Katsuko s'étira un peu en baillant. Elle était tranquillement installée dans l'auberge qui servait de quartier général pour Seichi, sirotant un verre pour réfléchir. Elle ne savait pas trop quoi faire de son prisonnier, réfléchissant encore sur le sujet. Elle soupira un peu, ennuyée. Elle termina son sake d'un coup, se relevant et rabattant la capuche noire de sa tenue de pluie. Sortir lui ferait du bien. Même si bon... C'était le pays de la pluie, elle ne profiterait pas aujourd'hui du soleil qu'il pouvait offrir.
Elle s'emmitoufla dans sa cape rembourrée et poussa la porte d'une main, se retrouvant à nouveau sous cette pluie permanente et désagréable. Elle commença alors à vagabonder un peu, montant sur les toits pendant quelques minutes avant de retourner dans les ruelles. Elle s'ennuyait comme un rat mort et ça empirait. Elle avait besoin de quelque chose. Jupiter lui avait dit de se calmer un peu, de ne pas se faire trop remarquer. Son assassinat précédent avait fait du bruit après tout, il fallait laisser faire la peur désormais. Et le reste des jobs qu'il lui avait proposé jusque là étaient... Inintéressants. Fades. Elle s'occupait donc de ce prisonnier mais même lui ne lui apportait pas tant d'amusement qu'elle l'aurait souhaité. Le livre... Il n'y avait au final pas grand chose dedans. Des histoires anciennes, quelques vagues descriptions de techniques mais rien de suffisant. Elle aurait beaucoup de travail à partir de ce peu de données qu'elle avait.
Elle allait rentrer lorsqu'elle entendit un groupe de personnes échanger à voix basse. Elle fronça un peu les sourcils avant de s'approcher d'eux. En quelques mots, elle apprit que trois shinobis d'Iwa, ou plus exactement un homme à l'air terrible accompagné d'une sorcière et d'une femme aux yeux blancs comme ceux de la mort étaient arrivés et dirigeaient leurs pas vers la capitale. Elle fronça un peu plus les sourcils à cette découverte puis demanda la direction dans laquelle ils arrivaient, partant dès lors à la rencontre de ce trio saugrenu. Elle devrait se méfier, les shinobis d'Iwa juste après l'arrivée de ce fou furieux qui semblait "aimer" Iwa... C'était trop étrange pour être une coïncidence.
La demoiselle vampire trottina donc vers ce trio bien particulier, demandant quelques fois aux passants s'ils les avaient déjà vu. Après un bon moment de recherches, elle finit par leur tomber dessus presque par surprise, sursautant légèrement. Petite silhouette enroulée dans une cape noire à capuche, seule une mèche rose et deux rubis se laissaient entrevoir dans le camouflage plus ou moins volontaire que créait sa tenue.
« Bonjour messieurs dames, excusez-nous de l'accueil mais notre bonne ville de Murashigure a quelques soucis ces temps-ci. Je peux vous guider au chaud et à l'abris de la pluie dans une taverne où vous pourrez profiter de notre merveilleuse bière si vous le souhaitez mes seigneurs. »
Faisant une révérence peu gracieuse type paysanne éméchée, Katsuko se redressa après quelques secondes, les fixant, puis elle se retourna et commença à se diriger d'un pas un peu pressé vers une taverne proche. Finalement, ils parvinrent un lieu qui semblait acceptable mais juste avant de rentrer, soudain pressée de ne plus subir les trombes d'eau, Neiko glissa sur un pavé et s'étala face contre terre en gémissant un peu. Elle se releva doucement en se frottant les genoux, gromellant dans sa barbe inexistante sur sa peau nacrée. Elle ouvrit la porte, les faisant entrer avant elle en se courbant un peu.
« Désolée pour le piètre service, j'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur mes seigneurs... »
Foutue pluie.
HRP:
Katsuko apprend votre arrivée et s'informe puis vient à votre rencontre, vous proposant de vous guider jusqu'à une taverne pour ne plus être sous la flotte. Elle prend une démarche un peu lourde malgré un pas rapide. Elle se rétame juste avant puis vous invite à rentrer.
La traque reprenait de plus belle, l’escouade chargée de la capture du psychotique suivait un rythme des plus rapide en direction des frontières. La cadence de l’ostrogoth contraignait ses disciples à se surmener légèrement, le Jônin déviant sa tête afin de surveiller si le tempo était respecté, esquissa un sourire, constatant avec satisfaction que les deux adolescentes le suivait sans trop de peine finalement. Toph avait même fait appel à un animal issu des contrées polaires, il ignorait que celle-ci était doté d’une telle aptitude.
En fin de compte, le trio Hachiman parvint au Pays de la Pluie dans les temps. Le Yaoguai en profita pour enfiler sa capuche et laisser quelques instants de répits aux deux genin, ceci afin que toutes deux reprennent leur souffle avant de poursuivre la filature - Une chasse à l’homme qui allait être sensiblement épineuse désormais. En effet, le fait est que l’averse perpétuel qui régnait en ces lieux, effaçait les traces et même les odeurs, le flair de Senku et de l’ours blanchâtre que Toph chevauchait apparaissait dès lors, inutile.
Nul doute que leur arrivée avait dû se faire remarquer, les villageois chuchotant dans les oreilles de l’uns et des autres, dévisageant avec un certain dédain les Iwajin. D’autres avaient une mine à rendre suspicieux l’autochtone des monts, cette manie de baisser les yeux lorsque son regard croisait le leur, c’était comme s’ils étaient au courant de quelque chose de hautement confidentiel, mais qu’ils demeurraient sous le joug d’une force allant au delà de leur liberté d’expression.
« Je ne peux plus suivre sa trace, qu'en est-il de vous, Tsubaki, Toph ? » Demanda le Yasei en reniflant l'air ambiant.
Le Koretsu sollicitait ses élèves et plus précisément la cadette du groupe, tout en serpentant les ruelles lugubres, la misère semblait ronger les entrailles de ce modeste village. Mais alors que le groupuscule des rocailles s’avançait dangereusement vers le centre-ville, une silhouette enfantine se positionna en travers de leur chemin, de manière presque préméditée.
Le guerrier au faciès peinturluré dévisagea la mystérieuse femme qui s’était dressée devant lui et ses disciples, avant d’accepter d’une simple gestuelle de la tête son invitation. Après tout, peut-être était-elle au courant de leur visite en ces sinistres lieux. Son apparition soudaine, ses mimiques de politesses un peu trop forcées faisait sourciller l’indigène, qui se mettait à la suspecter davantage. Le fait qu’elle se mette à trébucher juste à l’entrée de la taverne afin de nourrir sa scène théâtrale en disait long sur ses intentions.
« Cela suffit, ta comédie ne marchera pas sur moi. Nous ne sommes pas venu ici pour passer du bon temps ou chercher un quelconque confort et ça, tu le sais pertinemment. » S'écriait froidement le virtuose martial.
L’atmosphère se mit à s'électriser, devenant presque pesant. Il fallait admettre que le balafré n’était pas particulièrement fan de ce genre de magouillage, sa nature méfiante le contraignant à s’armé d’un cynisme féroce envers la demoiselle voilée d'une cape noirâtre.
« Ne tournons pas autour du pot. Nous sommes à la recherche d'un homme, ils'agit d'un criminel ennemi d’Iwa, nous avons suivi sa trace jusqu’en ces lieux et savons par conséquent qu’il se terre ici. À ton comportement plus que douteux, et aux regards pesants des villageois, je devine facilement que les étrangers ne courent pas les rues, sa venue ici a donc forcément été remarquée. » Ajoutait le Jônin en allant droit au but.
