Le soleil n'avait même pas eu la chance de ce lever que j'étais debout, encore à moitié endormie. J'étais quelqu'un de très matinal dans la vie, mais il y avait des limites à se réveiller de bonne heure. En effet, s'il était dans mon habitude de me lever au première lueur du soleil, il était plus rare que j’entame ma journée alors qu'il faisait encore noir. Aujourd'hui allait être une journée bien spéciale et je n'avais pas vraiment d'autre choix, que celui de me réveiller à cette heure complètement stupide, parce que le village était mal fait.
J'étais parvenue à réserver un terrain d'entraînement pour la journée ! Ce n'était pas chose facile, surtout depuis l'arrivé de la vermine du pays du feu. Après beaucoup d'effort, un coup de main de la part d'un ancien professeur de l'académie et quelques formulaires plus tard et j'avais ENFIN réussit à me réserver un terrain d'entraînement juste pour moi, pour 24 heures. Mon objectif pour la journée était fort simple. Revenir aux bases. Je n'avais pas encore vraiment prise le temps de me concentrer sur ce que j'appel les bases du chakra. Ce que je connaissais du Chakra et de son utilisation provenait en très grande partie des enseignements ponctuelles, sporadique et un peu maladroite de mon père – Et il n'était pas un très bon professeur.- Une grosse partie de mes connaissances du Chakra provenait surtout de moi-même. J'avais la chance d'être née avec un grand talent autodidacte. Enfin. Je dis que je suis née comme ça, mais ce n'était peut-être pas si vrai que ça. Mon environnement quand j'étais plus petite était si désagréable que je n'avais pas vraiment eu le choix que d'apprendre par moi-même.
Bref, tout ça pour dire que Kumo était un village ayant connu sa dose de haut et de bas, mais qui possédait une librairie de cinglé ! Une librairie... Situé à l'autre bout PRESQUE COMPLÈTEMENT du village. Aller savoir qui était le génie qui avait décidée que la bibliothèque allait être placé le PLUS LOIN POSSIBLE de la vie du village. Et mon plan pour la journée était d'aller fouiller dans les archives du village traitant de la maîtrise du chakra et d'y comparer ce que j'ai apprise par moi-même au fil des années et ce que des chercheurs plus expérimenter ont recensé. Sauf que pour ça, je devais me claquer une marche jusqu'à l'autre bout de la ville pour ensuite revenir sur mes pas afin d'aller rejoindre les terrains d'entraînement situé plus au nord du village.
Me voilà donc en plein milieu de mon appartement, encore à moitié réveillée et complètement nue – Quoi ! Je dors comme ça ! -, en train de manger un bol de riz en guise de déjeuner et de me donner quelques claques dans le visage afin d'éviter de tomber face première dans mon repas. Mon appartement dégageait encore une odeur de peinture fraîche. Je venais en effet d'apporter les dernières touches à mon graffiti sur le mûr de mon salon/cuisine/salle à mangé. J'avais beau avoir laissé la porte du balcon et une fenêtre ouverte, on pouvait quand même encore sentir les émanations toxics qui allait m'exploser les neurones les uns après les autres.
Je pris peut-être une trentaine de minutes afin de finaliser ma routine du matin. Finir de déjeuner, me peigner les cheveux, sentir les vêtements qui traînaient dans ma chambre afin de savoir si je pouvais encore les porter une journée de plus. J'étais enfin prête à entamer cette journée. Je sortie de ce qui me servait d'appartement, puis barra la porte. Je descendis les escaliers menant au rez-de-chaussez et la seule chose qu'on pouvait entendre était les bruits de mes pas, voir même le son de ma respiration. Il n'y avait pas un bruit. Rien. Niette. Nada.
Mon appartement était au premier étage d'un édifice comportant quatre résidences. En me mettant en route, je remarqua un LÉGER détail que j'avais oublié. Quelque chose d'assez important que j'avais complètement oubliée de faire. Ferme ma porte balcon et la fenêtre de mon salon... Je les voyais là, complètement ouverte, en train de me nargué. Je ne pu m'empêcher de baisser les bras et laissant sortir ce qui devait être le plus gros soupire de mon existence. J'allais devoir remonter chez moi, débarrer ma porte, aller fermer mes ''shits'', ressortir, rembarrer la porte et redescendre les escaliers... C'était fou quand même comment ça semblait être une montage comme tâche, tout ça parce que j'étais encore un peu endormie de mon réveil matinal...
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~ Thème~
Dernière édition par Hyakuzô Yukari le Lun 23 Sep 2019 - 21:25, édité 7 fois
Quand soudain je me rappela qu'il était encore très tôt et que presque personne n'était réveillée à une heure pareille. Je jeta un coup d’œil de gauche à droite et la seule personne que je pouvais apercevoir était dos à moi et à l'autre bout de la rue. Je décida donc de prendre le chemin le plus rapide et escalada le rebord. Ce n'était pas quelque chose de bien difficile pour une Kunoichi comme moi – comme n'importe qui en fait, escalader une façade/marché sur l'eau, c'était la base de la base.- Cependant, ce n'était pas quelque chose que ma propriétaire appréciait et j'avais eu le droit à quelques réprimandes de sa part. Elle disait qu'elle pouvait voir les traces salle que laissait mes souliers sur son mûr – elle vivait en dessous de moi – et que ça abîmait sa propriété. Enfin bref, elle dormait la connasse, elle n'allait pas s'en rendre compte.
Après avoir escalader le rebord du bâtiment, me voilà devant ma porte de balcon grande ouverte. Le soleil avait commencé à se levé et s'il faisait encore noir, quelques fin rayons nous offraient un peu de lumière. C'est à ce moment-là que j'aperçue, d'accrocher sur la pogné de porte de mon appartement – La porte de balcon et la porte de l'appartement était face à face.- Un sac poubelle que j'avais mise là afin de ne pas oublier de le sortir en quittant. Je l'avais COMPLÈTEMENT oublié celui-là. UUUUUUUUUUURRRRRRRRG. Je mis un pied à l'intérieur de mon appartement, afin d'aller chercher cette saloperie de sac poubelle de merde, quand je trébucha sur des pots de peintures vide que j'avais laissé traînée là, la veille en me disant que personne n'allait utiliser le balcon de toute façon et qu'ils n'allaient pas être dans le chemin du tout.
