URGENCE Durant l'assaut de l'Empire du Feu dirigé par Yamanaka Rei, de nombreux bâtiments ont été démolis. Plusieurs zones ont été touchées, commerciales comme résidentielles. Une des priorités du village a été de reconstruire les édifices détruits, des tâches qui se sont transformées en mission et ont par la même occasion, galvanisées les Kumojins restants.
Malheureusement, le travail de reconstruction n'a pas été parfait. Alors que les premiers habitants d'une résidence reconstruite venaient à peine de s'installer, un effondrement a eu lieu ; menant à la destruction d'une partie du bâtiment. Dans l'urgence, le centre des missions a fait parvenir à l'aide de messagers, des missions aux Shinobis disponibles. Ayant un effectif réduit, ils ont décidé en priorité de contacter les personnes possédant aussi des compétences en médecine.
Un premier travail d'extraction a été fait, votre tâche sera d'examiner les survivants et d'apporter les premiers soins et bien sûr, dans les cas les plus graves, ne pas hésiter à prendre des décisions risquées.
° SE RENDRE SUR LES LIEUX ET SE GREFFER À L'ORGANISATION EN PLACE ° APPORTER LES PREMIERS SOINS SI NÉCESSAIRE ° REDIRIGER LES CAS GRAVES (SI POSSIBLE) À L'HÔPITAL ° FAIRE UN RAPPORT DE LA SITUATION ET DES ACTIONS EFFECTUÉES ° BONUS : TRAITER UN CAS GRAVE
Okazaki Ayame #35ae9f
Si je devais résumer cette journée en un seul mot, je choisirais de la décrire comme merdique. Rien ne s'était passée comme je l'avais prévu et je n'appréciais pas particulièrement ce manque de contrôle sur ma vie. En fait, je n'étais vraiment pas du genre à apprécier d'être dans une situation hors de mon contrôle, que ça concerne ma vie, mon avenir et même mon épicerie.
Cette journée de merde avait débutée, avec maladresse et inattention, beaucoup trop tôt pour mon pauvre petit cerveau. En manque d'énergie, il avait fallu que je retourne à l'intérieur de ma demeure, car j'y avais oublié quelques choses. Paresseuse comme je suis, j'avais fait le merveilleux choix de passer la porte du balcon, au deuxième étage. Je m'y était péter la gueule royalement, à cause de pot de peinture vide que j'avais laissée traîner, comme une conne, devant la porte du balcon. La veille, je m'étais même dit qu'une personne sensée n'allait jamais emprunter la porte du balcon, car à moins de marcher sur les mûrs, il n'y avait aucun accès sauf par l'intérieur et que donc, il n'allait y avoir aucun problème, si je les laissaient traîner là quelques jours.
Ma merveilleuse tombée rocambolesque avait, malheureusement, réveillée cette connasse de propriétaire qui vivait juste en dessous de moi. En toute bonne vieille personne aigrit par le temps et aux tempérament de merde, elle ne put s'empêcher de m'attendre devant sa porte afin de se mêler de mes affaires et de me passer ses petits commentaires de merde. Je ne pu, bien entendu, pas m'empêcher de l'envoyer chier, la traitant de connaisse en manque de cul – cette ajout s'étais fait seulement dans ma tête par contre, car je n'avais pas de temps à perdre avec cette conne.- Maintenant que j'y repensais, un petit malaise s’empara rapidement de moi et j'avais l'impression qu'une surprise allait m'attendre lors de mon retour à la maison. Je chassa rapidement cette impression de la tête, ne pouvant rien y faire avant d'en avoir le cœur nette.
Aucun problème majeur n'étais survenue à la bibliothèque, mise-à-part peut-être une interaction désagréable avec un employé. Enfin, à bien y repenser, c'était moi qui avait été désagréable et lui, victime de mon caractère de merde. Enfin bref, je me consola en me disant que s'il voulait faire carrière dans le service à la clientèle, il allait devoir s'habituer aux comportements de ce genre. En fait, je l'aidais même à se bâtir une carapace et à se développer en tant qu'employé! Ça sonnait un peu comme une sur-justification personnelle afin de valider un comportement anti-social et excessivement bitch.
En me mettant en route vers les terrains d'entraînements, une dame me percuta. Après avoir perdue la face et l'avoir insulter au passage, je remise en route pour rencontrer de nouveau cette femme du nom d'Okazaki Ayame. Elle m'expliqua qu'il avait une erreur de la part de l'académie et que j'allais devoir partager mon terrain d'entraînement avec elle. Suite à des explosions de colère, des gros mots et diverses tentatives de comportements désagréable afin de la faire fuir, elle n'eut d'autre choix que d'user d'un Genjutsu pour me calmer.
Sur l'heure du dîner, je m'étais rendu compte que j'avais oublié mon repas chez moi, parce que je pouvais vraiment être une tête-brûler par moment et Ayame accepta de partager le siens avec moi. Et suite à plein de bla bla bla que je vous évites, il était devenue claire pour moi que, bien que nos personnalités soient complètement à l'opposée, Ayame était aussi brisée que moi à l'intérieur. Si j'essaie de mettre les gens à distance afin de me protéger de relation que je n'avais vécu et d'abandon possible, elle essayait de combler un vide, la mort d'une partie de sa famille et la désertion de l'autre partie, qui avait été causé par le Pays du Feu lors de la conquête de Kumo.