Senkū se rapprocha à distance proche de son interlocutrice, on pouvait aisément constater la différence de taille importante entre les deux. L’homme-bête avait décliné avec fermeté l’invitation de l’inconnue, il n’était pas du genre à suivre quelqu’un sans en connaître l’identité et les desseins absolue. Qui plus est, son comportement à l’égard des Iwajin dénonçait avec véhémence ses intentions malsaines, propre aux individus désireux de vouloir cacher, préserver quelque chose de précieux. En d’autres termes, elle ne lui inspirait aucunement confiance.
« Où se trouve t’il ? N'essaie pas de nous duper, cela ne ferait qu'envenimer les choses. » Questionna le sauvageon intrigué.
Serein comme à son habitude, le chasseur de fauve usait de sa force de persuasion dans l’objet de forcer la mystérieuse femme à lui divulguer les informations recherchées. Sans pour autant se montrer violent ou irrespectueux à son égard, n’étant aucunement du genre à tergiverser autour d’un verre en compagnie d’une inconnue et ce, en pleine mission capitale. D’autant plus que leur proie semblait apparemment s'être arrêtée dans cette ville pluvieuse de Murashigure.
HRP:
Senkū décline calmement l'invitation de Katsuko sans pour autant se montrer impertinent. Il lit dans son jeu d'actrice et dans le regard des civils réclamant la vérité et donc son gibier.
Toph venait d'enfiler son manteau. Ses couleurs étaient dépourvu de l'emblème Hyûga. Le vert foncé se mêlée au jaune flamboyant. Tout, plutôt que d'être trempée. Elle avait suivit son sensei avec difficulté, et invoqué son kuchyiose à un moment, pour souffler. Elle avait même proposé à Tsubaki de prendre place avec elle sur l'ours Polaire de plusieurs mètres de haut.
Si au début Iorek avait un semblant de piste avec son odorat, le passage à la frontière du pays de la pluie semblait faire disparaitre cet espoir-là. Quand Senku demanda si ses coéquipières avaient encore une trace, Iorek grommela qu'il avait perdu la flagrance.
La pluie efface bien des traces... et bien des odeurs. Je vais fouiller les maisons.
Elle fit un signe de tête à son invocation, et ce dernier disparut, retournant dans son monde parallèle. Il n'était pas utile sous la pluie pour la traque, et son aspect bestial risquait d'effrayer bien des villageois.
Toph n'arrivait plus à traquer le chakra. Du moins, sans son Byakugan. Si tous les Hyûgas possédaient une meilleur affinité avec la substance divine que le shinobi lambda, il n'en restait pas moins qu'il leur fallait souvent activer leur Byakugan pour atteindre le plein potentiel. Et si leur yeux étaient au combien utiles et pratique, ils n'en restaient pas moins chakrativore pour les réserves de chakra des bas rangs.
Pour cela que Toph ne l'avait pas gardé en permanence lors de leur petit jogging. Foutu Senku... si on doit se battre maintenant, j'ai déjà des crampes dans les jambes.
Mais maintenant, en milieu urbain et sans trace récente... La donne était différente. Toph activa son Byakugan et le poussa plus loin dans ses retranchements en usant de technique d'une technique de sensorialité. Avec, la portée de son Byakugan se retrouvait augmentée, et elle pouvait voir derrière tout type de matériau. Là où ses compagnons se limiteraient à la vue extérieure, elle verrait l'intérieur.
C'était la meilleur répartition des rôles possibles. Elle se focalisa là-dessus. Elle fouillait chaque bâtiment à la recherche du chakra immonde et impure qu'ils chassaient. Car si la pluie efface les traces... et bien il ne pleut pas souvent en intérieur.
Le Byakugan offrait également une vision à quasiment 360°. Aussi, Toph n'avait pas besoin de tourner la tête constamment pour indiquer dans quelle direction elle cherchait. Une façon supplémentaire de dissimuler ses intentions.
Elle fut un peu distraite par l'arrivée d'une jeune saltimbanque qui leur fit une proposition scabreuse d'aller se réchauffer dans une taverne. Toph rougit un petit peu. Je ne suis pas du tout de ce style-là, voyons ! Pour quelle ribaude me prend-elle ? Puis, elle laissa son chef d'équipe s'occuper de la parlotte tandis qu'elle retournait à sa tâche première.
Trouver une trace de leur proie à l'intérieur d'un bâtiment de cette ville.
Spoiler:
Petite erreur de Senku, Toph avait réfléchit à invoquer son kuchyiose mais ne l'avait pas fait. Du coup je le mets dans ce RP-ci pour la cohérence, mais je le renvoie à l'arriver du village de la pluie pour ne pas effrayer les habitants.
Toph comprend rapidement que si les traces disparaissent à l'extérieur à cause de la pluie, ce n'est pas pour autant le cas à l'intérieur des maisons. Toph active donc son Byakugan et sa technique sensorielle pour améliorer la portée de son doujutsu et qui permet de voir au-delà de toute matière. Elle suit Senku et fouille l'intérieur de son regard les maisons proches à la recherche du chakra sombre qu'elle a vu dans la forêt.
Elle fait distraitement attention à Katsuko, mais se focalise plus sur sa propre tâche.
Katsuko rentra prestement dans la bâtisse, tenant la porte au duo. Elle fronça un peu les yeux en entendant la réaction de l'homme des cavernes. Décidément, il était très suspicieux. Elle baissa un peu la tête, simulant un malaise, une peur de cet homme brusque. Elle enleva finalement sa capuche une fois à l'abris, les yeux toujours baissés, ses mains se torturant l'une l'autre dans une recherche de solution pour se mêler paisiblement.
« Excusez-moi mon seigneur, je ne comprend pas. Je venais simplement vous guider jusqu'à une taverne, toutes mes excuses si mon... audace vous dérange, j'essaierai de me souvenir que c'est mal d'accueillir les shinobis comme de simples voyageurs... »
Aucune pointe d'ironie dans ses paroles ou sur son visage, elle se montrait vraiment désolée. Comme une lueur d'espoir s'alluma sur son visage lorsque l'homme parla d'un étranger, avant qu'elle ne fronce un peu les sourcils.
« En effet mes seigneurs, les étrangers ne sont pas très nombreux et... ils sont souvent mal vus. Les honnêtes gens qui parviennent jusqu'à notre pays sont rares, vous comprenez... Mais je ne peux pas vous aider sans quelques précisions, parce qu'il y en a tout de même plusieurs. Est-ce que cet étranger que vous cherchez à quelque chose de particulier qui pourrait me permettre de savoir si je l'ai vu ou si j'ai entendu parler de lui ? Et vous duper... Je n'oserai pas messire, je ne tiens pas à perdre la vie pour un étranger... »
Elle releva un peu les yeux, encore intimidée.
« Vous... Vous voulez bien rentrer quand même le temps que vous m'expliquiez que je puisse vous informer de mon mieux ?.. Je ne suis pas originaire de ce pays et je dois avouer que je n'aime pas beaucoup la pluie... »
La vampirette baissa de nouveau les yeux, évitant le regard du monstre. Elle était un peu intriguée par le comportement de la jeune femme aux yeux de lait qui regardait la rue avec une étrange insistance, comme si elle en regardait les moindres détails. Elle avait déjà entendu parler des Hyûgas mais elle ne savait que très peu de choses sur eux, n'ayant jamais rencontré des membres de ce clan iwajin auparavant. Elle l'aurait bien questionné pour en découvrir plus sur ce nouvel objet d'intérêt mais préféra se taire pour le moment. Elle pourrait avoir ses informations en temps et en heure, tout jouait sur sa patience et son talent d'actrice que cette grosse brute stupide semblait vouloir mettre en doute. Elle avait quand même duppé tout Kiri, ce ne serait pas cette montagne de muscles sans cervelle qui l'aurait !
HRP:
Katsuko insiste un peu pour que vous rentriez, expliquant ne pas aimer la pluie. Elle enlève sa capuche et demande des précisions sur l'étranger pour mieux répondre à leurs questions après avoir présenté des excuses.