*T'es vraiment qu'une putain de conne, fuck* me dis-je à moi-même en me relevant et en vérifiant si je venais de tâcher mes vêtements ou le plancher avec de la peinture. Ouf, rien. J'étais ne serais-ce qu'un peu chanceuse dans ma malchance. C'est alors que j'entendis un peu de mouvement provenant de l'appartement du bas. Zut, j'avais réveillée la connasse. Je ne pourrais pas redescendre par le balcon.Je referma la porte de balcon derrière moi et replaça les pots de peinture vide sur le bord de la porte de balcon - vert, bleu, rouge, noir.- Je n'allais de toute façon pas être capable de les sortir avec mon sac et la poubelle. Et très franchement, la poubelle sentait le poisson mort, donc les pots pouvaient bien attendre. Je verrouilla fenêtres et porte de patio avant de quitter une seconde fois mon appartement, mais pour de bon cette fois-çi. En descendant les marches, je pu apercevoir l'autre conne en pyjama à m'entendre. Putain de merde.
[Yukari] – Bon matin ! dis-je avec le plus beau des sourires.
J'avais prise du retard et elle s'en allait me sortir un bla bla bla long comme ma vie... Autant lui lécher le cul qu'on en finisse plus rapidement.
[L'autre Connasse] – C'est ça oui, bon matin... Tu m'a réveillée avec tes beding bedang ! Tu faisais quoi là haut ?
[Yukari] – C'est pas de t'es affaire, connasse.
*T'es vraiment qu'une putain de conne, fuck*me répétais-je.
[L'autre Connasse] – Pardons ? T'a dis quoi ?
Pourquoi étais-je incapable de me fermer la gueule. - C'était surement de la faute de ma mère qui à pas su m'éduquer comme du monde. -
[Yukari] – C'EST PAS DE TES AFFAIRES, CONNASSE. lui criais-je par dessus le tête.
Je me mise ensuite en route, en prenant bien sûr de lui faire le plus beau de mes sourires. Me voyant partir, elle lâche un
[L'autre Connasse] – J'aurai jamais dû te louer l'appartement.
Je lui répliquasse, en lui faisant un signe d’au-revoir de la main et toujours de dos.
[Yukari] – C'est ça, ferme ta gueule.
Je l'entendis expirer un petit crie de madame offusqué, mais très franchement j'en avait vraiment, mais vraiment rien à foutre si je l'avais réveiller. C'était pas de ma faute si j'avais trébucher comme une tarte sur mes pots de... OKAY, c'était bien de ma faute, mais de là à me taper une réprimande de la part d'une veille dame frustrée sexuellement - Croyez moi, Y'a pas que elle qui m'entend de son appartement -
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~ Thème~
Dernière édition par Hyakuzô Yukari le Dim 22 Sep 2019 - 15:51, édité 2 fois
En passant, à cause de l'autre conasse, j'avais complètement oubliée de jetter mon sac à ordure et je l'avais encore avec moi. J'étais déchirée entre deux choix. Je pouvais le trimbaler avec moi, comme une tarte, jusqu'à la bibliothèque. Là, je serais probablement en mesure de trouver une poubelle publique où je pourrais le jeter, ni vue ni connue. Sinon, je pouvais aussi me faufiler sur le terrain de quelqu'un et le jeter dans sa poubelle, telle une criminelle !
Je vais vous laissez quelques instants pour réfléchir à la solution que je considérais la meilleure. Allons. Ce n'était pas vraiment difficile comme réflexion ! J'étais donc là, quelques centaines de mètre à peine de chez moi, à regarder de gauche à droite sans arrêt afin de trouver une entrée de cours simple, avec une poubelle pas bien loin et personne à l'horizon. Je pus trouver assez facilement. Tsé, ce n'était vraiment pas le crime du siècle. En fait, ce n'était même carrément pas un crime. Juste quelque chose de désagréable, selon moi. Une petite maison à un étage avait captée mon attention. En chemin, j'avais pu remarquer que le propriétaire venait tout juste de partie, en verrouillant sa porte – Bon indicateur qu'il n'y à plus personne à la maison.-
Je pus aisément me débarrasser du sac à ordure et être ENFIN débarrasser de cette merde qui sentait le poisson en décomposition – fort probablement, parce qu'il y avait du poisson en train de moisir dans le fond de la poubelle.- Toute qu'une aventure pour un simple stupide sac à déchet. Je laissais sortir un petit soupir de soulagement avant de reprendre ma route vers la bibliothèque.
Le soleil se levait de plus en plus et les rues du villages avaient commencé à s'animer tranquillement. On pouvait y voir des gens allant du simple marchant au riche noble dévaler les rues comme si de rien n'était. Je pouvais d'ailleurs voir quelques enfants ici et là et compris que je m'approchais de l'orphelinat. Sur le chemin, il y avait aussi des rondes de garde vêtu d'un accoutrement venue d'ailleurs. Des gardes de l'empire du Teikoku qui avait envahie le village, il y a peu de temps. Je n'étais pas quelqu'un de raciste – J'étais beaucoup de chose, agressive, verbale, sans gêne, garçons manqué, désagréable, mais pas raciste. N'étant moi-même pas du village, ça aurait été très hypocrite. Tiens quelque chose d'autre que je ne suis pas... Hypocrite.-
Je devais avouer que l'idée de m'arrêter l'espace d'un instant et d'aller leur craché au visage, à ses enfoirées du Teikoku, m'avait effleurer l'esprit plus d'une fois, mais mon instinct de survie et ma raisons avaient réussie à prendre le dessus sur mon impulsivité. J'avais beau être impulsive et directe, je n'étais pas vraiment stupide – bien que parfois, je faisais des choses stupides.- J'étais quand même quelqu'un de brillante, mais SURTOUT, j'avais l’instinct de survie assez développer. Quoi qu'il n'en fallais pas tant que ça pour savoir que tu signais ton arrêt de mort. Tsé, si la première chose que tu faisais quand tu croisais des soldats du Teikoku, c'était d'aller devant eux, de t'arrêter, d'amasser le plus gros mottons de salive/de morve et de le lui expédier en plein tête, ça allait clairement te valoir un Prix Darwin.
