"Dois-je te dire la différence entre toi et moi ? le niveau. Il est comme l'histoire du singe essayant de capturer la lune. Peu importe la façon dont il se bat, il est juste le reflet de la lune sur l'eau qu'il voit. Donc, il s'enfonce seulement dans l'eau. au fil du temps, il coule."
L’obscurité a envahi le canton de la Roche, amenant avec elle l’eurythmie des plaisirs nocturnes. L’Homme fait trop souvent montre de turpitude, surtout au sein de ce village renommé dans tout le Yuukan. Lui le premier. La tentation de la chair l’a acculé, une introspection s’impose alors. Le pupilles pâles s’éloigne des folies d’Iwagakure no Sato, d’un pas déterminé, en recherchant une paix extérieure avant celle intérieure. Rompre avec la bassesse, la proximité du déshonneur. Les récents événements ne lui ont pas facilité la tâche dernièrement. Les complots claniques, la corruption des hautes sphères, la perte de son bras à Ame no Kuni et la rencontre tumultueuse avec le Taisho de la police. Plus il s'affaire à dénouer la nébuleuse de problèmes des rocheuses, plus il en arrive, et de plus imposants. Une frénésie qui ne semble pas vouloir s’arrêter de sitôt. Sa terre natale semble gangrenée, touchée par un mal invisible. Celui de la sale race
Kimono vierge de tout insigne en guise de tenue, il fait escale près d’un point d’eau semblable à un lac, au cœur d’un bosquet. Près de ce dernier, quelques animaux s’y désaltèrent, participant à l’harmonie ambiante. Le calme est maître des lieux, exhibant un motus en devenant presque outrageux. De son bras à présent fait de métal, il se tient la nuque en étirant cette dernière. C’est la présence d’un singulier personnage qu’il remarque, ce dernier se tenant à ses côtés. Depuis combien de temps était-il présent ? Qui est-il ? Est-il animé par une animosité à son égard ? Ce ne serait point une surprise. Après tout, il est à présent un des hommes à abattre dans les rangs du Yamagenzo. Pas seulement pour les mafias du coin, certains shinobis avaient tout aussi intérêt à le voir disparaître. Quoi qu’il en soit, il prend une grande inspiration puis vient déposer son regard sur l’astre lunaire, au complet ce soir.
Une nuit paisible semble se profiler sur la Roche, êtes-vous du nombre de ces félons qui souhaitent perturber son calme ? tandis que des veines apparaissent autour de ses pupilles.
Un énième combat ? Il n’avait crains personne jusque là et il ne semble pas enclin à changer cette habitude. Impétueux, c’est ce qui le caractérise le mieux. Peut-être que son titre de capitaine n’était pas mérité, après tout. En proie au doute sur le village mais surtout sur sa propre personne, c'est tout son être qu'il remet en question cette nuit. Il ne daigne pas se présenter, ou même exiger cet us venant de cette autre personne. Pour lui, la coïncidence ne semble pas être de la partie. À tort ou à raison ? Quoi qu'il en soit, il pose sa main sur la tsuka de son arme, prêt à dégainer en fonction de la réponse du potentiel adversaire.
Tandis qu’il ne se souvient pas même de ce qu’il fait en ces lieux, dans l'alanguissement du jour, sabre à la taille, Yoshitsune attendait, patiemment l’hallali de la nuit étouffée heure des fantômes et des douces élégies. À l'éveil de toutes les fantasmagories en une même une plaintive. oraison funèbre.
Lui ne se souvient que des évènements passés à Amegakure no Sato, que cette vile déflagration puis plus rien. D’ailleurs pourquoi était-il en ces lieux semblable à sa chère Iwagakure ? Ou était passé Noah ? Encore une fois il l’ignorait. Et son regard perçant agit comme une trouée de ciel bleu alors qu’il fixe l’astre solaire, et les minutes qui s'égrènent comme tant d'étoiles qui apparaisse (à la faveur des ténèbres), agacé déjà il soupire alors que ses pensées résonnent dans les quatres coins de ses pensées. Affublé de cette mission des plus absurdes et des plus intéressantes à la fois, son temps ne paraît pas si précieux bien malheureusement. Lui qui a pourtant l’ambition d'être héros d’un jour.
Désormais alors qu’il erre dans les bosquets à la recherche de Noah, vogue autour de lui un soupçon de doute quant à cette présence qu’il sent tout le long, qui virevolte au rythme de ses pas tandis qu’en lui s’embrasse de jour en jour une flamme, symbole de son lien brisée. Et bien qu’il ignore s'il fut digne d’un tel présent, celle-ci est toujours là, si proche d’un cœur qui céda un jour sa raison pour s’adonner au désespoir. Enfin, désormais, plus rien n’est certain. Même la croyance qu’il semblait exercer pour les dieux de son pays commence à se lézarder. “Si Izanami ne m’a pas tué car je ne crois pas en ce Dieu qu’elle représente, alors j’imagine qu’elle se donnera l’honneur de m’achever lorsque j’aurai même cessé de croire en Izanagi, moi qui suis pourtant son fils marchant parmi le reste des mortels.
Et alors qu’il s’arrête, qu’il prend le temps de fermer les yeux… C’est sans plus tarder, qu’un son répété, régulier qui se rapproche doucement mais sûrement. Sa réaction, elle, avait été singulière de par le passé alors Yoshitsune avait fini par se saisir de son arme, sortant ton katana de son fourreau tout en se relevant; observant les environs même si la surprise lui eut ôtée les avantages d'une bonne vue, se référant à la proximité du bruit… Il ne lui en fallu pas plus pour en déduire la présence de quelqu'un, quelque chose. Lame ayant même fini par refléter la crépitement de la lumière lunaire, il avait fini par la discerner, cette forme qui émettait cette sonorité si singulière alors que le bushido abaissa doucement son arme déclarant ceci.
« N’est-ce pas une faute de ne pas reconnaître les siens ? Feu Hyuga Hide s’en retournerait dans sa tombe. » dit-il avec moquerie
"Dois-je te dire la différence entre toi et moi ? le niveau. Il est comme l'histoire du singe essayant de capturer la lune. Peu importe la façon dont il se bat, il est juste le reflet de la lune sur l'eau qu'il voit. Donc, il s'enfonce seulement dans l'eau. au fil du temps, il coule."
Une goguenarderie affichée sans complexe pour la chevelure immaculée. Celle de jais empoigne plus fortement son arme avant de se demander si il ne doit pas plutôt lui rentrer dedans, mano à mano. Ce sont les traits de la personne qui veillent à éviter le conflit imminent entre les deux individus. Un habitant de la Roche, missionné tout comme lui à Murashigure, se tient devant lui. Ils n’eurent pas le loisir d’échanger des mots durant ce voyage, aussi avaient-ils été séparés arrivés à la capitale du crime. Le chemin du retour se fit sans le samurai. Peu de confiance est donc placé en cette personne, tout comme la majorité des shinobis du village. Après les félonies récentes et les retournements de situation dignes des plus grandes trahisons, le doute se mêle à présent à son esprit. “Tout le monde pue le déshonneur.”
Peu m’importe. Cette femme ne mérite point mon respect. Honte sur son nom, à ne point traiter les hommes à égalité.
Aucune retenue. Pourquoi il en ferait preuve ? Morte durant la dernière attaque de la Brume, elle n’avait point daigné abattre le système des branches, laissant ainsi certains membres en proie au tourment et à la maltraitance. Peste sur elle. Peste sur ses semblables. Peste sur les suiveurs. Il les détruira tous. L’interrogation le prend soudainement, piqué d’une certaine curiosité.
Vous n’avez point pris part au trajet retour. Douter de vous, ais-je des raisons pour ?
Honnête et Intègre. Vient-il de mettre en doute la fiabilité de cet homme ? Sans aucun doute. C’est un air goguenard qu’il affiche à présent, peu satisfait de la pseudo-moquerie de l’albinos. Allure qui lui correspond sans aucun problème. Le vent se lève, un possible silence se fait maître des lieux, appuyant les paroles du pupilles pâles. Le regard tourné vers lui, c’est l’insolence même qui est démontrée ce soir.
Si au travers de son maître Nene Kirimaru n’avait servi jusqu’alors que la contrée de Tsuchi no Kuni, Yoshitsune songeait à la véritable place qu’il y avait. Il songeait à ces litres de sang qui devrait bientôt couler.