Une nouvelle rencontre, fortuite ou non ? La jeune femme semble maladroite et embêtée par les caprices des cieux. Elle insiste donc à vous inviter dans une taverne, à l'abris de l'humidité ambiante.
Toph, de son Byakugan, peut analyser celle-ci et comprendre qu'il s'agit d'un refuge de ce qu'il y a de plus banal : Elle ne recèle aucun piège ni activité anormale, juste la présence d'autres silhouettes occupées à se soûler dès les premières heures. Seul le barman semble démesuré par rapport à la clientèle ; Un géant musclé, il devait probablement être tantôt barman, tantôt videur.
Cependant, toujours pas de traces de la seule personne qui vous intéressait vraiment.
Froncement de sourcils accompagné d’un bref soupir pour le Yaoguaï. L’indigène des rocailles, adressa un regard interrogateur à la princesse aux pupilles argentées, elle qui semblait indiquer le fait qu’aucune trouvaille n’avait été pour le moment décelée. Et ce malgré la constante surveillance des environs de par son Dojutsu céleste - Au grand dam du Jônin qui n’avait d’autres alternatives que d’accéder à la requête de son interlocutrice qui ne s'affichait pas très friande de la pluie, curieuse ironie.
« Très bien. Nous te suivons. » Répondit le Yasei de la Terre.
D’une gestuelle de la main, il indiqua à Tsubaki de rester sur le pas de porte afin de prévenir face à un quelconque danger ou tentative allant à l’encontre du trio Iwajin. Quant à l’Hyûga, elle fut conviée à suivre son supérieur et à participer à l’échange qui allait survenir au sujet de leur cible. S’installant au fond de la pièce, où l’animosité ne régnait décidément pas en maître et à l’abris des regards indiscrets - le Jônin au faciès peinturluré, ne tarda pas à persévérer dans le cadre de sa chasse à l’homme, suspectant la jeune femme à la chevelure de cerisier et à la peau aussi pâle que l’astre lunaire.
« L’homme que nous recherchons a la chevelure grise, grand de taille et plutôt svelte. Ses yeux sont d’un rouge sanglant comme les tiens, c’est un adepte des interrogatoires en plus d’être un individu psychotique. Je l’ai côtoyé il y a de nombreuses années... Oh et qui plus est, c’est un déserteur d’Iwa. » Communiquait le Tengu.
Les pupilles dorées de Senkū fixèrent les prunelles en rubis de la kunoichi de Murashigure. D’un air plus que sérieux, son attitude ne dénotait aucune sympathie particulière à l’égard de la mystérieuse Amejin, apparaissant plus que jamais déterminé à parvenir à ses fins, en d’autres termes, soutirer des informations capitales sur sa proie que cette-dernière semblait visiblement vouloir dissimuler en esquivant le sujet.
« L’as tu vu récemment ? Il serait regrettable que de devoir employer la force pour obtenir ce que nous recherchons. Je suis certain que tu es une femme intelligente et que risquer ta vie pour un tel personnage ne figure pas dans tes intentions, je me trompe ? À moins que cela ne concerne également les hautes instances de ton village. » Ajoutait l'ostrogoth d'un ton ironique.
Inébranlable dans sa prise de parole, le Yaoguaï ne lâchait pas prise sur sa proie, déterminé à prendre l’ascendant en évitant la tergiversation ridicule commune aux interrogatoires communs. De plus, il avait appris aux côtés du virtuose en la matière, Deku, mais n’avait pas les outils en main pour exploiter cet art méphistophélique, seuls ses poings pouvaient davantage faire céder son opposante fébrile.
Mais le sauvageon ne comptait pas attirer l’attention aussi brutalement et à peine arriver en ville. Il dévia légèrement la tête en direction de Toph comme pour avoir son avis sur la situation et sur la mystérieuse jeune femme avant de dévisager cette dernière à nouveau, prêt à écouter sa version.
HRP:
Senkū accepte l'invitation et demande à Tsu de rester au pas de la porte au cas où. Il s'installe et enchaîne en prenant directement la parole.
Toph soupira intérieurement. Pas de trace de la Cible. Tant pis. Senku semblait voulait accepter la proposition de... la... troubadour en face d'eux et invita Tsubaki à monter la garde et Toph à la rejoindre. Toph vit la mine déconfite de la nécromant et fit de son mieux pour la rassurer.
Ne t'inquiète pas, Tsubaki-san, nous ne serons pas long.
Toph suivit son maitre dans la taverne. A vrai dire, la princesse Hyûga ne voyait pas de raison de s'interposer dans la conversation. Senku avait sa manière de faire, et elle était nettement moins expérimentée. Du coup elle resta en retrait, et ne s'assit pas avec les deux autres. Lorsqu'un serveur vint s'enquérir de sa demande, elle refusa simplement.
Je ne prendrais rien, merci. Finissons-en rapidement, je n'aime pas ce genre d'endroit.
Ce qui était la plus pure vérité.
N'oubliez pas, Toph n'avait que quatorze ans, et elle n'éprouvait pour ce genre d'endroit que du dégoût viscéral.
Toph n'était pas du style à boire du vin et encore moins de la bière. Elle aimait le thé et, quand personne ne pouvait la voir, le chocolat chaud. L'odeur d'alcool empestait à ses narines. Elle resta debout et s'adossa au mur en pierre, derrière Senku. Son regard vaquait entre la pièce, et la discussion entre son maitre et cette... étrange demoiselle.
Toph arrêta d'utiliser son byakugan pour sonder les environs. Non, elle préféra l'employer cette fois-ci pour sonder l'interlocutrice de son sensei et maitre. Son système chakratique, en particulier. Voyez-vous, dire des mensonges, cela peut se voir dans le langage du corps. Cela, tout le monde le sait quasiment, ou du moins n'importe qui qui s'intéresse à la sensorialité. Ce qui est moins connu du grand publique, c'est que le réseau de chakra des personnes réagit de manière similaire. Et il est nettement plus difficile de le contrôler, lui, surtout en absence de Byakugan. Au moindre mensonge, elle tousserait de la manière la plus naturelle et distinguée qu'elle pouvait le faire pour l'indiquer à Senku. Si c'était un gros mensonge, une bonne quinte de toux. Une vérité partielle serait plus un raclement de gorge. Sans nul doute qu'elle comprendrait le stratagème... au bout de quelques mensonges.
Spoiler:
Toph observe la scène, garde son Byakugan activé avec sa technique de détection de mensonge.
Katsuko s'installa donc à une table avec la brute qui la dépassait de près de cinquante centimètres, s'installant en s'emmitouflant un peu plus dans sa cape. Elle demanda au serveur un café chaud, ce qu'il accepta en gromellant. Elle fit un sourire un peu gêné en écoutant l'homme parler. Elle eut un petit frisson lorsqu'il parla d'interrogatoires, de sombres images de son père lui revenant en tête. Elle avala sa salive difficilement en hochant un peu la tête puis fit mine de réfléchir.
« Oui, je crois que c'est lui... J'ai vu un homme qui correspond à votre description. À vrai dire, plein de gens l'ont vu, il suffisait d'être sur la place principale au moment... Enfin, excusez-moi messire, mais votre homme, je l'ai vu se faire trancher la gorge... On survit pas à ça normalement... »
Elle baissa un peu les yeux, écoutant la suite du sermon de la brute. Si elle allait acquiescer pour sa nouvelle question, elle recula légèrement, regardant autour d'elle, jouant la peur sans trop aller dans l'abus. Une nervosité normale lorsque l'on annonce à quelqu'un qu'on hésitera pas à le tuer en pleine taverne, pas vrai ? Elle en aurait presque rit si la face de gorille juste devant elle n'était pas là. M'enfin.
