé sur son visage se dirige finalement sur la liste des produits offerts, curieuse de ce qu’ils allaient bien pouvoir manger. Au final, elle hausse les épaules avant de déclarer qu’elle allait laisser le hasard faire les choses, faire confiance à la vie. L’idée l’amusait, et puis, elle se destituait ainsi de toute responsabilité à ce sujet. S’était-elle attendue de se retrouver dans un restaurant en compagnie de l’Aburame ? Aucunement. Du moins, lorsqu’elle avait quitté le complexe scientifique pour rencontrer son supérieur, elle ne s’était pas doutée se rapprocher de la sorte de l’homme. Sans que ça lui déplaise, bien loin de là, elle trouvait tout de même leur duo étonnant, en quelque sorte.

Relevant le regard vers lui, elle en vint à détailler ces traits qu’elle ne connaissait pas, qu’il tenait d’ordinaire caché derrière un masque. Hormis la fatigue qui semble l’accabler, venant lui donnant une expression plus sombre, il était agréable à regarder. Il était seulement évident que beaucoup pesait sur ses épaules et que, surtout, il s’épuisait à la tâche depuis certainement un bon moment déjà. Au moins semblait-il en meilleur état que lorsqu’il avait retiré son masque. Était-ce son sourire qui venait éclairer son visage, sachant l’ombre qui s’y dessinait ?

- Je me demande… Où as-tu bien pu trouver des plumes empoisonnées ?

Elle est curieuse quant à la provenance du cadeau qu’il lui avait fait et intéressée par sa réponse. Elle ancra donc ses prunelles enflammées dans son regard, toujours avec un doux sourire sur les lèvres.
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Aburame Shizen
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Mar 27 Fév 2018 - 13:12
Beaucoup de pression ? Cette phrase avait eu le mérite de lui provoquer un léger rire.
Je te fais confiance, tu feras le bon choix ! Puis, je vois difficilement comment tu pourrais me décevoir. Cette phrase s'illustrait-elle comme une sorte de déclaration ? Qui sait. Vu toute la gentillesse qu'elle avait montrée depuis le début de cette rencontre, il voyait difficilement un côté malsain chez cette Asami. De plus, ce serait vraiment égoïste de sa part de lui tourner dos après tout ce qu'elle avait fait pour lui en quelque temps. Le but est de découvrir de toutes nouvelles saveurs. Même si ce n'est pas le plat idéal, nous aurons le mérite d'avoir essayé quelque chose de nouveau et de différent ! C'est ce que Shizen faisait lorsqu'il se rendait dans des restaurants, même si cela restait relativement rare. Que ce soit avec la nourriture ou dans son travail, il ne se reposait jamais sur ses acquis. Le manipulateur d'insectes préférait commander un plat qu'il ne connaissait pas plutôt qu'un qu'il affectionnait tout particulièrement. S'il arrivait bien à se fixer sur une chose, c'était bien cette envie de découverte. Que ce soit avec le chakra et ses dérives, les différents endroits de ce monde, les nouvelles choses lui plaisaient énormément. C'était sa façon à lui de casser la routine. Suite à quoi elle déclara vouloir laisser le hasard faire les choses.

En attendant la commande, le service offrit un verre de saké aux deux protagonistes. Le Jônin n'en buvait pas très régulièrement, mais il n'était jamais contre en prendre un petit peu quand l'occasion se présentait. Naturellement, elle se questionna sur la provenance de ses plumes, de quoi arracher un petit sourire à l'Aburame.
Cela remonte à de longues semaines. Que ce soit des équipes shinobis, des touristes, il y avait de nombreuses plaintes parlant d’une créature attaquant ceux qui s'approchaient d'une mystérieuse montagne. Je me suis donc rendu sur place avec la seconde du général. Metaru Reiko. Si cette montagne était mystérieuse, c'est, car elle était protégée par une brume empoisonnée. Ce paysage à la fois fantastique et terrifiant aurait certainement charmé la jeune femme. Je te passe les quelques inconvénients que nous avons eu là-bas, mais je suis finalement tombé nez à nez avec ce volatile qui ne faisait clairement pas sa taille. Ah ça oui. Cet oiseau qui était en réalité très petit normalement avait ridiculisé la silhouette de Shizen. Il s’avère que cet oiseau était capable de communiquer. Le nuage de poison était un système de défense pour lutter contre les intrus et d'autres bêtes sauvages qui menaçaient son espèce. Forcément, je me suis proposé pour l'aider étant donné que je suis passionné par la faune et la flore. Par la suite, le ton est un peu monté. Non, il est vraiment monté. Il sous-entendait qu'il avait eu un affrontement avec cette créature. Et je me suis étrangement lié de sang avec. Cette histoire lui avait valu une énième responsabilité : le Gardien des Nuages Pourpres. Je devrais peut-être écrire un livre ? Dit-il en rigolant. En effet, cette histoire pouvait facilement devenir un conte pour enfants. Je suis sûr qu'il me tuerait s'il apprenait que je t'ai donné des échantillons. Là encore, il eut un léger rire. Connaissant le tempérament de la bête, il ne serait pas étonné de se faire gronder. Quant à toi, je suppose que cette passion pour le poison est venue de ton art. D'ailleurs, est-il le fruit d'un héritage familial où d'un trait de caractère ? Yeux dans les yeux. Manipulait-elle les gens avant de le faire avec des pantins ? Le Jônin venait-il de cerner la femme ? Pour le coup, non, cette phrase était sortie naturellement.

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Tadaoki Asami
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Mar 27 Fév 2018 - 16:59
S’étant rabattue sur le hasard, annonçant qu’elle préférait faire confiance à la vie, se destituant de même coup de toutes responsabilités que pouvait entraîner choisir ce qu’ils mangeraient. Elle l’avait fait d’un ton joueur, un sourire accroché aux lèvres, et ce, quand bien même l’homme l’avait-il rassuré qu’elle ne pourrait le décevoir. Parlait-il seulement de ce cas-ci, de ce choix qu’il lui avait été demandé de faire ou alors est-ce que cela concernait toute la relation qui naissait entre eux ? D’un cas comme d’un autre, ce fut un sourire agréable qu’elle le fit comme toute réponse, hochant doucement de la tête. Aussi surprise était-elle de la confiance qu’il plaçait en elle, et ce, aussi rapidement, elle n’allait tout de même pas s’en plaindre.

Lui demandant d’où venait les plumes qu’il lui avait offert, elle fut surprise de la réponse. Quelques semaines. Cela expliquait pourquoi il n’avait toujours pas eu le temps de terminer l’antidote. Du moins, Asami était convaincue d’y parvenir bien plus rapidement que cela, mais elle possédait très certainement beaucoup plus de temps libre que lui. Il n’y avait qu’à voir leurs responsabilités respectives pour que ce soit évident. Elle ne put retenir un livre alors qu’il déclairait haut et voir que le ton était monté entre lui et un… Oiseau. L’idée était amusante, bien que semblant peu sérieuse d’un point de vue extérieur. Son histoire lui fit penser à Hisao, ce dernier s’étant aussi lié de sang avec un oiseau, un cacatoès si sa mémoire était bonne et si elle se souvenait bien du plumage coloré de ce dernier. Elle hocha doucement de la tête à ses mots, rigolant avec lui quant à l’idée d’écrire un livre.

- Quoique… Se prendre la tête avec un oiseau, j’ignore ce que les gens vont en penser mais moi… Son sourire était amusé. Pardon, pardon. J’imagine que ça n’a pas dû être facile. Cela ne l’empêchait pas de se moquer gentiment. Bon, s’il était capable de créer une brume empoisonnée… Tu ne peux quand même qu’admettre que, d’un point de vu extérieur, cela en est quand même un peu amusant.