Et ainsi alors que le temps passe, au creux de sa paume l’enfant du fer tient toujours ce noyau de chaleur, que sont ces promesses d’un monde meilleur dans lequel les hommes pourraient se comprendre. Et tandis qu'il noie le brouhaha des bosquets sous le flot ronronnant du silence, semblable à une interminable marée, de vagues paroles ininterrompues. Elle est une ancre à laquelle il s'accroche parmi le babil de la vie, désormais guidé autant qu'il était censé la guider, et ensemble ils cheminent le long des ombres où sommeillent d'autres figures désincarnées -
D’ailleurs la hiérarchie des heures n'importent plus dès lors qu'elles disparaissent trop rapidement. Qu'elles soient les premières du jour ou les dernières de la nuit, il y a bien longtemps que Yoshitsune ne les considère plus selon le rythme commun ni ne cherche à accorder son existence sur leurs règles établies, la lumière pour agir et l'obscurité pour dormir. Il trouve d'ailleurs amusant que les gens continuent d'attribuer ce type de valeurs à des horaires qui, du clan d'où il est originaire, n'existaient même pas. Ceux qui s'assoupissent lorsque l'aurore paraît sont dits déséquilibrés, quand on ne leur prête pas quelque morale dissolue, et toujours midi éclipse minuit au rang de la clarté ; Yoshitsune, lui, a perdu très tôt cette perspective. Or, maintenant que son sommeil se joue de ces contraintes, de même que ses yeux des nuances, il ne remarque plus que tandis que le ciel se morfond d’un avenir incertain, les bosquets sont auréolés de bleu et que sur la ligne d'horizon se détache pas à pas de la peau blanche du soleil. Tout au plus le sent-il à l'instant où, transperçant la nébuleuse humide, un rai plus frais que les autres lui frôle les paupières – il inspire alors du fond de ses poumons, déplorant que la nuit se montre si véloce, puis replonge aussitôt dans la mobilité.
Et alors qu’il s’avance la créature aux abois s'échappe sous les frondaisons pour rendre au paysage son inertie, et Yoshitsune sourit à ces manières bien connues de naturaliste, à la fois spontanées et stupéfaites, désinvoltes et maladroites, quand soudain interrompu par le même individu le questionnant sur les raisons motivant de sa présence en ces lieux, pareille à une vieille interrogation.
« Hyuga Takumi c’est ça ? Sans doute es-tu de ceux qui ignore les vertus du respect soit. Mais fais moi plaisir, et efforce toi de rester en vie. » dit-il jouant de sa lame
Tandis qu'il ressent la mauvaise posture du badaud à la chevelure sombre, il demeure à cette place, l'esprit rivé sur chaque seconde qui s'écoule, sur chaque nuance de ciel différente de la précédente qui oscille sur la paroi vitreuse de ses iris, incapable de la traverser sans y abandonner sa certitude, jusqu'à ce que le levant finalement ne s'accomplisse et n'offre ensuite à la terre ses inséparables chants d'oiseaux. Ah la la... Quel insulte d’ainsi tenir un sabre pense le sannin.
"Dois-je te dire la différence entre toi et moi ? le niveau. Il est comme l'histoire du singe essayant de capturer la lune. Peu importe la façon dont il se bat, il est juste le reflet de la lune sur l'eau qu'il voit. Donc, il s'enfonce seulement dans l'eau. au fil du temps, il coule."
L’éclat lunaire frappe et se disperse comme apportant une touche d’espoir dans un esprit troublé. Troublé comme la surface de l’eau suite à l’arrivée impromptue d’une pierre. Pierre envoyée dans un océan infini, celui de son âme. me qui, dernièrement, ne fait que goûter aux ténèbres. Ténèbres de l’opprobre jetées par les vils malfaiteurs de la Roche. Roche qui ne mérite dès à présent plus son respect. Respect qui reposait sur l’argument fragile de la terre natale. Sa lame ou ses poings, quelqu’un y goûtera. Sa vindication ou sa justice, quelqu’un y goûtera. Sa folie ou sa raison, quelqu’un y goûtera.
Le pupilles pâles s’est perdu. Entre devoir et principes, tout semble chamboulé. Le nébuleux s’est emparé de sa verve. Sa conscience haletante, il a commencé à ne plus distinguer le bien du mal, tant que l’équité est rendue. L’impartialité a un prix, lequel ? Celui des cœurs. Ils se ferment, s’aveuglent et se rendent sourds, quand l’intégrité est demandée. Chaque personne veut défendre quelque chose ou quelqu’un, en en oubliant les fondamentaux même : la droiture. Dernièrement, c’est une démonstration sans pareille qui eut lieu, fragilisant Iwagakure no Sato jusque dans son essence même. Ou bien ce village était-il pourri depuis le début ?
Vertus du respect ? Pensez-vous seulement le mériter ?
Un léger rire le prend, porté par la brise, laissant son écho se déposer sur l’épiderme aqueuse du lac devant eux. Portée par le vent, c’est sa goguenardise qu’il affiche sans complexe devant la chevelure immaculée. Une attitude qui ne le quittera probablement jamais.
Visiblement, vous avez plus de mal que moi à rester en vie. À moins que n’ayez point été en difficulté mais avez été lâche au point de fuir le combat… Nagamasa-san.
Sourire suffisant, le regard tourné vers le samurai, le capitaine le fixe. Avait-il fui les affrontements de la Pluie ? Ou s’était-il fait vaincre, sans pour autant mourir ? Ce qui est sûr, c’est que certains individus s’étaient donnés à corps perdu dans le combat, quitte à sacrifier un peu du sien. Sacrifice nécessaire afin de récupérer un objet des plus mystérieux, ce dernier pouvant probablement fournir des données à la valeur inestimée pour les proches du médecin et son ami. Encore faut-il que pour cela, ils aient assez confiance en qui que ce soit, ce qui n'est pas gagné après les récents événements.
L’éclat lunaire déchirait les nuages opalins de sa toute-luminescence transie, son éclat étincelant pourfendant les cieux océaniques et le voile de nimbus. L'étoffe du long haori qui auréolait ses courbes embrasaient les steppes qui hébergeaient les deux présences. Tsuchi no Kuni n'était qu'un illustre plateau de montagnes qui s'étendait sur une mer dont la teinte d'un azur démesuré donnait des vertiges. Chaudes et inhospitalières, les bourrasques arides venaient cingler leurs visages qui se faisaient face. Les épéistes avaient bravi montagnes et mers ; voguant sur les flots marins pour atteindre ce gangue de terre et y délivrer une énième fois une rixe. Presque synonyme de rituel, ces êtres s'adonnaient avec un plaisir malsain à croiser le fer. Leurs armes respectives étaient ancrées dans la terre et fendaient cette dernière à l'image d'un long stigmate sur la terre.
Et alors qu’il lui offre là une chance de se sortir de cette situation dangereuse dans laquelle le jeune chuunin s’efforce d’entrer, Yoshitsune n’a de cesse que de retrouver Koga dans l’impétuosité de son interlocuteur. Inconscient ou bien ignare de sa condition, il est vrai qu’il fait preuve d’un manque de respect flagrant envers la hiérarchie instaurée au sein même de la Roche. Fuir un combat ?
A cette injonction… A l’ouïe de cette dernière, Yoshitsune s’esclaffa à en perdre haleine. Quand bien même celle-ci sonnait comme un grondement de tonnerre, à ses yeux, elle ne reflétait que l'idylle enfantin d’un gamin trop rêveur. D’ailleurs il lui rappelle Icarus lui aussi un peu trop désireux de se brûler les ailes. Soudain ses paupières se rouvrent, lentement, la lune beaucoup trop vif pour sa rétine désabusée ; il se tourne un peu, se cache derrière un énième soupir... Soupir bref tant-dis-qu'il se positionne, une main dans sa chevelure qu'il ébouriffe pour se réveiller définitivement ; murmurant pour lui-même... « Affronter un iwajin ? C’est akimoto qui va être content » Ce train de vie fatiguant l'épuisait franchement. User de sa lame pour gagner le respect d’habitants qu’il a sauvé maintes et maintes fois.
La main glisse sur sa nuque qu'il masse légèrement, comme pour réveiller son corps, comme pour recouvrer ses sens, pour éloigner les mauvaises pensées ; pour calmer le sang qui tape dans ses veines comme l’excitation qui fait battre son cœur. Et tandis que le regard de Takumi se porte sur Yoshitsune ; un sourire en coin apparaît ; pressé de voir de quel bois sont fait les nouveaux chuunins ; sentiment qu'il n'avait pas ressenti depuis bien, trop, longtemps.
« Permets-moi de gagner ce respect que tu me dois, Hyuga-kun. » dit-il jouant de sa lame
Son pied glisse très légèrement sur le sol. L'heure de la rixe n'est plus très loin.
L’heure du duel sonne enfin, faisant ainsi tomber l’épée de Damoclès qui était jusqu’à présent suspendue au dessus d’eux. Le Shinigami se tient prêt, en les regardant. Qui sera victorieux ? Lui le sait, et seulement lui. C’est ce qui est gravé dans l’esprit du jeune capitaine et c’est ce que ses yeux mornes reflètent : il ne sait pas si il sera encore en vie à l’aube et s’en contente sans problème. Le géant Borukan ne l’avait pas impressionné, tout comme l’autre bonne femme du pays de la pluie avec son bouclier magique. Un albinos avec un sabre ? Une simple altercation de plus avec un risque de disparaître, risque pris en compte car il considère tout adversaire, aussi vil puisse t-il être.