« Excusez-moi mon seigneur, mais je vous ai dit tout ce que je pouvais... Ah non pardon... S'il était sur cette place, c'est qu'il venait d'y accrocher un homme, quelqu'un qui nous aidait, le peuple, à vivre décemment. Il... Il avait plus la même tête... Il avait une tête de porc à la place... Pareil pour ses bras et ses jambes... C'était dégoûtant... »
Mentir sans mentir, offrir les informations que l'on veut, voilà comment être crédible, comment donner à un gorille le grain qu'il souhaite pour s'alimenter, lui donner de quoi se défouler pour ne pas être soit-même proie à sa violence. Elle ne tenait pas vraiment à devoir finir dans un cachot d'Iwa tout ça parce qu'elle a voulu garder son jouet pour elle.
« La place est au centre de la ville, si vous voulez allez voir... Enfin c'était ya quelques jours... Avec les passages la pluie et le temps, je sais pas si vous aurez des indices pour le retrouver... Qu'il soit mort ou vivant... »
Katsuko remercia le serveur lorsqu'il lui apporta finalement son café, fouillant un peu dans ses poches jusqu'à trouver une pièce qu'elle lui donna pour payer sa boisson. Elle en but une gorgée, grimaçant un peu sous le goût peu appréciable de la mixture. Au moins c'était chaud, c'était déjà mieux que rien. Sans regarder la brute de face, elle lui demanda finalement si elle pouvait faire autre chose pour lui.
« Est-ce que je peux vous être utile d'une autre façon, messire ?.. »
HRP:
Katsuko répond aux questions en mentant par omission, donnant des détails vrais pour rendre son histoire plus crédible. Elle baisse un peu les yeux pour lui demander si elle peut autre chose pour lui.
Faibles chuchotements, musique basse jouée par une Geisha, l’odeur du tabac mélangé à l’alcool enivrait la pièce. Les trois silhouette au fond continuaient d'échanges dans l’ombre, tels de véritables shinobi, sans attiser la curiosité de la foule. Le serveur vint inopinément prendre la commande des trois individus, notant avec adresse chacune d’entre elles.
Le Yaoguai écoutait la jeune femme frêle aux traits vampiriques, prenant un air des plus suspicieux dès l’instant où elle mentionna que l’homme recherché s’était fait trancher le cou, sans même réagir. Tout ceci paraissait beaucoup trop simpliste à son goût. Et pourtant il sentait à travers les mots de son interlocutrice une certaine part de vérité.
« Je vois. Tu confirmes donc ne plus l’avoir revu depuis cet incident ? Répond simplement par oui ou par non. » Répliquait le sauvage perpétuellement serein face à la nouvelle.
L’autochtone plissa les yeux jusqu’à la fermeture de ses paupières, croisant ses bras musclés et saillants. Il apparaissait en pleine réflexion tandis que la kunoichi en face de lui continuait de répondre à ses précédentes questions. Émanant des propos chimériques, tout aussi grotesque que sa tentative à vouloir faire avaler pareille histoire à son interlocuteur. Hésitante, trop hésitante pour être innocente.
Nonobstant, il voyait mal Deku dur à cuir comme il était, se faire avoir de la sorte tout en se sachant traqué à la manière d’un véritable gibier. L’homme qu’il connaissait se voyait bien trop perspicace pour se laisser piéger ainsi.
« Qui es-tu ? Qui domine les instances de Murashigure ? Cela ne me regarde pas, mais ton village a l’air d’être en proie au chaos. Si tu trouves notre homme, peut-être qu’Iwa se montrera indulgent en vous aidant à relever votre pays en guise de remerciement. » Demanda le patriarche corbeau.
Une étude plus approfondie de la personne était désormais de mise, d’autant plus que le village apparaissait profondément troublé et rongé par d’innombrables problèmes internes. Peut-être qu’en creusant davantage, le Yaoguaï y trouverait ses réponses, pour se faire, il ne devait pas se montrer trop impatient dans sa récolte d’informations et poser les bonnes questions.
Il était pourtant difficile de garder son calme lorsqu’on le se savait éperdument duper, le Senku d’il y a quelques années lui aurait déjà broyer la nuque, mais en côtoyant les hommes civilisés, il avait apprit à contrôler ses pulsions barbares. Il se délecta du liquide alcoolisé sommeillant dans son verre, d’un vif cul-sec qui accompagnait ses paroles tandis qu’il entrouvrait ses paupières marquées de peintures de guerres sibyllines.
« Sur la place dis-tu ? Allons-y nous te suivons, j’aurais d’ailleurs encore quelques questions à te poser... » Disait-il en se redressant sur ses deux jambes.
Le Koretsu se leva et fit signe à Toph d’en faire de même, paré à rejoindre le centre du village en compagnie de la jeune femme aux cheveux rosâtre.
HRP:
Senkū continue de poser des questions et propose à Katsu de les conduire jusqu'au centre-ville.
Katsuko gardait les yeux baissés, comme n'osant pas soutenir le regard de l'homme face à elle. Bon, il l'avait bloquée, autant faire un mensonge court, ça passait plus facilement qu'une tentative d'esquive étrange d'une question simple.
« Non. »
En buvant son café par petites gorgées, elle écoutait les réactions de Senkû, fronçant un peu les sourcils.
« Qui je suis ? Je suis une habitante d'Ame qui est arrivée il y a quelques mois, je me nomme Neiko. Et pour les institutions, il y a le pouvoir en place même si en ce moment un groupe dissident prend de l'ampleur, un groupe qui dit être guidé par le monarque de droit de ce pays et qui dit vouloir la justice, c'est tout ce que je sais qui peut vous être utile là dessus... Et la ville est dans un triste état oui, mais je ne vois pas ce que je peux faire pour aider à son amélioration... »
Encore un mensonge mais bon, celui-ci était crédible pour une simple villageoise. Normalement, il devrait lâcher le morceau. Enfin c'est ce qu'elle espérait.
« Vous accompagner ? Euh d'accord, je remettrais ma lessive à plus tard, c'est pas grave je suppose. »
Un peu gênée, elle termina son café assez rapidement pour ne pas faire attendre la grosse brute et se leva. Katsuko s'étira un peu puis prit les devants, souriant un peu à Toph qui venait de tousser.
« Faites attention, le climat est peu agréable par ici. Vous devriez vous couvrir un peu plus. »
Avant de sortir, la vampirette remit sa capuche sur sa tête, redevenant une petite silhouette noire filiforme aux airs fragiles, cachant son visage plutôt noble malgré les traces de poussière et de boue qui le saillaient.
« Suivez-moi donc, le chemin est assez facile, c'est toujours tout droit vers le centre. »
HRP:
Katsuko répond de son mieux mais elle ment à deux moments : D'abord avec son Non. puis ensuite lorsqu'elle dit qu'elle ne sait pas quoi faire pour améliorer la situation de Murashigure.
La technique de @Hyûga Toph permet de sentir que votre interlocutrice a menti, mais pas sur quoi exactement. Chaque phrase est donc susceptible d'être un mensonge et ne vous permet pas de tirer des conclusions trop hâtives.
[Ex elle peut simplement mentir sur le fait qu'elle ait une lessive en cours, un mensonge sans gravité donc !]
Bien, mon détecteur à Bullshit ne donne rien. Nous pouvons tirer la conclusion que cette femme à bel et bien vu Deku. Et sa gorge a été tranchée. En général, c'est plutôt mauvais signe. Mais cette tournure de phrase est un peu bizarre. Elle aurait pu simplement dire qu'il était mort. Meh. Après, qu'il ait tué quelques et ait donné en spectacle un corps mutilé...
Ouais, définitivement notre homme.