Il n’y avait rien de méchant dans ce qu’elle disait, son ton se voulait tout simplement taquin. Après tout, lui aussi semblait même s’en moquer légèrement, de ce qu’elle entendait. Tendant la main vers son verre, elle prit une gorgée de saké. Un verre ne lui ferait pas de mal, encore moins si elle le buvait doucement. Ses pensées la ramenèrent à une soirée bien particulière pour la manipulatrice, qui s’était vue pour la première fois de sa vie perdre le contrôle alors que l’alcool avait pris le dessus. Une expérience qu’elle ne comptait bien évidemment pas répéter, pas alors qu’elle se devait de garder un contrôle d’elle-même constant pour préserver l’état de ce masque qu’elle arborait.

- Ni l’un, ni l’autre. Je suis la seule de ma famille à avoir une quelconque affinité avec le chakra. J’imagine que cela ne te surprend pas si je te dis que mes parents, ce sont des scientifiques. Elle eut un léger sourire. Au départ, je pensais suivre cette voie, mais tu vois… Je t’ai parlé de Sayo, ma meilleure amie depuis aussi longtemps que je peux m’en souvenir. Et bien, un beau jour, j’ai tout simplement décidé que je voulais être en mesure de faire comme elle. Un rire s’échappa de ses lèvres. Elle est plus jeune que moi, et pourtant, je l’admirais vraiment, plus jeune. C’est toujours un peu le cas même.

Le Kagemane, un art propre aux Nara. Sa réponse n’était pas tout à fait honnête alors que son désir d’en apprendre plus sur le marionnettiste lui venait, certes, de la Nara, bien qu’au départ, elle s’était intéressée à sa technique que dans l’idée de contrôler autrui. La manipulation pouvait prendre bien des formes différentes. Et, finalement, après des années d’entraînement, elle était finalement parvenue à imiter, en quelque sorte, cette technique clanique qui faisait leur fierté.

- J’ai donc fait beaucoup de recherches et lu beaucoup de documents sur le sujet, à la grand bibliothèque. Et puis, j’ai commencé à m’entraîner avec ces bouquins, tentant de comprendre comment pouvais-je arriver à contrôler quelque chose avec la seul force de mon chakra. Au départ, ce n’était que des pantins, bien loin de ce que pouvait faire le kagemane, mais avec le temps, de la patience et surtout, beaucoup d’entraînement, j’ai finalement atteint mon objectif.

Un sourire fier se dessinait sur ses lèvres, qui n’avait rien d’hypocrite. Après tout, elle y était finalement arrivée, ce défi qu’elle s’était imposée plus jeune en observant sa meilleure amie faire. C’était peut-être puéril comme raison, une simple question de jalousie en les capacités de l’autre. Or, plutôt que de rester passive, se contentant de l’observer de loin et d’envier ce qu’elle, elle n’avait pas, la Tadaoki avait pris les choses en main. Elle ne venait pas d’une famille de shinobis, pas plus avait-il quelqu’un, hormis Sayo, dans son entourage rapproché qui s’y connaissait. Cela ne l’avait pas empêché de se pencher sur la question, faisant d’elle la redoutable adversaire qu’elle était désormais.

- Les poisons se sont donc effectivement imposés à moi. Cela rend mes marionnettes d’autant plus menaçantes. Alors que certains craindront la lame qu’elles tiennent, le danger se trouve bien malheureusement autre part.

Sa façon de faire, certes bien fourbe, mais pas nécessairement surprenante lorsqu’on observait la jeune femme. D’une silhouette à faire tourner les têtes, elle ne semblait pas particulièrement solide, physiquement parlant, et c’était tout à fait le cas. De ce fait, elle avait dû pallier à cela d’une manière comme d’une autre. Et, à défaut de pouvoir atteindre un niveau physique respectable, et ce, malgré les entraînements qu’elle s’imposait, elle s’était vue rabaisser les autres à son niveau en usant de poisons, lui donnant ainsi beaucoup plus de chance quant à prétendre à la victoire.
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Aburame Shizen
Aburame Shizen

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Mar 27 Fév 2018 - 17:50
C'est vrai qu'apprendre que cet homme s'était crêpé le chignon avec un oiseau pouvait être très drôle. Le fait qu'elle se moquait gentiment ne dérangeait en rien Shizen. Non, cela ne faisait que détendre cette atmosphère qui l'était déjà.
En effet ça a le mérite d'être amusant, voire même ridicule, ah ah. Ceci dit, c'était mon épreuve. Si tu rencontres une créature du même genre et que tes intentions sont claires, tu risques aussi d'en passer une. D'ailleurs, cet oiseau se défendait extrêmement bien. Je ressens de nouveau les coups simplement à l'idée d'y penser. Cet ancien affrontement avait duré plusieurs minutes. Que ce soit des attaques à distances - principalement du poison - des coups physiques, il y avait un peu de tout. D'ailleurs, l'Aburame avait emporté ce duel de justesse. Encore, aujourd'hui, il s'en souvenait. Et pour le coup, il pouvait remercier le summum de l'art de son clan qui l'avait très bien aidé. Du coup ... Je suppose que je dois oublier cette idée de livre ! Elle était mauvaise, hein ? Dit-il en rigolant. Si cela pouvait l'intéresser un jour, ce ne serait clairement pas cette expérience qu'il prendrait comme sujet. Non, s'il devait rédiger quoi que ce soit, il préférait que ce soit en rapport avec la nature. Quelque chose de passionnant à lire qui plongeait la lecture dans l'univers décrit. Tant que nous parlons de l'oiseau et de son plumage. C'est lui-même qui contrôle la toxicité et donc génère les effets. Sachant que c'est un échantillon que j'ai récupéré pendant notre affrontement, tu dois bénéficier de sa meilleure forme. Mine de rien, elle était gâtée !

Le manipulateur d'insectes prit aussi une gorgée en écoutant d'où était venu l'intérêt d'Asami pour les marionnettes.
Je comprends donc d'où vient toute cette intelligence. Dit-il en souriant. Si ses parents étaient scientifiques, elle avait dû en apprendre énormément. Là encore, il la complimentait. Un moyen de la remercier pour toute sa gentillesse. Bien entendu, cela restait très sincère. Depuis le début, l'Aburame avait fait preuve de franchise. Était-ce seulement le cas de la femme ? C'est ce qu'il pensait. Mais peut-être qu'il était trop vulnérable sur le moment pour avoir les idées claires. Elle expliquait que la jeune Sayo avait été très importante elle dans son choix de vie. Pourtant, il y avait de belles années qui séparaient les deux femmes. Ce n'était pas énorme, mais ça avait le mérite d'être surprenant. Quant au plat qui avait été servi, celui-ci était un mushimono - des plats cuisinés à la vapeur - contenant du poisson et autres accompagnements, même du saké. C'est pour le moins impressionnant. Dans la majorité des cas, un marionnettiste le devient, car les membres de sa famille le sont. Cela facilite naturellement le développement de cet art. Alors mes félicitations pour avoir réussi à assimiler le Kugutsu. Elle venait aussi de dire quelque chose de très intéressant. Que les gens se focaliseraient sur les lames, alors que le danger était autre part. Si je devais t'affronter après ce repas, je dirais que le danger se trouve en face de moi. Les marionnettes ne faisaient pas le marionnettiste. Je suppose que le fait de confectionner des pantins doit te faire apprécier les combats ? Ce n'est pas quelque chose que j'affectionne, personnellement. Pourtant, son niveau était honorable. Même si pour le coup, cela doit être ennuyant de ne pas pouvoir s'évaluer face à d'autres marionnettistes. Que sais-tu des Arcanes ? La discussion était tellement naturelle qu'il en oubliât même le plat qui venait d'être servi.