Tout cela nous avait mener à maintenant, alors que la journée semblait bien se terminer et que j'étais prête à retourner chez moi, un shinobi m'accosta et me RÉQUISITIONNA. Déjà en partant, je l'ai dit, je n'appréciais pas ne pas avoir de contrôle sur ma vie. Alors quand on vient me voir pour me réquisitionner et me force un ordre de mission dans la gorge, vous comprendrez que ça ne me donnait pas le goût de les aider. Enfin, c'était une fausse vérité. Une partie de moi appréciait l'opportunité de montrer l'étendu de mes capacités, si en plus je pouvais aider le village qui m'avait accueillit, il était impossible pour moi de refuser. J'aurai juste aimer qu'on me donne le choix – même un faux choix aurait fait l'affaire.-
Me voilà donc en direction du quartier ouest du village, celui dans lequel se trouvait les habitations plus modeste du village caché des nuages.
La nuit se faisait de plus en plus sombre et avec elle, la visibilité devenait inexistante. Je savais immédiatement que cette noirceur allait jouer contre nous lors de cette mission. Mise-à-part quelques torches et lampes, le villages n'avaient pas tant la possibilité de créer de grosse source de lumière. D'autant plus qu'il s'agissait de la pire nuit possible pour ce genre d'opération. Une nuit sans lune. Nous allions devoir nous débrouiller avec le peu de chose que nous avions, mais ça allait carrément jouer en la faveur de la faucheuse.
L'endroit où se trouvait l'écroulement était assez facile à remarquer. C'était le seul endroit devant nous où il y avait un attroupement massif de torche et lumière. Qu'est-ce que ça aurait pu être d'autre? Pas grand chose. C'était donc par là que je me dirigeais. Derrière moi, Ayame emboîtait le bas. Elle n'osait pas dire grand chose et l'espace d'un instant, je me demandasse à quoi elle pouvait bien réfléchir.
Les shinobis déjà présent avait d'or et déjà érigés un périmètre de sécurité qui était contrôlé par des membres de l'empire du feu accompagné d'agents du Kyuubu. Lors de mon arrivée, un des gardes me fit signe de rester là où afin de ne pas gêner le processus de sauvetage. Je lui montra l'ordre de mission. Il me fit rapidement passer de l'autre côté des barrières accompagnée d'Ayame. On nous indiquais ensuite la marche à suivre. Ayame avait été redirigée vers l'équipe d'extraction des victimes, car ses capacités en Genjutsu lui permettait de plonger les victimes dans une illusion relaxante et permettait de réduire le stress. De plus, en étant plus relaxe, les muscles du corps se relâchait ce qui pouvait éviter quelques blessures mineurs, quoi qu'à ce point-là, ce n'était vraiment pas leurs priorités. En quittant, elle effectua quelques mudras et fit apparaître quatre boules de la grosseur de ma tête qui flottait maintenant au dessus de nous. Les quatre boules en question s'illumina d'un coup et éclaira les ruines de la maison intergénérationnel qui venait de s'écrouler. Ce genre d'intervention était difficile autant pour les victimes que pour les gens qui venaient en aide aux victimes. De devoir bouger des débris de maison était éreintant, mais en pensant aux victimes prisent sous les débris, ils avaient tendances à trop en faire et mettaient leur santé en jeu aussi. Je mettais Ayame en garde des dangers en lien avec ce que je venais de décrire. Elle hochait la tête avant de partir.
De mon côté, à cause de mes capacités dans les arts médicaux, ainsi qu'à cause de mes connaissances sur le sujet, on me redirigea à l'équipe trauma. La dame qui s'occupait de l'équipe médicale devait avoir autour d'une soixantaine d'années. Elle portait un sarrau blanc, probablement aussi blanc que ses cheveux.
Une partie de la rue avait été fermée et transformée en centre médicaux d'urgence. Il y avait deux personnes en train de se faire examiner par des shinobis de Kumo. On m'expliqua qu'un seul médecin s'étaient rendu sur les lieux jusqu'à présent et qu'il avait dû quitter avec une des victimes, car elle n'aurait pas survécu au déplacement sans assistance médicale. D'autant plus que l'hôpital se trouvait à l'autre bout du village, pour couronner le tout. Les deux victimes restantes avaient des lésions mineurs, à première vue. Mon rôle allait être d'assumer le rôle de médecin jusqu'au retour ou à l'arrivé de quelqu'un de plus compétant. J'allais devoir porter assistance aux blesser et faire le tour des gens composant l'équipe d'extraction afin de m'assurer de leur propre état physique.
On me briefa rapidement sur le situation. Cette maison venait tout juste d'être reconstruite suite à l'attaque de l'empire sur le village de Kumo. Cependant, n'étant pas la seule maison touché par la reconstruction, les matériaux se faisaient de plus en plus rare. Cette rareté s'accompagnait bien entendu d'une hausse dans le prix des produits et certains moins fortunés n'avaient eu d'autre choix que de se tourner vers du bois de moins bonne qualité. C'était ça où rester à la rue. -Et forcément, l'empire n'en avait rien à chier des Kumojins et n'avait pas lever le petit doigt pour les aider dans cette reconstruction. Enfin, c'était ma vision des choses.- L'équipe d'investigation avait émit l'hypothèse que le bâtiment avait sans doute céder à cause de l'utilisation de bois pourri et infesté de termite, mais devait investiguer un peu plus avant de conclure une cause définitive. Ce bâtiment de trois étages abritait neufs personnes répartis sur trois générations. Allant de 2 ans à 70 ans. Si le bâtiment était capable de supporter son propre poids, l'ajout des meubles et du poids de neufs personnes avait fait céder le tout.
Jusqu'à présent, seulement quatre personnes avaient été retrouvé. Une grand-mère en état critique et qui avait été redirigé d'urgence vers l'hôpital accompagné de son époux, blesser légèrement et du seul médecin qui était arrivé. Une mère de famille et son fils de deux ans étaient en ce moment en train de se faire examiner par des infirmières. Il restait donc huit personne à trouver.