Bip...bip...bip
Toujours aucun bullshit. Même si... elle ne semble pas confirmer ou infirmer sa mort. Pour la deuxième fois. C'est... curieux. Ou alors quelqu'un qui prend des précautions sur ce qu'elle dit. Une ancienne journaliste du Bunshin Fringuant, peut-être ? Pff, que cette conversation est ennuyeuse. Mais au moins, on a la confirmation du passage de Deku.
BIP BIP BIP BIP
Toph leva un sourcil. Son détecteur à bullshit s'activait désormais. Impossible de savoir exactement sur quoi, par contre. C'était une impression, une dissonance plus qu'une science exacte. Toph fit un léger toussotement avant d'essayer d'analyser ce qui pouvait être mensonge.
Elle l'avait peut-être revu. Peut-être ne s'appellait-elle pas Neiko. Peut-être qu'il n'y avait pas de groupuscule à Ame, mais le pays semblait bel et bien dans la merde en tout cas. Il n'y avait pas de raison de mentir là-dessus. Par contre, elle pouvait peut-être faire quelque chose pour améliorer la situation. Peut-être... Sa lessive ? Vu comment elle nous avait accueillit, il était possible qu'elle avait été dépêchée pendant qu'elle s'affairait. Le climat peu agréable, c'était une vérité pour sûr. Le pays de la pluie méritait son nom. Quand à ses directions... et bien ils le sauraient bien assez tôt.
Le plus logique, dans l'esprit de Toph, était qu'elle cachait sa vraie identité. Mais si c'était le cas, qu'avait-elle à cacher ? Toph réfléchit. Le pays d'Ame était connu pour être un ramassis de vauriens et de brigands. Peut-être était-elle recherchée ailleurs ? Et quelle avait du coup changé de nom ? Ou alors... Elle n'était pas une simple villageoise, mais une mercenaire, et c'était peut-être elle qui avait personnellement tué Deku. Elle pouvait vouloir éviter une rétribution de la part d'Iwa.
Non, Toph secoua la tête. C'était très improbable comme scénario, après tout... Hmm... Katsuko se proposait de les amener à l'endroit du combat. Toph acquiesca et remit sa cagoule avant de poser une question à cette chère potentielle Neiko.
Qui vous envoie nous servir de guide ? Je pensais avoir été discrète.
Toph ne pensait pas vraiment avoir été discrète. Plutôt l'opposée. Non, il était visible qu'ils étaient une escouade d'Iwajin. Et les escouades sans chunin ou jonin étaient rares. Choisis-t-on pour guide quelqu'un qui vient à peine d'arriver dans le pays depuis quelques mois pour guider des shinobis aussi dangereux ? A moins d'avoir des relations bien placées, c'était impossible. C'était là où Toph désirait réellement s'enquérir du bullshit et faire triompher la vérité.
Spoiler:
Toph continue d'utiliser sa technique de détection de mensonge, et pose une question à Neiko. Une seule. Elle a certain doute, mais pas nécessairement sur la survie de Deku.
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Dernière édition par Hyûga Toph le Dim 25 Nov 2018 - 19:05, édité 1 fois
Visiblement, tout portait à croire que Deku avait probablement rendu son dernier souffle, il espérait vivement le contraire, non pas pour l'homme qu'il connaissait, mais pour la vengeance de la Princesse Yume qui fut agressée effroyablement. La Neiko apparaissait loin d'être crédible aux yeux du Yaoguaï.
« Je vois... Je comprend maintenant pourquoi c'est tant le bordel ici. » Répondit le chasseur.
En réalité, il se contrefichait de l'avenir de ce pays, tout ce qui l'intéressait n'était autre que le nukenin. Sa capuche camouflant la majeure partie de son faciès, mais laissait tout de même transparaître ses pupilles aux teintes automnales, fixant avec rare insistance la jeune femme. Son sang chaud typique aux individus de son appartenance clanique montant à travers ses veines avec véhémence. Si il y avait bien une chose que le Jônin n’appréciait pas, c’était de se faire mener en bourrique. Un silence s'installait suite à la question pertinente de Toph, il était certain que son apparition inopinée pour accueillir le trio Iwajin paraissait quelque peu forcées et dictées.
« Et tu es certaine que son corps demeure introuvable ? Dis nous la vérité Neiko, je commence à perdre patience... » Demandait-il.
Dorénavant, il n’était plus question de reculer ou de tergiverser quant à la récolte infinie d’informations aussi nébuleuse. Senkû désirait du concret, du béton, il n’avait d’autres alternatives que de brusquer leur pseudo informatrices en carton pour obtenir ce qu’Hachiman était venu chercher en ces lieux sinistres et obscurs.
Katsuko prit les devants, marchant d'un pas un peu pressé. La grosse brute était énervée et impatiente, heureusement que sa collègue n'était pas aussi bourrine que lui sans quoi elle l'aurait déjà tué tant il l'ennuyait pour des raisons qu'elle ne comprennait pas. Leur homme était mort, voilà l'information qu'ils devaient retenir. Son cadavre avait disparut dans la foule et elle n'avait pas la moindre idée d'où il était, pourquoi est-ce qu'ils s'acharnaient sur elle ? Essayant de se persuader elle-même pour se montrer plus convainquante car visiblement ils avaient besoin de ça pour la croire et lui foutre la paix.
Elle avançait sous la pluie, prenant juste son temps pour ne pas déraper ce qui semblait taper sur les nerfs du bourrin de service. La vampirette glissa ses mains dans ses poches, essayant de les réchauffer tant bien que mal avec cette humidité ambiante désagréable. Elle s'arrêta à la question de Toph, l'air surprise. Elle fronça un peu les sourcils puis secoua légèrement la tête.
« Je crains de vous décevoir mademoiselle, personne ne m'a envoyé ici, c'est moi qui ai été curieuse et ait voulu vous rencontrer en entendant que des shinobis d'Iwa se promenaient en ville. Désolée si vous espériez un accueil de l'une des puissances du coin, mais ils sont sans doute trop occupés à guerroyer... »
Ce qui était vrai. Elle n'était venue à leur rencontre que par ennui, absence de mission. Si elle en avait eu une par ailleurs, elle ne se serait même pas préoccupée de Deku. Elle voulait garder son jouet personnel dont seul Kagami semblait être au courant de l'existence puisque Kadachi ne lui avait rien mentionné à ce sujet. Juventas avait peut-être omit ce détail dans son rapport ?.. Ou ne l'avait-il tout simplement pas fait ? Il était assez difficile de savoir avec lui, tant il était brute et stupide. Un imbécile qui pouvait cependant avoir ses moments d'utilité, elle l'avait bien remarqué.
Elle les guida donc jusqu'à la place du centre-ville, celle où Deku avait pendu le pauvre homme politique qu'il était parvenu à rattraper. Évidemment, ce dernier n'était plus pendu, mais une odeur de mort traînait toujours sur la place qui était bien moins peuplée ces jours-ci qu'auparavant. Probablement retrouverait-elle sa vie d'antan une fois le souvenir calmé, même si elle doutait qu'il s'efface un jour. La vision n'avait pas été des plus idylliques après tout. Elle les guida donc jusqu'au coin où Kagami avait tranché la gorge, s'y arrêtant.
« Voilà, c'est vers là que je l'ai vu se faire trancher la gorge. »
Alors qu'elle se retournait pour tirer sa révérence, pensant pouvoir filer à ce moment, elle fut arrêtée par l'air brute du monstre qui rouvrit la gueule pour lui cracher ses doutes au visage. Putain qu'il était collant !
« Je l'ai vu se faire trancher la gorge ici par un autre homme ! Voilà la vérité ! Je vais pas vous inventer autre chose pour vous faire tourner en bourrique ! Excusez-moi, je ne sais pas ce que vous imaginez mon seigneur mais vous n'êtes pas vraiment rassurant, j'aimerais rentrer chez moi maintenant si vous le permettez... »
Il n'allait quand même pas l'attaquer ici au milieu de rien sans preuve et sans la connaître si ? Il voulait se faire exécuter par les gardes ou quoi ? Inconsciemment, elle avait fait un léger pas en arrière, s'éloignant de l'homme des cavernes qui la dominait de sa taille.