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Tadaoki Asami
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Mar 27 Fév 2018 - 18:31
Pour avoir aperçu Suzaku, l’oiseau d’Hisao, en combat, elle pouvait donc le croire sur parole lorsqu’il partageait que l’oiseau s’était bien défendu. Autrefois, peut-être en aurait-elle été sceptique, cependant, ces créatures se liant de sang avec des shinobis pouvaient se montrer coriaces. Elle appréciait ce ton léger s’étant installé entre eux alors qu’elle accompagnait l’homme dans son rire. Il semblait déjà y avoir un changement, dans sa façon d’être. Ou, tout du moins, la personne se tenant devant elle lui semblait bien différente de celle qu’elle était venue rencontrée au terrain d’entraînement. Peut-être que c’était là tout ce dont il avait eu besoin pour entamer ces changements, renouer avec la personne qu’il avait été autrefois : quelqu’un qui saurait faire fit de tout ce qu’il était aux yeux du village pour se concentrer sur qui était-il en tant que personne. Un homme au passé tourmenté, qui avait un cruel besoin de quelqu’un dans sa vie.

- Je ne dirais pas qu’elle était mauvaise… Toujours dans la plaisanterie. Peut-être même que si tu t’y attardais, tu pourrais devenir légende ! Shizen, l’homme ayant vaincu l’oiseau. C’est pas mal, non ?

Elle était ainsi faite, cette Asami qui s’adressait aux autres. Possédant un humour se voulant taquin, elle se moquait bien souvent sans méchanceté, ne faisant que relever quelques détails pour les tourner à l’humour. Elle savait même faire preuve d’auto-dérision, beaucoup même, bien que, pour l’instant, la situation ne semblait pas s’y prêter. Parlant donc de l’oiseau, désormais lié à l’Aburame, ce dernier lui partagea un détail qui lui arracha un large sourire. Comme quoi, sans même en connaître les raisons, il lui avait offert un cadeau bien précieux. Elle se devait d’admettre être surprise. N’aurait-il pas mieux fait de les garder pour lui-même alors qu’elles semblaient avoir une certaine valeur scientifique ? Ou alors, peut-être les offrir à quelqu’un de plus gradé qu’elle au sein de l’institut. Quand bien même venait-elle d’obtenir une promotion, il ne faisait aucun doute qu’elle aurait encore un bout de chemin à faire avant de pouvoir prétendre atteindre les plus élevés. Alors pourquoi elle, de tous ces gens ?

- Tu penses pouvoir me le présenter un jour ? L’oiseau. Promis, je garderai le silence sur ces échantillons.

Lui adressant un clin d’oeil, posant un doigt devant ses lèvres comme pour confirmer qu’elle garderait le silence sur le sujet, l’éclat de ses yeux se veut amusé, tout comme son sourire. Le sujet se tourne ensuite sur ce qu’elle fait, son intérêt tout particulier pour les marionnettes et d’où lui venait donc son savoir faire. Cela pouvait sembler bien impressionnant aux yeux de certains, qu’elle ait réussi seule à maîtriser un art aussi complexe. Or, pour elle, ce n’avait été qu’une forte motivation additionnée à une ambition certaine. Un compliment lui était adressé alors qu’elle levait son verre devant elle, en prenant une autre gorgée. Intelligente, elle l’était, et cela ne faisait aucun doute. C’était sûrement ce qu’il y avait de plus terrifiant chez elle.

La question qu’il lui posa lui fit arquer un sourcil alors que ce mot ne lui disait rien. Le repas était arrivé, déposé devant eux, et pourtant, elle en lui avait accordé qu’une vague attention, captivée par la discussion qu’elle avait avec le manipulateur d’insects.

- Concernant les combats, cela dépend. Ce n’est pas tant me battre que j’apprécie, j’imagine que ce ne doit pas être bien surprenant. Elle-même avait confiance du peu de menace qu’elle pouvait représenter, sans ses marionnettes. Certes manipulait-elle le doton de mieux en mieux, mais cela ne changeait en rien à sa faiblesse physique apparente. J’aime apprendre, et ce, sur tout. Une curiosité presque maladive, si tu veux mon avis. Elle rigola. De ce fait, j’aime m’entraîner, mais surtout, j’aime voir jusqu’où je peux mener mon art. Quelles en sont les limites ? S’il est vrai que je peux trouver dommage de ne pas pouvoir affronter d’autres marionnettistes… C’est aussi ce qui fait son charme. J’avance à l’aveuglette, sans trop savoir où me diriger, me basant seulement sur mes connaissances, quelques livres et mon instinct pour l’amener continuellement à un niveau supérieur.

Bien qu’il était vrai qu’elle pouvait apprécier un combat, ne serait-ce que parce qu’il n’y avait que dans la douleur qu’elle se sentait vivante, et donc, de ce fait, s’affronter à quelqu’un pouvait avoir son charme. Elle qui testait constamment ses limites, cherchant à voir où se situait-elle et où se devait-elle d’aller, elle s’était affrontée à bien plus fort qu’elle, ce qui s’était résulté par quelques blessures dont le danger se faisait variable. Si Shôran lui avait infligé des blessures dont elle en gardait encore des cicatrices, que ce soit sur son flanc ou encore les brûlures qu’elle portait aux bras, Reiko, de son côté, s’était fait un plaisir de lui broyer le mental, l’écrasant sans qu’elle ne plus rien faire. Elle avait encore du chemin à faire. Or, comme à son habitude, elle ne comptait pas abandonner.

- Quant aux arcanes… Je crois que rien du tout serait la réponse juste ?

Elle était incertaine, ne serait-ce que parce qu’elle avait le sentiment qu’elle aurait dû y connaître quelque chose, alors que rien du tout. Attrapant ses baguettes, elle se décida alors de commencer ces découvertes culinaires de Kumo. N’était-ce pas la raison de leur présence ici après tout ?
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Mar 27 Fév 2018 - 20:18
La plaisanterie était présente. Cela devait faire très longtemps que Shizen n'avait pas pris autant plaisir à discuter quelqu'un. D'ailleurs, c'était sûrement la première fois qu'il parlait avec quelqu'un en laissant tomber tout ce qu'il possédait. C'était seulement l'homme. Si le changement d'attitude pouvait être étrange, il justifiait tout simplement la présence réconfortante de cette femme et d'un certain plaisir à la découvrir tout en se découvrant lui-même.
Ça sonne ridicule aux premiers abords. Toujours avec ce léger rire qu'il avait appris à assimiler très rapidement. Puis devenir une légende ... Je ne sais pas si c'est ce que j'aimerais devenir. Une légende devait avoir d'incroyables faits d'armes. Ce que ne possédait pas l'Aburame. La simple reconnaissance de quelques personnes me suffit. C'est quelque chose qui pourrait t'intéresser, Asami ? La gloire et tout ce qui en découle ? Certes, le Jônin avait pas mal de responsabilités qui lui offraient une certaine réputation, mais ce n'était pas forcément quelque chose qui lui plaisait. Surtout pour quelqu'un qui avait eu comme habitude de vivre dans la discrétion. Mais être une légende était quelque chose de beaucoup trop gros à porter sur les épaules.