Bref, j'arrivai devant les portes de la bibliothèque un peu avant l'ouverture. Si effectivement, j'avais prise du retard sur l'horaire que je m'étais faite dans ma tête, j'avais quand même calculée un petit jeu pour des imprévues du style qui m'étais arrivée. Il s'agissait d'un bâtiment massif et imposant ayant été rénové à plusieurs reprise au fil des années d’existence du village. Si on prenais un peu le temps d'observer cette immense structure adossé à l'un des piques du village, on pouvait, en plissant les yeux, distinguer une légère différence de couleur dû à l'usure dans les différents matériaux qui le composait – fort probablement dû aux ajouts de section et divers travaux d’agrandissement de la bibliothèque qui avait prise de l'ampleur à chaque année.-
Je me demandais bien, encore une fois, pourquoi l'emplacement de la bibliothèque avait été choisit aussi loin des habitations du village. Dans mon livre à moi – jeux de mots poche,- une bibliothèque devait être près du coeur du village, là où les gens allaient plus facilement s'en servir ! D'autant plus qu'au tout du village, la première chose que tu construis, c'est des habitations, donc ta bibliothèque, tu la mets proche non ? Enfin. Je n'étais pas une spécialiste dans l'aménagement des villages et après m'être rendu devant, l'idée de l'installer sur le bord du vide était peut-être stratégique. L'objectif était peu être justement de démolir les parois en cas d'invasion ennemie et ainsi envoyer sombrer la bibliothèque et son contenue dans le vide. S'il n'allait pas être impossible d'y récupérer le matériel, la tâche allait être plus que monstrueuse. Imaginez le temps qu'il faudrait pour aller, 1) Récupérer les livres, 2) Les lires afin de les classer -car tu as perdu tout système de classement quand ton bâtiment fait des pirouettes sur le rebord d'une montage et 3) Ce n'est pas tout qui serait récupérable. Enfin, l'idée d'y placer le bâtiment là n'avait fort probablement rien à voir avec l'hypothèse que j'avais émise. Le village est présentement sous l'occupation d'un pays avoisinant. Si le plan était belle et bien ce que je venais de décrire, la bibliothèque aurait déjà dû avoir disparu en s'écroulant au pied de la montagne.
Je levais les épaules et chassais cette idée un peu grotesque qui me semblait pourtant si ingénieuse. Les porte se tenait devant moi, constamment ouverte et fermé par la quantité importante de gens qui y transitait. La bibliothèque était le nerf névralgique du savoir après tout et Kumo, un village aux objectifs d'avancé technologique.
La bibliothèque de Kumo était franchement quelque chose d'impressionnant. S'il ne s’agissait pas de la première fois que je mettais les pieds dans cet immense édifice aux savoirs infinis, ça restait quand même une expérience impressionnante. Dès qu'on franchissait seuil de la porte et qu'on y faisait nos premier pas, on pouvait ressentir toute la pression du savoir qui s'y résidait. Tout du moins, dans mon cas. Aller savoir pourquoi, mais j'étais attirée par ce que renfermait ce fragile musée du papier.
Il y avait une rumeur qui courraient les rues du village comme quoi la bibliothèque de Kumo enfermerait, en son ventre, au moins une copie de chaque livres et/ou parchemins ayant existé et ce, depuis l'aube des temps. Bon, s'il devait y avoir une part de vrai dans cette rumeur, mais clairement le bouche à oreille avait fait du siens et la rumeur avait prise de l'ampleur. Comme si c'était possible de regrouper toutes les oeuvres ayant exister en un seul endroit. Je n'avais pas le moindre doute que la bibliothèque, que renfermait notre village, possédait une quantité importe, voir même faramineuse, de livres et parchemins, il ne fallait tout de même pas exagérer.
La bibliothèque était administrée par l'un des trois clans majeurs qui composaient le village. Un clan ayant pour spécialité l'encre – Tu m'en dira tant !- Dans ma tête, je divisais la bibliothèque en trois section bien distingue. Il y avait la ''section des emprunts'' qui était dédié aux livres et oeuvres qui pouvait quitter les mûrs de la bibliothèque. Il s'agissait bien souvent de copie d'oeuvre plus connue ou produite en plus grosse quantité. Il y avait les archives, lieu où était regroupée tous les papiers officiels, les oeuvres plus rare, voir même les arbres généalogique. Il était possible de consulter le contenu des archives sur place, mais il n'était pas possible de quitter la bibliothèque avec des documents de cette section. Enfin, pas dans mon cas. Probablement que des figures plus importante pouvait y faire des retraits, mais pas moi. Et très franchement, les archives n'étaient pas quelque chose que je consultais tant que ça. Finalement, il y avait une section que j'appelais : ''Savoir interdit'', qui n'était pas accessible au grand publique. Il n'y avait pas vraiment d'information publique quant au contenue des livres et parchemins qui s'y retrouvait, mais dans ma tête, si une section n'est pas accessible au grand publique, c'était surement parce qu'elle renfermait des ''Savoir interdit'', d'où l'origine du nom que je lui donnais.
Clairement, la section des ''archives'' et celle du ''savoir interdit'' n'était pas la raison de ma visite d'aujoud'hui, même si je ne dirais jamais non à un petit coup d'oeil dans la section interdite au grand publique. De toute façon, je n'y trouverais probablement pas les documents qui m'avait amenés à faire un détour vers cette endroit éloigné de la vie du village. J'étais à la recherche de document parlant de la maîtrise du chakra, de document parlant des applications possible du chakra, de document parlant de l’origine des sceaux et de document parlant du corps humain.
Me voilà donc au beau milieu des rangés de la ''section des emprunts'' à la recherche de document un peu trop spécifique. Ce n'était pas la première fois que je mettais les pieds dans la bibliothèque et au fil du temps, je m'étais habituer et était parvenu à décoder leur méthode de classe. Enfin, c'est ce que je pensais... Enfin, c'est ce que je me disais... J'étais un peu perdu, la tête sur le côté, à lire les titres des livres afin de trouver ce que je cherchais, quand un homme travaillant à la bibliothèque m'accosta. Cela faisait quelques minutes qu'il m'avait remarquée en train de chercher dans les ranger sans grand succès.
Employé - Bonjour, est-ce que je peux vous aider ? dis-il en aborant un sourire sur son visage.
[Yukari] – Non. lui réplicais-je à son étonnement.
Est-ce que j'avais besoin d'aide. Oui ! Mais une partie de moi était trop fier – et surtout têtu – pour accepter l'aide d'un employer au look lèche-cul. En plus, cela me permettait de me faire une liste mentale des prochaines oeuvres que j'aimerai bien louer. Enfin, c'était surtout une excuse qui me servait à valider mon comportement un peu stupide, alors qu'il était là pour m'aider et surtout, me sauver du temps.
Employé - Êtes-vous cer...
Je lui coupais la parole.
[Yukari] – Dégage.
Je ne pu le remarquer, mais il leva un sourcil, plissa ses yeux et suréleva un côté de sa bouche, signe typique de dégoût, avant de faire demi-tour et de me laisser me débrouiller à chercher comme une tarte. J'arrêtai de bouger quelques secondes, un sentiment de regret s'empara de mon esprit avais-je été trop bitch avec l'employé ? Sans doute, mais je chassa rapidement ce sentiment ridicule de mon esprit et poursuivi ma quête de savoir.