HRP:
Katsuko les mène à la place en répondant négativement à Toph, personne ne l'a envoyée à eux (true story) puis elle leur indique l'endroit où Kagami a tenté de buter Deku, expliquant ce qu'elle a vu en omettant soigneusement la partie où elle sauve Deku. Elle montre ensuite une certaine crainte de Senkû qui se montre insistant et énervé, ce qui n'est pas vraiment rassurant avec 50 cms de différence de taille même si elle surjoue un peu sa peur qui est tout de même existante.
Votre arrivée sur la place se fait sous les regards intrigués des passants. Ceux qui marchaient s'étaient arrêtés et vous observaient avec une certaine appréhension. Votre jeune escorte révèle les faits sans une once d'hésitation : elle jonglait avec les nerfs du sauvage, bien consciente qu'il n'aimait pas les interrogatoires qui s'éternisaient.
Au sol, de très légers résidus carmin, vestige d'un sang versé, oublié, délavé par des pluies constantes. Un demi cercle presque invisible et inodore si on ne le cherchait pas volontairement.
Les villageois avaient hoché leurs visages humidifiés par la pluie à chaque témoignage que vous donnait la femme. [Toph, grace à sa technique, ne détecte aucun mensonge à proprement parler... Mais son beepeur s'active de moitié. Une de ses affirmations a donc une part de vérité et une part de mensonge (enjoy)].
Le groupe s’avançait à une certaine vitesse sous la pluie incessante, Ame n’avait décidément pas volé son sobriquet. La marche jusqu’au centre-ville ne s’était pas avérer si longue qu’il n’y paraissait, le tempo imposé par Senkû et la pression constante qu’il faisait subir à Neiko l’obligeait à ne plus davantage perdre de temps en futilités.
« C’est donc ici qu’il a perdu la vie.. L’homme qui lui a tranché la gorge, tu le connais ? » Constata le Tengu.
Le Yaoguai s’avança au beau milieu de la zone d'exécution, s’accroupissant puis examinant le sol de son œil avisé, touchant celui-ci de sa main avant de tenter d’y tirer une quelconque odeur. Effectivement, son odorat lui était complètement inutile à cause de la pluie qui réduisait fortement cette atout non négligeable qui lui permettait d’enquêter.
« Tu m’as l’air bien pressée de partir, Neiko. Tu ne nous invites pas ? À moins que tu n’ait quelque chose à nous cacher. » Lançait-il ironiquement.
Quelques marques au sol apparaissait peu à peu aux yeux du sauvage, sûrement s’afficheraient-elles d’une manière plus claire aux yeux de sa disciple aux pupilles incandescentes.
Pendant que son sensei "s'amusait" avec leur hôte, Toph observa l'endroit avec son Byakugan. Elle cherchait des traces de ce chakra sombre qu'elle avait traqué. Elle cherchait également dans les bâtiments aux alentours s'ils ne subsistaient pas une trace. Après tout, ses techniques de sensorialités permettaient de voir derrière les matériaux et avec une portée nettement plus importante, pourquoi s'en priver ? Peut-être que le cadavre de Deku était entreposé dans un bâtiment tout proche.
Toutefois, son attention n'était pas totalement focalisée sur cette tâche. Elle écoutait également Neiko et son sensei. Elle avait désormais l'intime conviction que Neiko ne disait pas toute la vérité. Depuis le début elle leur cachait quelques choses, et elle avait la confirmation que ce quelque choses étaient soit lié à leur mission, soit lié à son identité.
Elle laissa faire son sensei, pendant qu'elle réfléchissait aux informations qu'elle avait récupérées.
Hum, tout n'est pas exacte. Ou plutôt une affirmation a une part de mensonge. Pourtant, tout ceci est quasiment ce qu'elle nous a dit précédemment. Disséquons les affirmations. Il y en a trois. La première est la raison de l’accueil. La deuxième est sur la mort de Deku. La troisième ... est une justification à son honnêteté et une envie de rentrer chez elle. Les villageois sont d'accords avec ce qu'elle a dire, ce qui laisse supposer que la deuxième déclaration est vraie. Et l'Ostrogoth est assez sympathique pour qu'elle est définitivement envie de rentrer chez elle. Par élimination, soit elle a une raison de nous mentir, depuis le début, soit ... ce n'était pas par curiosité qu'elle nous a accueilli... Hmm
Toph était en pleine réflexion. Elle continuait cependant d'analyser la scène du crime pendant que son sensei poussait à bout "Neiko". Elle eut un sourire. Son sensei était un marteau. Un outil très spécialisé et très utile. Mais pour un marteau, tout était un clou à enfoncer. Et dans ce cas présent, cela n'était peut-être pas la bonne méthode.
Après plusieurs minutes, laissant tout le loisir à Neiko de répondre ou de réagir, Toph dit simplement à son sensei.
Seigneur Fujiwara, je ne pense pas que notre hôte en sache plus. Il n'est pas utile d'embêter plus que nécessaire la populace d'Ame. Nous ne sommes, après tout, pas chez nous ici. Il apparait clairement que notre cible a eu sa gorge tranchée en ces lieux. Demandons plutôt à ses braves gens s'ils n'ont pas vu où le corps de notre criminel à été emmené. Si c'est dans une quelconque fosse commune, nous aurons bien vite fait de retrouver son corps grâce au signal.
Melange de mensonges et de vérités. Toph avait expressément dit un mauvais nom de famille à son sensei dans la même phrase où elle parlait de Neiko. A ses yeux, c'était un indicateur de méfiance, mais également de proposition de la laisser filer pour la suivre de loin. En même temps, elle proposait une solution simple. Les badauds avaient peut-être vue un peu plus, et la vraie Fujiwara pourrait trouver une épingle dans une fosse commune aisément. La dernière affirmation, celle du signal, était un coup de bluff. Si Neiko était une mercenaire qui en savait plus sur la situation, peut-être qu'elle avait gardé des effets de Deku ou son cadavre. Inventer un signal qu'ils pouvaient détecter lui instillerait dans ce cas-là de la peur et une envie de cacher les preuves de ses méfaits.
Ou cela ne servirait à rien. Mais les bluffs étaient ainsi faits, n'est-ce pas ? Par cette action triple, elle essayait de faire avancer la traque de deux manières différentes. En enquêtant sur cette Neiko en même temps qu'en enquêtant où le corps de Deku avait été emmené.
Après tout, s'il était mort, il n'était pas très important de savoir qui lui avait tranché la gorge. Il fallait juste avoir la confirmation que le cafard n'avait pas survécut en dépit de ses blessures.
Spoiler:
Toph se méfie désormais de Neiko et sait qu'elle ne dit pas toute la vérité. Elle soupçonne qu'elle cache des secrets et qu'elle use de demi-vérités. Elle ne pose pas de question à Neiko, mais observe le lieu de l'exécution au Byakugan (en cherchant des traces du chakra corrompu) tout en faisant attention à ce qu'elle dit. Après quelques minutes où elle laisse, elle intervient en disant à l'Ostrogoth de la laisser partir disant qu'elle a peu d'intérêt.
Neiko leur avait montré le lieu où Deku avait été victime de Kagami, reculant un peu gênée par Senkû qui lui mettait une pression constante et ennuyeuse au possible. Elle réfléchit un instant, le montrant légèrement, puis elle hocha la tête posititivement.
