| Réchauffons nous ! | Narita Taka  Expérience : 124
Messages : 23 Date d'inscription : 28/04/2019
 | | Mer 15 Mai 2019 - 14:22 | |
Le fagot de bois mort sur son dos, la femme luttait pour avancer malgré la neige qui lui montait jusqu'au genou. Un nuage de fumée se formait devant sa bouche à chaque respiration. Bien que chacun de ses pas lui semblât impossible, il était nécessaire qu'elle retourne à son refuge avec des combustibles afin de supporter la fraîcheur glaciale de la nuit. De multiples bavardages indescriptibles se fit entendre de gauche et de droite, porter par le vent et venait mourir aux oreilles de la jeune femme. Inquiète, celle-ci tenta d'accélérer son pas qui se voulait ralentir de par la grande quantité de neige. Alors, elle entreprit de défaire les lanières de son fagot, libéré du poids, elle aurait plus de chance de s'éloigner des inquiétants murmure. Les sangles cédèrent, le bois vint percuter la blanche neige et la jeune femme bascula vers l'avant venant s'écrouler au sol. La jeune femme rampa sur la neige en quête de la moindre racine ou souche qui l'aiderait à se redresser. Puis, divers éclats de rire rauque retentissent. Enfin, la provenance des voix apparut. Des êtres n'ayant qu'une vaste ressemblance avec des humains, ne reflétant aucune lumière et laissant derrière eux une traînée d'ombre s'approchaient doucement de la victime apeurée. Constitués de ténèbres, ces individus semblaient immatériel. L'un d'eux approcha la main en direction du visage de la femme allongée dans la neige et puis...
Je sursautai, me redressant à vive allure en cherchant ma respiration. Je venais d'immerger de ma transe. Reprenant connaissance dans ma chambre enfumée par les herbes hallucinogènes. Trempé de sueur, je passai le dos de ma main sur mon front afin d'essuyer les diverses gouttes qui coulait sur mon visage. Qu'est-ce que cela signifiait ? Les ténèbres allaient-ils se matérialiser ? Cela était-il un message de la déesse ? C'était la première fois que je vivais une transe où je n'étais pas le sujet principal, mais voyais une sombre inconnue...
Après un long moment passé à prier ma Déesse, lui demandant de m'offrir davantage d'explication quant à mes visions. Je me décidai de profiter d'une des paisibles sources chaude du village. Ma favorite était celle qui se situait en plein centre, elle avait pour spécialité d'être niché dans un sous-terrain mais également d'être très peu fréquenté... Je m'y rendis donc. Une fois sur place j'empruntai les escaliers menant au sous-sol et par conséquent aux dites sources. Ma démarche se voulait souple et chaque pas était contrôlé. Arrivant à la dernière marche, tournant la poignée d'une lourde porte faites de bois et en ouvrant celle-ci, je découvris qu'un homme se relaxait sur l'un des bords du bassin. J'avais peut-être oublié de vous préciser que ce lieu était mixte... Silencieuse, je me doutais que l'homme ait pu m'entendre pénétrer dans la pièce. mais durant quelques instants, j'hésitai à faire demi-tour et revenir profiter de la chaleur des sources lorsque celle-ci serait dénuée de toute personne. Mais rapidement, j'éloignai cette idée de mon esprit tant j'avais attendu ce moment afin de me laisser aller et tenter d'oublier l'incompréhension de ma transe. Laissant glisser ma longue tunique afin de l'enlever, je me laissai aller dans la nudité. Ainsi, j'offrais à la vue de tous mon corps glabres et ma lourde poitrine, ainsi qu'un corps mutilé a de nombreux endroits. Quoique je me retrouvasse nue et dévoilais toute mon intimité, je n'ôtai pas mon bandeau continuant ainsi à couvrir ma vilaine brulure. dans le plus simple appareil, je m'approchai du bassin et vins plonger le bout de mon pied afin de m'habituer à la chaleur de l'eau. Tout en regardant l'homme qui était déjà installé préalablement, je lui fis un simple signe du visage afin de le saluer, puis alors, plongea l'intégralité de mon corps dans l'eau bouillante, venant ainsi réchauffer chaque centimètre de ma peau. Me déplaçant doucement dans l'eau, afin de me retrouver en face de l'inconnu, je fixais le regard de l'homme. Malgré ma totale nudité, mon regard ne transmettait pas le moindre sentiment de gêne, mon corps et chacune des cicatrices que je m'étais moi-même donner n'était que la digne création d'un être supérieur et dont nul ne devait avoir honte de dévoiler. Alors que le grincement de la porte se fit entendre à nouveau, l'homme se redressa et m'offrit une vue imprenable sur son appareil de reproduction, sourire aux lèvres, je le regardai me tourner le dos tout en relookant son fessier qui se dandinait alors que celui-ci quittait les lieux et laissait place à une femme....