Je n'avais jamais assumée le rôle de médecin avant cet incident. Personnellement, je n'oserais même pas me considérer comme médecin, mais j'avais passer les trois dernières années de ma vie à étudier le corps humain de fond en comble. Jumelons ça avec mes capacités innées de traitement des blessures et on pouvait comprendre pourquoi on m'avait demander d'assumer un rôle que je ne me serais même pas moi-même donnée. Je n'étais vraiment pas dans ma zone de confort, mais l'une des premières choses qu'on m'avait apprise était l'importance d'avoir l'air calme, même si intérieurement c'était la panique. Je pouvais aisément comprendre pourquoi c'était important.
Je débuta cette mission en allant voir si les deux infirmières qui étaient en train d'examiner les deux rescapées avaient besoin d'un coup de main. Une première infirmière, d'une vingtaine d'année, tenait dans ses bras un bambin qui ne devait pas avoir plus de deux ans. Sa mère, non loin de son enfant, ne put s'empêcher de détourner le regard. Elle fixait l'enfant sans relâche, même lorsque l'infirmière lui envoyait de la lumière dans les yeux afin d'évaluer la réactivité de ses pupilles. L'atmosphère était lourde de stresse et d'inquiétude, et nous n'avions que deux patients. Je décidais donc d'interpeller la rouquine qui s'occupait de l'enfant.
Après un échange verbal rapide avec l'aide-soignante, il m'apparaissait claire de l'inutilité de ma présence. Très franchement, je n'appréciais pas cette position de médecin. Je ne me sentais pas apte à assumer un tel rôle et de toute façon, je ne pouvais pas rien faire de plus que de hocher la tête. L'infirmière était tout aussi qualifiée que moi et il n'y avait rien de plus à dire ou faire avec le gamin. Après un examen rapide, le bambin semblait s'en être tirer avec plus de peur que de mal.
Venait ensuite la mère. Je m'approchais de la dame d'une quarantaine d'année qui ne quittait pas son enfant du regard. Ma présence près de l'enfant semblait avoir eu un effet apaisant pour la dame. Je compris rapidement que l'infirmière qui s'occupait d'elle avait du me présenter comme une médecin afin d'aider la mère à se calmer en voyant que son enfant allait être vue par une « autorité » plus compétente que l'infirmière. Dans les faits, je n'étais clairement pas plus compétente, mais si ça pouvait aider la mère à relaxer un peu, autant jouer le jeu. Peut-être étais-ce la raison de cette utilisation grossière du titre? - C'était, dans tous les cas, une façon pour moi de distorsionner la situation afin de donner une raison « logique » à mon estime de merde et mon auto rabaissement mentale.-
[Yukari] – Bonsoir! dis-je approchant l'infirmière et la mère de famille
Je remarqua rapidement que l'infirmière n'avait pas apprécier que je m'approche d'eux et que je prennes la parole. Elle était dos à moi, mais on pouvait sérieusement entendre son roulement de yeux. Si cette salope avait un problème, elle avait juste à me le dire.
[Mère] – Est-ce qu'il est correct? dit-elle en fixant son enfant.
[Yukari] – Absolument! Quelques bleus, rien de plus.
L'infirmière me fit un résumé de ses observations. Quelques lésions sur les bras, un poignet potentiellement brisées. Elle s'était ensuite retirée en soupirant. Si la mère ne s'en était pas rendu compte, je trouvais son attitude désagréable. La femme expliqua qu'au moment de l'écroulement de la maison, elle, son enfant et ses parents se trouvait au troisième étage. Ils ont eu la chance d'être seulement tombé. C'était quand même une chute de trois étages qui s'était fait en deux mouvement. Parce qu'ils étaient en hauteur, ils n'avaient reçus le gros des débris en pleine gueule. La grand-mère s'était prise des morceaux de la toiture et avaient été transportée d'urgence tandis que la mère, le grand-père et l'enfant s'en étaient sortie presque indemne. Tant mieux pour eux, mais une partie de moi savait que le résultat n'allait pas être le même pour ceux qui se trouvaient aux étages inférieurs.
Je rassura la mère sur la condition de son enfant et la sienne et fit signe à la rousse d'apporter le bébé. Je lui demanda alors de trouver un constable, ce qu'elle fit. Une fois l'homme arrivé, je redirigé la mère et le bébé vers l'hôpital, accompagné du constable afin de pouvoir faire des examens plus poussée.
Si en temps normal, j'étais le genre de fille colérique, explosive et impatiente, ce genre de situation avait le don de faire ressortir un côté calme, réfléchie et empathique chez moi. J'étais sensible à la souffrance humaine et assez brillante pour comprendre qu'il valait mieux être professionnel et avoir l'air professionnel pour le bien-être du patient et la réussite de la mission. Enfin, c'était ce que j'aimais à croire, mais j'avais encore un bout de chemin à faire quand il s'agissait de discuter avec des collègues qui me faisait chier.
Je saisit l'infirmière en question et l'amenait de force un peu plus loin. Il n'y avait personne autour.
[Yukari] – Hey connasse, c'est quoi ton problème?
Ouais, j'avais encore un bout de chemin à faire...
[Infirmière Conne] – Tu prends pour qui gamine? T'arrive avec tes grands airs et tu viens te mêler du travail des autres.
On pouvait sans doute voir une veine apparaître sur mon front et sur le point d'exploser.
[Yukari] – Attend t'es sérieuse salope?dis-je en la toisant de haut en bas Tu me fais de l'attitude parce que j'ai voulu aider?
Je pris une grande respiration en me répétant un mantra afin de me calmer; « Cette pute n'en vaut pas la peine, cette pute n'en vaut pas la peine, cette pute n'en vaut pas la peine »
[Yukari] – Si t'es pour faire de l'attitude aux gens qui veulent aider, dégage, on a pas besoin de toi.