Au bout d'une heure, j'avais amassée une petite collection de six livres parlant des divers sujets sur lesquelles je voulais porter attention pour les prochains jours, voir prochaine semaine. L'idée était simple, aujourd'hui j'avais accès à un terrain d'entraînement et allait me concentrer sur le chakra. Tandis que du confort de mon chez moi, j'allais essayer de mémoriser les trois livres parlant du corps humain que j'avais pu trouver.
Une femme me percuta l'épaule de plein fouet. Ou étais-ce plutôt moi qui l'avait percutée de plein fouet ? Aucune idée, j'avais le regard rivé sur l'un des six livres que je venais d'emprûnter, alors que je marchais méchanicalement en direction des terrains d'entraînement du village. Le contact me fit sursauter et quelques livres tombèrent aux sols.
[Yukari] – Tssss. Voyons, fait attention dis-je en redressant mon regard en direction dl'étrangère.
Une femme à peu près du même âge que moi me faisait face. Elle était de la même grandeur que moi. Elle avait les cheveux noir jaïs – comme mon âme.- Ses cheveux lui arrêtaient un peu au dessus de ses fesses. Elle avec les yeux vert reluisant, ce que je trouvais étrange. Premièrement, parce qu'ils détonaient et deuxièmement, parce que c'était rare qu'une personne aient les yeux verts avec les cheveux d'une couleur foncé. Peut-être qu'il s'agissait d'une fausse couleur ? Après tout, j'étais bien la première à usée d'artifice coloré pour teindre mes cheveux. Elle portait une genre de robe aussi noir que ses cheveux et ma foi assez moulante. Le tissue semblait très souple et à la fois très résistant. On pouvait aisément distinguer ses courbes et la grosseur de se seins. Un bandeau avec le signe du village caché des nuages reposait sur sa poitrine, attachée à son cou comme un collier. Sur le côté droit de son visage, on pouvait y distinguer des signes rouges. Comme si quelqu'un avait posé un sceau sur la joue de cette femme, aller savoir pourquoi.
Un peu surprise par l'allure de ce qui semblait être une Kunoïchi, je figa quelques instants. Elle le remarqua, se penchât et ramassa les livres que je venais de faire tomber. Enfin, les livres qu'elles venait de me faire faire tomber. Donc c'était la moindre des choses qu'elle se penchent et ramasse son dégât. Non ?
[???] – Tiens! dit-elle en me tendant la pile de livre.
[Yukari] – Fait attention la prochaine fois
Je secoua la tête, tchippa et saisit les livres d'un mouvement sec, ce qui en fit tomber un autre de ma pile. J'avais l'air d'une tarte et je pouvais sentir le sang qui parcouraient mes veines en train de bouillir
Encore une fois, elle se pencha afin de ramasser le livre qui venait juste de tomber, par ma propre connerie en plus. Ça n'allait pas se passer comme ça. J'étais bien trop fier pour la laisser le ramasser et perdre la face. Je me pencha à mon tour et nos têtes se cognèrent. Ce qui venait en rajouter au malaise que je pouvais bien vivre en ce moment. Et je détestais les situations malaises.
[???] – Désolé!
Dit-elle, comme si c'était de sa faute. J'avais l'air de quoi moi après ça? D'une connasse qui faisait de l'attitude a quelqu'un de trop gentille qui avait rien fait de mal et qui voulait juste m'aider. J'avais l'air d'une tarte en train de perdre la face, d'une empoter incapable de faire quoi que ce soit. Il fallait que je me pousse de cette situation désastreuse le plus rapidement possible. Je ramassa le dernier livre qui venait de tomber, alors qu'elle se tenait la tête à l'endroit où on s'était cognée la tête.
[Yukari] – Met de la vanille! Ça enflera pas.
Dis-je en poursuivant mon chemin, ignorant complètement sa réaction. En marchant, j'entendis un
[???] – Bonne journée, Bella! Merci du conseil!
Est-ce que cette pouffiasse venait de m'appeler Bella? Je me retourna afin de la remettre à sa place, mais je la voyais en train de franchir le seuil de la porte de la bibliothèque. Je chassa à grand coup de claque mentale l'idée de l'insulter. Elle n'en valait pas la peine et j'avais déjà perdu assez de temps comme ça. Je devais me rendre sur les terrains d'entraînements et prendre possession de mon terrain le plus rapidement possible, d'un coup que quelqu'un doit s'y soit installé en voyant que je n'arrivais pas.
J'étais donc, FINALEMENT, arrivée au terrain d'entraînement que l'académie et le village avait accepté de me prêter. Je n'avais pas tant de retard que ça sur mon planning de la journée. Enfin, au maximum une heure. Rien de bien grave compte-tenu de tout ce qui était arrivée. Une vraie histoire d'horreur, c'est moi qui vous le dit !
Le terrain d'était pas bien grand. Plus petit que celui qu'avait louer notre senseï Sendai Yahiko pour notre première rencontre d'équipe. Il y avait quelques arbres ici et là qui étaient clairement plus vieux que le village lui-même. On pouvait y observer des entailles et trous divers tout le long de son tronc, signe qu'il avait été la malheureuse proie d'arme de jet. Étais-ce volontaire où bien le résultat d'un tir raté et qui avait pour cible le pantin avec une cible sur le torse qui se trouver à quelques mètres devant l'arbre? Difficile à dire, les deux cas étaient possible. Il y avait quelques fourmis qui avaient profité des trous nouvellement fais afin d'infester l'arbre et de s'en faire un nid. C'était quelque peu triste que de penser que cet arbre avait vécu toute sa vie sans aucun problème et qu'il n'avait fallu que quelques lancés ratés de Genin en plein entraînement pour sceller le sort de ce géant de bois et le condamner à mort par infestation.
Il y avait, en tout, trois mannequin de bois répartie les uns à côtés des autres. Enfin, façon de parler. S'ils étaient enligné les uns à côtés des autres, ils n'étaient pas tous à la même distance de ce qui semblait être un point d’encrage pour ceux voulant pratiquer leur techniques de lancés. On pouvait le remarquer à la décoloration de l'herbe qui étaient décédés à force de se faire piétiner par des gamins en train de pratiquer maintes techniques dans l'objectif d'étendre leurs talents. Il y avait un petit point d'eau, à peine plus grand qu'une table et qui avait clairement été fait de la main des hommes. On y devinait rapidement l'étendu de l'utilité dudit point d'eau et la raison de sa création était claire; ''Pratique la technique permettant aux shinobis de marcher sur l'eau.'' L'endroit n'était pas parfait pour la pratique de cette technique en situation réel de combat, car l'eau de cet étant n'était pas la proie de grand chose et avait tendance à stagner, mais c'était un endroit idéal afin d'y travailler ses bases.
