| Première Mission. [Terminée] | Sawada Tsunayoshi  Avatar © : Giotto - Reborn Expérience : 254
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Des images apparaissaient par éclair dans l'esprit de Tsunayoshi. Un village en feu, des cris se rapprochant plus à des hurlements d'animaux au seuil de la mort, des plumes blanches tombant au rythme du vent, quelques une prenant feu dû à la chaleur ambiante. Ses mains étaient couvertes de sang, la faim qui l'habitait venait enfin de s'adoucir. Assouvis, il faisait demi-tour, trainant un trophée du bout des chaines de son arme, le sourire repus.
Le blondinet se réveillait, des gouttes de sueurs perlaient sur son corps, des frissons parcourant chaque parcelle de sa peau: Morphée venait de lui laisser un goût d'amertume au réveil et ce, sans café. Tsuna secouait la tête, la réalité onirique l'avait tout de même légèrement retournée. Le surpris se demandait si ce n'était pas son subconscient qui essayait de lui faire assumer des faits oubliés. Les violences enterrées, les erreurs et sacrifices du passés ou bien plus simplement son cerveau qui réclamait sa rage sanguinaire. Il faut savoir que notre sadique n'avait jamais vraiment été quelqu'un de violent auparavant, sauf dans le cadre de la survie. À dire vrai, il y a quelques temps, celui-ci prônait encore la gentillesse, le partage, le pardon, la joie, la liberté, l'amour et la paix. Une prise de conscience aidée par la mort de sa femme et son fils, gardiens de ses vices. Son esprit se détraqua à cet exacte moment. Le sadisme était devenu l'ostinato rythmique de Tsuna, la vengeance, elle, la prêtresse de ses pensées. Cette divagation l'emmenait à se rememorer ce sentiment de jouissance qui l'avait envahit lors de la vengeance de ses êtres chers, malgré lui un sourire se dessinait harmonieusement avec le défilement de cette appétissante réminiscence. Son envie de sentir la résistance d'un corps à travers ses haches devenait oppressante. La vue du sang, le chant de désolation, les louanges d'os cassés se faisaient désirer. Le nouveau villageois enfilait un kimono noir et c'est avec cet innocent désir que notre valeureux protagoniste sortait de chez lui, impatient, d'une démarche rappelant un addicte en quête de son graal.
Contrairement à Tsunayoshi, le temps et le ciel était tout deux ambassadeurs d'heureuses énergies. L'étendue bleue tachetée de quelques points blanc changeant de forme au bon vouloir du vent et la généreuse chaleur de notre soleil apportaient une légère plénitude d'esprit. Le blondin se déplaçait jusqu'à la place principale de Kumo, un lieu normalement assez vivant paraissait-il. Peut-être allait-il pouvoir croiser la route d'un truand afin de pouvoir exprimer ses envies carnassières. Les pupilles affolées à la conquête de son addiction, de longues minutes de marche qui se transformaient peu en peu en heure passaient sans que rien n'apparaissent. Seule chose incongrue, Tsuna avait pu apercevoir une poule, un cache oeil droit, un baluchon sur son épaule chantant un texte accentuant l'étrangeté de la situation: " Country Roast, Take me home To the plate, I belong Smoked paprika, Dumpling mama Take me home, Country roast. "
En tout cas, cette poule avait le rythme dans le plumage. Le moment était passé assez vite, il mettait cela sur le compte d'une exagération d'hallucination dû à la chaleur tapante et son envie enivrante de tuer.
Notre prédateur passait à côté d'une famille de trois, l'enfant racontait naïvement à ses géniteurs qu'il aimerait devenir ninja pour devenir plus fort, apprendre des cool techniques et protéger son papa et sa maman des méchants qui volaient leur gagne pain. Émoussé par la vie, notre cher ami écartait ses lèvres, il voulait dire à l'innocent. Qu'il n'y arriverait seulement si il vivait jusque là, ce qui était très incertain dans ce monde emplit d'insidieux humains et ceci était d'autant plus vrai face à la situation dans lequel se retrouvait le village. Une mauvaise situation déroulant rapidement sur de nombreux traumatisés, blessés et morts et généralement, ce genre d'esprit généreux et utopique étaient les premiers à ne pas en ressortir vivant. Quelque chose qui satisferait alors le moraliste. Néanmoins l'image de son fils qui aurait pu grandir et avoir ce même rêve puéril vint hanter son esprit l'espace d'un instant.. Il se ravisait et continuait sa marche fantomatique.