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|  | | Joo Jun  Avatar © : Unohana - Bleach Expérience : 1421
Messages : 305 Absence : Until it's gone Date d'inscription : 17/01/2019
 | | Mer 15 Mai 2019 - 19:42 | | La gueule de bois, un flasque d'alcool dans la main droite. Une cigarette dans l'autre, le regard vitreux et hagard, dédaignant croiser celui de quiconque. Il est une journée, comme souvent bien des autres ou la réalité prend le pas sur les rêveries et les attentes, sur les fantasmagoriques idéaux que chacun attend de sa vie. Parfois il faut juste se laisser aller et sombrer, s'abandonner aux pulsions que l'esprit martèle sans cesse à chaque instant, l'addiction ne se combat pas pas plus qu'elle se soigne. Parfois le seul remède c'est de donner un substitue moins léger mais calmant l'addiction, car des remèdes miracles n'existent pas, et face au manque survient la violence, la rage incontrôlable et les pensées sombres. L'alcool n'aide en rien, pas plus que la nicotine mais l'habitude et la monotonie se sont emparés du corps de l'errante. Et c'est ça plus que le manque de violence, d'affrontements qui rendent son caractère d'ordinaire acariâtre encore plus froid, détestable et hermétique aux autres. Pour faire le vide, pour apaiser sa colère intérieur et probablement aussi pour se détendre, car une fois n'est pas coutume les sources chaudes, et probablement la chaleur avait effet disait-on curatif sur le corps humains. Purifiant le corps et l'esprit, embrasant les deux de concert pour n'y trouver que calme et zénitude. Mais la masquée n'y croyait pas, pas plus qu'elle ne croyait en quelque chose dans les environs mais pour dessaouler et s'éloigner de tous l'espace d'un instant, c'était la meilleur idée qui lui venait en tête.
Le tube de tabac dans son masque elle descendit les marches, levant la tête et ouvrant son masque pour y ingurgiter le contenu de la flasque, d'une traite brûlant la gorge comme l'eau réchaufferait probablement son corps. Rien de mieux qu'un état second, et disait-on on soignait le mal par le mal, pour commencer cette journée dans des sources thermales. Que le coin fut mixte ou non, qu'est ce que cela changeait? Le regard d'autrui, Jun s'en moquait aussi bien que des règles et de la hiérarchie. Non, à vivre en autarcie et en électron libre, tout était relatif même la présence d'autres humains dans les environs. Le masque en revanche, ne quitterait jamais la partie inférieur de son visage, ses iris rubis passant outre la figure pachyderme qui s'offrait à son regard. Un homme quittant les environs, tant mieux, ou tant pis? Ce n'était pas son problème, la brume et la fumée qui se dégageait des lieux rendait en revanche l'approche relativement innovante. Délaissant sa tenue noir, qui empestait l'odeur de cigarette et les effluves d'alcool. N'y rentrant pas à moitié, se laissant presque couler dans l'eau brûlante réveillant chaque pore de sa peau, remontant légèrement barbotant derrière le masque. Sortant ensuite la taille de l'eau, y offrant vue sur ses nombreuses cicatrices, sur les balafres symbole de son passé d'enfant soldat, de mercenaire et d'hitman. Les tatouages, moins nombreux que les cicatrices mais également proscrit dans la plupart des établissement conventionnels. Le masque, les iris rubis évitant tout contact visuel, non vraiment la journée semblait relativement parfaite. La brume bloquant même une relative vision, dans son coin, le regard vers le ciel allumant une cigarette de plus dans son masque. Qui viendrait l'en empêcher? Personne non personne pour gâcher sa journée à l'horizon.