Elle s'intéressait à l'oiseau en allant même jusqu'à demander si elle pouvait le voir un jour. En soi, cette initiative ne dérangeait absolument pas Shizen. C'est même avec enthousiasme qu'il lui présenterait. Seulement, il n'y avait pas que son avis qui comptait.
L'option la plus facile risque d'être compliquée ... Je dois respecter un accord : ne pas l'invoquer sans que ce soit réellement important. Ce n'est pas que tu n'es pas importante pour moi, loin de là. Mais il ne le verra pas du même œil. Venait-il de dire qu'Asami était déjà importante à ses yeux ? Ce serait très surprenant, voire même naïf. Néanmoins ... Je pourrais t'amener dans la montagne qu'il occupe. Je ne pense pas qu'il serait dérangé, après tout, c'est moi qui ferais le déplacement. Ceci dit, la route est longue. Ce serait l'occasion pour la femme de sortir du village. Et avec l'institut, la sortie pouvait être facilement justifiée : contrôler la zone et voir si la situation sauvage avait évolué. En quelque sorte, il l'invitait à nouveau. Après la découverte gastronomique, la découverte du monde extérieur. Il y a de nombreuses espèces toxiques là-bas. Tu pourras travailler dessus si tu le souhaites. En plus de voir cet oiseau, elle avait aussi l'occasion de découvrir de nouvelles créatures qui pourraient l'aider à créer de tout nouveaux poisons.

Elle ne connaissait rien de tout aux Arcanes. Le manipulateur d'insectes aussi à vrai dire. Quelques lignes d'ouvrages, des rumeurs.
Il me semble que les Arcanes sont une panoplie de marionnettes bien précises. Elles appartiennent à une famille où une personne en particulière et se distinguent bien souvent des autres pantins. C'est aussi quelque chose qui se transmet de génération en génération. Je suis sûr qu'avec un peu de recherche, tu pourras en apprendre énormément sur le sujet. Quoi qu'il en soit, il attaquait aussi son plat. Bon appétit. Dit-il le sourire aux lèvres, prêt à se faire plaisir culinairement.


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Mar 27 Fév 2018 - 21:16
- Non. La réponse lui était venu assez naturellement. Ce n’est pas quelque chose qui m’intéresse, ni que je recherche. Au final, malgré mes compétences en combat, je n’en reste pas moins une scientifique. Je te l’ai dit, je suis ennuyante. Même s’il en pensait le contraire. Je préfère encore me terrer dans mon laboratoire des jours durant. D’ailleurs, c’est ce que je compte faire des prochains jours.

Elle désigna donc le cadeau qu’il lui avait fait, lui en étant sincèrement reconnaissante. Si Asami était une femme dotée d’une certaine popularité, ou, tout du moins, appréciée de beaucoup de personnes, elle n’aimait pas être mis de l’avant de la sorte. Non. Elle était discrète, la Tadaoki, et c’était sur sa subtilité qu’elle misait la majorité du temps. Elle ne serait pas celle à mener les batailles de front, sur la première ligne. Son nom ne serait sûrement dans aucun livre histoire. Cependant, ce n’était pas pour autant qu’elle n’en prendrait pas part. Elle se contentait d’être dans l’ombre, susurrant à l’oreille des bonnes personnes, faisant entendre sa voix sans que personne ne la reconnaisse. Tout simplement.

S’intéressant à l’oiseau détenteur des plumes qu’elle avait, l’envie de le voir se faisait bien présente tant l’animal pouvait se montrer intriguant. Or, la chose était plus difficile que prévu, ledit oiseau ne semblait pas apprécier être embêter pour des futilités. Bien différent donc de Suzaku, qui semblait se trouver souvent sur l’épaule de l’Akahoshi. Elle se demandait encore comment est-ce que tout cela fonctionnait, elle-même n’y ayant portée qu’une brève attention avant de se concentrer à nouveau sur son art, au cours de ses études.

Un détail attira cependant l’attention de la demoiselle sans qu’elle ne le fasse remarquer. La considérait-il déjà comme importante à ses yeux ? Décidément, elle était arrivée dans sa vie au moment où il avait réellement eu le plus besoin de quelqu’un à ses côtés. À croire qu’elle n’avait pas tort de faire confiance à la vie, celle-ci semblait mettre sur son chemin exactement ce qu’il lui fallait. Et, aujourd’hui, c’était Shizen, qu’elle découvrait sous un nouvel angle pour la première fois.

- En bonne compagnie, la route pourrait prendre des années qu’elle en vaudrait la peine. Lui admettant alors qu’elle appréciait sa présence. Cela me ferait un plaisir de t’y accompagner. Et puis, tu pourrais me montrer du même coup ces paysages dont tu m’as parler ?

Elle s’intéressait à lui, cherchant à le connaître, à apprendre ce qui pouvait bien l’intéresser. Et puis, cela lui donnerait l’occasion de sortir, pour la première fois, du village et, surtout, de découvrir de nouveaux horizons. L’idée des nombreuses espèces toxiques était aussi très alléchante, pour celle qui cherchait toujours de nouvelles inspirations pour ses poisons. À croire qu’effectivement, elle ne s’était pas trompée, et que se rapprocher de l’Aburame pouvait être plus que divertissant pour elle. Très intéressant, même, alors qu’il était évident qu’elle aussi avait beaucoup à y gagner.

Les Arcanes, un sujet qui ne lui disait absolument rien. Écoutant donc sa réponse, elle arqua un sourcil, surprise. Elle garda même le silence un instant, assimilant les paroles qu’il venait de prononcer. Jamais elle n’avait rencontré d’autres marionnettistes et si elle savait qu’il s’agissait bien souvent d’une histoire de famille, elle n’avait jamais vu les choses sous cet angle. Cela avait nécessairement quelque chose d’intéressant pour elle. Souhaitait-elle les posséder ? Non, pas tout à fait. Cela lui enlèverait la satisfaction qu’elle avait que de créer ses propres marionnettes, y mettre tout son coeur et son énergie en ces dernières. Elle appréciait ses oeuvres car elle les composait elle-même. Or, cela ne voulait pas dire que ces Arcanes ne méritaient pas qu’elle s’intéresse à elles.

- Je vois. Tu as des livres à ce sujet ? Quelques textes ?

Qu’elle puisse les lire, bien évidemment. S’attaquant ensuite au repas, elle attrapa alors un morceau de poisson entre ses baguettes et un peu de légumes. Si elle n’était pas friande de ce qui était cuit à la vapeur, ce n’était pas pour autant qu’elle n’apprécierait pas ce repas. Après tout, ce n’était pas tant ce qu’ils mangeaient qui lui importait, mais bien l’homme lui faisant face. Il était la seule raison de sa présence ici et son intérêt tout nouveau pour la gastronomie kumojin.

- Quel est le plus grand choc culturel que tu as vécu, entre Hi et Kaminari ?

Que ce soit la nourriture ou la façon dont les gens se comportaient, pour celle n’ayant jamais quitté le village caché des nuages, sa réponse se voulait tout particulièrement intéressante.
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Mar 27 Fév 2018 - 23:38
Dans ce cas, je te souhaite bon courage avec ce plumage ! Ce n'était pas nécessaire de revenir sur ce côté ennuyant qu'il n'approuvait pas. La discussion devait avancer et ne pas se fixer sur les mêmes sujets. Auquel cas, la situation deviendrait vite lassante et la rencontre risquait de s'interrompre très rapidement. Autant dire que Shizen ne voulait pas que ça arrive. C'était peut-être égoïste de sa part, mais il désirait partager un peu plus de temps avec Asami. Cette femme qui lui avait apporté un soutien non-négligeable, qui était à l'écoute et qui partageait pas mal de choses avec lui. Le tout avec une gentillesse et une pointe d'humour qui était les bienvenus. S'il devait confectionner une personne qui l'accompagnerait jusqu'à la fin de ses jours, elle serait sans doute inspirée de la marionnettiste. Du moins, des facettes qu'elle lui avait montrées jusqu'ici.

