La pression était palpable. L’air, presque irrespirable. Chacun regardait ses pieds, tous étaient concentrés. Ils savaient qu’aujourd’hui ils devraient prendre d’énormes risques. Car faire une action une fois c’était une chose. Répéter l’opération avait été risqué. Le faire une troisième fois… Je vous laisse imaginer. D’ailleurs, leurs comportements avaient bien changé. Les caractères avaient changé. Ils s’étaient endurcis… Chacun avait vécu son lot d’épreuves, et ils étaient bientôt au bout de la première étape.
- Encore 4 minutes…
Le timing était très serré, ils le savaient. Chacun avait son rôle et ils agiraient de concert. Le quatuor était réuni une dernière fois pour ce genre de mission… Une pression qu’ils acceptaient, mais dont ils en subissaient le contrecoup, indéniablement.
Les yeux rivés sur l’horloge murale, ils attendaient… Agités de tremblements, ils étaient prêts. L’heure était arrivée, il était temps que les cavaliers se mettent en selle !
Mais la méthode d’aujourd’hui était bien différente. Les gardes étaient bien trop nombreux dans les rues de Kumo, la vigilance semblait s’être accrue. Il semblait donc difficile de coller des affiches sans être vus. Une mission quasiment impossible même. Ce fut donc pourquoi l’homme, enfin le petit homme, à la tête de ce Mouvement avait pris d’autres dispositions. Si le sol était surveillé, il faudrait alors passer au niveau des airs…
Ce fut là que Chita rentra en scène. Cet homme, pourtant si discret d’ordinaire, était la clé de voûte de tout ce projet. Ses capacités de dissimulation et son affinité avec l’air lui permettaient de se mouvoir en hauteur… De façon totalement imperceptible. Certes, il y aurait des sentinelles. Oui, il prenait un gros risque… Mais il était prêt.
- On se revoit de l’autre côté…
Puis il se saisit des différents tracts, et monta sur le toit du bâtiment. Ses camouflages chakra tique et visuel étaient actifs, et il dépensait une bonne quantité d’énergie en les maintenant. Mais il ne devait pas laisser la moindre faille dans sa dissimulation, sinon cela ne réussirait pas.
Une fois bien dissimulé, il prit tous les tracts entre ses bras, puis commença à s’envoler. Il maîtrisait parfaitement son vol, technique qu’il connaissait depuis sa plus tendre enfance. Ce fut rapide d’arriver au centre du village… Une fois fait, il lâcha tout simplement les tracts… Cela aurait pu être des bombes… Mais l’impact aurait été bien moins important. Ces derniers tracts pouvaient marquer un tournant…
Et alors qu’ils s’échappaient de ses mains et commençaient à tomber, il prit la poudre d’escampette et fila au loin. C’était désormais au tour de Kuno de se mettre en mouvements. Le jeune garçon commença à composer quelques mudras, puis il fit courir quelques petits vents dans la Cité. Le but était de disperser les tracts pour qu’ils s’infiltrent dans toute la Cité. La technique était de faible niveau, mais bien exécutée. Cela eut l’effet escompté, et Kuno arrêta sa technique.
Puis, une fois que le travail était accompli… Le trio encore sur place se mit alors à rire. Un rire plus nerveux qu’autre chose… Ils avaient réussis. Les tracts avaient finalement été distribués… Leur mission était terminée… Pour le moment.
Et tandis qu’ils rentraient chez eux, le soleil pointait le bout de son nez… Et découvrait une Cité emplie de prospectus sur lesquels un message des plus énigmatiques était inscrit…
Le premier tract vous a donné la clé. Le second vous indiqua la position de cette dernière. Le troisième vous offrira une entrevue avec la Rébellion.
OCD NO VK PYBOD NO UEWY, KE BYMROB BYEQO. KEH ZBOWSOBOC VEOEBC NO VK ZVOSXO VEXO. ZBYXYXMO DYX XYW, OD DE XYEC FOBBKC.
Un message que seuls les plus malins pourraient comprendre…
HRP:
Troisième et dernier tract posté par la Rébellion ! Avis aux plus téméraires de le déchiffrer. Si vous y parvenez, vous vous ouvrirez alors les portes menant à un RP avec les membres de la Rébellion ICI
Le dénouement de cette mystérieuse quête approchait. J'avais une excitation presque aussi vive pour en découvrir le fin mot que lorsque j'ai tenu en main un katana pour la première fois.
Pendant des jours j'avais attendu un signe de vie des ténébreuses personnes à l'origine de ces petits mots disséminés à travers le village. J'avais plancher durant des heures sur la signification de tout ceci jusqu'à m'en écrouler de fatigue dans la pièce sombre et humide où je dormais. Les fantômes d'une quête étrange me maintenaient éveillés tard dans la nuit alors que le temps passait et que ma vie tournait en rond.