Jusqu'à croiser le regard en coin d'une autre femme, dont une partie du visage était couverte? Ne s'attardant pas dessus, elles étaient deux et l'autre semblait l'avoir regardée? Que voulait-elle? Un autographe? Jun en doutait fortement, elle qui n'aspirait qu'au calme et à un semblant de détente, misait et pour une fois croisant les doigts pour que l'inconnue ne vienne pas à sa rencontre. Les liens sociaux, la discussion surtout au dépourvue, très peu pour elle. Jun choisissait de répondre quand cela lui convenait, de même que sa loyauté et son obéissance et ici ou chacun se mettait littéralement à nue, était-ce le meilleur endroit pour prendre la température? Qui rencontrait-on dans les bains publiques? Au vu dernier client qui avait quitté la pièce, certainement pas des personnes qui intéressait l'errante. Elle replongea la tête dans l'eau chaude, sa chevelure blanche à la surface, la cigarette sur le rebord, espérant que lorsqu'elle sortirait de l'eau. Peut-être, peut-être que l'autre aurait disparue.
On pouvait toujours prier. _________________  |
|  | | Narita Taka  Expérience : 124
Messages : 23 Date d'inscription : 28/04/2019
 | | Jeu 16 Mai 2019 - 17:29 | |
Alors que l'homme avait quitté le lieu, une femme avait remplacé sa présence. Celle-ci avait un accoutrement... Étrange... Qui venait se prélasser dans les bains chauds habillés d'un bas ? Personne... Qui dit bain dit nudité totale. En ce qui concernait le masque, elle pouvait le comprendre, elle-même cachait son ignominie derrière un bandeau, mais un pantalon de bain... Tsss... C'était se priver du plaisir sensuel de l'eau chaude déferlant sur son corps. Mon regard intrigué se perdait sur cette femme, sur son corps si... plaisant... Non pas par ses formes mais par les marques que celui-ci arborait. De nombreuses cicatrices et tatouages, nous deux avions un point commun, toutes deux avaient connu la douleur. Certes, pour ma part, c'était un choix, et une libération... Oui, la libération sexuelle, une libération dans un monde où nous sommes obligés d'aimer le sexe, d'etre des folles du cul, de jouir dès qu'on nous touche. Tous ses récits nous racontant comment avoir plus de plaisir, mais pour avoir plus de plaisir, il faut déjà en avoir tout court. Et pour moi, désormais je le sais, le plaisir n'est pas pavé que de pétale de rose mais principalement d'épine... Mon regard traversant la brume ambiante ne lâcha pas la jeune femme. Je ramenais mes dreadlocks en un semblant de queue-de-cheval avant de me redresser dans le bassin. Mon corps à demi baignant dans le bain, j’exhibai ma poitrine, mes cicatrices, l'eau ruisselant sur mon corps. Je me rapprochai de ma camarade de baignade....
"Taka... "
Je vins donc m'adosser contre les bords du bassin et étendirent les bras sur ces pourtours. J’élançai ma tête en arrière, scrutant le plafond, laissant ma gorge entièrement découverte. J'appréciais entièrement l'instant présent et le plaisir relaxant du lieu. Je continuai la discussion, d'une voix posée.
"Je vois que nous arborons toute deux de bien jolies cicatrices. Puis-je me permettre de vous demander par quelle beauté vous les avez acquise ."
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|  | | Joo Jun  Avatar © : Unohana - Bleach Expérience : 1421
Messages : 305 Absence : Until it's gone Date d'inscription : 17/01/2019
 | | Ven 17 Mai 2019 - 15:27 | | -Qui expose volontairement les plaies du passé et en parle aux inconnus? Les fous et les dérangés, serais-tu parmi les deux? Tu parles de beauté, qualifies-tu des blessure de tels adjectifs? Il ne s'agit pas de beauté, ou de mocheté d'ailleurs mais d'avantage de preuve de survie, et je ne suis pas du genre à m'ouvrir à n'importe qui. Taka c'est donc ton nom? Dit moi Taka toi qui est relativement aussi balafrée que moi, prends-tu plaisir à montrer ton corps strié à n'importe qui? Ou est-ce ma présence, et notre relativement ressemblance sur ce point qu'à attirée à moi?