Le compliment qu'elle venait de faire avait même réussi à gêner l'Aburame. S'il n'allait pas jusqu'à rougir devant la femme, l'attitude qu'il avait eu lors de cette phrase montrait bien qu'il n'était pas habitué à ce genre de phrase. C'est d'un grand sourire qu'il remerciait ce compliment.
Très bien. Je m'occupe d'organiser ça. D'ailleurs, si tu souhaites inviter Sayo pour cette petite excursion, cela ne me dérange pas. Quitter un peu le paysage du complexe et briser la routine devraient aussi lui faire du bien. Au même titre qu'Asami. Je pourrais te montrer bien des choses à l'extérieur. Nous profiterons de toutes les secondes que la vie nous offrira. Il l'avait bien dit, la route était longue. Alors il y avait pas mal de chose à observer.

Concernant les Arcanes, ce sujet ne semblait pas du tout lui parler.
Je vais devoir fouiller mes bibliothèques. Tant qu'à faire, j'irais aussi voir celle du village afin de t'amener les ouvrages parlants des Arcanes. C'est lui qui avait lancé le sujet, alors autant lui donner les ressources nécessaires. Le manipulateur d'insectes continuait de manger tranquillement son plat qu'il appréciait. Bien entendu à table, il se montrait très courtois. Toutes les mauvaises attitudes comme manger vite, parler la bouche pleine étaient exclues chez lui.

La dernière question d'Asami était très intéressante. Mais surtout très difficile à répondre. Pour preuve, l'Aburame s'était complètement arrêté pendant quelques instants pour réfléchir.
D'un côté il y a Hi. Un pays fabuleux, malheureusement détruit par la guerre civile et le climat néfaste actuel. J'y ai passé mon enfance. D'un autre, Kaminari. Un pays qui concurrence Hi avec sa faune et sa flore bien développée. Ceci dit, que ce soit l'un où l'autre, je n'ai jamais eu cette liberté de tout découvrir. La guerre l'empêchait de circuler n'importe où au Pays du Feu. Tandis qu'à celui de la Foudre, ses responsabilités ne lui permettaient pas de sortir n'importe quand du village. Mais je dirais Hi. Car c'est l'homme qui y a vécu. Il appuyait bien sur ce mot. Une époque où il était lui-même sans jamais s'être perdu dans plusieurs personnalités. J'espère qu'un jour, je ne serais plus restreint par des obligations. Pouvoir vagabonder dans notre fabuleux monde, découvrir des contrées lointaines ... C'est un de mes rêves. Des rêves, tu en as Asami ? Cette dernière phrase était marquée par une certaine émotion dans la voix. C'était réellement quelque chose qui lui tenait à cœur.

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Mer 28 Fév 2018 - 0:52
Allait-elle finalement pouvoir sortir du village ? Cela semblait en être effectivement le cas alors qu’il lui faisait part qu’il s’occupait d’organiser tout ça. Il suggérait même d’y inviter Sayo, ce à quoi elle répondit d’un hochement de tête. Si elle ne possédait pas le même intérêt que son aînée quant à découvrir le monde ni même sa passion pour tout ce qui était toxique, cette dernière l’avait toujours suivi partout où elle allait, elle n’avait besoin que de demander. Et puis, cela lui permettrait sûrement de venir briser cette routine qui la lassait aussi. C’était cette lassitude certaine chez cette deux femmes qui avait donné naissance au Projet X sur lequel elles travaillaient toutes les deux. Elles n’avaient qu’à finaliser quelques détails, trouver un gradé pour les endosser et ainsi leur permettre de mettre le tout en place sans se faire voler leur idée.

- J’en serais ravie, de découvrir ce que le monde peut offrir à tes côtés.

Elle est subtile, comme à toujours. Dans toute l’innocence dont elle semblait faire preuve et cette charmante personnalité qu’était la sienne, sa voix s’était faite légèrement plus sensuelle sur la fin, sans pour autant qu’elle ne se départisse de son sourire agréable, ni même qu’elle ne le quitte des yeux. Dans son attitude se voulant calme, peut-être croirait-il avait halluciné cette intonation bien particulière qui semblait sous-entendre plus qu’elle ne le disait. Jouer de ses charmes en toute innocence, abusant sans remord de la naïveté des gens, elle ne pouvait que semer la confusion quant à des intentions. Débordante de gentillesse, elle ne faisait qu’être présente pour cet homme ayant un cruel besoin de compagnie. S’il en venait à se faire des idées, ce ne serait pas de sa faute, si ?

Elle le remercia, pour les Arcanes, ayant bien hâte de pouvoir lire ces documents qui, elle en était certaine, en seraient intéressants. Prenant une bouchée de ce qui s’était déposé entre eux deux, elle en vint à s’enquérir de ses sentiments, en quelque sorte, des deux pays marquant sa vie. D’un côté Hi, où il avait grandi et de l’autre Kaminari, qui avait vu grandir le jônin qu’il était aujourd’hui. Autant appréciait-il les deux, le manque de l’homme qu’il était se faisait sentir dans ses paroles. Elle lui adressa donc un sourire, compréhensive, son regard toujours aussi rassurant. Elle était là, pour lui et, à défaut d’avoir connu similaire situation, elle pouvait faire son possible pour tenter de le comprendre.

Des rêves ? En avait-elle seulement ? De voir sombrer le monde dans le chaos, provoquant l’anarchie, voilà ce dont elle rêvait. Mais il serait insensé de partager de telles idées, il n’y avait bien qu’avec le Meikyû qu’elle s’était montrée aussi honnête. Elle prit quelques secondes pour y réfléchir, s’étant même arrêtée de manger.

- Je crois, oui. Il est impensable de tout connaître sur tout et pourtant… J’ai envie de m’y essayer. Je veux découvrir le monde, voir ce que je n’ai jamais vu et entendre ce que je n’ai jamais entendu. Je veux apprendre, comprendre même, tout ce qui se trouve autour de nous. Une quête qui, je le sais, ne seras jamais achevée, toutefois, je compte bien faire mon possible pour aller le plus loin possible.

Une vie d’aventure. C’était ce qui l’avait amené dans les rangs des shinobis de Kumo. Elle avait besoin de plus. Besoin de sortir. Besoin de découvrir. Et si pour se faire, elle se devait de prétendre fidélité à ce village, soit. Or, dans l’état des choses, avec une guerre qui se préparait à l’horizon, les plus hauts gradés étaient débordés et les genins, elle, ne faisaient plus grand chose. Se sentant coincée entre ces remparts, la chaotique demoiselle sentait sa patience s’effriter avec le temps. Peut-être aurait-elle fini par exploser, fracassant son masque et révélant à tous qui elle était réellement si ce n’était de ce vent de fraîcheur qu’offrait Shizen, tout comme une promesse de la sortir d’ici.

- Qu’est-ce qui t’en empêche ?

Elle inspira profondément, cherchant les mots qu’elle souhaitait lui adresser.

- Partir, pourquoi ne le fais-tu pas ? Vagabonder, sans obligation, découvrir de contrées lointaines… Pourquoi pas ? Qu’est-ce qui t’en empêche ? Ces obligations qui te contraignent ? N’est-ce pas là toute l’idée que de partir ?

Elle était sérieuse dans ses propos, son regard calmement posé sur lui, cherchant réaction de sa part. Elle ne lui conseillait pas de s’exiler et de fuir le village. Simplement de… Partir. Si l’idée pouvait sembler saugrenue, au final, n’était-ce pas ce à quoi il aspirait ? Ce que même elle, elle aspirait ?