Il y avait aussi une table en bois qui avait été déplacée recensement et qui semblait profiter de la pénombre que lui offrait un arbre encore plus gros que celui près des pantins de bois. Aucun trous n'avait été fait sur celui-ci. Non, on pouvait y voir les traces d'un cœur couvert d'initiale, sans doute fait par des abrutis d'adolescents en plein crise ''d'amour.''
Je décidais d'aller m'installer sur la table. J'y déposais mon sac, mon katana et mes bouquins. Le soleil avait commencé à se lever et avec lui, la température augmentait à chaque minutes qui passaient. L'été bâtait son plein à Kumo et le village caché des nuages avait un je-ne-sais-quoi de magnifique en cette période estivale. Il ne faisait ni trop chaud, ni trop froid. Les pics enneigée des montagnes qui entouraient le village descendait la température du mercure à mesure que la chaleur de l'été y faisait fondre la neige. En hivers par contre, la neige recouvrait d'une fine couche blanchâtre le paysage montagneux du village caché des nuages.
Bien entendu, le village avait été construit en hauteur et lorsque les nuages qui peuplaient le ciel était bas, ils recouvraient le village en totalité. Ça créait une sorte de brume épaisse qui rendaient la visibilité difficile, mais qui avaient fini par donner, au nom du village caché du nuage, tout son sens. Aujourd'hui n'était pas une de ses journées. Le ciel était bleu et vide. Aucun cumulonimbus n'osaient se pointer. Aujourd'hui allait être une journée chaude et ensoleillé. Parfaite pour relaxer et s’entraîner. De là où je venais, l'air était sec, car loin de point d'eau et nous vivions aux bas d'une montagne couverte de neige éternelle. J'avais l'habitude de ce genre de température et si c'était quelque chose de pratique pour les âmes artistiques désirant plein de lumière afin d'y peindre chef-d’œuvre et tableaux de tout style, je n'y portait que très peu d'attention. Trop concentrée sur mes livres et mes entraînements pour profiter du paysage et de la quiétude qui m'entouraient.
J'avais ouvert le premier de mes livres sur le chakra. Les premiers chapitres racontait l'histoire de personne ayant vécu il y a de cela plus de deux cents ans, alors que le chakra n'était qu'une idée. Le livre parlait des premières conquêtes sur cette énergie vitale, des découvertes qu'avait fait nos ancêtres, mais aussi des erreurs qui avaient coûter la vie à plusieurs de ses pionniers. Je lu tout ça en diagonale, s'il était important de connaître l'histoire du chakra et l'origine de cette force vital, il s'agissait aujourd'hui d'un savoir rependu et un peu surfait, comme n'importe quelle histoire datant d'aussi longtemps.
J'avais le nez planché sur le quatrième chapitre de mon premier livre quand l'impression d'être fixé s'empara de moi. J'avais lu dans un livre de médecine une théorie bien intéressante. Cette théorie disait que l'espèce humaine ne posséderait pas cinq sens, mais bien sept. Les cinq que tous connaissaient et deux aux fonctions peu abordée, mais tout de même intéressante. Il s'agissait de la proprioception, qui avait pour fonction l'identification de notre corps et de nos mouvements aux-travers de nos environnements. Il y avait aussi le système vestibulaire. Sens intimement lié avec notre oreille interne et qui dominerait l'équilibre et notre capacité à nous déplacer dans notre environnement les yeux fermés. Si les deux sens étaient similaire, le document en question parlait de la proprioception comme prenant aussi la forme de la capacité qu'a l'être humain à se rendre compte que quelqu'un nous fixe. Un peu tirer par les cheveux, si vous voulez mon avis, mais je ne pu m'empêche de penser à cet écrit, car j'avais l'intime conviction que quelqu'un me regardais, à cet instant précis.
Je relevais ma tête et pu apercevoir deux yeux verts pétant me fixer de l'autre bout du terrain d'entraînement. Il s'agissait de la femme qui m'avait percuté il y a moins d'une heure. Cette même femme qui avait osée m'appeler Bella. Plusieurs questionnements envahirent mon esprit, mais je n'avais pas vraiment eu le temps de m'y attarder qu'elle me fit signe de loin et s'approchât de moi.
La jeune femme ne pu s'empêcher d'époumoner un « Bella » de l'autre bout du terrain d'entraînement avant de s'avancer dans ma direction. Elle était maintenant directement en face de moi. Elle prit la peine de s'inviter elle-même et allât s'asseoir directement en face de moi. Elle me regarda de haut en bas avant de tendre la main dans ma direction
[Ayame] – Moi, c'est Okazaki Ayame.
Elle prit une pause, attendant sûrement que je me présente à mon tour. Elle eut seulement droit à un froncement de sourcil de ma part. Je déposa le livre que je lisais devant moi, tenant les livres de tel sorte que mes doigts empêchait sa fermeture, me permettant de poursuivre ma lecture aussi tôt l’intruse chasser de mon espace personnelle. Par réflexe, je déposa mon autre main par dessus mon livre et adopta une position de fermeture et de protection, comme si je voulais protéger le livre de sa présence. Je n'étais pas certaine des raisons ayant poussée cette femme à engager le contact avec moi et restait quelques peu méfiantes des intentions qui se cachaient derrière son sourire et son humeur inébranlable.
Voyant que je ne réagissais pas à ce qui devait être l'évidence même d'une tentative de contact, elle alla jusqu'à saisir la main qui tenait protégeait mon livre et l'apporta directement à sa main. Elle avait la peau douce et son contact n'était pas désagréable. Je restais surprise par la paire de couille qu'elle avait que de toucher physiquement quelqu'un qu'elle ne connaissait pas et qui, jusqu'à présent, avait été désagréable, méprisante et hostile.
[Ayame] – Bonjour, moi c'est madame grincheuse.
Dit-elle en caricaturant ma voix. Je retira d'un geste sec ma main, avant de me lever et de taper des deux mains la table devant nous, perdant ainsi la page de mon livre. Elle ne bougea pas d'un poil, le regard fixé dans le miens, j'avais l'impression qu'elle sondait mon âme, c'était vraiment quelque chose de désagréable.
[Yukari] – Tu te prends pour qui, salope?
Dis-je complètement rouge de colère. Elle se prenait pour qui pour venir s'inviter dans mon espace personnelle et me ridiculiser de la sorte?
[Ayame] – Okazaki Ayame.
Répéta-t-elle en se levant à son tour. Elle tendit de nouveau sa main devant moi avant d'arborer un sourire sur son visage. Son sourire avait quelque chose de naïf et sincère. Pas comme le sourire de mon senseï qui était provocateur et narquois. Je frappa sa main du revers de la mienne.