Jun haussa les épaules, reposant la cigarette dans l'ouverture de son masque, se levant pour jauger l'inconnue qui venait perturber son calme, et sa relativement méditation. Parler de beauté, venir s'enquérir sur l'histoire des cicatrices, prouvait que la curiosité de son interlocutrice ne concernait vraisemblablement que son corps, du moins les traces de blessure qu'il y avait dessus. Chacune avait une histoire, chacune racontait plus ou moins une épreuve et d'avantage de férocité et de détermination à survivre dans un monde si violent, qu'il marquait physiquement chacun au fer rouge. Comme on marque les bêtes d'un troupeau, mais assumer et refuser de gommer, d'effacer ces traces, ces preuves peu de gens s'en accommodait. Tirant sur la cigarette, passant une main dans ses cheveux et un regard sur les formes de l'inconnue. Cette rencontre était bien étrange mais enfin, qui était-elle pour juger les gens? Personne, et pourtant cela ne lui en empêchait en rien de le faire. Après tout chacun, voyait le monde à sa manière, à sa façon. Se rapprochant légèrement de l'autre, l'eau s'écartant sur son passage, passant dans le dos de la femme. Son bassin hors de l'eau, la chaleur provoquant un ruissellement sur son corps. Si avec ça elle ne perdait pas des kilos, c'était sans aucun rapport avec la situation relativement une bonne idée de régime. Kumo abritait des sacrés énergumènes mais au moins, Taka, au moins ne prêchait elle pas loyauté et fidélité à la foudre dès le début de la conversation.
-Elles ne sont pas jolies, ce sont des preuves de survie Taka de Kumo. Je suis Jun au passage, et chacune raconte une histoire alors le temps de faire le tour, nous serions déjà à la semaine prochaine et nous n'avons guère ce temps n'est-ce pas? Disons que je suis coutumière de la violence, et que je ne rechigne pas à foncer dans le tas et tant pis si je dois y laisser des plumes ou en ressortir marquée. Chacune des balafres est un mérite de plus, de survie et de volonté, de preuve de combats et de rencontres finissant très souvent sur un mort et du sang, et si je suis encore là pour t'en parler c'est que tu devines, ce n'est pas moi qui y laissait la vie. Mais tout ceci n'est qu'un vestige des années d'errance en dehors de ces murs, la vie depuis que mon épée sert la foudre est relativement plus calme.
Croisant les bras, plongeant ses iris rubis dans le regard de son interlocutrice, sondant son âme de sa froideur et de sa distance naturel. La politesse voudrait que Jun réponde, et questionne à son tour Taka sur la provenance des siennes, mais non la samouraï n'en ferait rien se contentant de dévisager de haut en bas la femme dans l'eau chaude, tirant sur sa cigarette avant de l'éteindre sur les rebords en pierre et d'en rallumer une sans prendre le temps de souffler. La gêne, cela était inconnu à la masquée et il en faudrait plus pour la mettre hors de ses gonds. Garder un contrôle totale sur la situation en toute circonstance voilà ce qui était important et d'avantage crucial dans des discussions pareil. La distance entre les deux Kumojins s'était réduite et pourtant cela n'importunait visiblement pas l'une des deux shinobis. Haussant les épaules une nouvelle fois, Jun détourna légèrement son regard. Qui diable était-cette étrange créature semblant utiliser des mots bien doux pour décrire, des cicatrices au contraire dont le contexte se trouvait à l'opposer. _________________  |
|  | | Narita Taka  Expérience : 124
Messages : 23 Date d'inscription : 28/04/2019
 | | Ven 17 Mai 2019 - 16:27 | |
"Folle et dérangée, j'accepte la remarque. Sache que pour moi chacune de mes marques est une fierté, une beauté qu'aucun individu ne peut désormais m’ôter, mais seulement faire évoluer. N'est-ce pas merveilleux que de porter sur soi la trace de nos souffrances ? N'est-ce pas magnifique de savoir que chacune de ses empreintes est unique ? Si les Dieux voulaient que nous ayons honte de nos marques alors ils auraient créé une cicatrisation inobservable... Mais pour vous répondre, je n'exhibe pas mon originalité au premier va-nu-pied que je croise... C'est seulement le contexte ayant créé notre nudité qui me pousse à les afficher. "