Mon regard se déposa sur l'arrivé d'un homme portant un sarrau et une trousse de premier soin. Je l'avais déjà vu à l'urgence de l'hôpital. Son timing était parfait.
[Yukari] – Mais bon, regarde qui qui vient d'arriver! T'es plus mon problème
Je retournais, en prenant bien soin de lui donner un coup d'épaule, dans l'espace qui avait été aménager pour faire office de mini-hôpital d'urgence. L'autre conne s'était bien permise quelques remarques, mais je l'ignora.
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~ Thème~
Dernière édition par Hyakuzô Yukari le Mer 2 Oct 2019 - 6:06, édité 1 fois
Après un contact rapide avec le médecin, un vrai médecin, qui était venu donner un coup de main, je me mise en route afin d'offrir mon soutiens aux équipes de recherche et de sauvetage. Je lui résuma rapidement la situation, de la même façon qu'on me l'avait résumé. En quittant, je ne pu m'empêcher d'accentuer mon « Bye bye » à l'autre connasse. Après cette prise de tête, il valait mieux pour elle et pour moi qu'on ne soit pas au même endroit et j'étais plus qu'heureuse d'aller sur le terrain me dégourdir les jambes.
Les quatre boules de lumière qu'avait produite Ayame survolait les ruines du bâtiment et éclairaient les recherches. Sincèrement, on aurait dit quatre petit soleil tellement il brillait et avec cette nuit sans lune, c'était pas de trop. Des quatre boules, une seule bougeait et c'était vers celle-là que je me dirigeais. Je voulais voir comment se débrouillait Ayame et comme elle avait été affectée à l'équipe de sauvetage, j'avais plus de chance de me rendre utile à l'endroit où elle se trouvait.
Ayame était trop concentrer sur le contrôle de son éclairage pour remarquer mon arrivé dans les parages. Il y avait beaucoup d'hommes et de femmes allant d'adolescent à milieu cinquantaine qui composaient l'équipe de sauvetage. Plusieurs étaient attroupés autour d'un homme qui semblait donner des ordres, alors que d'autre semblait se tenir autour d'un même endroit. Mon instinct me disait qu'il avait probablement trouver quelqu'un de pris sous les débris et étaient en train de réfléchir à comment ils allait s'y prendre pour la sortir. Je ne pu m'empêcher de me greffer à l'opération, surtout considérant que la personne prise sous les débris allaient sans doute avoir besoin d'aide. En m'approchant, je salua l'homme qui donnait des ordres. Il leva les yeux et me fit signe de m'approcher et en me regardant de haut en bas, il dit :
[Chef] C'est ton amie là-bas?dit-il en pointant Ayame qui ne m'avait toujours pas remarquée. Je hochais la tête de haut en bas.On va avoir besoin de toi
Ah bon? Pourquoi moi spécifiquement? Qu'est-ce qu'Ayame avait bien pu aller lui dire pour qu'il ait besoin de moi? Bon, ça n'allait rien changer à la situation, j'étais de toute façon là pour donner un coup de main.
[Chef] On a besoin de bras et ton amie t'a recommandée. Bienvenue dans l'équipe d'extraction.
[Yukari] – Désolé, je veux bien vous donner un coup de main et je comprends que vous avez besoin de bras, mais je suis là pour soigner. Je veux bien aider, mais dès que quelqu'un à besoin de moi, il faudra vous débrouille.
Il haussa les épaules.
[Chef] C'est mieux que rien.
Il avait ensuite fait signe à quelques personnes et nous étions maintenant une douzaine attroupé autour de lui. Ayame y comprit. Elle me salua rapidement pendant que les gens s'attroupaient.
[Chef] Les membres de l'équipe de recherche ont déterminer que la majorité des blessés sont quelque part dans les décombres par-là dit-il en pointant la zone près de nous.Soyez attentif aux moindres son et si vous trouver quelqu'un siffler la dedans.
Il nous remit un genre de sifflet en bambou. N'ayant pas de poche et ayant laissé mon sac derrière moi, je mis le mien dans ma brassière.
[Chef] Si jamais vous trouvez quelqu'un, n'essayer pas de la sortir à tout prix. Venez me consulter et consulter la gamine aux cheveux roses ici présente. Ça peut être dangereux de sortir quelqu'un trop rapidement.
Il avait raison. Notre premier désire allait être de sortir le plus de gens le plus rapidement possible, mais il allait falloir lutter contre cette instinct et patienter. Tant qu'on ne connaîtrait pas l'état physique et l'état des débris qui l'entouraient, de se lancer à la rescousse sans réfléchir pourraient causer plus de sévisse qu'autres choses. Je pu observer le regard perplexe de certaines personnes de mon entourage et ne put m'empêcher de rajouter quelques mots, afin d'accentuer l'importance de ce que l'homme venait de dire.
[Yukari] – Imaginez que quelqu'un se soit blessé au cou, mais qu'il le sente pas ou ne s'en rende pas compte. En le déplaçant trop rapidement ou de la mauvaise façon, vous pourriez le paralyser. Ça fait plus de deux heures qu'ils sont enseveli, c'est horrible, je le sais, mais prendre quelques minutes de plus peut éviter beaucoup de problème.
Une partie de moi voulait leur expliquer qu'après autant de temps passé sous les décombres, il valait mieux prendre notre temps que de nous dépêcher, car les gens ayant subit des blessures mortelles seraient fort probablement déjà mort de leur blessures. Je savais que cette idée un peu glauque n'aurait rien de motivant et l'avait garder pour moi-même.