[Yukari] – Je suis pas intéressée à ce qu'on soit amie. Dégage.
Elle frotta le dos de sa main avec le pouce de son autre main.
[Ayame] – Ça ne sera pas possible, j'ai réservée ce terrain, mais on peut le partager si tu veux.
Elle était sérieuse la traîner? Pensais-je en bombant le torse et en m'approchant d'elle, les poings fermés. Elle ne bougea pas d'un centimètre. Non, même pas d'un poil. Tout ce qu'elle fit est de maintenir son sourire en me fixant droit dans les yeux. Je ne pu m'empêcher de remarquer la couleur inhabituelles qu'ils avaient. Ils étaient d'un vert lumineux. De loin, je pensais qu'il s'agissait du reflet du soleil, mais je pouvais clairement voir le soleil par dessus les épaules de la kunoïchi. Ses yeux avait un je-ne-sais-quoi que je n'avais jamais vu avant. Je cligna des yeux et elle disparu.
En fait, il n'y avait pas qu'elle qui avait disparu, mais le paysage avait complètement changée et je me trouvais au cœur d'une vallée entourée de couleur. J'avais à la main un pinceau et devant moi, il y avait une toile déjà entamé sur laquelle ont avait commencer à peindre le décors. Je me rendit compte rapidement qu'il s'agissait d'une des peintures qu'il y avait d'affichée sur les mûrs de ma chambre et me rendirent rapidement compte que j'étais en train de revivre l'un des plus beaux moments de ma vie. Je pu entendre clairement le bruit des oiseaux et le son que faisait le vent en déplaçant les herbes hautes qui peuplaient cette vallée ensoleillé. Ça avait quelque chose d’envoûtant, quelque chose de calmant. Je sentie tout le stress et la pression s'échapper de mon corps et ne put m'empêcher de relâcher l'emprise que j'avais sur mon poing, je resta ainsi quelques secondes, en paix avec moi-même.
Puis en un clignement de yeux, me revoilà devant la kunoïchi. Ses yeux éclairaient d'un vert jade ardant et immaculé. Je pouvais sentir la paix aux plus profond de mon corps, chose que je n'avais pas ressentis depuis la fois où j'avais peint ledit paysage qui se trouvait derrière nous. Elle souriait.
Tranquillement, le décors disparu et redevient celui du village caché des nuages. Les yeux de la femme devant moi perdirent tranquillement de leur intensité, avec de revenir à leur lueur habituelle, qui était déjà inhabituelle. Elle tendit la main devant moi, je ne pu m'empêcher de la serrer.
[Yukari] – Yukari. Hyakuzô Yukari.
Dis-je complètement désarmer par ce que je venais d'expérimenter.
Ayame relâcha ma main, tout en continuant de sourire. Elle mit sa main sur mon visage, elle avait la peau douce. Elle m'indiqua de m'asseoir, ce que je fit. Je repris tranquillement mes esprits, ne comprenant pas trop ce qui venait de se passer. Cette paix qui résidait en moi était encore là, c'était un sentiment agréable. C'était agréable de ne pas être en colère tout le temps. Cette pensée quitta rapidement mon esprit, à mesure que je reprenais contact avec la réalité. Je pris une grande respiration et tourna mon regard vers Ayame qui s'était assise à son tour juste à côté de moi.
[Yukari] – Qu'est-ce qui vient de se passer?lui demandais-je calmement
[Ayame] – Je t'ai mise sous l'emprise d'un genjutsu afin de t'aider à te calmer. J'espère que tu ne m'en veux pas tropdit-elle en penchant la tête sur le côté et en fermant les yeux.
Je ne voulais pas qu'elle les fermes, ses yeux. C'était un sentiment étrange. Je devrais être en colère. Comment pouvais-je accepter que quelqu'un me plonge dans un genjutsu? Comment pouvais-je être aussi calme avoir été ridiculiser par cette femme devant moi?
[Yukari] – Non, c'était agréable.dis-je en lui souriant à mon tour.
C'était quand, la dernière fois que je m'étais permise de sourire? Au moins un an. Depuis la dernière visite chez ma mère pour être exacte. Avant de me rendre compte que ma mère avait détruite le ''grenier'' et les premier paysage que j'y avait peint.
[Ayame] – Je ne sais pas ce que tu as vue, mais ça devait être aussi joyeux et apaisant que la colère qui t'habite.
Je cligna rapidement des yeux. Les effets du genjutsu s’estompait de plus en plus. Cette tempête intérieur qui dominait ma psyché revenait tranquillement, ce moment de paix me permit de garder un certain contrôle sur mon ouragan imaginaire. Sans dire un mot, je me leva et partit en direction de l'académie, laissant mes choses traîner sur la table.
Quelques minutes plus tard, je revint sur mes pas et trouva Ayame en train de lire l'un des livres que j'avais empruntée à l'académie. Je le lui arracha des mains.
[Yukari] – Non, mais tu te prends pour qui?dis-je en soupirant un bon coup.
Je revenais du bureau s'occupant de la location des terrains d'entraînement. Je voulais comprendre pourquoi cette kunoïchi disait qu'elle avait réservé ce terrain d'entraînement ? Je voulais comprendre pourquoi elle était encore là et c'était la faute de qui. Après plusieurs longues minutes de silence administratif, on m’expliqua qu'il y avait eu une erreur et que deux personnes avait réservé le même terrain. Je demanda à ce que l'une de nous deux soient réaffecter, mais on m'avait m'expliquer que ça n'allait pas être possible, car tous les terrains étaient réservés pour la journée. Je pouvais sois faire une croix sur le terrain, soit le partager avec une certaine Okazaki Ayame. J'avais bien essayer de taper du poing sur la table, mais je m'arrêta en soupirant juste avant. Je n'étais pas assez conne pour piquer une crise devant quelqu'un qui pourrait tout simplement me renvoyer ou tout simplement, me jeter dehors du village.
Me revoilà donc devant cette connasse qui se croyait tout permise. J'avais l'air complètement vaincu par les événements de ma journée et au fond de moi, j'avais hâte qu'elle se termine. Je relâcha mon emprise sur la Kunoïchi -je ne m'en étais pas rendu compte, mais je l'avais saisit par le haut de sa robe.- Avant même de pouvoir dire quelque chose, elle avait saisit l’ampleur de la situation et me répondit
[Ayame] – On peut s'entraîner ensemble si tu veux!
Il fallait quand même pas pousser. Je pointa une ligne imaginaire séparant le terrain d'entraînement en deux.