Alors que la belle inconnue s'approchait doucement de moi et me contourna afin de se retrouver derrière mon dos, je ne bougeai point. La chaleur de l'eau m'était si agréable que j'étais entièrement détendu et ne craignait en rien de laisser une femme aux multiple cicatrices dans mon angle mort. Peut-être allait-elle me stranguler jusqu’à me voir inerte pour avoir manqué de tacts dans mon questionnement ? Peut-être, mais dans le fond, bien qu'une part insoumise de moi le désirât fortement, je doutais fortement que cela arrive. Je plongeai la tête dans l'eau durant quelques instants afin de m'enlever ses images d'ultime soumission de mon esprit. Alors, que je sortais à nouveau ma face de la source, j'entendis qu'elle avait repris la parole, m'offrant ainsi un prénom à mettre sur son visage, Jun. Elle m'expliqua donc de manière globale d'où tenait-elle ses si merveilleuse marque. Par la suite, murer dans un silence, chacune plongeait son regard en l'autre. J'étais envouté par la couleur de ses pupilles de couleurs rubis. Son regard... Oui, son regard était prenant, je ne savais que lire dans celui-ci, mais je savais que je l'appréciais. Nos deux corps étaient proches - trop proches ? -, mais aucune gêne ne s'était installé, bien au contraire, pour ma part, un certain désir naissait en moi, mais je ne pouvais le laisser éclater... Alors que Jun détourna quelques secondes le regard avec un léger haussement d'épaules, je me rapprochai encore de quelques centimètres d'elle. Si le lieu n'aurait pas au préalable réchauffé ma peau, il ne faisait aucun doute que la situation s'en serait occupée...
"Les preuves de survie peuvent également se montrer belles, Jun. Nous en sommes la preuve. N'en doutez pas..."
Je reculai d'un pas, laissant à nouveau un espace convenable entre nos deux corps. Jun ne se rendait nullement compte de la chance que nous avions de porter ses marques, ou du moins, d'avoir vécu la douleur qui nous les offrait. Les etre humains bien que semblable en de nombreuses choses, non que deux points de similarités irréfutables: la mort et la douleur.
"Nous sommes bénis par les Dieux. Ils nous ont donné la possibilité de comprendre le plus grand nombre d'humain. Nous avons que deux points commun impossible a enlevé entre nous tous... La mort... et la douleur. Nous avons toutes deux largement connu la seconde. Ainsi, bien que je ne connaisse pas l'histoire de chacune de tes balafres, je perçois la douleur associée à chacune d'elles. "
Je prenais un peu d'eau dans le creux de mes mains que je ramenai sur le haut de mon corps afin de profiter de l'allégresse de l'eau chaude glissant sur ma peau scarifiée, je répétai l'action à diverses reprises, sur mes bras et mon visage avant de reprendre;
"Il semblerait que toute votre vie vous avez rendu grâce à la déesse Izanami en lui offrant des vies... et du divertissement... Pour cela, je prierai pour vous... Jun..."
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|  | | Joo Jun  Avatar © : Unohana - Bleach Expérience : 1421
Messages : 305 Absence : Until it's gone Date d'inscription : 17/01/2019
 | | Mar 21 Mai 2019 - 21:26 | | -Je t'arrête tout de suite, je revois mon jugement la fanatique. Je ne crois pas en Dieu dès lors, dès lors que tu pries pour mon cas ou pas m'intéresse en réalité peu pour ne pas dire pas du tout. Je suis surement une impie, mais ta vision des blessures et de la violence semble allier plaisir et sauvagerie, habituellement ce n'est pas pour me déplaire mais la façon dont ton discours s'articule semble étrangement me repousser et ce n'est pas habituel. Nous ne sommes bénis par personne d'autre que notre propre personne Taka, fidèle de Izanami. Les blessures et la souffrance ne sont pas aux antipodes l'une de l'autre, mais ne s'associent pas avec du plaisir ou la mort attend aux tournant ceux empruntant pareil chemin. Nous avons surement en commun, ceux que tu avances mais cela s'arrête là. Ensuite ta manière d'entrevoir les choses et ta religion nous différencie amplement.