Les veines gonflées autour de ses pupilles pâles n’ont point perdu en volume. Affichées comme un symbole de puissance, il a l’avantage d’une vue supérieure à celle de son adversaire. Le premier constat est ainsi fait en plus de se douter que son adversaire concentre probablement son style de combat autour de son katana. Lui n’a pas encore pensé à une façon de combattre avec le sien malgré le fait qu’il sache en faire bon usage. Il sort le sien de son fourreau en avançant doucement vers le samurai. Il affiche un air goguenard, fidèle à lui-même, alors qu’il vient d’envoyer sa lame très haut dans les airs avant de foncer sur la chevelure liliale.
Viens le chercher, Yoshitsune !
Le frisson du combat lui fait oublier toutes ses manières, tout son superbe. Passés l'allure noble et un discours plutôt calme, c’est à un semblant de guerrier qu’il ressemble à présent. Son visage montre une envie évidente d’en découdre, tout comme la manière dont il se tient. Ce n’est point la victoire ni du sang qu’il veut, c’est se battre. Dans le bordel qu’est sa vie, c’est bien la seule chose qu’il arrive à faire sans problème. Avant d’arriver près de son vis à vis, une aura venteuse entoure soudainement son corps. Son objectif ? Fermer le plus de tenketsus possible bien sûr. Si il n’y arrive point, il usera de ruse, comme toujours.
Résumé:
Etat de santé : Parfait Etat de chakra : Entamé (2B dont 1 continue, 1C continue) Résumé : Takumi lance son katana dans les airs et charge sur Yoshitsune en activant son aura venteuse. Arrivé au corps à corps (si Yoshitsune ne se barre pas entre temps), il s'efforce de viser ses tenketsus.
Dernière édition par Hyûga Takumi le Ven 6 Avr 2018 - 23:43, édité 2 fois
Il y’a effectivement beaucoup de question qui viennent trotter dans la tête de notre cher ami Samourai, notamment combien de temps ce chuunin va-t-il encore valser. Les deux ombres sont là, présentes aux antipodes de montagne surplombaient la devanture du bourg rocheux. Dans les chatoiements du crépuscules, ces silhouettes se contemplent avant que la rixe ne fasse rage. Et quand bien même le jeune Takumi s’empresse de lui foncer dessus, Yoshitsune demeure de marbre joignit ses paumes, s'étirant librement en relâchant une inhalation léthargique. Sa petite moue n'était pas éveillée et l'absence parcellaire des rayons matinaux y étaient pour quelque chose. Il était quatre heures et malgré l'ankylose serpentant au travers ses muscles, le Sannin devait honorer son blason noirci par un traître à son sang.
Il contemple avec légèreté, avec quiétude l’offensive de son assaillant. Ainsi le silence n'est là que cet ode au ciel obscur où se perdent les ô cœurs chercheurs, dans ce réconfort amer que lui amène la jeunesse fougueuse. Que le silence est parfois désespoir; qu'il se pose là où se jouaient les notes d'une sonate, - Un sourire se profile sur le visage de l'aîné.
Car ceci n'est pas de ces silences là. Ce n'est que le silence de deux âmes qui se lient, un instant, qui s'apprêtent à poser leurs doigts sur les notes de la vie. Qui s'apprêtent à briser ce silence, qui se contentent de l'apprécier, de comprendre, de sentir ces secondes s'égrainer, fugaces. Une anticipation, presque une excitation, une fébrilité. Alors l’espace d’un instant Yoshtsune entrouvre les yeux, déchaînant son regard d’orage ; apposant son regard sur l’homme aux yeux pâles.
Et d'un simple déclic l'aura autour de Yoshitsune change pour le pire, pour le mieux nul ne le sait. En ce bosquet, se profile l’ombre de la mort, et quand bien même Yoshitsune ne sait pas ce que lui réserve le sort, Il est et demeure un samouraï sans peur.
Il profite ainsi de ce moment pour s’élancer farouchement sur son adversaire. Sans crier gare, le Sannin extirpa le fourreau qui scelle Nene Kirimaru, le dégainant vélocement et envoyant un violent coup à Takumi visant à le faire valser dans l'étreinte des airs.
« Laisse-moi t’enseigner la peur, Hyuga-kun. Allez relève toi. » dit-il jouant de sa lame
Résumé:
Etat de santé : Parfait Etat de chakra : A peine entamé (1B ; 1D) Résumé : Tandis que Takumi s'elance sur lui, Yoshitsune attends patiemment déjà habitué des technique Hyuga. (Ref. VS Hyuga Takeshi) Il profite d'un moment où se croise leur regard pour libérer son chakra et insufflé la peur chez son adversaire. Son adversaire a découvert, il le frappe avec son fourreau.
Le fougueux croise le regard du samurai, toujours avec cet air goguenard qui le caractérise tant. Son corps ne répond plus malgré ses ordres. Quelle est ce maléfice ? Est-il devenu peureux ? Où est passé toute sa volonté de combattre ? Les interrogations affluent rapidement sans toutefois pouvoir prendre une forme qu’il pourrait comprendre clairement. Ses pupilles pâles lui donnent les informations dont il a besoin, la circulation de son chakra est détraquée. Une illusion ? C’est ce qui semble le tourmenter. Il se dépêche de se mordre la langue, à défaut de pouvoir briser ce genjutsu de manière conventionnelle.
Son temps de réaction a été allongé par la singularité de cette prestidigitation : user de la peur afin de contraindre son adversaire. Le samurai est rapide et c’est son fourreau qui vient s’écraser sur le visage du jeune capitaine tandis qu’il effectue un mouvement de doigt au beau milieu de ce tumulte (ayant pour but de déplacer l’épée lancée haut en l’air et de la placer à plusieurs mètres au dessus de Yoshitsune). Son pieds ne touchent soudainement plus le sol, il décolle dans la direction opposée à celle de sa charge précédente. C’est une légère impulsion venteuse qui le propulse un peu plus haut dans les airs, feintant le fait qu’il vole. Le samurai s’exprime alors que son vis-à-vis est encore allongé dans les airs. Ce dernier rit doucement après avoir entendu ses dires puis il se relève avant de reposer les pieds sur la terre ferme.
La peur, tu dis ? Que connais-tu de la peur, samurai ?
L’épée qui tenait lieu de Damoclès au dessus de la chevelure immaculée tombe silencieusement, et vient fendre le vent, en ayant pour but de se planter dans le crâne de ce dernier. Le Hyûga crache un peu de sang au sol en regardant son adversaire nocturne. Son chakra violet et sombre se concentre sur ses paumes pendant qu’il se dirige doucement vers le manieur de sabre, arborant un sourire malicieux, dorénavant prudent. La méfiance est maintenant de mise avec l’utilisateur de genjutsu.
Jamais Yoshitsune n’aurait espéré un jour tomber aussi bas que de devoir affronter un chuunin pour gagner son respect. Mais il est d’accord pour penser que le respect n’est en rien indissociable du Rang ou même du statut. Ainsi la bêtise qui se dégage de l’irascibilité du jeune Hyuga Takumi n’est pas sans éveiller l’amusement du fier enfant du fer. Il joue de cette petite scènette qui se présente devant lui, tant il a hâte d’inculquer ces vertus chères à son cœur à cette jeune pousse d’Iwagakure.
Toujours le regard clos, Yoshitsune est la patient à attendre la prochaine offensive qu’à à lui présenter ce futur émissaire de la Roche. Et il faut dire qu’en dépit de la puissance qu’il recèle en lui, le maître du bushido est surpris par l’ingéniosité du stratagème qui lui est proposé. En effet, au dessous de lui gît une épée de Damoclès dont le porteur n’est autre que son adversaire lui meme. Un utilisateur de Futon ? Sans doute, là encore Yoshitsune en ignore tout.
Alors quand la lame s’abat violemment contre lui depuis les airs, il en réchappe de peu. Une chance est-il qu’il est maître des lames et que le sifflement de celles-ci lui soit familière. Mais quand bien même il esquive, il voit cette gerbe de sang perler le long de sa joue. Ce qui n’est pas sans le ravire. Il dégaine instantanément sa lame sans le moindre bruit pour interrompre la course de cette lame que Takumi manie et s’en saisir.
« Je pense en connaître suffisamment les détours pour affirmer que ton offensive à distance en témoigne. D’ailleurs ta réaction parle également d’elle même Hyuga-kun. » dit-il jouant de sa nouvelle lame
Yoshitsune prend le temps d’observer cet artefact puis le retourne à l’adversaire d’un mudra rapide.
« Je te retourne ceci Hyuga-kun enfin si tu parviens à la rattraper. »
Résumé:
Etat de santé : Écorché à la joue Etat de chakra : A peine entamé (1B ; 2C 1D) Résumé : Il nargue Takumi de par son comportement moqueur et fini par être blessé. Il lui retourne sa lame et attend d’en voir plus.
L’épée qui tente de sonner le glas rate son coup, n'arrachant qu’une simple entaille au samuraï. Le fait accompli a tout de même le mérite de faire sourire le pupilles pâles, étrangement satisfait de ne pas être tombé sur un homme peu réactif. Il est évident que si il veut le vaincre, il devra faire en sorte de vouloir le tuer. La première tentative vient d’échouer mais lui montre bien que même l’albinos saigne. Et tout ce qui saigne meurt. Il ne tient qu’aux vivants de choisir le jour et leur façon de mourir, ne se laissant ainsi point manipuler par la fatalité. Reprendre le contrôle sur ce que les dieux nous ont offert, n’est-ce pas aussi là, un des buts inavoués du samuraï qui se dresse devant lui ?