J'étais sérieusement impressionnée par le travail d'organisation qui s'était fait en si peu de temps. Le briefing que j'avais reçue ne rendait pas honneur aux têtes pensantes de l'opération. En soi, la zone de recherche n'était pas très grande, car il s'agissait d'une seule maison qui s'était effondrer. Cependant, les habitations du coin avaient toutes été évacuées par mesure de sécurité afin d'être inspectée. En tout, nous étions huit équipes à travailler sur la scène.
Il y avait une équipe d'investigation, composé principalement de membre de la police. Elle était chargée de comprendre les raisons derrière l'éboulement. Une équipe de recherche, composé principalement de shinobi ayant des capacités sensorielles afin de trouver les potentielles victimes sous les débris. Une équipe de sauvetage, composée d'homme fort et de shinobis possédant des capacités pouvant aider à la tâche d'extraction. Une équipe d'évacuation, principalement des membres de la police et des civils, chargé de d’assuré de l'évacuation des maisons autour. Une équipe d'inspection composée principalement d’architectes et d'attristants du bois afin d'évaluer les maisons avoisinantes ayant été resemant reconstruite. Une équipe de remplacent, ayant pour objectif de remplacer les membres des autres équipes qui se seraient blessé ou serait trop fatiguée pour continuer le travail. Une équipe de gestion de la foule, composé principalement de membre de la police et de militaire du « Teikocul », qui s'occupe des curieux qui voudraient s'approcher un peu trop près des ruines et finalement, l'équipe médicale chargé des soins et du transport des blessées. Composé de shinobi médecin, de médecin civil et de membre de la police pour le transport.
Avec une telle organisation, les recherches se faisaient plus facilement. La zone de recherche n'étant pas grande, ça aurait été très facile de se marcher sur les pieds, tellement ont était de gens à vouloir donner un coup de main. Cependant, organiser comme on l'était, ça n'était même pas un problème et le travail se faisait harmonieusement malgré la fatigue qui s'accumulait et le froid qui commençait à s'installer.
Il ne fallu pas beaucoup de temps avant d'entendre le sifflement caractéristique de l'objet en bambou que nous avait remit les chefs d'équipes. Rapidement, l'équipe de recherche se retira des lieux avant d'aller poursuivre son travail un peu plus loin, laissant ainsi place aux membres de l'équipe de secours. L'homme guidait les manœuvres accompagnés d'un conseillé. Son bras droit était un architecte d'expérience et le conseillait sur la marche à suivre, la composition des matériaux, bref l'aspect logistique des extractions. J'étais chargé d'une rôle de soutiens lors des extractions. S'il y avait quelque chose de lourd à soulever, j'entrais en jeu. J'avais un don pour l'utilisation du chakra sous la forme de soin. Ce don s'accompagnait aussi d'une force hors du commun, mais la quantité de chakra requise pour maintenir cette force était si élevée que je n'entrais en jeu que pour de court moment avant de retourner me reposer et récupérer le chakra que je venais de dépenser.
Nous avions commencé par retirer les petits débris de la maison afin de diminuer le plus possible la pression exercer sur ceux qui piégé sous la structure. Nous n'avions aucune idée si ceux qui étaient sous nos pieds étaient encore en vie, mais ce n'était pas le genre de chose à laquelle il fallait penser. Au bout de quelques minutes de travail, un bras fit son apparition sous les décombres. Je m'empressais d'aller prendre le pouls de la victime. Il était faible, mais bien présent. Nous avions un survivant entre les mains. La victime était ensevelie sous un mélange de poutres et de meuble, il fallait choisir minutieusement l'ordre dans laquelle nous retirions les débris. Un peu comme un jeu de Jenga. C'était le travail de l'architecte de nous guider dans cette opération.
Le moment de retirer le dernier gros morceau arrivait assez rapidement. Nous étions tous motivés à l'idée de secourir quelqu'un de vivant, c'est alors que nous remarquions la présence d'une deuxième personne par dessus celle que nous avions identifier. Un seul coup d'oeil avait suffit pour comprendre la situation. Au moment de l'éboulement, un homme avait eu le réflexe de se jeter sur sa fille afin de la protéger de ce qui allait lui tomber dessus. J’activai ma technique afin d'aider à soulever le dernier morceau, mais ça n'avait suffi qu'à lever de quelques centimètres le débris. C'est alors qu'une marionnette se faufila dans l'espace que nous avions créer et bloqua ses joints afin de se stabiliser. La marionnette avait la forme d'un pont humain et venait apporter un effet de levier et de soutiens ce qui nous permis de retirer les deux victimes.
Je jetta un coup d'oeil dans la direction des fils qui manipulait la création de bois. Derrière moi se tenait une femme complètement vêtu de noir. Elle avait de long cheveux jais caché par une capuche et qui lui descendait jusqu'au seins. Elle portait un espèce de masque qui lui couvrait le nez et la bouche. Ses yeux étaient bleus et ses sourcils fin. Sur ses mains, il y avait des sceaux représentant un sablier enfermé dans un cercle. Lorsque les furent en sécurité et le débris retiré, elle rappela sa marionnette vers elle avant de dérouler un parchemin vierge. Au bout de quelques mudras, le pantin disparu et le parchemin complètement couvert d'encre se referma aussi tôt.
[Yukari] – Beau travail lui dis-je en lui envoyant un pouce approbateur
Ne perdant pas une minutes de plus, je pris le pouls de l'homme. Il était décédé. J’ordonnais le transport de son corps vers l'unité de soin et débutait ensuite mon examen de la fille. Elle devait avoir quelque chose comme une quinzaine d'année. Elle était inconsciente et saignait du niveau de la tête. Je demandais à Ayame si elle pouvait éclairer ses yeux à mesure que je les ouvrais ce qu'elle fit. Les pupilles était réactrice, c'était un bon signe. Ses voies respiratoires fonctionnaient bien et pouvait voir son diaphragme monter et descendre. Elle semblait avoir quelques côtes de fracturé.