[Yukari] – Ça, c'est ton côté! Que je te voyais franchir le miens. Je veux pas t'entendre du reste la journée. Compris?
Je pouvais être une vraie gamine parfois. Elle hocha la tête de haut en bas, pris ses affaires avant de pointer le livre que je lui avais arraché des mains.
[Ayame] – En passant, c'est mon livre! Le tiens il est là dit-elle en pointa le même livre posé sur la table Je peux le ravoir?
Je le lui enfonça sur le poitrine en la poussant de quelques pas. Elle sourie.
[Ayame] – Merci!
Je ne pu m'empêcher de penser qu'il devait lui manquer une couche à sa santé mentale? Comment pouvait-elle rester aussi zen alors que, un peu malgré moi, je faisais tout en mon pouvoir pour l'ébranler. Comment pouvait-elle rester près de moi, alors que mon seul objectif était de la mettre à distance?
Le reste de l'avant-midi s'était déroulé sans le moindre problème. Okazaki Ayame était restée de son côté de son terrain d'entraînement. Nos interactions étaient restés le plus inexistant possible. Mise-à-part les quelques sourires ici et là qu'elle m'envoya quand elle remarquait que je le fixais, il n'y avait rien eu de bien notable.
Elle avait passé le restant de son avant midi et lancé des kunais, senbon et shuriken en direction des pantins de bois. Elle n'était pas aussi douée avec les armes de lancé qu'avec les genjutsus, mais elle se débrouillait plutôt bien.
De mon côté, j'avais passer une partie de mon avant midi à travailler les techniques de bases de tout shinobi. Enfin, c'était comme ça que je les appelais. J'allais lire un chapitre sur la technique permettant de marcher sur l'eau et j'allais ensuite mettre en pratique ce que j'avais lu. C'était une technique que je maîtrisait déjà, mais il était important de revenir aux bases et de construire ses forces à partir de là. J'avais plus de difficulté à marche sur les arbres et sur les surfaces durs. La technique avait beau être une technique de base, elle nous apprenait l'une des choses fondamentales du Chakra. Le contrôle. Je pouvais voir le résultat de mon entraînement assez rapidement. Mes tentatives de maintient perpendiculaire au sol était de plus en plus simple, quoi qu'un peu épuisant.
Midi arriva rapidement et le soleil était maintenant à son Zénith. Je décida de prendre une pause lorsque les bruits que faisaient mon estomac étaient audibles. Si normalement, je n'avais pas aussi faim rendu à midi, j'avais passée les dernières heures à dépenser de l'énergie et à m'entraîner. Forcément, je devais avoir dépenser plus d'énergie et de calorie qu'à mon habitude et mon corps me l'indiquait par le billais de bruit horrible et de l'étrange désir de goût à de l'écureuil cuit.
Je sortis les choses de mon sac et me rendit compte de la boulette que j'avais commisse. Comme si aujourd'hui n'avait pas été une journée assez merdique. Il fallait que la vie en rajoute. J'avais complètement oubliée mon lunch chez moi. Comme.... Une.... Tarte. Je me cogna la tête trois sur la table en gémissant et en chuchotant « Mais qu'elle connnnne!». Ma souffrance devait être aussi audible que les bruits que faisait mon estomac.
Je sentis une tape sur une de mes épaules et aperçu Ayame à quelques centimètres de mon visage. Toujours avec un grand sourire aux lèvres. Sans doute avait-elle vu là l'opportunité de reprendre contact avec moi? Je ne savais vraiment pas trop quoi penser d'elle? Pourquoi avait-elle autant le besoin d'être en contact avec moi? Je me demandais si elle se demandais la même chose de ma part? Pourquoi avais-je autant le besoin de la rejeter? C'était pas tant le besoin de la rejeter que celui d'avoir la sainte paix.
[Ayame] – Si tu veux, on partage!
Dit-elle en soulevant un sac qu'elle cachait derrière elle avec sa main gauche. Elle avait très certainement remarqué que j'avais du oublier mon lunch et ne put s'empêcher d'en profiter pour venir me voir. Pourquoi? Moi qui l'avait traiter de sous-merde toute la journée, qui faisait tout pour qu'elle ne développe que des sentiments de dégoût pour moi. Pourquoi était-elle aussi tenace? Une partie de moi était curieuse de savoir ce qui la motivait autant à vouloir approcher un déchet comme moi? Peut-être étais-ce là toute l'ingénuité de son plan? Probablement pas. Peut-être étais-ce elle qui s'était débarrassé de mon lunch pendant que j'étais partie me plaindre au sujet du partage du terrain d'entraînement? Non. J'avais les souvenirs de mon départ encré dans la tête et il n'y en avaient aucun de moi en train de ranger mon lunch dans mon sac. Je l'avais clairement oublié.
[Yukari] – Pourquoi pas... C'est ça où rien.
Je n'avais pas la force de répliquer autre chose. Je n'étais surtout pas assez conne pour refuser un repas gratuit alors que je mourrais de faim. J'étais fier, mais pas à ce point-là. Je me releva le dos tandis qu'elle prit place devant moi. Elle ouvrit son sac et disposa de son lunch partout sur la table. Elle était sérieuse? Elle avait amener assez de nourriture pour nourrir une armée. Elle me remarqua bouche bée par la quantité de nourriture qu'elle apporta et ne put s'empêcher de se justifier.
[Ayame] – On est une grande famille chez moi. Enfin, était. Quatre filles, trois garçons et mes parents. J'ai pris l'habitude de cuisiner en grande quantité et tous n'ont pas survécu à l'attaque du pays du feu. dit-elle en regardant par terre Les autres ont quitté le village, alors je ne suis pas encore habituée à cuisiner des plus petites quantités.
C'était un sujet que je n'avais jamais vraiment abordé avec moi-même, celui de l'impact qu'avait eu le pays du feu sur les familles vivant aux villages. Je n'avais plus de famille et n'avait donc pas eu à réfléchir sur le sujet. Elle força mon petit cerveau à tourner la question, cherchant désespérément une réponse dans mon imaginaire, alors que je l'avais devant moi. J'avais devant moi une fille déchirée par la guerre et par le deuil. Une fille à la recherche de réponse qu'elle ne pouvait avoir. Une fille qui cherchait désespérément quelqu'un pour combler le vide qu'avait laisser le pays du feu après son attaque. Elle cherchait autant à combler un vide qu'elle n'avait jamais connue que je cherchais à fuir des relations que je n'avais jamais expérimentée. Elle cherchait aussi désespérément à plaire, que je cherchais à être rejetée.