Il n'y a que de la crainte et non de la peur ici. Pour moi la crainte n’est point synonyme de peur, samuraï. Vois-tu, je pense que nous pouvons craindre et aimer la même personne. Seulement, pouvons-nous éprouver une quelconque attirance envers quelqu’un qui ne nous inspire que la peur ? Permets moi d’en douter.
En le regardant dans les yeux, sa petite réponse pseudo-philosophique est sortie, cherchant ainsi à rectifier le tir. Il n’a peur de personne et encore moins du fin goguenard qui se dresse devant lui. L’épée renvoyée vers lui rapidement, c’est un souffle puissant qu’il produit, après avoir composé un mudra, dans la direction de cette dernière. Le vent produit stoppe l’épée dans son avancée mais la fait tournoyer quelques secondes face à lui, s’élevant tout d’abord sur une très courte distance pour finalement redescendre au niveau de ses yeux. Une fois à portée de main, il s’en saisit rapidement tout en chargeant alors que dans le même temps, son aura venteuse et le chakra accumulé sur ses paumes disparaissent. Si l’escrimeur recherche l’honneur, il devra d’abord empêcher l’humiliation de se faire vaincre au sabre par un jeune Hyûga. Au corps à corps, c’est une vague de coup qui s’abat sur le samuraï. La chevelure de jais a bien appris à comment manier un sabre mais aucune technique en vue. Il ne respecte aucune école et se contente de saisir la moindre opportunité devant lui. Peut-être une de ses faiblesses finalement ?
Il aurait été certainement improbable que Yoshitsune puisse considérer autre un homme que feu Soryu Kanon, son meilleur ami puisse être aisé dans l’art de s’exprimer et de jouer de la langue de molière. Mais il retrouve dans les propos du jeune homme une pensée virtuose qui n’est pas sans lui déplaire. D’ailleurs il se revoit dans ses jeunes années à l’écouter développer cette tirade. Il examine et décortique le moindre de ses mots, tente de dompter la moindre de ses pensées profondes. Parce que lui qui jouit d’un jugement assez saint.
Il craint, lui qui aime ? Que dire et que penser de la Mort ? Yoshitsune y réfléchit également Sans être ou devenir un trompe la mort, il n’est lui aussi qu’une silhouette qui marche à travers le Yuukan. Alors la mort pour lui, il ne s’agit là que d’une porte qui s'ouvre ou qui se ferme ; sur une existence arrivant sûrement à terme. Évidemment qu’il serait bon de croire qu'il y a au-délà, autre chose. Afin d'éviter toutes peurs, toutes psychoses Que de croire en la vie après la mort serait grandiose ; un retour naturel des choses, une symbiose. Ainsi il est certain que “La Grande Faucheuse” ne serait plus une ennemie mais accueillie comme une véritable amie.
Mais il est nécessaire pour grandir que de ressentir la peur, de l’a comprendre et l’a surmonter. Elle est l’unique conseillère qui permettra de comprendre les faiblesses, et de faire jaillir ce potentiel latent que chacun recèle. Ainsi alors que le jeune et brave Takumi s’élance sur lui, lame à la main ; Yoshitsune y voit une réaction audacieuse à laquelle il ne manquera pas de répondre. Il s’élance alors lui aussi. L’engeance dont les mots dévalent habituellement sa lèvre amère, clairs et nets à outrance, cataracte n’ayant que trop tardé. Il sourit, presse, continuel, et la moquerie n’a cette fois nul besoin d’être prononcée ; elle rôde vigoureusement au fond de ses prunelles ; alors que le fervent Yoshitsune s’élance sur son adversaire, confrontant la détermination éphémère de celui-ci et son regard par la même occasion, d’un coup d’estoc essayant de repousser bien tant que mal la frappe punitive du guerrier.
Enfin libéré de son sceau, Nene Kirimaru écailla la surface boréale, se dressant dans les cieux pour le fendre. La lame fut saturée d'une salve bleuté qui se moira en une estocade, déposant la signature du clan Samourai. Sabre à la main et les deux combattants laissent l’acier s’exprimer.
Les deux lames s’entrechoquent tandis qu’elles dansent et virevoltent. L’une glisse à même l’air tandis que l’autre mord assurément. Et tandis que leurs lames aux éclats d’argent pourfendaient respectivement l’air, les deux combattants semblaient se toiser du regard. Mais Yoshitsune reste hilare, le regard toujours clos.
« Tu m’ennuies Hyuga-kun. Regarde moi ces trous que tu laisses dans ta défense. » dit-il soufflant un peu
Rengainant et dégainant brusquement son katana, le samouraï ne lésina point sur la vitesse de son coup. Répondant à l’offensive du jeune avec brio, d’un coup du plat de sa lame, les deux se chevauchant l’une l’autre dans un tumulte d’étincelles tandis que Yoshitsune se saisit encore de sa lame.
« J’aimerai un peu plus de délicatesse, de précision dans tes gestes. N'aie pas peur de ta lame, voyons. »
Résumé:
Etat de santé : Écorché à la joue Etat de chakra : A peine entamé (1B ; 2C 1D) Résumé : Il nargue toujours Takumi et fini par s'adonner à une rixe purement Kenjutsu. Il lui tire encore sa lame profitant de son manque de pratique avant de lui rendre encore une fois.
Le samuraï fait montre d’adresse mais avant cela, il daigne dégainer son sabre, exhibant ainsi la magnificence de sa lame à son tour. Celle du pupilles pâles ne porte point de nom, point de sobriquet. Elle n’est qu’un outil, un morceau de métal qui sert à tuer. Il n’a aucune affinité particulière avec elle et n’y est point attaché. Les samuraïs entretiennent, dit-on, une relation marquée par une union étroite et harmonieuse avec leur daisho. Quelque chose de singulier à l’évidence. Le métal s’agite, fauchant la brise qui s’élève à nouveau sur le champs de bataille improvisé. L’humidité ambiante et le ciel grisé annoncent une pluie à venir. Le temps se gâte, leurs lames se tâtent. Concentré au possible, il s’acharne à pilonner la chevelure liliale. L’attitude de l’escrimeur lui arrache la grimace du dédain puis la sienne finit par ressembler à de la colère. La remarque sur sa défense ne le laisse point de marbre, le poussant à faire plus preuve de fougue, tentant alors de faire montre de fulgurance afin de le décapiter au plus vite (ou de lui perforer un poumon). Le goguenard se saisit de l’arme de son adversaire, se permettant un nouveau commentaire.
De la précision tu dis ?
Au corps à corps, le jeune capitaine lâche sa lame afin de jouer sur sa vitesse et sa maîtrise du byakugan pour se débarrasser de son adversaire au plus vite, faisant pleuvoir sur ce dernier des dizaines de coups se voulant précis comme voulu. Si il n’a pas pu le surpasser au sabre, il a au moins eu la possibilité de se rapprocher de lui afin de faire grimper en flèche ses chances de le toucher. Chances probablement décuplées par le fait qu’il a réactivé son aura venteuse au moment où il a lâché son arme. L’atteindre commence à devenir une obsession, un objectif. Le fait de le tuer viendra juste après.
Résumé:
État de santé : Mal à la mâchoire État de chakra : Un peu plus de la moitié (1A, 4B dont 2 continue, 2C continue, 3D).
Résumé du tour : Takumi s'énerve après avoir entendu les commentaires du samuraï et lâche sa lame quand ce dernier la tient afin de passer au taïjutsu pur en visant ses tenketsu tout en réactivant son aura venteuse.
IA chaque pas de plus vers ta destination, ton idée s’obscurcit Yoshitsune. Et tout ce qui te semblait lumineux jusqu’à peu, sombre et sombre, pour que n’y demeure que le doute et les questions incessantes, les possibilités. Cette possibilité qui clamerai à tout va que tu es le digne Héritier d’Hideyoshi et qui te sommes d’utiliser ta lame pour tuer. Tu ne craignais pas ta destination Yoshitsune il est vrai - mais tu craignais ses conséquences et son imprévisible. un comble pour un visionnaire peut-être - mais les vertus n’étaient pas une réponse, seulement une flèche pointée dans la bonne direction. et parfois, elles pointaient quelque part, et tu ne savais distinguer où.
Ce Hyuga, tu ignores aussi pourquoi Yoshitsune mais tu souhaites lui inculquer ces choses qui à l’inverse de toi l’éloigneront de la voie du carnage. Comme si tu souhaitais te prouver quelque chose. Comme si tu souhaitait donner vie à cette lame mutine qu’il agite sauvagement, à cette lame sans nom dont il ose être le manieur. Et dire qu’il ne s’agissait à priori que d’une provocation de sa part. Et vous vous retrouviez là tous deux à vous affronter, l’un l’autre arborant des motivations divergentes. L’un désireux d’en savoir plus et l’autre désireux de tester la génération nouvelle.