J'entendis un coup de sifflet. L'équipe de secours quittait en direction tandis que je poursuivais mon examen.
Les côtés de la patiente s'était sans doute brisé sous l'impact de ce qui semblait être le père de famille. Par chance, aucune n'avait perforée les poumons. Elle avait un poignet brisé et plusieurs lacérations mineurs ici et là. Le bilan pour cette adolescente était positif, mais la blessure sur sa tête pouvait rapidement changer le résultat de mes observations. Je réalisa quelques mudras et activa une régénération cellulaire sur la jeune fille afin d'arrêter le saignement des plaies. Je ne pouvais pas faire plus que ça présentement. J'avais passée la journée à m’entraîner et l'utilisation de ma force surhumaine avait drainer une grosse partie de mes réserves en Chakra. Je sécurisais ensuite son coup à l'aide de morceau de bois trouver parmi les décombres et des bouts de tissus fait à partir de son chandail que j'avais déchirée.
J'avais ensuite signe à l'équipe de transport et leur confirma qu'elle était assez stable pour être transférer vers la zone qu'était l'hôpital d'urgence afin d'être vue par le médecin sur les lieux. Je lui résumais mes observations en lui demandant de faire attention au cou de la victime pendant le transport.
Une fois la jeune partie, je pris le temps de me reposer un peu afin de récuperer quelques réserves de chakra en mettant à jour mon rapport.
En une heure, nous avions pu extirper deux autres victimes des décombres. Malheureusement, ils n'avaient pas survécu à l’effondrement du bâtiment. Le constat s'était fait plus lugubre après chaque découvertes et l'impact sur le morale des équipes se faisait sentir. Il y avait bien eu quelques tentatives afin de remonter le tout, mais sans grand succès. Nous savions tous qu'il ne restait qu'une seule personne sous les décombres. Entre temps, nous avions eus des nouvelles de la grand-mère qui avait été amener d'urgence, son état s'était stabiliser, mais elle n'était pas encore sortie du trouble.
Une partie de l'assemblée avait été transformée en un abris temporaire pour les personnes qui avaient évacuer les maisons le temps de l'évaluation de leur demeure. Ils n'étaient pas content de la situation, mais à mesure que le décompte des morts augmentait, cette colère à l'égard de la relocalisation se transformait en soulagement.
Un coup de sifflet perça le voile de la nuit. Avec lui, s'accompagnait une lueur d'espoir. L'espoir d'enfin trouver quelqu'un en vie. L'espoir d'enfin pouvoir mettre fin à cette nuit de merde. Si pour nous, la nuit allait s'arrêter à la découverte de la dernière victimes, pour eux, le pire restait à venir. Ils allaient se retrouver sans maison, sans toît sur leur tête et allaient devoir vivre avec le deuil des gens qu'ils aiment et qui n'avaient pas survécu. Tout ça, à cause de l'empire du feu.
Lors de mon arrivé sur les lieux, cette lueur d'espoir se transformait rapidement en déception. Une partie des débris avait été retirée et devant moi, il y avait le corps d'une fillette de neuf ans. Son bras droit était coincée sous un gros débris de toiture alors qu'une poutre l'avait empalé au niveau de la rate et la clouait au sol. Les chances qu'elle était encore en vie était mince, trop mince. Je pu apercevoir des hommes du village en train de soulever les débris et c'est à ce moment que la fillette toussa, crachant un peu de sang au passage. Cette vision de la fillette en vie me fit vivre plusieurs émotions en une fraction de seconde. D'abord de la joie, parce que malgré l'adversité, elle avait survécu. Suivi d'une peur en voyant les hommes essayer de soulever les débris. Je hurla comme je n'avais jamais hurler
[Yukari] – STOP! m'époumonais-je TOUCHER A RIEN! poursuivais-je en vidant le peu d'air qu'il restait dans mes poumons.
Cette peur diminua en voyant les hommes exécuter mes ordres et elle se transformait ensuite en désespoir. C'était un ordre contre-intuitif. Pourquoi ne fallait-il pas la libérer de l'emprise qu'avait la maison sur son bras? Parce que ça allait la tuer. Je m'étais rappeler le sujet d'une de mes lectures à la bibliothèque. Le livre traitait des phénomènes les plus courant chez les victimes d’effondrement. Parmi les blessures, il y en avait une qui portait le nom du : « Syndrome d'écrasement »
Lorsqu'un membre se retrouvait écrasé, les muscles de la victime enflent et s’endommage relâchant des cellulaires musculaires détruites et du potassium dans l'organisme lorsque le membre écrasé était libérer. Les cellules étaient ensuite envoyer partout dans le corps causant des problèmes cardiaques et rénales important. Normalement, dans une telle situation, il fallait soulever délicatement le débris en contrôlant le niveau de potassium dans le corps. Ça donnait le temps au corps de traiter l’afflux de cellule et évitait une surdose du système. Sauf qu'elle venait de passer au moins quatre heures de cette façon. Aucun écrit ne parlait des chances de survie dans un contexte pareille. Il était recommandé d'amputée le membre en question plutôt que de risquer l'autre alternative.