- Au final… Qu’est-ce qui te retient ? Un rire léger. Nous retient, même.

Car au final, son discours n’était pas bien différent. Elle était là, occupant sagement un poste au sein du Kankyuchu, alors qu’au final, ce qu’elle désirait était bien plus.
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Aburame Shizen
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Mer 28 Fév 2018 - 2:13
Le rêve qu'elle s'exprimait s'approchait plus ou moins de celui de Shizen. En effet, le monde était beaucoup trop pour tout connaître dessus. Les générations se renouvelaient tout comme les contrées, qui noyaient des secrets pour en faire naître d'autres. Un cercle qui n'arrêtait pas de tourner et qui laissait aux hommes de demain l'opportunité de découvrir le monde dans lequel ils vivaient. Néanmoins, rien n'empêchait quelqu'un en quête de découverte de chercher à faire le maximum. La vie était beaucoup trop courte pour s'imposer des restrictions. Comme Asami l'avait bien dit : aller le plus loin possible. C'est ce qu'il fallait faire pour une vie riche en aventure.
Découvrons ce monde ensemble et allons le plus loin possible ! Si cela pouvait s'illustrer comme une déclaration, c'était surtout de l'humour. Un léger rire accompagnait cette phrase, alors que l'homme levait son verre comme pour célébrait cette décision. C'est une ambition très honorable. Car il est évident que la route sera très longue en plus d'être semée d’embûches. Mais ce qu'il se trouve à la fin du trajet n'a pas de prix. Que ce soit des paysages, des ouvrages, des vestiges du passé ... Le monde actuel offrait tellement de choses que ça en était du gâchis de ne pas vouloir le percer au grand jour.

Quant à la question des raisons qui le poussaient à ne pas tout plaquer pour partir vivre ses rêves, il était évident qu'elle soit posée. Le manipulateur d'insectes posait son regard sur elle. Il n'avait même pas besoin de réfléchir pour répondre.
Mes responsabilités. C'est la seule chose qui me bloque. Je me suis toujours considéré comme quelqu'un de loyal. Alors je me vois mal tout plaquer pour ma petite personne. Je sais bien que je ne resterais pas éternellement à la tête de l'institut, mais je préfère partir en sachant qu'une personne apte saura reprendre le flambeau. Je ne veux pas avoir cette sensation d'avoir abandonné quelque chose, quelqu'un. Pas une nouvelle fois. Une référence à son ami, suite à quoi il ferma les yeux quelques instants avant de les rouvrir. De plus, je ne pense pas que laisser ses responsabilités de shinobi pour devenir un vagabond soit compris par la direction et accepté. Il y a des moments où je regrette de m'être enfermé dans un village. C'est justement en abordant ce rôle que sens que ma vie est déjà toute tracée. Et sachant que je n'irais pas jusqu'à déserter comme un criminel pour mon propre intérêt ... Je laisse le temps décider des choses ? Sommes-nous vraiment libre, Asami ? Ce n'était pas pour rien qu'il se sentait condamné. Et il savait très bien qu'il l'était. Avec toutes les informations qu'il possédait, pouvait-il vraiment vivre une vie de vagabond ? Certainement pas. Shizen était destiné à mourir sur le champ de bataille ou par ses propres hommes pour protéger le village.


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Mer 28 Fév 2018 - 9:00
D’un côté, il rêvait de partir, d’aller découvrir ce monde qui s’offrait à eux et dont ils connaissaient si peu. Sur le ton de la plaisanterie, il l’invitait même à l’accompagner, dans cette quête qui ne connaîtrait jamais de fin. Or, de l’autre côté, il y avait l’homme responsable, le shinobi qui croulait sous les responsabilités. Ces dernières étant les seules choses qui l’empêchaient de partir vers l’inconnu. La loyauté était un terme inconnu pour la Tadaoki. Terriblement égoïste, elle ne voyait pas l’intérêt qu’en venir à se brimer elle-même pour le bien-être ou le besoin des autres. Il n’y avait toujours eu qu’elle et seulement elle. Si elle pouvait comprendre ce qu’il lui disait, ce n’était que grâce à ces nombreux discours sur le sujet qu’elle avait entendu de la part d’autres, alors qu’au final, jamais n’avait-elle connu de tels sentiments. C’était sans compter le manque d’attachement qu’elle avait vis-à-vis des autres. Pourquoi se devait-elle de considérer ce qui n’était, au final, que des pions ? Une bien terrible question qui, pourtant, prenait tout son sens pour la marionnettiste.

- Nous sommes libres de nos décisions. Elle n’avait même pas hésiter à lui répondre. Tu es libre de faire ce que tu veux, Shizen. Tu ne peux cependant qu’accepter les conséquences qui vont en découler.

Ils n’étaient pas des pantins, comme elle l’avait expliqué plus tôt. Ses marionnettes ne possédaient aucune volonté propre, et même si tel était le cas, elles ne possédaient pas de liberté. Elle les contrôlait comme bon lui semblait, les emprisonnant dans un contrôle de son chakra pouvant sembler impressionnant auprès de ceux ne connaissant pas son art.

- Aujourd’hui, j’ai décidé de faire confiance au hasard quant à notre repas. Les conséquences ? Nous n’avions aucune idée de ce qui se trouverait devant nous. Un choix que je pouvais faire, de mon plein gré, en toute liberté, apportant avec lui des conséquences que je me devais d’assumer. Et si demain je décide de tout laisser derrière moi pour partir je ne sais trop où et bien… Je n’aurai qu’à assumer, le jour où les conséquences viendront s’abattre sur moi.

Elle lui avait expliqué son point, d’un ton calme, évoquant deux scénarios qui pesaient à différent niveau dans la vie de quelqu’un. L’un ne considérant qu’un choix de repas, le second celui de toute une vie. Son sourire était délicat, son regard toujours posé sur celui, rencontrant le sien. Elle ne lui disait pas de partir, encore moins de déserter comme le ferait un criminel. Compte tenu de ce qu’elle savait de lui, elle pouvait comprendre pourquoi abandonner quiconque en était impossible pour lui. Les regrets se faisaient toujours présents chez cet être troublé par son passé qui semblait toujours venir le hanter.

Portant son verre à ses lèvres, elle soupira. Elle avait eu envie d’oublier qui étaient-ils en tant que shinobis, fidèles serviteurs du village. Au moins se consolait-elle qu’elle abordait ce sujet avec l’homme qui ne faisait qu’exposer son point de vue sur la question, victime des conséquences des choix qu’il avait fait sûrement bien des années plus tôt, sans s’imaginer des conséquences que cela pourrait avoir sur lui, sur le long terme.

- Personne n’est indispensable. Des paroles bien surprenantes venant d’elle. C’est quelque chose de bien triste mais de terriblement vrai en ce monde. Si tu décidais de te départir du complexe scientifique, ils n’auraient d’autres choix que de trouver quelqu’un d’autre pour prendre ta relève. Il faut savoir confronter ce que toi tu veux, plutôt que de te plier à ce que les autres pourraient vouloir de toi. Qui est Shizen ? Mais surtout, que veut-il faire de sa vie ? À trop vouloir satisfaire les autres, tu en viens à oublier qui étais-tu avant de répondre à toutes ces exigences.

S’il voulait de la franchise de la part d’une amie, elle lui offrait. Elle s’adressait toujours à lui doucement, bien qu’un peu plus sérieuse que précédemment.

- Ce n’est pas une réponse que tu trouveras aujourd’hui, ni demain. Peut-être même pas dans des semaines. Elle lui adressa un sourire, se voulant encourageante. Mais il vaudrait la peine que tu t’attardes sur la question.