Bien nul n’était à l’abri d’une erreur, bien entendu. Du moins dans les faits. D’ailleurs Yoshitsune tu espérais même qu’il n’en commette pas une à cet instant, alors que tu cherchais la lumière du garçon par la lame de ton empathie. quel embarras ça serait, évidemment, de poser tes accusations mûrement réfléchies pour les voir réfuter, et ne distinguer aucun mensonge dans la voix de l’examiné. mais tu préférais l’embarras à la raison, juste cette fois. tu préférais le tort.
Mais tu ne trompes pas tandis qu’il se défait encore de sa lame pour ne faire confiance qu’à ses poings, pour ne faire confiance qu’à ses fameux yeux encore une fois. Le samouraï semble comme déçu. Il revoit le jeune Takeshi Hyuga dans les mouvements du jeune homme, sans doute parce qu’ils appartiennent en réalité à la même caste guerrière ? Non c’est plus que ça encore. Parce qu’ils utilisent tous deux cette technique redouté à travers le Yuukan. “Ces mystérieux 64 poings du Hakke”.
Il ne faut d’ailleurs que quelques secondes à Yoshitsune pour analyser cette technique qu’il a déjà expérimenté, d’une reflexion sage plonger son adversaire dans une illusion. De la sorte, quand le jeune Hyuga s’élança farouchement à l’encontre de Yoshitsune, ce dernier fut tout d’abord étonné que celui-ci ose daigner l’attaquer avec une telle vigueur, une telle animosité ; puis d’un autre côté, agréablement surpris de voir que son panel de technique était plus varié qu’il ne se l’était imaginé.
Tous deux s’étaient fourvoyés.
Et c’est pourquoi lorsque le premier coup de l'enchaînement du Hyuga débuta, le corps de Yoshitsune s’éffilocha comme dans un monceau de fumée obscure. Yoshitsune réapparu subitement de nul part. L‘éphèbe ne faisait aucunement d’illusions par rapport à cet échange, sachant pertinemment qu’il se trouvait face à un poisson beaucoup plus petit que sa propre personne ainsi que de la plupart des adversaires qu’il avait pu rencontrer. Mais son potentiel resplendissait.
C’est d’ailleurs pour cela que tu laisses aller au jeu Yoshitsune. Un chakra verdatre vint recouvrir son corps tout entier, le vent l’enveloppant de toute part un peu comme le jeune Takumi auparavant.
« Je suis heureux de voir que ma technique est utilisé par d’autre Shinobi, vraiment. » dit-il d'un air goguenard
Il abaisse ainsi sa lame faisait mine de vouloir le blesser visant en réalité sa lame dont retentit finalement le tintement.
« Vous autres Hyuga compter beaucoup trop sur vos yeux. Essaye sans. »
Résumé:
Etat de santé : Écorché à la joue Etat de chakra : Entamé (1A ;3B; 2C1D ) Résumé : Il prend soin d'utiliser le Genjutsu qui l'a rendu célèbre avant de ne contre-attaquer, prenant soin d'ôter le sens de la vue à son Adversaire qui en fait trop usage à son goût.
Les coups du jeune fougueux commençaient à pleuvoir sur le corps du samuraï. La nature de ce dernier avait changé. Il était devenu de la fumée d’une couleur bien sombre. Ce n’était pas l’étonnement mais bien l’incompréhension que rencontrait en premier lieu le pupilles pâles. Un assimilateur ? Impossible, ses doigts chargés en chakra auraient fait mouche. Ses yeux le placent en alerte bien plus rapidement qu’avant, l’expérience des maléfices de l’albinos y était pour beaucoup. Il se mordit la langue, assez pour en fait jaillir un filet de sang, faisant ainsi difficilement disparaître le faux devant lui avant d’être pris d’une certaine surprise en se retournant, les paroles de son adversaire nocturne l’ayant aidé sur la réelle position de ce dernier. Le sourire aux lèvres, il déclarait son avis sur la question de l’aura venteuse. Le capitaine gardait tout de même son air habituel détaché, n’offrant que le silence en guise de réponse pour une fois. Le laissant pensif sur le potentiel du samuraï, ce dernier venait de lui mettre la puce à l’oreille. Si il inventait des jutsus qui arrivait jusqu’au policier qu’il était, à quel niveau se situait-il dans l’échelle du village ? Non… Il voyait bien plus grand. À quel point cet homme devait être puissant ? Il serait évidemment un adversaire redoutable si leurs convictions venaient à entrer en conflit, en laissant indubitablement un des deux pour morts. Cela était certain.
Pris de court tandis qu’il s’était perdu au sein du nébuleux, une lame tombait sur lui. Il s’abaissa promptement afin de ramasser la sienne dans l’espoir de pouvoir parer le coup à temps. Étonnamment, il réussit. Et puis, ce fut le noir complet. Il bondit en arrière par réflexe, trébuchant alors pour finalement terminer au sol. Une disgrâce évidente pour le noble à la chevelure de jais. Les mots du blanc de crinière parvinrent à ses oreilles, lui montrant l’évidence qu’il s’agissait d’un énième tour de passe-passe, une énième illusion. Le regard toujours fixé en avant malgré la cécité, il afficha en premier lieu un air désapprobateur en se relevant. Crachant une petite quantité de sang de sa bouche sur sa droite, il tendit légèrement une main en avant avant de poser son katana dessus. La douleur qu’il ressentait au niveau de la langue ne suffisait point à le faire sortir de cette situation, il allait falloir y aller un peu plus fort. Se taillader sévèrement sa seule paume encore faite de chair, c’était bien la seule solution qu’il avait en tête. Une brise se leva, le stoppant quelques instants avant l’acte. Le silence régnant en maître sur les lieux, il arborait malgré lui un air circonspect. Tous ses combats, notamment celui qui lui avait valu de perdre un bras… Ses yeux avaient été sa principale arme, son principal soutien. Malgré l’obscurité, ses yeux se déplacent alors de la droite vers la gauche, le montrant à nouveau pris par la réflexion. Il n’approuvait pas le verbal du samuraï, ni son attitude d’ailleurs. Mais il décidait finalement “d’ouvrir les yeux” (mdr) : il avait raison.
Il baissa alors son bras, remettant à l’abri sa paume de peau. N’écoutant que le vent, il se focalisait alors sur ce dernier après avoir clos ses iris pâles. La sensorialité n’avait jamais été son fort malgré son appartenance aux maîtres en la matière. La moindre variation, le moindre crépitement, le moindre bruit suspect, même venant d’animaux, le faisait réagir. C’était un nouveau monde qui s’était ouvert à lui, une nouvelle et bien singulière expérience. Si l’escrimeur voulait le découper en morceau, il en avait tout le loisir dorénavant. D’ailleurs, si il daignait l’écorcher par endroits, le Hyûga n’agirait que par réaction et probablement trop tardivement. Son être, son corps tout entier, ne répondait point à l’appel de la détection. Rien ne semblait pouvoir le placer en alerte comme beaucoup de ses semblables. Etant un homme de l’extrême, il décida d’aller au bout de l’expérience, quitte à faire dans l’exubérance.
Il baissa alors son autre bras, celui qui portait le katana au reflet lunaire. Les bras placés le long de son corps, c’est la tête légèrement baissée qu’il présentait au premier venu. Tous ses sens, il semblait vouloir les mettre en éveil. Aucun ne daignait vouloir lui répondre. Il cherchait. Il cherchait quelle pouvait être la différence entre lui et un samuraï dans ce genre de situation. Les seuls acquis d’un escrimeur ne pouvait lui permettre de se sortir de pareille affaire. Il lui manquait véritablement quelque chose. Les mouvements de son adversaire, c’est ce que le pupilles pâles recherchait mais à tort. Oui. Cela paraissait fort complexe à appréhender comme déplacement. Il avait remarqué qu’il maîtrisait le vent à son tour et était capable de produire une aura venteuse semblable à la sienne. La brise ne l’aiderait pas, pas cette fois. C’est en serrant la tsuka de son arme, soucieux du résultat dont il pourrait faire preuve, que quelque chose vint en tête du jeune policier. Un samuraï, lui, était fort attaché à sa lame. Il en était même intimement lié, du moins assez pour aller jusqu’à lui donner un nom et en prendre incroyablement soin. Faisait-elle partie de son âme ? Ou la considérait-elle comme une extension de son bras ? Le spirituel et le corporel. Deux principes tellement éloignés mais ô combien complémentaires.
L’âme serait impuissante sans le corps, s’en servant pour s’exprimer. Le corps serait inutile sans l’âme, s’en servant pour fonctionner.