Aujourd'hui, ce n'était nullement le chemin de ronde qui m'apportait un nouvel indice, mais le vent qui m'apportait directement, comme un signe du destin, l'un de ces tracts si extravagants. Le troisième et je l'espérais, le dernier apparu subitement sous mes pieds alors que je prenais un bol d'air en extérieur. La pénombre m'empêchait de voir plus loin que le pas de porte ciré sur lequel un tapis trônait, mais j'étais certains que quelqu'un, quelque part, était à l’œuvre cette nuit. Un artiste de la rébellion qui souhaitait sans doute un soulèvement sanglant et je ne pouvais permettre une telle chose.
Sur ce tract, beaucoup plus incompréhensible que les autres, un message y était codé.
OCD NO VK PYBOD NO UEWY, KE BYMROB BYEQO. KEH ZBOWSOBOC VEOEBC NO VK ZVOSXO VEXO. ZBYXYXMO DYX XYW, OD DE XYEC FOBBKC.
Sans nul doute la réalisation de quelqu'un qui estimait beaucoup les capacités cognitives des Kumojin. Un imbécile n'aurait-il pas le droit de se battre pour son village ? La réponse était donc négative.
Je m'attelais donc, en utilisant mes compétences acquises dans les études de la langue, à le déchiffrer. Ce ne serait pas difficile, si je réussissais a en percevoir la clé.
Des pensées sordides me traversaient alors que je m'affairai à rendre justice à cet édifice de ruse. Cela risquait d'être dangereux et la Résistance saurait sans doute que des intrus s'inviteraient a leur réunion ? Que faudrait-il pour empêcher ces malins personnages de découvrir que je n'étais pas des leurs ? Un déguisement sans doute. Et un silence, un grand silence. Je n'étais pas tout à fait sûr qu'il était de bon augure de me jeter là-dedans, mais je le ferais, ne serait-ce que me prouver la loyauté envers ma nouvelle famille.
Je rendais au jour rapidement les phrases cachées qui s'ouvraient à moi comme des papillons aux mille couleurs biens fiers de montrer leur magnificence.
Dernière édition par Hoīruburijji Tsuyoshi le Sam 10 Aoû 2019 - 1:25, édité 1 fois
Ronron marche aux côtés de sa maîtresse. Tel un chien, il suivait l’allure de la trentenaire, néanmoins l’animal n’appartenait pas à l’espèce des canidés, il était un félin et certainement le préféré de la belle. Elle était fière d’avoir dressé aussi bien le chat au pelage noir et aux grands yeux jaunes.
La bête qui avait le poil brillant s’arrêtait avant de pousser un miaulement qui interpelait la Denkou.
— « Qu’y-a-t‘il Ronron ? Pourquoi est-ce que tu m’appelles comme cela ? » Demande-t-elle-même si Rei savait pertinemment qu’elle n’aurait pas de réponses.
La kunoichi se positionnait derrière son animal qui était assis et qui levait la tête comme s’il observait étrangement le mur qui lui faisait face. L’ancienne tenancière en faisait de même. Ses yeux s’écarquillaient grandement. Un nouveau tract venait de voir le jour.
— « Tu as l’œil mon Ronron ! » S’enthousiasmait la Genin. — « Meowww. » Miaulait l’animal de satisfaction, car il savait qu’il allait gagner une récompense lorsque les deux rentreront.
Cette fois-ci, la belle ne perdait pas de temps, elle décrochait directement l’affiche avant de la cacher sur elle. La trentenaire ne voulait pas être prise la main dans le sac et une fois le papier en sa possession, elle se remettait à marcher.
De retour à la maison des Denkou.
Ronron jouait avec sa pelote qu’il avait bien mérité pendant que Rei observait les trois affiches qu’elle avait posées à même le sol. De sa hauteur, elle avait une vue d’ensemble sur le tout. Cela faisait maintenant une heure qu’elle regardait cela. L’étrange texte signifiait quelque chose et il fallait le décoder. La kunoichi s’était armée de papiers et d'un crayon et elle se lançait dans le déchiffrage de ce dernier. Allait-elle trouver la solution ?
Acquisition du 3ième tract et déchiffrage de ce dernier.