Elle l'observa plongeant la tête dans l'eau, semblant prendre un malin plaisir à s'avancer puis se distancer de l'errante. Cette créature était étrange, peut-être enivrante il était vrai mais terriblement singulière. La religion, c'était déjà quelque chose qui n'attirait pas la masquée mais de surcroît prendre du plaisir dans la douleur, semblant étrangement lier les deux ensemble. Non c'était quelque chose de repoussant naturellement, cette femme était probablement plus folle que la masquée et pour une fois se retrouvant dans la position de la norme. La norme voulait que la discussion s'arrête ici, offusquée par les propos de son interlocutrice et ce qu'elle sous-entendait. Mais Jun n'était pas dans la norme, elle s'avança, jusqu'à bloquer l'adepte contre les parois rocheuses ne laissant guère d'échappatoire à celle qui cachait une partie de son visage. Du plaisir dans la violence hein? Cela perdait tout intérêt de la torturer pour des adversaires, cela pouvait être un atout de choix jusqu'à ce qu'elle finisse par immaculé sa propre personne, en subissant et en faisant couler son propre sang. Les shinobis étaient étranges, particuliers mais certainement pas dans des normes pareils. Non, Taka était, jusqu'à preuve du contraire unique et c'était surement ça qui rendait la rencontre intéressante et qui conduisait Jun, à rapprocher son regard du sien, plongeant en son être pour y tenter d'y sonder ses intentions. Qu'attendait-elle? Haussant légèrement les épaules, tirant sur sa cigarette avant d'observer de haut en bas la prêtresse de la mort.
-Je ne doute pas de mes preuves de survies, la fierté que je tire de mes blessures s'arrête à une preuve de ma détermination, du mérite que j'ai à fouler encore ces terres de mes pas. Il n'est pas merveilleux d'y voir la souffrance, et la peine remplir ce monde. L'Homme, l'Homme ne se comprend pas Taka, il se soigne comme n'importe quel plaie ou parasite. L'Homme n'est rien d'autre qu'au mieux une espèce relativement calme, au pire un parasite dévorant tout sur son passage, les vies que j'offre à la mort je ne le fais pas pour je ne sais quel entité. Je le fais pour moi, parce que ce sont des menaces à ma propre vie et qu'ils auraient fait la même chose si je n'étais pas assez forte. Voilà ce que sont ces marques, ces cicatrices Taka et rien d'autre. Mais après tout chacune sa vision des choses, je ne suis personne pour t'empêcher de prêcher ta bonne parole. Mais je t'indique simplement, que je ne pourrai partager ton discours.
Elle se rapprocha encore plus de son visage, son masque touchant légèrement le faciès de son interlocutrice, son regard, ses rubis tentant d'être envoûtant. Et sans crier gare, elle passa une main autour du cou de son interlocutrice avant d'éclater d'un rire cristallin et de se retirer. Mais pas complètement elle bloquait toujours la sortie à la prêtresse dont le discours semblait au fond l'avoir irritée. Lui faire manger la tasse, cela lui donnerait du plaisir et ce n'était pas ce qu'elle souhaitait. Alors, alors elle laissa ses jambes flotter autour du bassin de Taka semblant s'enrouler comme des serpents autour d'une proie. Son propre torse basculant légèrement mais sans jamais quitter l'autre du regard. Les preuves de survies? Prier? Elle pronait ouvertement la violence et pourtant était altruiste? Qu'est ce que c'était encore que ce bordel, finalement ces bains thermaux n'étaient pas si mauvais. Y avait-il souvent des énergumènes pareil?
-Mais tu m'intrigues zélote. Je te le concède. _________________  |
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