C’est sous la lueur du jour reflétée par cette lune qu’il remettait en question tout son être ainsi que le rapport qu’il entretenait avec cette lame. Elle qui l’avait suivi partout, sans le lâcher, sans jamais daigner se montrer faible, sans le décevoir… Il l’avait brandie sur le champs de bataille, lui donnant probablement l’espoir de savourer un combat d’anthologie mais il n’en fit rien. Il l’avait brandie dans le dojo, combattant cet utilisateur du mokuton et ce Yamanaka, seulement dans le but de la confier à un clone pour faire diversion. Aujourd’hui, il la brandissait une nouvelle fois, posant plus de volontés et de désirs que jamais en la faisant danser. Intrigué, il la fit se déplacer devant lui avec son bras, de manière horizontale afin d’afficher tout son superbe. Il avait brillé jusque là, il était évident que son tour était arrivé. Son heure de gloire, celle d’une inconnue se devant d’être crainte par bon nombres de félons. Les douces et légères virevoltes de la lame étaient suivies par ses pupilles, bien qu’aveugle, montrant un début de symbiose entre eux. Il allait devoir l’apprivoiser tandis qu’elle était sûrement déjà passée par là. Il lui devait le respect, elle qui le suivait partout et répondait présente à chaque affrontement, à chaque caprice du jeune prince. Ce moment d’introspection lui servirait très certainement à apprendre l’humilité, vertu inconnue au sein de son clan.
Un nom. Il lui fallait un nom. L’évidence le frappait alors qu’une variation bien singulière dans l’air se fit ressentir. Son bras partit sans qu’il n’eut nécessairement à réfléchir, comme guidé par cette lame avec laquelle une sorte de contrat pouvait avoir lieu entre eux. Ce fut un second retentissement, pareil à celui qu’il avait entendu avant de devenir aveugle, qui se fit mélodieux et qui parcourut les environs comme sonnant un évident changement dans l’ambiance de cette scène. Le samuraï… Il ne le considérait plus comme un ennemi mais pas encore comme un allié. Cependant, il avait à apprendre de ce dernier. Mais quoi ? C’était ses yeux qui se rouvraient, faisant face au regard de son adversaire, malgré l’aveuglement dont il était victime.
Ne dit-on pas que le regard d’un homme est pareil au reflet de son âme ? Mais celle de l’escrimeur ne s’exprimerait-elle point à travers sa lame ?
Une interrogation posée, il en cherchait la réponse. Il avait fait honneur à celle qui ne l’avait jamais trahi et qui ne le trahirait jamais. Un sabre ne trahit point, surtout si il fait partie de l’être de son manieur. Sonkeisuruhito (尊敬する人 - Celle qui mérite le respect), c’était à présent son nom et il comptait bien faire entendre son chant et exhiber sa danse à ce samuraï… à tout Iwagakure no Sato… à tout Tsuchi no Kuni… à tout le Yuukan. Tout le monde connaîtra son nom, autant par admiration que par crainte. Ils la connaîtront et la convoiteront. Ils la convoiteront mais échoueront. Ils échoueront car elle avait d’ores et déjà elle-même choisi son maître : le Shihainin.
Résumé:
État de santé : Mal à la mâchoire, coupure à la langue. État de chakra : Réserve à moitié vidée. (1A, 4B dont 2 continue, 2C continue, 3D).
Résumé du tour : Takumi sort du genjutsu (tant bien que mal) en se mordant la langue puis pare le coup de Yoshitsune. Il est sur le point de se taillader la main pour sortir de la nouvelle illusion dans laquelle il est plongée avant de s'adonner à une introspection. Il remet en question sa relation avec sa lame alors qu'il tente de déceler la position du samuraï qui le combat. Il parvient finalement à quelque chose après s'être probablement fait bolossé.
Dominant l’obscurité déjà trop épaisse pour lui, la voix de l’ostrogoth se faisait plus intéressé et apportait une touche de familiarité dans cet univers un peu hostile. Yoshitsune était beaucoup plus optimiste que son homonyme Hyuga: là où lui ne voyait de l'océan sombre dans lequel il avait plongé que ses aspects les plus terrifiants, le bushido s’offrait le droit de le consoler en lui rappelant qu'il n'était pas encore un initié de ce monde secret, mais qu'il progresse tout doucement à son rythme.
Ainsi lentement, le samouraï détourne la tête, puis s’asseoit, observant la cérémonie d’eveil du jeune 'homme dont la voix tonnante brise le silence. Il y voit de vaines tentatives pour déterrer une vérité enfouie, qu’il a normalement pour ordre de taire mais il y voit également la possibilité de forger une puissante lame, d’y forger comme une connexion établie le long de ces routes en noir et blanc. Un lien formé au fil de paroles incongrues, dont Yoshitsune est inconscient, qu'il ne ressent pas au fond de lui-même mais dont il est appréciatif, dont il est heureux. Ainsi naissent les hommes, du creux du cœur d'un autre, façonnés du bout de leurs doigts, et ainsi est née son âme, entre les deux accords d’un homme et d’une femme ; cris à l'unisson de plaisir.
Ainsi il offre à cet homme qui se tient, bouleversé, devant lui, un sourire en dépit de son regard clos. Doux, compréhensif, sans jamais une once de mépris ou de confusion; un sourire comme un pouce pour essuyer ses larmes, comme une étreinte, comme quelques mots rassurants.
Yoshitsune aurait voulu voir un Takumi plus jovial de toutes ses forces, mais le fantôme de l'incrédulité planait au dessus de lui tant il n’avait jamais remit en cause ses agissements. Il ne savait pas s'il serait effectivement capable un jour d'affronter la nuit avec autant de bravoure que lui, mais Yoshitsune savait que le garnement en avait le potentiel. L'entraînement qu'il s'imposait avec fermeté le placerait toujours loin devant lui dans son domaine. Mais tout au plus Yoshitsune voulait-il trouver un semblable capable d'avancer sans trembler, avec la fierté de celui qui se noie dans les ombres les plus épaisses sans en éprouver la moindre appréhension.
Et tandis que les sons gagnait en profondeur à la faveur de la nuit, les ombres s'allongeaient, la lumière qui le privait de toute vue, tout ceci lui laisse une agréable sensation de sérénité. Dans un élan nettement plus sérieux, unique expression pouvant le faire basculer dans le vide, le chuunin se mit à délier sa langue se parant de questionnement presque qu’incisif ; réflexion intime qui en une soudaine trépidation, la flambée dégela ses veines. Ce fut un agréable rappel de sa véritable nature qui lui fit grincer des dents. Car Yoshitsune avant d’être l’opiniâtre devoir, avant d’être les velléités de justice, était avant tout, un homme. Une fraction de seconde, son regard était devenu flamme devant l’apparition nocturne, l’instant d’après il était ouvert.
« Tu sembles déjà un peu plus intéressant, Hyuga-kun. Alors son nom ? » inspirant simplement une légère bouffée d'air.
Résumé:
Etat de santé : Écorché à la joue Etat de chakra : Entamé (1A ;3B; 2C1D ) Résumé : Il observe calmement la Naissance de l'enfant de la prophétie.
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Dernière édition par Nagamasa Yoshitsune le Lun 30 Avr 2018 - 11:48, édité 2 fois
Les ténèbres avaient bien envahi sa vision, sa perception des choses. Mais voilà que son coeur avait pris le contrôle sur sa raison. Il semblait que Takumi avait réussit à se contenir, à se rattraper. Mais le voilà juste revenu à la case départ, il était toujours aveugle et devait encore battre le samuraï. Extérieurement, la situation ne s’était pas amélioré. Un cri de guerre enfouit au plus profond de son être rugissait, sans pour autant se faire entendre. Il ressemblait toujours au même policier qui perdait contre son adversaire nocturne. Était-il en difficulté ?
Se concentrant sur son propre être, sa propre existence, il en oublia l’essence même de ce qui l’entourait. La question de Yoshitsune vint alors dissiper tous les doutes que pourrait avoir un observateur externe, inconnu de cette scène. Il semblait alors qu’il n’y avait rien à craindre à ce sujet. Son interlocuteur l’avait senti. Une montée d’énergie ascendante, non pas venant de la confusion, mais plutôt de pures impulsions. En ce moment-même, sur son adversaire, non, sur le combat lui-même, Takumi était en train de faire converger les volontés de son âme et de son cœur, brûlant son propre être intensément et sauvagement. L’effacement de l’univers. La différence de pouvoir. Hésitation, panique, la peur elle-même devint alors poussière au sein des flammes qui l’animaient…
Et tout ce qu’il pouvait sentir était lui-même, son adversaire, et le combat. De fait, il était devenu si brûlant et si vif que même sa perception des choses s’améliorait et rapidement. En plongeant dans un état plus profond que l’instinct même, c’est là qu’il trouva…
Sonkeisuhurito.
À ces mots engagées, la lame entière de son arme devint violemment enveloppée d’un chakra violet et sombre. Pour une fois il veillait sur son arme, pour une fois, il tentait, peut être vainement, de la comprendre. Il commença alors, porté par ses plus profonds sentiments liés au combat et dépourvus de toute haine, à se rapprocher d’où semblait lui venir la voix de Yoshitsune afin de montrer ce qu’un pupilles pâles savait faire sans ses yeux, sans son atout principal. Aveugle, il faisait face au destin.
Résumé du tour:
État de santé : Mal à la mâchoire, coupure à la langue. État de chakra : Réserve à moitié vidée. (1A, 4B dont 2 continue, 3C continue, 3D).