« Si je me souviens bien, c'était un homme encapuchonné, il avait la marque du groupe dissident. »
Elle le laissa regarder et renifler les traces, un vrai animal celui-là. Il ne semblait pas avoir trop de succès, chose assez évidente dans ce foutu pays même si le sang avait la particularité de rester imprêgné. Elle soupira un peu et montra son envie de partir, puis elle fronça les sourcils. Quoi, encore des remarques ? Putain mais qu'il était chiant ! Il allait finir avec un katana dans la nuque celui là s'il se calmait pas ! Enfin elle avait à faire, et ce serait une perte de temps et d'énergie ennuyeuse que de l'éliminer, sans parler des potentielles retombées avec Iwa.
« Je dois vous inviter à faire la lessive maintenant ? Excusez-moi mon seigneur, je vous ai aidé du mieux possible et vous n'arrêtez pas de mettre en doute ma parole et de faire des sous entendus bizarres ! J'aime pas ça, maintenant j'y vais que vous le vouliez ou non ! Ça suffit ces bêtises ! »
Partant alors d'un pas rapide, elle avait cependant entendu Toph qui parlait à l'homme-gorille. Seigneur Fujiwara ? Elle n'avait jamais entendu ce nom. En même temps, elle n'y connaissait pas énormement de choses aux nobles d'Iwa. Et celui-là semblait être un shinobi versé dans la traque, un de ces malades mentaux qui ne pensaient qu'aux missions. Il fallait qu'elle dégage son jouet de là sans quoi il se ferait prendre.
Cependant... Si elle y courait, ces fous furieux pourraient comprendre quelque chose. Ils montraient des doutes depuis le début, ils n'allaient pas la lâcher si facilement, si ? Quoi qu'il en soit, elle passerait par le quartier nord et jouerait un peu dans les rues pour les semer, passant voir quelques marchands et leur achetant des petits trucs de bonne servante pour avoir la paix. Se montrer naturelle, dans son élément, ne pas leur faire comprendre où elle devait aller ni son empressement. Certes elle voulait garder Deku puisqu'il l'intéressait, il l'intriguait, mais elle n'allait pas non plus risquer sa peau pour lui. Soit elle parvenait à être tranquille et à les contourner pour ensuite le rejoindre et partir rapidement de la ville de sorte à ce qu'ils ne les retrouvent pas, soit ce serait foutu et tant pis pour ce taré.
Ils venaient également de dire qu'ils pourraient fouiller les tombes facilement ?.. Ennuyeux. Ils se rendraient compte qu'il n'est nul part. Mais ce qui était certain, c'est que ça prendrait du temps. Elle ne connaissait pas les limites des Hyûgas, mais s'il y avait des traces, elles seraient faibles alors Katsuko avait du temps devant elle. Ne pas se précipiter, réfléchir. Comment être certaine qu'elle ne serait pas suivi. Putain, si seulement elle avait plus travaillé ses techniques de détection, elle aurait pu d'un coup d'oeil vérifier si elle était suivie, mais non, elle avait préféré s'entraîner avec le fûton pour pouvoir aller plus vite. Putain. Bref, c'était pas le moment de regretter ses choix. Il fallait réfléchir maintenant, elle affinerait ses sens plus tard.
S'éloignant donc d'un pas d'abord rapide, il se calma un peu avec la distance dans un soupir. Elle avait eut peur en vérité. Un mensonge qui passait mal et tout était fini. Elle se ferait attraper par ce malade mental et même si elle essayait de s'en persuader depuis le début, vu sa taille et son air de gorille, ajouté aux deux fillettes qui l'accompagnait, le combat serait pour le moins complexe. L'éviter était bien plus malin. Réfléchissant quelques instants, sa première destination serait le droguiste du nord. Il avait pas mal de savons, ce serait de toute façon bien utile pour ce sale rat qui ne semblait pas s'être lavé depuis des années.
HRP:
Katsuko répond à la première question de Senku puis part d'un air énervé/un peu apeuré vers les quartiers nord (là d'où ils viennent). Elle a entendu le discours de Toph et essaie de réfléchir en conséquence puis dresse son plan pour parvenir à s'enfuir sans se faire avoir par eux. Ce sont des traqueurs, elle l'a bien compris, alors elle ne les sous-estime pas.
Aucun mensonge détecté. Seul le sang témoigne du passage de Deku. Son chakra étant dissipé depuis un moment. Vous décidez de laisser partir « Neiko ». Elle disparaît derrière les habitations sauf au regard de Toph qui, grâce à ses techniques sensorielles et sa capacité spéciale, peut voir très distinctement votre hôte s'éloigner. Elle semble retourner au Nord, vers la taverne ou elle vous a harponné.
Cependant, le champ de vision du Byakugan ne permettra pas de la voir si elle s'éloigne trop ; Il vous faudra donc choisir entre sa surveillance et le choix d'autres pistes.
Suivre « Neiko » Katsuko de manière discrète
La rattraper à la bourrin
Si techniques sensorielles liées à l'odorat : Identifier les traces de sang (et suivre leur « identité »
Tel un marteau piqueur, le sauvageon tentait de creuser au plus profond de l’être de son interlocutrice aux pupilles rougeâtre. Mais sa dernière phrase relevait plus de la taquinerie, comme pour déranger la jeune femme déjà perturbée.
« C’est regrettable, nous allons tout de même poursuivre les recherches, merci pour ton ai... » Disait le balafré.
Le Koretsu n’eût à peine le temps de terminer sa phrase qu’il constata le départ précipité de Neiko, son envie irrépressible de fausser compagnie au groupuscule Iwajin éveillait d’autant plus encore, la grande curiosité de l’ostrogoth qui adressa directement un regard à Toph et Tsubaki. Dorénavant, tous trois pouvaient se comprendre sans même user de la parole. Il croqua son pouce et posa sa main sur le sol mouillé, faisant apparaître un animal reptilien venant se positionner instinctivement sur l’épaule du sauvageon.
« Seishudô, notre cible est à midi, capuche noire, cheveux roses, ne la quitte pas de l’œil. » Lançait-il.
"Haï." Répondit le caméléon. Et tout en entamant une course rapide derrière l’Amejin, il avait invité Toph à le suivre sur les toits plus ou moins délabrés des habitations, en hauteur, il serait plus facile de suivre la cible en fuite sans se faire remarquer. Qui plus est, leur filature se voyait plus aisé de par la présence de Seishudo, le lézard usant de ses facultés singulières afin de suivre Neiko de ses yeux globuleux. Pouvant ainsi laisser respirer le byakugan de Toph actif depuis leur venue dans cette ville maussade.
« Un droguiste ? Mmh. » Susurrait le Tengu, dans l'attente.
Le Yaoguai apparaissait silencieux et en réflexion. Il restait tout de même à l’affût du moindre mouvement de la femme à la chevelure rosée, déterminer à la poursuivre jusqu’au bout.
HRP:
Senkû invoque son caméléon et prend discrètement en filature Katsuko ( Neiko ).
Le sauvageon invoqua un allié pour poursuivre la filature. La princesse Hyûga se décida donc à désactiver son sharingan doujutsu et ses techniques de sensorialité. Après tout, son maitre était un traqueur expert. Il pouvait reprendre le relais. Il monta sur les toits d'Ame. Toph suivit son sensei, bien entendu.
Merci sensei. Garder ces techniques actives... n'était pas le meilleur pour ma réserve de chakra.
La princesse Hyûga s'assit en tailleur, et fit un effort de respiration. Une technique pour regagner son chakra au plus vite. Elle ne s'était pas épuisé non plus, mais s'il y avait un affrontement à venir, elle préférait être au mieux de sa forme. Cela prendrait un peu de temps, sans doute, avant de récupérer un maximum. Et elle devrait dormir pour tout récupérer, c'était certain. Mais l'effort constant avait disparut, c'était une bonne chose.
Elle en profita pour reprendre la conversation et faire un rapport de la situation.
Elle n'était pas honnête sur tout ce qu'elle disait. Je n'ai pas de certitudes, sinon sur certains points.