Cette réalisation me heurta plus que je ne voulais l'admettre. Je voulais l'aider. J'avais besoin de l'aider, mais ne sachant pas comment faire, je ne pu m'empêcher de tourner ce désir de la seule façon que je connaissais. Je ne pus m'empêcher de pourrir ce sentiment pure qu'était celui de vouloir aider en un sentiment de haine et de colère. Sans s'en rendre compte, elle nourrissait en moi une haine à l'égard du pays du feu. Une haine que je portais en moi sans raison apparente, autre que par contamination et désir d'appartenance. J'avais le désir d'appartenir à quelque chose de plus grand que moi-même et au moment où j'avais en l'impression de faire partie de ce quelque chose, l'empire du feu arriva et attaqua ce qui, l'espace d'un instant, m’apparus comme ma maison.
C'est alors que je me rappela les conseils d'un ancien professeur. Dans un moment de haine et de colère, rien de mieux qu'une grande respiration pour se calmer. Je pris une grande respiration audible, ce qui laissa échapper un « ça va? » de la femme devant moi. Sa voix me ramena sur terre et je ne pu m'empêcher que d'avoir un sentiment de dégoût à mon sujet. Je savais bien que j'avais tendance à tout distorsionner vers la haine et la colère. Au point où j'en oublias la souffrance qu'elle devait vivre et comment je ne devais pas être aidante dans un tel contexte. Dans cette situations, je ne voyais qu'une seule question possible.
[Yukari] – Parle moi de ta famille. Comment ils étaient?
Une partie de moi voulait savoir pourquoi n'avait-elle pas suivi le reste de sa famille et quitter le village ? Mais je savais que ce n'était pas le temps pour assouvir ma curiosité.
Nous avions passée une partie de l'après-midi à manger et à discuter de sa famille. Elle me racontait diverse histoire au sujet de ses frères et sœurs. Allant de quand elle était toute petite jusqu'à quelques jours avant l'invasion du pays du feu. En tout, son père, deux sœurs et deux frères avaient péris dans l'attaque du village en tentant de défendre ce qu'ils appelaient leurs maisons. Sa mère, sa dernière sœur et son dernier frères fuirent le village dès la première occasion. Elle m'expliqua que la raison l'ayant poussée était parce que si tous le monde partait, qui allait rester pour enterrer les corps meurtris de sa famille? Personnellement, je trouvais que c'était une raison de merde. Comment veux-tu honorer les morts, si tu meurs à ton tour? Comment peux-tu vivre en sachant que tu ne reverrais peut-être jamais le reste de ta famille, tout ça pour enterrer quelques morts?
La famille était un concept que je n'arrivais pas à saisir. J'avais beau essayer, j'avais de la difficulté à percevoir le lien qui unissait Ayame à sa famille, car le lien qui unissait ma personne et ma famille était dégueulasse et représentait, d'une certaine façon, la norme.
[Yukari] – Bon, sur ce, merci pour la bouffe, mais je dois me remettre à mon entraînement.
Elle acquiesça, puis pointa du doigts les écrits de médecine que j'avais emprunter à la bibliothèque du village.
[Ayame] – Je peux comprendre les écris sur le chakra. Mais pourquoi des écris sur la médecine? Et pourquoi ils parlent tous des oreilles ou de la bouche?
Je ne pu m'empêcher de sourire face au sens de l'observation d'Ayame. Cette séance avait un but très précis. Suite à la rencontre avec les membres de mon équipe, j'avais rencontrée une fillette incapable de parler et je m'étais mise dans la tête de lui donner un coup de main. Aller savoir pourquoi, le besoin de venir en aide était quelque chose de plus fort chez moi que le besoin de me faire rejeter. Sans doute cherchais-je à combler quelque chose? Voir-même faire quelque chose que j'aurai aimer qu'on me fasse étant plus jeune?
Je ne savais pas trop par où commencé et mon premier réflexe était de me renseigner sur le fonctionnement primaire de la communication. J'avais quelques idées vers quoi enligner mes réflexions, mais je manquais de documentation et de connaissance sur l'oreille et les raisons qui faisait qu'on était capable d'entendre ou de communiquer.
[Yukari] – C'est pas de tes affaires.
Lui répondis-je. J'avais d'autre chat a fouetter que de perdre encore une heure à expliquer quelque chose qu'elle ne comprendrait probablement pas de toute façon.
Elle éclata de rire
[Ayame] – La revoilà, la Yukari du début. Je me demandais où elle était passée.
Je ne pu m'empêcher de lui balancer la première chose que j'avais sous la main. Ayame reçu de plein fouet un des livres de la bibliothèque qui traînait près de moi
[Yukari] – Ta gueule, fous moi la paix.
Elle reprit le livre qui venait de tomber au sol et le déposa sur la table. Puis, elle se dirigea de son côté du terrain d'entraînement en ricanant un peu, ce qui n'aidait en rien le fait que j'étais maintenant énervée.
Le restant de l'après-midi et la soirée avait été une sorte de copier/coller de la journée. J'alternais entraînement et lecture, tandis que Ayame pratiqua son lancé d'arme ninja avant d’enchaîner sur quelques techniques de Ninjutsu. Elle me conseilla pour certaine chose et la remercia en l'envoyant chier et en lui demandant de se mêler de ses affaires. Pour le souper, nous avions fini les restant du dîner avant de poursuivre notre entraînement jusqu'à la tombé de la nuit.
Le soleil s'était complètement couché et en guise de lumière, nous avions quelques torches d'allumée ici et là. La lune nous offrais aussi un éclairage qui laissait un peu à désirer. La lecture des livres se faisaient de plus en plus difficile et l'heure de la fin arrivait. Quand un shinobi fit son apparition sur le terrain d'entraînement. Je n'avais jamais vu cet homme et regarda en direction d'Ayame qui souleva les épaules.
[Shinobi] - Hyakuzô Yukari?
Dit-il nous toisant du regard. Il avait à la main un parchemin portant le sceau du village.
[Ayame] – Heum, oui? C'est moi.
Il s'avança et me remis le parchemin en question.
[Shinobi] - Un bâtiment s'est écrouler non loin d'ici et nous réquisitionnons vos services. Vous devrez aller rejoindre l'équipe de trauma.
Dit-il en disparaissant aussi qu'il n'était apparu. Je ne pu m'empêcher de dérouler le rouleau qu'il venait de me remettre. Il s'agissait de l'ordre de mission avec le sceau urgence d'étamper en haut de l'ordre. Il y avait une carte avec l'endroit où je devais me rendre.
Je salua rapidement Ayame, la remercia pour le repas et me mise en route.
[Ayame] – Attends, je viens avec toiDit-elle en ramassant son sac