J'expliquais alors la situation au chef. Il comprit rapidement l'importance de la situation et envoya quelqu'un chercher le médecin qui se trouvait dans la zone médicale d'urgence. En attendant son arrivé, j'étais aller au chevet de la gamine et avait débutée une observation de sa condition physique. Elle était inconsciente, mais n'avait pas perdu beaucoup de sang. Sans doute à cause de la douleur. Heureusement, la poutre était rester immobile et d'après l'angle qu'elle avait, n'avait pas endommagé d'organe majeure, seulement la rate. Il valait mieux couper une partie de la poutre et la laisser dans la plaie afin de faciliter le transport vers une salle d'opération. La présence de la poutre éviterais que la fillette ne se vide de son sang. J'avais mentale parcouru l'ensemble de mes connaissances et de mes techniques de soin et aucune ne m'aurait permise de sauver la fillette si on venait à retirer la poutre. Il valait mieux la laisser là. La fillette avait quelques lacérations au niveau du visage, mais sinon, elle se portait à merveille... Si on faisait abstraction de la poutre qui lui avait exploser la rate et du débris qui allait lui coûter son bras.
Le médecin mit quelques minutes avant d'arriver sur la scène. Il prit ma place. Je lui fit un résumé de la situation et de mes observations. Il ordonna à ce qu'on coupe une section de la poutre et qu'on prépare l'équipe de transport. Il ordonna ensuite à ce qu'on soulève le débris du bras de la fillette. Attends... quoi?
[Yukari] – Pardons? T'es pas sérieux?
Peut-être n'était-il pas au courrant du syndrôme d'écrasement? Ce n'était pas quelque chose de bien connue – la médecine étant une science nouvelle – Je pris le temps de lui expliquer mes lectures et les références desdites lecture, mais il m'intérompu.
[Médecin] – Je sais ce que je fais. dit-il en faisant signe à l'équipe d'extraction de poursuivre son travail.
[Yukari] – T'a aucune idée de ce que tu fais. Il faut l'amputer, tu va la tuer en soulevant le débris
Il se retourna, me regarda droit dans les yeux et poursuivit
[Médecin] – Premièrement, la poutre représente un plus grand danger en ce moment. Elle doit être vue le plus rapidement possible. Deuxièmement, ton option, c'est de l'amputer ici et maintenant. Si l’opération ne la tue pas, l'infection qu'elle aura contracter le fera. Troisièmement, ce n'est pas TA décision, c'est la mienne. Vient pas jouer au médecin parce que tu as quelque connaissances.
Entre son attitude de « Je suis supérieur à toi » et l'enjeu qu'étais la survie de la fillette, je voyais rouge. J'avais la seule envie de lui exploser sa face et de poursuivre la situation comme JE le voyais. Sous la colère, je tapa du pied ce qui fracassa la roche qui avait eu le malheur de se trouver entre mon pied, ma colère et mon hyper-force.
[Médecin] – C'est ça, tape du pied.
[Yukari] – T'es sérieux? C'était sois je tapais du pied, sois je te tapais ta face de merde.
Je pris une grande respiration. Je savais que ne pourrais rien dire qui allait le faire changer d'esprit. Surtout après l'avoir insulté. Après tout, je n'étais qu'une jeune adulte colérique ne connaissant rien de rien. Je savais que j'avais raison, mais il n'y avait rien que je pouvais faire dans cette situation, car c'était MONSIEUR qui avait le pouvoir de décision.
[Yukari] – Si elle crève, c'est toi le responsable et je vais m'assurer de l'inscrire dans mon rapport. Tu veux faire à ta tête. PARFAIT poursuivais-je en tapant une seconde fois au sol mais tu va attendre TRENTE SECONDES que je lui donne du bicarbonate de soude. Ça va réduire son niveau de potassium et PEUT-ÊTRE lui sauver la vie de la connerie que tu t'en va faire.
Même si j'étais une « gamine colérique qui tapait du pied » et lui « un imbécile de médecin avec son powertrip » il savait que d'administrer du bicarbonate de soude ne représentait aucun risques pour la fillette et que ça pourrait au moins l'aider un peu. Il acquiesça et je partie à la recherche de cette poudre aux usages multiples.
« La mort, la pâle mort. Elle foule d'un pas égal le trône et la chaumière »
Lors de mon retour, je renouvelais ma demande de reconsidérer l'amputation. Il la rejeta une nouvelle fois. La décision ne m'appartenait pas et bien que j'avais une bonne idée du résultat, une partie de moi ne put s'empêcher de mettre en place un mécanisme de défense. On me demanda mon aide afin de soulever le morceau de toit, je refusa
[Yukari] – Non, je ne vais pas participer au meurtre de la gamine dis-je en serrant les dents et en adoptant un regard sévère à l'égard du médecin
Je me devais de me protéger mentalement de ce qui s'en venait, car incapable de faire quoi que ce soit, j'allais être forcé d'assister à quelque chose qui, selon moi, aurait pu être évitée. Par chance, ce n'était pas que cette partie de moi qui gouvernait mes mouvements et ma prise de décision. Pour la dernière fois aujourd'hui, j’activai une technique de régénération cellulaire sur la gamine.
Je savais que je ne pouvais pas faire beaucoup de chose dans cette situation. Je savais que ma technique allait être complètement inutile face à ce qui allait attaquer le corps de la fillette, mais j'étais incapable de rester là à observer sans rien faire. Je me consolais à l'idée que si la fillette avait des hémorragies que nous n'avions pas déterré – ce qui n'aurait pas été le cas,- alors ma technique aurait potentiellement servie à quelque chose. C'était là une façon pour moi de me dire que j'aurai tout essayer ce qui était en pouvoir, le tout afin de me déculpabiliser de la situation. - comme si c'était aussi facile...-
[Médecin] – Allez à trois. Un... Deux.... Trois... dit-il en condamnent à mort la fillette
Le groupe souleva le morceau de toit, je ne pu m'empêcher de soupirer en baissant les yeux sur le visage de la fillette. Une fois son bras sortie, on la transféra rapidement sur une civière afin d'être transporté vers l'hôpital. Je restais au côté de la fillette. Quelques minutes seulement après l'avoir sortie, alors que nous venions a peine de nous mettre en route, les cellules musculaires morte et le haut taux de potatium acheva la gamine de neuf ans et elle mouru, là sur la sivière quelques mètres à peine de son lieu de résidance. Elle décéda entourée d'inconnue qui avait fait tout ce qu'il pouvait pour la secourir.