La pluie frappait fort contre les fenêtres de ma chambre, cela n'annonçait rien de bon cet orage. Hier c'était une journée assez plaisante, excepté lorsque le village a été inondé par les tracts de rebelles souhaitant annoncer leur envie de se rebeller contre l'Empire du Feu. Aujourd'hui il n'y a rien eu de tel et j'espère que ça ne changera pas. Je retourne m'asseoir sur mon lit après avoir entre-ouverte ma fenêtre pour laisser rentrer un peu d'air frais. Nous sommes en été et malgré l'orage à l'extérieur, il fait plutôt chaud. Je laisse donc ma fenêtre légèrement ouverte pour laisser rentrer un brin d'air frais.
« Hein ? »
Un vent d'air frais se laisse porter jusqu'à mes épaules dénudés, mes cheveux oranges virevoltent au gré du vent. J'entends soudainement des cris et des rires dans les rues. La pluie semble s'être arrêté, qu'est-ce qui se passe dehors. Je me retourne et sans vraiment comprendre sur le coup ce qui est en train de se dérouler j'affiche un regard perdu.
« C'est quoi ça encore ? »
Des nouveaux tracts, l'un d'eux s'engouffre dans ma chambre à cause du vent. J'en attrape un en plein vol pour l'étudier, je le place à côté des deux autres sur la petite table de ma chambre. Il y a de nouveau cet emblème, le nuage. Et un message tout autant mystérieux que cet emblème, cette fois c'est un message crypté. Ok, il va falloir faire marcher ses méninges pour tenter de savoir de quoi est-ce qu'il s'agit. Mais avant cela je me précipite aux fenêtres pour tenter de voir dans le ciel, si quelqu'un distribue ses tracts je devrais l'apercevoir. Mais non ... il n'y a personne, c'est comme s'ils tombaient par magie des nuages. Il ne pleut plus ... excepté des tracts.
« Tâchons de savoir ce qu'il dit ce message. »
Je prend place sur mon lit en retirant mes chaussures à talons en alignant les trois tracts devant moi, pour quelqu'un qui souhaite rejoindre l'unité de recherche je suis assez perdue face à cela. Jusqu'à avoir un déclic, mais oui tout est clair. Et en seulement quelques minutes je parviens à déchiffrer ce message codé. C'est si risqué d'envoyer ça dans toute la ville, ils devraient viser les cibles qu'ils souhaitent toucher. Mais là, si quelqu'un de mal intentionné ou souhaitant les piéger réussis à déchiffrer ce message ils seront dans de beaux draps les rebelles. Je vais devoir me la jouer maligne et prudente pour arriver à comprendre leur but.
· Kumogakure no sato · 雲隠れの里 — Village caché par les nuages · J’arrachais l’affiche devant laquelle j’étais planté depuis quelques instants. Elle me rappelait une précédente, et me laissait pantois. Qui se donnerait autant de mal pour un tract sans grande valeur ? Il y avait quelques choses avec ces tracts, et le contenu, très hostile à l’Empire, n’était pas là pour apaiser les tensions. Etait-ce le départ que quelque chose de beaucoup plus grand, voué à restaurer l’ancienne Kumo ? C’était problématique. Hélas, je n’avais pas le précédent tract, et il n’y en avait plus depuis le temprs, ce genre de papier disparaisse vite, la plupart avait été arraché, et même si j’y avais fait attention, ce n’était pas suffisant pour l’avoir en mémoire, il aurait fallu le conserver. Cependant, et fort heureusement, je connaissais quelqu’un qui l’aurait sans doute gardé. Ni une, ni deux, j’étais devant chez lui, à croire qu’il voyait à travers les murs, alors que j’allais frapper il savait déjà que c’était moi.
— Entre, Shikarin. — … ? — Tu trouveras ce que tu cherches dans le second tiroir du meuble de l’entrée. Mais avant, tu vas venir nous servir un peu de thé à toi et moi, devant ceci.
Shiroikage Nara, l’un des doyens du clan, à la mémoire l’éléphant, il savait toujours tout. C’était un véritable livre d’histoire sur le clan. Il n’avait pas eu une vie toujours facile, et le revers de la médaille à son don mémoriel, était paradoxalement l’intensité de ses souvenirs. Même le temps lui permettait difficilement d’effacer les plaies de son histoire, et il était forcé de revivre les pires moments, sans pouvoir les oublier. Il y avait bien sûr aussi les bons, mais une telle charge émotionnelle était difficile à vivre. Malgré tout, il s’en sortait bien, et je n’en revenais pas, mais j’en étais convaincu et il venait presque de me le démontrer, il savait exactement la raison de ma présence. J’avais bien imaginé de plus, puisqu’il avait bien conservé pour lui l’une des affiches comme je le pensais. Dans les faits, il n’en avait nullement besoin avec sa mémoire, c’était vraiment à croire qu’il était doué d’un don de divination et qu’il savait qu’une autre personne en aurait besoin. Cela avait un prix, passer un peu de temps avec lui, mais c’était le moins que je puisse faire. Lorsque j’étais arrivé auprès de lui avec la théière, il avait déjà préparé le plateau de shoji.