Sans jamais s'enquérir de l'état émotionnel du jeune homme à la longue chevelure de jais, Yoshitsune n’en était que plus fidèle à l'image qu'il avait toujours renvoyé : Cérémonieux et de marbre. Lui qui était sage, venait d’assister à la naissance d’un samouraï qui descendrait de sa filiation. Takumi Hyuga et Sonkeisuruhito.
Ses divines palabres eurent déjà eu l’effet escompté, titillant les parties les plus sombres de l’homme, pointant du doigt sa faiblesse déjà pourvues d'encoches douloureuses. Car quiconque provoque la douleur ne la ressent pas, et bien conscient de l'adage il n’en avait pas moins ménager l'éphèbe. Comme une épée de Damoclès il balançait au-dessus de la tête de Takumi, entraîné par les échecs et les peurs d'un garçon qui se voulait homme.
Sûr de lui et de l'aphorisme, Takumi ne prenait pas la peine de regarder les yeux de son interlocuteur, comme trop occupé à tisser les liens de ses expériences entres les limailles qui font sa lame.
L'élocution entamée, celle-ci n’eut pas même rapproché les deux shinobis ou leurs regards, ni même leurs êtres. À défaut de cela, la victime de cet opéra à deux voix ne semblait être que dédain et mur blanchâtre devant les remontrances déguisées d'un plus haut gradé qui était dans son droit, bien que peu habile. Un autre hominidé lui aurait peut être tendue une paume ouverte et un soutien, mais il n'était pas lui.
« Très bien. Maintenant que tu as le niveau d’un gamin de Tetsu... Passons au deuxième stage.. » énoncait-il bien plus sérieusement qu’a l'accoutumée.
Dans son regard brillait une lueur singulière celle du combat et de ses dérivés. Quand bien même Yoshitsune avait l’air farceur, s’il avait bien là une chose avec laquelle l’Enfant du Fer ne dérogeait point. Il s’agissait bien là du respect de l’art Samouraï.
Il déroule un rouleau qui lui eût été donné par Dame Sanadare, et s’en imprègne avant de dégainer-rengainer brutalement sa lame en direction de Takumi. Il regarde sa lame fendre l’air, et faire vibrer l’atmosphère tandis que son chakra semble déferler jusqu’au Hyuga.
Résumé:
Etat de santé : Écorché à la joue Etat de chakra : Entamé (2A ;3B; 2C1D ) Résumé : Le combat reprend de plus belle mais Yoshitsune y va nettement plus sérieusement
“Le niveau d’un gamin de Tetsu”. Que cette phrase soit sérieuse ou non, cela reflète bien quelque chose. Soit il a réellement un piètre niveau et savoir en terme d’art de maîtriser sa lame, soit le samuraï ne le prend pas au sérieux. Aucune des deux propositions ne lui plaisent, Takumi préfère s’adonner à ce qui l’a toujours réussi jusqu’ici : combattre. Un bruit étrange semblable à un sabre que l’on sort de son fourreau attire l’attention du Hyûga qui stoppe alors toute avancée. Yoshitsune prépare quelque chose. Un subtil fracas dû au tranchant de Nene Kirimaru se fait entendre et fait mettre le pupilles pâles sur ses gardes, plaçant Sonkeisuruhito de sorte à parer une éventuelle attaque. Sans sa vision, il ne peut compter que sur ses autres sens ainsi que son instinct. Chose difficile à accomplir pour un de ceux qui ont toujours placé la vue au centre de tous leurs combats.
Restant concentré, c’est une violente pression sur sa lame qui le met en alerte. Il tente d’abord de garder ses appuis, de jouer de sa force et de son savoir pour contrer l’attaque ou encore la dévier si il s’avère qu’il est trop peu puissant. Ses jambes se font fragiles et tremblantes. Ses bras se montrent faibles et peu confiants. La violence de l’onde choc le fait alors décoller du sol et vient violemment planter sa propre épée dans son épaule, de sorte à effectuer une découpe verticale et moyennement profonde. Assez pour être considérée comme sérieuse pour certains. Son corps part subitement, porté par la brutalité de la rencontre entre sa lame et le jutsu de Yoshitsune, et rapidement s’écraser contre un arbre, puis un second, puis un troisième avant de s’encastrer contre un rocher à plusieurs dizaines de mètres du point d’impact initial.
Stu...Stupéfiant....
Takumi reste tout d’abord dans la pierre, c’est son sabre qui tombe en premier et imbibé de son propre sang. Qui l’eut cru ? La première chair qu’aurait goûté sa propre arme n’est autre que la sienne. Belle ironie pour celui qui avait décidé de faire disparaître bien des personnes il y a de cela quelques mois. Sa carcasses vint à son tour joncher le sol, aux côtés du métal empourpré, tombant alors lourdement. Essoufflé et en proie à la douleur, il se relève après avoir saisi son arme, s’en servant pour retrouver la hauteur qu’il a l’habitude d’arborer. Un peu plié sur lui-même, il s’avance alors vers son adversaire. Son corps suit difficilement mais nul doute que sa conscience pourrait en encaisser des millions de la sorte. Les yeux toujours fermés, c’est le chemin inverse qu’il se met à doucement prendre. Et ce, en manquant de trébucher plus d’une fois, se rattrapant constamment grâce à sa lame comme si elle constitue une extension de son propre bras. De toutes évidences, aujourd’hui allait signifier une défaite pour lui. La première de sa vie de querelleur. Aucun relâchement cependant, il ira jusqu’au bout.
Résumé du tour:
État de santé : Mal à la mâchoire, coupure à la langue, épaule sévèrement tranché, quelques cotes fêlées, plusieurs douleurs partout dans le corps. État de chakra : Réserve à moitié vidée. (1A, 4B dont 2 continue, 3C continue, 3D).
Résumé du tour : Il se fait simplement victimiser. Techniques utilisées :
Sans doute y avait t-il été trop fort, mais le jeune freluquet ne semble déjà plus d’attaque à poursuivre. Yoshitsune se questionne désormais sur sa manière d’enseigner qui laisse peut-être à désirer. Car il est vrai que l’Enfant du Fer n’avait su exactement comment se comporter sous le regard de quelqu'un d'autre - Lui avait toujours du genre à vouloir se tenir au top de l’échelle, et cela quand bien même il avait toujours cette lueur tendre dans les yeux. Et là encore, il avait décidé de rompre le secret de son clan contre un silence. Bien décidé à faire du jeune Takumi, un illustre samouraï.
Car quand bien même, il est ce qu’il est aujourd’hui… Ses mêmes iris ont un jour été armés comme les siens, et Yoshitsune a appris, sous l’égide d’un paternel abjecte, à ne pas laisser sa corolle se faire épingler sous la lumière. Alors quand bien sa démarche, son entreprise apparaissait gauche sur le ciment comme les enfants ont peur de trottiner parfois, et le caoutchouc des semelles s'écorche un peu au hasard d'un pas qu'il craint de voir manquer ; sa bouche, sèche ; lui ne sait pas quoi dire.
Mais empli de courage, il ne manque pas de s’avancer vers le garnement de la roche. Parce qu’à l’inverse de voir cette faiblesse rougeoyante, il ne revoit que le puits des pupilles qui avale le petit torrent tranquille qu'il y a dans les veines. Allons, allons Yoshitsune : il y avait longtemps que les étoiles ne t'avaient pas distingué, alors reconnais-toi un peu sous cette magnitude ! Celle-ci ne semble pas vouloir te brûler aujourd'hui. Il ouvre la bouche.
« Que dirais-tu de vraiment apprendre à combattre à mes côtés ? Que j’extirpe ce potentiel qui sommeille en toi pour en faire une Légende ? »
Alors peut-être, parce qu'il avait eu recours à un vocabulaire qui n'appartenait pas à son sang, l’Enfant du Fer s'était-il trompé. Peut-être son esprit avait-il trébuché sur ce terme – légende –, et qu'il lui était désormais difficile, sinon impossible, d'en expliquer le véritable sens au futur samurai. Ce dernier cependant n'attend pas de réponse concrète et immédiate ; c'est lui-même qui décortique sa requête, qui en pèle l'écorce, en découpe les quartiers puis tend à son interlocuteur les tranches sanguinolentes de son raisonnement. Paumes ouvertes pour en recevoir le substrat pourpre, Yoshitsune écoute. Et regrette Regrette de n'avoir pas su distinguer les larges plaies tracées dans l'esprit d’autres, celles-là sur lesquelles ses révérences avaient du jeté du sel à pleine main, il regrette de ne posséder à l'égard de son vis-à-vis aucune réelle affinité, si ce n'est celle d'être né au même siècle, regrette de lui infliger une considération qui ne découle, en somme, que d'une pensée commune, d'une fleuve creusé entre les falaises de l'Histoire par les récits et les rumeurs difformes, relayés de loin en loin par des bouches sans cesse plus mensongères jusqu'au delta poli, policé, politique, de la connaissance contemporaine.