Un petit moment de silence, laissant traîner ses mots vers la fin.

- Que veux-tu, Shizen ?
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Mer 28 Fév 2018 - 15:43
Shizen est quelqu'un qui se cherche encore. Qui sait plus ou moins ce qu'il veut, sans oser se projeter. Pour le coup, cela lui faisait bizarre de répondre en parlant de lui à la troisième personne. Quoi qu'il en soit, ce qu'il disait était vrai et restait cohérent avec le déroulement de cette journée. L'homme cherchait encore sa réelle identité. Quant à ce qu'il voulait, il ne pouvait pas structurer ses priorités. Voulait-il découvrir le monde ou avoir quelqu'un sur qui se reposer avant tout ? Asami revenait globalement sur les restrictions que s'imposait l'Aburame pour ne pas vivre ses rêves au grand jour. Notamment en parlant des choix ainsi que des conséquences qui en découlaient. Ce sujet-là, il le connaissait bien. Car les conséquences de ses choix l'avaient en quelque sorte détruit. En réalité, l'Aburame ne savait pas ce qu'il voulait. Ce n'était pas dans ses habitudes et lorsqu'il aura les idées plus claires, il sera sans doute surpris de sa conversation avec la charmante femme. Je sais bien que personne n'est indispensable. Mais tu vois, ce projet est un peu comme mon enfant. Je veux le voir prendre son envol en m'assurant que tout se passe bien. Je me sentirais trop mal de partir dans le mystère le plus total. C'était effectivement le cas.

Le manipulateur d'insectes arrivait tranquillement à la fin de son plat en prenant une énième gorgée de saké.
Quant aux conséquences ... Je ne veux pas qu'elles soient néfastes. Je ne veux pas partir vivre mes rêves en sachant que quelqu'un essayera de m'en empêcher cause de mes choix. C'est très facile d'entrer dans un village, de s'intégrer et de devenir shinobi pour celui-ci. Mais en sortir est difficile. Pourquoi ? Les choix, une nouvelle fois. Sa voix se voulait très poser, comme à son habitude. Je n'irais pas dire qu'il y a des choses que tu ne peux pas comprendre ... Mais il y a des choses qui sont confidentielles. Et c'est justement pour ça que je pense ne pas pouvoir réclamer ma liberté. S'il parlait des informations qu'il possédait en tant que chef de la section d'élite, elle avait simplement à le considérer comme membre du conseil afin de comprendre ce qu'il voulait dire. La dernière question se voulait difficile et facile, pour lui. Je veux bien des choses. Mais je dois rester réaliste. Alors si je devais te donner une réponse ... Il regardait la femme avec plein d'émotion. C'est quelqu'un. Cet homme était resté seul pendant trop longtemps. Ce qu'il lui fallait, c'est quelqu'un sur qui compter. Quelqu'un avec qui rigoler, avec qui souffrir, avec qui s'aimer. Quelqu'un, qui tout simplement, saurait révéler sa personne.

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Mer 28 Fév 2018 - 17:19
Aimerait-il ce qu’il trouverait, au bout de cette route qu’il comptait emprunter ? Serait-il prêt à embrasser l’homme qui s’y trouverait ou se contenterait-il de revenir à ses vieilles habitudes ? Ce fut quelques questions qui effleuraient l’esprit de la belle tandis qu’elle l’écoutait. D’un côté, il y avait ses responsabilités. De l’autre, celui souhaitant vivre. Celui qu’il commençait tout juste à considérer comme étant existant. Mangeant silencieusement en l’écoutant, elle pouvait comprendre un minimum ce qu’il lui racontait. Certes n’avait-elle jamais créé quelque chose d’aussi gros, cependant… Elle comprenait l’attachement qu’il pouvait avoir vis-à-vis ce qu’il avait fondé de ses petites mains. Elle, cela concernait surtout ses marionnettes, qui devenaient de plus en plus impressionnantes avec le temps. Sa dernière, solide pièce de plus de deux mètres de haut, était une grande fierté pour celle qui vivrait bien mal qu’elle en finisse broyée lors d’un combat.

Au final, elle-même, à plus petite échelle, se voyait-elle bridée par cette confidentialité. Membre du Kankyushu, elle ne pouvait adresser à quiconque ce qu’il s’y déroulait, sauf peut-être Sayo. Et même là, elle n’était pas certaine en avoir le droit, par principe, cependant, elle était sa meilleure amie, la seule personne à qui elle ne cachait rien, ou presque. Parfois le faisait-elle, lorsque la situation le nécessitait. Et si elle disait souvent que c’était pour se protéger elle-même qu’elle ne partageait pas certaines choses, la vérité était qu’elle se souciait de sa cadette et il y avait certaine chose qu’elle ne souhaitait pas lui imposer.

- De ce que j’en entends, dans les deux cas les conséquences seront néfastes… Elle soupira, semblant désolée pour l’homme sans pour autant chercher à l’exprimer. Elle ne voulait pas le mettre mal à l’aise, sûrement n’était-ce pas la réaction qu’il souhaitait provoquer. À voir lequel de ces choix pourrait s’avérer pire que les autres. Il n’y a pas de bonne ni de mauvaise décision. Il n’y aura que ce que toi tu veux obtenir.

Or, ces décisions, sûrement ne pouvait-il pas y réfléchir à l’heure actuelle. Ce serait précipité alors qu’il ne connaissait même pas l’homme qu’il était. Lui demandant ce qu’il voulait, aussi simplement que cela, elle se doutait que, tout comme sa première question qui les avait finalement mené jusqu’ici, ce ne serait pas facile à répondre. Bien simple et, pourtant, pouvant sous-entendre bien des choses. La réponse l’intéressait et lui permettrait sûrement de se faire une meilleure idée du personnage qu’elle apprenait à découvrir, certainement en même temps que lui-même. Son regard rencontrant celui de l’homme, elle fut frappée par l’émotion qu’elle pouvait lire dans ses prunelles, sur son visage. Elle n’avait pas fait fausse route. L’homme était incroyablement seul.

Elle hocha doucement la tête, esquissant un sourire tandis qu’elle finissait tranquillement de manger. Quelqu’un. Elle trouvait amusant de voir que quelqu’un d’aussi bien que Shizen puisse se retrouver aussi seul alors qu’elle-même pouvait prétendre avoir quelqu’un sur qui compter. Or, elle ne le méritait pas. Pas après tout ce qu’elle infligeait aux autres avec aussi peu de remords. Pas alors qu’elle souhaitait simplement voir le monde brûler sous ses yeux, se délectant des flammes qu’elle regarderait avec attention.

- Je te le souhaite, de trouver cette personne.

Elle ne pouvait prétendre, en ce moment même, à ce titre, d’être ce quelqu’un qu’il recherche. Chercherait-elle à le devenir ? Elle ne savait pas, pour l’instant, le rôle qu’elle souhaitait avoir dans sa vie. Pour l’instant, elle lui offrait son soutien en toute franchise, lui assurant qu’elle resterait à ses côtés. Quant au reste… Elle aviserait, car autant aimait-elle garder le contrôle, les aléas de la vie pouvaient s’avérer intéressant à suivre. Et puis, il serait terriblement injuste pour l’homme déjà brisé qu’elle se joue ainsi de lui… Mais ça, s’en souciait-elle réellement ?

- Tu mérites d’être heureux, Shizen. Alors je te le souhaite, de tout coeur, que tu puisses avancer dans la direction que tu souhaites prendre et que tu y trouves ce que tu veux. Son sourire était agréable. Et, d’ici-là, je serai là. Elle cherchait à le rassurer, peut-être. S’il y a quoique ce soit, n’hésite pas. Que je sois occupée ou non, il me fera plaisir de passer du temps en ta compagnie. Et même si tu crains m’embêter pour des broutilles ou que sais-je, n’hésite pas.