La Lueur de l'Espoir Aux Creux des Flammes feat. @SAIRYO HIKO - Libre
Le jour même au Domaine des Metaru.
- Je vous ai réuni de nouveau car Natsuki a réussi à déchiffrer le message codé.
Pas besoin de précision car tous ceux qui étaient présents savaient de quoi il était question. En effet, à peine une heure plus tôt, ils s'étaient déjà réunis alors qu'un tract avec le fameux symbole en forme de nuage avait atterri entre les mains d'un d'entre eux.
Débout face aux quelques anciens survivants du clan, Aya Metaru balaye du regard ceux qu'elle avait convié à cette réunion. Une main sur sa canne et l'autre derrière son dos, comme à ses habitudes, l'Ancienne poursuit d'une voix plutôt limpide pour son âgé bien avancé.
[Metaru Aya]
- Il se trouve que le message codé révèle le lieu et le moment pour l'entretien annoncé dans le troisième tract. Je pense qu'il serait judicieux de notre part d'y envoyer quelqu'un afin d'en apprendre d'avantage sur celui ou ceux qui se cachent derrière ce mouvement sans révéler qui nous sommes. Il est primordiale que nous gardons nos identités secrètes tant que nous ne sommes pas certains que ceux qui fomentent cette rébellion sont dignes de confiance et seront en mesure de mener leur révolution à terme. Je n'ai la moindre envie de mettre notre clan en danger pour une révolution qui n'aura la moindre chance d'aboutir. Si nous nous engageons dans la voie de la révolte, c'est la survie de notre communauté que nous mettrions en jeu. Il est donc capital de s'assurer que les sacrifices que nous feront ne seront pas vains.
Face aux dires de celle qui, aujourd'hui, tenait le titre de la Doyenne du clan des manipulateurs du métal, tous les anciens acquiescent de la tête. Cette communauté restreinte était celle qui décidait désormais de l'avenir du clan Metaru. Autrefois, c'était le chef du clan qui avait le dernier mot lors d'une assemblée clanique mais, après la mort prématurée de Reiko, les manipulateurs du métal n'avait plus de meneur. La Communauté des anciens avait donc le plein pouvoir mais chaque décision devait être approuvée à l'unanimité afin de satisfaire tous les membres. Si un seul de ces derniers n'était pas d'accord sur une "ordonnance" alors celle-ci ne sera pas exécuter.
- Puisque nous sommes tous d'accord alors il ne nous reste plus qu'à décider sur la personne à envoyer à la rencontre de la Rébellion ... Et, j'ai déjà une personne en tête. Il s'agit de Yamiko. - Cette bâtarde ? ... Il est hors de question, lâche sèchement un homme. - Tu refuses parce qu'elle est tout simplement une bâtarde !? ... Dois-je vous rappeler que cette "bâtarde" est aujourd'hui un des plus doués des maîtres du métal encore en vie ? Elle et Itagami sont certainement les plus chevronnées de notre clan actuellement mais Itagami n'est pas là. Les autres ne sont pas assez expérimentés et nous, nous sommes bien trop vieux pour être efficaces. La personne que nous devons envoyer à la rencontre de la Rébellion devra être en mesure de se défendre sans devoir recourir à la manipulation du métal si les choses tourneraient mal pour elle. Et, présentement, Yamiko me semble la personne la plus adéquate pour cette mission. Elle se débrouille au combat au corps-à-corps et maîtrise parfaitement son affinité. - Certes mais il me semble que cette fille a tendance à n'en faire qu'à sa tête. Pouvons-nous lui faire confiance ? - Malgré son indocilité, je n'hésiterai pas à placer ma vie entre ses mains si besoin est.
Ayant vécu plus d'un an avec Aya au sein même de sa demeure, l'ancienne était sans doute la personne qui te connaissait le mieux au sein de Kumogakure no Sato. La Doyenne aurait sans doute tord de te confier sa vie mais elle était si convaincue par ce qu'elle avançait qu'elle réussit à persuader les autres à la suivre.
C'est ainsi qu'Aya en personne se présente à ta porte le lendemain pour te solliciter "un service" comme elle disait. Un service que tu avais accepté comme une reconnaissance pour tout ce que, celle que tu surnommais "La Vieille", avait fait pour toi jusqu'à présent.
Aya avait peut-être raison, au fond tu n'étais peut-être pas une si mauvaise fille ...