Alors oui, sa propre question l'interpelle car, même en plein jour ça lui rappelle un autre genre de nuit - celles où il fait noir noir noir, Yoshitsune s’avance puis s'arrête un peu sur le chemin, le pointant de sa lame.
« Quel est ta réponse, Ninja ? » demande t-il prêt à teinter sa lame de sang
Cécité te frappe mais jamais ne te blesse. Non. Contrairement au fil de ta propre lame qui a goûté la chair de son détenteur - ta vitalité - c'est bien cette obscurité qui, aux premiers abords froide et menaçante, se révèle finalement être nitescence rédemptrice. Les erreurs de tes semblables, comme elles t’apparaissent, ne sont peut-être que poudre aux yeux, prestidigitation d’un illusionniste pareil à cet adversaire qui se tient face à toi. Du moins, c’est ce que tu espères, tu le souhaites. Que la noirceur des actes de tes cousins et de tes homologues n’aient point dépeint sur ton âme. Que cette hymne à la violence et glorifiant indirectement ce qui caractérise les monstrueux bipèdes, maîtres de cette Terre, s’arrête et jamais ne reprend. Que ces vies perdues, ôtées de tes mains ou non, ne le soient plus. Seulement, l’Homme ne choisit point son destin et tu es bien forcé de choisir le chemin qui t’es présentement tracé. Ton futur n’attend pas Takumi, à toi de faire fi des défauts de ce monde et de le rendre plus merveilleux encore. D’une inspiration certaine, ton interlocuteur t’invite et reconnaît en toi un talent particulier. Combien de personnes ont pu te sortir cela, n’ont-ils aucune pudeur, à tous se ressembler ainsi ? Mais voilà que ton sang ne désire faire qu’un tour et te pousser à la véhémence. Ton cœur est-il condamné à la turpitude ? Imbécile.
…
Toi qui choisit le silence, n’est-ce pas à présent toi qui devrait avoir honte ? Pris de réflexion, tu contemples les ténèbres dans lesquels cet individu t’a plongé avant de te montrer le fossé qui vous sépare. Qui es-tu pour croire que tu es en droit de manquer de respect à un homme bien plus puissant que toi ? Tu ne le connais que depuis peu et il t’a déjà inspiré. La vérité saute au yeux et malgré le maléfice dont tu es victime, tu peux clairement le distinguer. Reconnais le. Ta fierté mal placée ne te sert à rien et ne te servira jamais.
Ô toi, celui qui, jamais ne faiblit Le considères-tu comme un ennemi ?
Mais pourquoi passes-tu autant de temps à te questionner sur les autres ? Qui te dit que tu n’es point fidèle à cette lugubre symphonie ? Ne te détournes pas du chemin qui t’es destiné, l’aversion que tu éprouves pour les hypocrites et leurs alliés est bien réelle. Ne sois pas de leur nombre. Tandis que tu te redresses noblement, le rayon lunaire caresse délicatement les traits de ton visage. Contrairement au rayonnant qui réchauffe le corps et dispense de bienfaits physiques, l’éclatante elle, aspire à nourrir les esprits menant introspection et enquêtes. L’appel du samuraï ; celui de la lune. Ne t’infléchissent-ils point à l’ornement de tes faits à venir et non passés ? Comparé à une partie de la population du village qui te considères déjà comme un homme accompli, comme une évidence que ton clan fournit sans cesse les nouveaux talents de demain. N’y a t-il pas là une nuance à saisir ? Vas. Au devant des épreuves, souriant à la mort comme toujours, tu lui réponds.
"Si ce potentiel existe réellement, je ne peux que te suivre. La puissance appelle les bons comme les mauvais à la rejoindre, je désire en être."
Menteur, c'est la lumière que tu recherches.
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Dernière édition par Hyûga Takumi le Sam 14 Juil 2018 - 5:06, édité 1 fois
En ces lieux qui furent témoins de cet affrontement de volontés, enfin la pluie tombe en rideau, sur les sentiers et les caniveaux, le long des montagnes jusqu’à la rivière quand la pluie perle sur la surface moirée des eaux, c’est finalement cet instant que choisissent ses « ailes » pour se tendre, (dé)ploier contre le destin hasardeux sa faible prestance.
Relation qui débuta par le rouge du sang ; et qui deviendra noir d’encre ; Celle-ci déchire l’air à coup de silence,
Lorsqu’enfin la pluie pleure Yoshi est là, recueilli auprès d’elle et de celui qui deviendra plus tard son disciple. un confident de plus tendu vers le ciel ; certainement qu’il est lui aussi de ces oiseaux qui s’abreuvent des intempéries ; qui se sentent libre d’exister contre vents et marées, lorsque les mortes saisons endeuillent le chatoiement des estivales oraisons. Takumi deviendra un jour une de ces légendes que l’enfant du Fer aura présenté au monde Shinobi.
Ainsi ce fidèle compagnon à ses heures perdues ; le temps le trouve continuellement perché sur sa branche (vraisemblablement perdu dans ses esprits) à admirer l’étendu bleuté qui dégorge sous les nuages grisonnantes.
« Comme il est beau d’entendre chanter les eaux ! » se dit-il
Et Yoshitsune s’imagine – chaque fois – s’éteindre doucement au rythme de la pluie ; s’écraser dans la rivière et laisser son dernier souffle de vie s’envoler sans lui.
Parce qu’il serait beau de se noyer dans les mirages qu’offrent la pensée, pour chaque mot une goutte avant le pétrichor. L’esprit enfin débarrassé de la lourdeur du corps, et que seulement l’honneur et la fierté puissent l’accompagner dans le long voyage qu’est la fin.
Mais alors que Takumi n’attend plus que sa divine amie: sa salvation.
Le voilà seul sous le froid ambiant qui soudain embaume l’air d’un souffle frisquet ; d’un respire brûlant -cadence dépouillé. il attend malgré tout. Réfléchissant au nadir de sa vie passé et à ce qu’il adviendra de lui.
Peut-être que la pluie lustrera une nouvelle fois ses ailes ; peut-être qu’elle fera de la rivière glacée un bref écho à l’été qui reviendra alors ; peut-être que la pluie enfin lavera la ville de ses hantises. que l’hiver n’a fait que figer hors du temps – dans le temps.
Malgré tout. Et malgré les lieux qui s’époumonent et les mystères qui bercent les nuits, malgré ceux annonçant les jours à venir… Les prunelles d’orages du Sannin déchire la mascarade pour s'auréoler autour de son cadet. Et sans jamais savoir pourquoi nul ne sait pas pourquoi son organe de vie s’emballe dans sa cage thoracique. Images infinies qui se dressent dans son esprit, entre l’impatience et le désir de savoir quel type d’individu l’éphèbe deviendra t-il - Il roule ainsi son regard abyssin – sibyllin Tout ça vers la vie humaine qui s’épanouit devant lui et vient à sa rencontre à la croisée des chemins (ne sort pas un son) (tend la main et puis semble sourire)
« Laisse-moi être ton porteur de lumière, Takumi. Suis-moi. » demande Yoshitsune, inquisiteur.
L’avenir ignore pour lors ce qu’il adviendra de cette rencontre à première vue hasardeuse mais, qui s’annoncera peut-etre plus importante que ne peut le dire.
Le silence. Maître de bien des songes, des bien des murmures. Et pourtant, ici rien n’est dit. Le détachement ressenti dans cette scène est certain. Takumi - se tenant l’épaule tranchée et légèrement penché en avant - observe en silence l’Enfant du Fer. Jusqu’ici, sa vie ne s’est résumée qu’à son clan, sa famille, son sang. Et quel malheur que de naître au sein de cette dernière, oui. L’obscurité. Le froid. La solitude. L’indifférence. Le prestige s’oppose aux valeurs morales de ces nobles shinobis, élément qui ne fait que perturber le Hyûga dans son épanouissement, ce dernier semblant de plus en plus inatteignable à mesure que le temps passe, à mesure que le sang coule, à mesure que les paroles s’envolent. Quand bien des actes ne suffisent plus, comment des mots peuvent changer la donne ?
…
La pluie vient perturber le cours de l’eau, sacrilège. Comment bien voir la perturbatrice aqueuse alors qu’elle se joue du support sur lequel elle vient se déposer ? Mais n’y a t-il pas là une analogie pour une infinité de choses ? À l’image de ce jeune chien enragé à la chevelure sombre qui désire s’imposer au sein de sa meute, à l’image de l’albinos qui se veut chaleur et lumière. Il se fait réconfort - venant ainsi étioler ce maelstrom de désespoir - et invite, envers et contre tout, celui qui l’affabulait de lâcheté et/ou de faiblesse il y a peu. Main tendue, il fait repartir le temps qui semblait s’être figé depuis lors. Un retour à la réalité frappant, le chûnin sourit à son tour. Répondant à l’invitation lancé, il s’exprime donc.
Je te suis.
Le ton est ferme et Takumi est résolu. Cela ne l’empêche cependant point de s’écrouler au sol - vaincu, sauvé par son nouveau maître. Un simple sourire se dessine sur son visage avant qu’il ne se laisse emporter par le voile imposant le repos.