Je relâcha mon emprise sur la civière avant de me laisser tomber au sol. Je n'avais plus la force de me relever. Pas pour quelques minutes du moins. J'étais exténuée de ma journée, je n'avais pas l'ombre d'une trace de chakra dans mon corps et l'annonce de son déces avait ajouter le poid du monde sur mes épaules. J'avais eu raison... mais à quel prix? Je savais ce qui allait ce passer et elle était morte par la faute du médecin. J'étais triste, mais cette tristesse ce transformait rapidement en rage. Incapable de bouger, je ruminais cette colère et la sentait s'encrer dans mon corps.
J'étais en colère contre le médecin qui avait refuser de m'écouter et qui avait condamner cette fillette. J'étais en colère contre moi-même, pour ne pas avoir fait à ma tête, même si ça aurait probablement mit fin à ma carrière. J'en voulais à mon incapacité d'aider cette gamine qui n'avait rien demandée et j'en voulais particulièrement à l'empire du feu. Sans eux, cette situation ne serait jamais arrivée. Il n'y aurai jamais fallu reconstruire cette maison, détruite par leur quête de pouvoir. La maison ne se serait jamais effondré sur cette famille du pays de la foudre et surtout, cette fillette serait encore en vie.
Si l'envie de me lever et d'aller exploser la tête du soldat du Teikoku qui était maintenant devant moi, en train d'essayer de comprendre ce qui m'arrivait. Mon corps ne voulait pas répondre. C'était une bonne chose, car sans cela, je lui aurai planté un kunai dans la rate avant de lui arracher la mâchoire avec mon hyperforce. Ça m'aurait coûter la vie, mais je n'en avais rien à foutre. Heureusement, je n'en fit rien, car incapable de bouger...
Après quelques minutes, Ayame m'aida à me relever avant qu'on se dirige vers l'hôpital d'urgence qui avait été ériger. Ce même soldat du Teikoku que j'aurai dévisager en lui arrange la moitié du visage ne put s'empêcher de me dire « N'oublie pas ton rapport » en me voyant partir en direction de la section de la rue qui avait été aménager pour les soins. J'avais bien essayer de me retourner et d'acheter sa putride existence, mais la seule chose qui me tenait debout était Ayame. Je ne pu faire autre chose que de tourner cette colère contre moi en mordant l'intérieur de ma bouche.
***
Rapport d'Hyazukô Yukari a écrit:
Lors de mon arrivé sur les lieux, on me redirigea vers l'équipe trauma. Le médecin en place ayant du quitter avec une patiente, j’assumai le rôle de médecin et ausculta une mère et son enfant. Les deux présentaient des blessures légères et je les avait rediriger vers l'hôpital afin de subir un examen plus complet.
Lors de l'arrivé d'un médecin traitant, je lui céda la gestion de l'hôpital d'urgence afin d'aller donner un coup de main sur le terrain. Je me greffa à l'équipe de sauvetage. Nous avons pu extirper des décombres de la maison, cinq personnes. Une blessée très grave et mourut quelques temps après sa découverte, une blessé à qui je pu apporter les premiers soins avant de la rediriger vers l'hôpital et quatre morts. Vous trouverez ci-joint un rapport détaillant les différentes actions posées dans le cadre de la mission et l'impliquation du Dr. Ayanatsu Sayori dans la mort d'une fillette de neuf ans.
Signé, Hyakuzô Yukari, Genin.
Je remis le rapport à mon supérieur shinobis avant me mettre en route vers la maison. Je pris bien soins de plaquer d'un coup d'épaule le médecin qui, selon moi, venait d'assassiner une gamine de neuf ans. Je lui chuchota un « C'est de ta faute... » avant de poursuivre mon chemin. Ayame emboîta le pas en essayant de me parler, mais je n'avais ni le désire, ni l'envie de discuter. Elle comprit le tout rapidement et m'accompagna jusqu'à chez moi.
Lors de mon arrivé devant mon appartement, je pu constater qu'il y avait un message d'attacher à la porte de mon appartement. Il s'agissait d'une lettre de cette connasse de propriétaire : « Au locataire de l'appartement A, Suite à une inspection de votre appartement, nous avons pu constater le non-respect de notre entente de location. Votre manque de respect flagrant pour votre entourage brime la jouissance des lieux des autres locataires. Vous avez 48 heures pour quitter l'appartement, après quoi nous serons forcer de vous éjecter de force. » Je pris la feuille avant de la déchirer de toutes mes forces.
[Ayame] – Oh Yukari... dit-elle en mettant sa main sur mon épaule.
D'un violent coup de main, je retira sa main.
[Yukari] – Dégage...
Dis-je en entrant dans mon appartement et en refermant la porte le fort possible. En entrant dans mon appartement, j'avais l'impression qu'on avait visiter mon appartement. J'étais tellement en colère que je ne pu trouver la source de cette impression et ne pu remarquer, que les pots de peinture vide devant la porte de mon balcon allait comme suit : « Vert, bleu, noir, rouge... »
Je venais de vivre la pire journée de mon existante. Je venais d'être évincer de mon appartement et allait me retrouver à la rue dans moins de 48h. Je puais la sueur, la poussière et le sang. Afin de me calmer, je me glissa sous la douche, tapa dans le mûr et ne pu m'empêcher de m'écraser par terre en pleurs...