Tu balayas la pièce de ses yeux gris. Le moins que l'on puisse dire c'est que la décoration de ton appartement était dépouillée. Après tout, l’éducation des moine t’avais éloigné du matérialisme. Tu fixas le sac de frappe du regard, récupéras deux rouleaux de bandage dans un tiroir. Après avoir glissé l'un d'eux dans ta poche, tu commenças à dérouler l'autre, pour l'entourer autour de ton pouce droit et de ton poignet. Puis, tu continuas, faisant des aller retour entre le dos et la paume de la main ; tu étais en train de faire passer la bande entre chacun de tes doigts. Tu finis en enroulant le reste de ta main pour protéger le début des phalanges. Tu pus alors glisser et attacher le bout restant. La main droite était parée. Tu procèdas de même sur ta sénestre après avoir récupérer le second bandage. Tu dégageais deux inspirations totalement opposées, d'un côté on pouvait sentir chez toi la plus grande des sérénités, comme un moine en méditation, comme si rien ne pouvait l'atteindre. De l'autre, c'est comme si tu étais enveloppé par une gangue de rage et de haine. Cela se sentit particulièrement lorsque tu tâtas une première fois le sac de frappe. Ce n’était pas un coup, mais cet effleurement du cuir était vif, précis, féroce et calme à la fois. Sans crier gare, tu commenças alors à se défouler avec la plus grande des violences sur le sac.

Ce soir, tu étais de mission. Avec les récents événements qui se sont déroulés dans la cité des nuages, le taux de criminalité du village a grimpé en flèche. Sans personne à tête du village, du moins le temps que les nouveaux dirigeants en détermine un, les missions et les besoins en sécurité reste on ne peut plus important. Jumelé avec un chunin maîtrisant le mokuton, vous deviez agir comme des vigils en quelque sorte, afin de protéger un lieu et ses occupants. La réunion concernait les mesures à prendre quant aux événements récent de délinquance, et ne devait pas être interrompu, ou victime d’une quelconque tentative d’intimidation.

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