Toph lui expliqua donc le résultat de ses techniques de sensorialité avec un maximum de précision, tandis qu'ils attendaient discrètement que la cible fasse ses emplettes. Si Toph avait donné quelques signaux à son sensei, elle n'avait pas pu le faire de manière précise. Elle se rendait ici compte qu'il serait peut-être utile, à l'avenir, de mettre au point un moyen de communication codifié pour ce genre de mission.
Elle mit également en avant ses propres soupçons et ses propres hypothèses, notamment sur l'identité de leur "guide".
Spoiler:
Toph se repose pour récupérer son chakra et décrit à Senku de manière précise sa récolte d'information.
Katsuko se mordit un peu la lèvre en partant. Elle était incertaine. Elle n'avait jamais prit le temps de développer suffisament ses techniques de sensorialité et elle se retrouvait là au pied du mur, obligée d'en utiliser pour être certaine de ne pas être suivie par le psychopathe du trio d'Iwajins. Le gorille qui avait des envies de meurtre continues, un fou furieux celui-là. Pire encore que Deku. Qu'elle ? La vampire eut un petit sourire amusé discret, bien cachée dans sa capuche. Non, pas pire qu'elle. Mais ça, il ne le saurait jamais, ce Seigneur Fujiwara.
Elle marcha donc tranquillement, reprenant un rythme moins pressé une fois un peu éloignée de la place. De temps en temps, elle jetait un coup d'oeil dans les vitrines, s'arrêtait pour observer des marchandises proposées par les marchands. Elle surveillait la rue, les toits, mais rien. Putain. Ne rien voir était pire. Cela la rendait de plus en plus paranoïaque. Elle avait envie de les faire sortir de leur cachette, elle était sûre qu'ils la suivaient. Ils étaient trop sur leurs gardes depuis le début pour qu'elle puisse s'enfuir si facilement... Non ? Ça avait marché ? Peut-être, elle ne le savait pas. Raaaah ! C'était infernal. S'il n'y avait aucune chance qu'elle soit suivie, elle s'en arracherait les cheveux, mais pour l'instant elle gardait son rôle de villageoise/paysanne.
Prudence, patience, voilà deux vertues qui lui seraient secourables. Si elle cédait au doute et filait maintenant voir Deku, elle se ferait chopper directement. Ils n'auraient qu'à pister sa trace pour la chopper en un rien de temps. Mais... Mais si elle tardait trop, est-ce qu'ils arriveraient avant elle et l'y attendraient, lui tendraient un piège ?.. C'était vraiment... Désagréable. Perdue dans ses pensées, elle s'étala une nouvelle fois sur le sol, pestant et gémissant un peu de douleur en se relevant. Putain de pavés, putain de ville, putain de pluie, putain de pays, putains d'Iwajins putain putain putain ! RAAAAH !
Elle se releva en se massant les côtes et baissa un peu plus la tête, poussant une porte d'une taverne au hasard, la plus proche. De l'alcool. Du saké, voilà ce qu'il lui fallait. Qu'elle oublie sa faim, les iwajins et Deku. Puis si jamais elle ne se trompait pas, peut-être que le spectacle d'une alcoolique les ennuieraient. Elle tenta donc ceci, espérant ainsi les faire partir si jamais elle était suivie, au pire elle pourrait enfin se changer les idées. Elle avait également une dernière technique pour faire partir ses éventuels suiveurs, mais elle hésitait encore à l'employer. Sans doute l'alcool aiderait.
Accoudée au bar, elle commanda un verre et une bouteille de saké, se massant à nouveau un peu les côtes là où elle était tombée. Un jour, elle éradiquerait la pluie de ce monde. Ou alors ce serait la pluie qui aurait sa peau, allez savoir. Elle commença un peu à boire lentement, observant un peu ceux qui l'entouraient et notamment la porte d'entrée. Si ça se trouve, ils allaient revenir la voir pour tenter de lui faire cracher le morceau alors autant patienter jusqu'à ce moment pour qu'ils lui lâchent enfin la grappe ensuite. Ou elle se trompait et elle aurait mieux fait de courir jusqu'à Deku. Que c'était chiant de pas avoir travaillé ses facultés sensorielles. Enfin, pour l'instant, elle se contenterait de les noyer avec son ennui.
L’escouade Hachiman poursuivait donc l’Amejin sans relâche, celle-ci fuyait sans réfléchir, le Yaoguaï pouvait aisément deviner l’état de panique dans lequel elle se trouvait dès lors, se sachant bel et bien observée, mais ne sachant d’où les regards provenaient.
« Tu as fais du bon travail Toph, repose toi je prend le relais. » Répondit l'ostrogoth.
Leur cible adoptait un tempo nettement moins élevée, signe qu’elle paraissait en pleine réflexion, dans l’élaboration d’un plan afin de détourner les ressortissants de la roche de leur objectif primaire. Sa petite chute fit sourciller le sauvageon qui trouvait la paysanne de plus en plus ridicule.
« Une personne qui n’a rien à se reprocher ne regarde pas continuellement dans son dos. Une taverne ? Encore ? N’avait-elle pas une lessive à faire ? » Se demandait-il à voix haute.
"Senkû-sama, nous devrions en profiter." Émis le caméléon de sa voix frêle. Toujours à couvert, le Yaoguaï effectua un signe incantatoire faisant apparaître deux répliques exact de sa personne.
« La nuit tombe, je vais faire inspecter les lieux pendant qu’elle se désaltère. » Indiqua le Tengu.
Les deux clones du Jônin prirent tous deux deux directions opposés, sondant chacun une partie de la ville tandis que l’original demeurait aux côtés de ses alliés, sur le toit d’une habitation légèrement délabrée. L’un avait pour missive de retrouver les traces chakratiques de Deku plus au sud, l’autre restait plus au nord, sautant de toits en toits de manière machinale jusqu’à tomber sur une infime parcelle d’énergie appartenant à cette vieille connaissance.
HRP:
Senkû effectue 2 clones qui se dispersent et qui sonde de leur côté une quelconque trace du chakra de Deku ( L'un inspecte les alentours, l'autre plus au sud ). L’original reste à couvert en observant de loin Katsuko.
L'Ostrogoth (ce qui était bizarre, comme appellation en y réflechissant, pourquoi pas wisigoth tant qu'on y était ? Encore un terme alambiqué) veillait au grain, pendant que Toph récupérait. Telle était la situation en l'état. Le kuchyiose de Senku faisait le gros du travail, mais finalement ce furent les clones de son maitre qui profitèrent de la pause-café du moment pour partir à la recherche de Deku de leur côté.
Toph reçu tout de même un compliment pour son travail fourni jusqu'à présent. Elle fit un sourire.
Merci Sensei. Je fais de mon mieux.
A vrai dire, elle se sentait tout de même diminuée au moins de moitié. Entre la traque a travers le pays, les sondages, les détecteurs de mensonges, le Byakugan en continue... Et bien, disons que Toph n'avait pas visé la conservation de son énergie. Elle se focalisa une nouvelle fois sur ses tenketsus et son système circulatoire. Par de grandes respirations, elle espérait retrouver son énergie le plus rapidement possible.
C'était la théorie. En pratique, récupérer son chakra n'était pas chose aisée. Toph devrait quand même essayer de mettre au point une technique de méditation pour ce genre de situation. La princesse se voulait la plus autonome possible, mais elle était fatiguée. Elle devait se reposer sur son maitre qui semblait particulièrement à l'aise dans cette situation. L'expérience, peut-être ?
Sensei... vous avez l'air de bien vous y connaitre dans ces traques. Vous en faites souvent ?
Une façon, comme une autre de faire passer le temps. (It's Origin story time !)
Spoiler:
Toph se concentre sur sa récupération de chakra et papote.