Après tout, c’était bien à ça que devait servir les amis, non ? Elle s’assurait de ne pas lâcher son regard, cherchant à imprimer ces quelques mots dans son esprit. Elle était là, tout simplement.
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Aburame Shizen
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Mer 28 Fév 2018 - 19:17
Ce qu'il voulait obtenir. Si seulement il le savait réellement. Dans un premier temps, il devait se remettre de cette journée très enrichissante. Elle avait été très difficile dans le sens où cela était la première fois qu'il se livrait autant sans aucune gêne. D'un autre côté, elle avait été très réconfortante pour lui. En parlant de ses problèmes, il avait pu recueillir un avis extérieur - qui de plus, semblait parfaitement neutre - et voir des choses sous un autre angle. Bien au-delà du contenu de cette discussion, la simple présence de la femme avait joué un rôle majeur. Que ce soit dans ses gestes qui visaient à le mettre à l'aise, lui donner un sentiment de support, des paroles sincères et bien d'autres petits détails qui comptaient énormément pour Shizen dans ce moment de sa vie. Néanmoins et se connaissant, il espérait pouvoir continuer dans cet élan. S'il disait avoir besoin de quelqu'un à ses côtés, c'était justement pour lui rappeler que derrière le masque et les responsabilités, il y avait l'homme. Si ce n'était pas le cas, il risquerait de tomber de nouveau dans cette facette de membre du conseil et chef de différentes sections spéciales. Ce qui serait néfaste pour lui. Quoi qu'il en soit, il allait avoir du travail. Cela ne le dérangeait pas tellement que ça. C'est plutôt qu'il ne connaissait pas la méthode à exploiter pour remonter la pente. Que devait-il faire, attendre que le temps fasse les choses ? Solidifier les quelques liens qu'il avait pour avoir ce sentiment de compter sur quelqu'un ? Une question sur laquelle il allait sérieusement se pencher.

Merci. Des paroles pourtant toutes simples, qui comptaient énormément, encore une fois. Elle lui disait aussi qu'il méritait d'être heureux. Si elle semblait sincère, le méritait-il réellement ? S'il avait fait de bonnes choses positives, il y avait aussi énormément de crasse dans ses actions. C'est quelque chose qu'il savait parfaitement et qu'il essayait bien souvent de fuir. Finalement, la situation de l'Aburame l'illustrait en train de lutter contre ses propres démons. Malheureusement pour lui, ils semblaient prendre considérablement le dessus. Merci pour tout Asami. C'est bon de savoir qu'on peut compter sur quelqu'un. Tu te doutes bien que ça ne doit pas aller que dans un seul sens. Ici, il expliquait tout bonnement qu'il voulait aussi être là pour elle quand il le fallait. Un principe de base que le manipulateur d'insectes souhaitait respecter : renvoyer l'ascenseur. Le repas touchait à sa fin et le Jônin respectait parole en s'occupant de l'addition. Je ne vais pas te retenir longtemps. Je me serais bien proposé pour te raccompagner chez toi, mais je ne suis pas sûr de ta destination. Dit-il avec un léger rire en portant son regard sur la boite contenant les plumes. Elle comptait sûrement se mettre au travail. Ta présence a été très réconfortante et plaisante. Encore une fois, merci Asami. Toujours aussi sincère et remplis d'émotions.

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Jeu 1 Mar 2018 - 18:53
Il la remerciait, avec sincérité, avec beaucoup d’émotions même. De son côté, la Tadaoki n’avait pas fait grand chose, de ce qu’elle savait. Elle s’était contentée d’être présente au bon endroit, au bon moment. S’était-elle contentée de recevoir le cadeau et de repartir sur ses pas, ils n’en seraient pas là à l’heure actuelle et sûrement serait-il encore enfoncé dans sa solitude qui l’empoisonnait. Elle n’avait fait que ce qu’elle savait faire de mieux, l’attirer dans ses filets, armée d’un sourire agréable et d’une bonne volonté semblant sincère. Cela ne lui demandait que peu d’effort, que d’être ici et le réconforter. Cela en était même d’une facilité déconcertante, pour celle pratiquant cet art depuis toujours. Elle lui adressa donc un large sourire, recevant avec plaisir ses remerciements. Elle ne voyait pas l’intérêt de lui dire que ce n’était rien. Car, après tout, à ces yeux à lui, elle venait sûrement de faire toute la différence dans sa vie, ou, tout du moins, lui donner ce qu’il lui fallait pour entreprendre ces changements dont il avait besoin.

- Merci. Il lui offrait tout de même d’être là pour elle en cas de besoin, comme elle l’avait fait pour lui. Cela me fait plaisir, vraiment.

Toujours aussi sincère dans ses propos, elle espérait seulement qu’il n’en vienne pas à hésiter à venir la voir. Après tout, dès le début, elle lui avait bien fait comprendre qu’il ne l’embêtait pas, ayant tout simplement refusée ses excuses. N’était-elle pas supposer assumer le rôle d’une amie ? Si, à ses yeux, elle n’avait besoin que de faire preuve de franchise, ce serait être hypocrite à la définition qu’elle avait elle-même donné que de ne pas agir de la sorte.

Elle eut un léger rire à sa proposition tout en secouant doucement sa tête de gauche à droite. Un homme galant, lui aussi, de ce qu’elle voyait. Déjà pour avoir payé l’addition, ensuite lui proposer, en quelque sorte, de la raccompagner, avant de se raviser. Bien rares étaient ceux la raccompagnant, maintenant qu’elle y réfléchissait. Hisao, elle s’était vue le ramener à l’hôpital alors qu’il s’était enfui, ne supportant plus d’être enfermé entre quatre murs blanc. Shôran, malgré l’insistance de ce dernier, elle l’avait raccompagné chez lui, pour finalement y rester, feignant le trop d’alcool pour excuser certains de ses gestes et paroles. Et aujourd’hui, encore une fois, cette fois-ci avec Shizen, elle remerciait sans pour autant accepter l’offre. Et pourtant, ce n’était pas tant qu’elle s’y opposait. Les choses semblaient seulement se diriger ainsi.

- Ne t’en fais pas. Je compte retourner au complexe scientifique, finir quelques trucs avant de rentrer chez moi. Je travaillais sur quelque chose avant d’être convoqué hors du complexe. Sourire amusé, le regard entendu, elle rigola doucement. Je pense pouvoir m’y rendre seule.

Se levant finalement, elle se rendit jusqu’à l’extérieur en compagnie de l’homme. C’était là que leur route se séparait, pour aujourd’hui du moins. Elle se demanda vaguement quelle attitude devait-elle avoir avec lui, à l’institut ? Car il était évident qu’à partir d’aujourd’hui, elle n’était plus qu’une simple genin travaillant au sein de son organisation à ses yeux. Lui-même l’avait dit. Elle était importante. Sûrement allait-elle se contenter de faire comme à son habitude. Après tout, ce n’était pas le jônin qu’elle avait appris à connaître aujourd’hui, il s’agissait de Shizen, tout simplement.

- Je suis ravie d’avoir fait ta connaissance, Shizen. En espérant te revoir bien vite.

Un doux sourire, elle inclina poliment la tête, le salua puis quitta pour se rendre jusqu’au complexe scientifique. Elle savait que là-bas, elle le reverrait bien vite, cependant, elle ne doutait pas un instant qu’il avait compris ce qu’elle souhaitait réellement dire, avec ces quelques mots.
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