Tsuna déambulait maintenant une ruelle marchande toujours en direction du centre de Kumo. Il entendait les commerçants pester à propos de vols de plus en plus fréquent malgré une marchandise complète lors de la livraison. De plus, les clients se plaignaient du manque de marchandise, certains ne comprenant pas la situation. Après tout, le consommateur est roi. Quant aux vendeurs, eux, le manque de main d'oeuvre de la ville pour trouver les coupables ne les laisser pas de marbre. Beaucoup commençait à s'impatienter et effectivement autant de biens ne pouvaient disparaître par les mains d'une seule et même personne. Le nouveau kunoichi eut l'idée de faire demi-tour et se rendre jusqu'au bureau des missions afin de voir si il lui était possible de s'occuper de cette affaire. Cette pensée là ne s'était pas manifestée par une soudaine gentillesse mais surtout dans le malhonnête espoir de pouvoir attraper quelques malfrats, les torturer (un peu), les faire parler puis les taba.. qui sait ce qu'il projetait d'autres. Il croisait la route de non pas une poule mais trois poules cette fois en train de picorer goulûment un énorme morceau de pain frais. Celles-ci arrêtaient leur repas pour dévisager le jeune avec un regard provocateur il crut même les entendre dire: "Ouesh, keski nous veut s'bolosse?". Le blondinet soupirait et secouait la tête, les poules étaient de sortie aujourd'hui. Il continuait son chemin et arrivait finalement à destination.
Il fut accueillit de la manière la plus désagréable possible par une hideuse femme. Elle ressemblait à un cheval, certainement James Cameron qui avait dessiner sa tête, un mélange entre Jackie Brown raté et Bugs Bunny déguisé en schoolgirl. Vous voyez le truc? Moi non plus et c'est ça le point. Son haleine et son humeur aurait pu tuer en un regard. D'une manière non conformiste et brutale celle-ci demandait ce qu'il venait faire ici. À croire que ce dérangement était de trop. Ne voulant pas de représailles il lui quémendait seulement si quelqu'un avait déjà commencé à enquêter sur la demande des commerçants de la ville. La secrétaire soufflait par les narines, se levait et s'en allait vérifier. Il fallait l'admettre, elle avait le corps d'une sardine, des narines de la taille d'une mandarine. Sur ses dents je penses qu'on voyait de la margarine, elle avait pas des pieds mais des sabots, on aurait dit qu'elle marchait en lévitation. Le blondinet se questionnait sur le centre des mission à savoir si ce n'était pas plutôt un centre d'équitation vu l'hybride canasson/chameau. Bref, assez divagué sur cette magnifique beauté. Celle-ci de retour lui annonçait que personne ne s'était encore manifesté pour cette mission et qu'elle n'avait pas non plus était distribué. Tsuna n'était pas stupide, maintenant qu'il faisait partit d'un village, les missions pouvaient être une justification à la violence. D'autant plus que le but de celle-ci était simple et ne devrait pas demander un effort considérable ou insurmontable. Il s'agissait d'enquêter sur les vols dont nous avions entendu parler un peu plus tôt, de découvrir les coupable et les appréhender. C'est avec l'espoir de trouver un et des voleurs pouvoir les faire souffrir afin de leur inculquer une merveilleuse leçon, les tabasser quoi plus simplement, qu'il prenait la route. Si ceux-ci pouvaient se défendre afin qu'il puisse les mettre en sang, cela l'arrangerait encore plus.
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Un bon début à la réussite de la mission serait d'aller sur place directement afin de la réduire la recherche. À savoir quelle type de denrées étaient visées et donc quelle(s) variété(s) de commerce l'étaient aussi. Tsuna se doutait par où commencer, il avait précédemment passé une famille dont les parents étaient des marchands et avaient fait les frais de ces cambriolages redondants. À destination, il entrait dans ce qui semblait être un restaurant de ramen, l'odeur était tout de même alléchante. Nous pouvions sentir un léger parfum de bouillon de poulet et imaginer très facilement les variétés d'herbes aromatique agrémenter ce gouteux liquide ainsi que les nouilles se baigner dans cette odoriférante piscine. De la salive commençait à proliférer de plus en plus rapidement dans la gueule du kunoichi. Celui-ci se concentrait sur la raison première de sa venue et demandait à voir les propriétaire à une jeune serveuse. L'attente de fut pas tellement longue, le restaurant ne semblait pas occupés au point d'en être débordé. Ce cours laps de temps permettait tout de même à Tsunayoshi de jetait un rapide coup d'oeil à l'intérieur, il avait aussi pu apercevoir les ruptures tout de même abondantes sur leur menu. Effectivement, la disparition d'une matières première et même secondaire pouvait changer entièrement la conception d'une recette, de sa saveur, de sa couleur et ect. La situation avait tout de même l'air plus sérieuse que ce qu'elle ne laissait paraître ou du moins pour les petits commerces. Les propriétaires s'approchaient, ils étaient bel et bien les membre de la famille qu'il avait vu plus tôt. Après quelques questions il apprenait que principalement de la nourriture avait disparut de da réserve, de la farine, de la salade, des graines de sésame et de pavot. Le blondin demandait à faire le tour de leur entrepôt dans le but d'essayer de découvrir par où les malfaiteurs auraient pu passer. Cependant le lieu ne lui donnait que très peu de réponse. Aucune traces d'effractions, les fenêtres trop petites pour un humain. Il les remerciait, sortait de chez eux et se dirigeait un peu plus loin, dans la rue marchande.
Le vide jeune homme faisait maintenant le tour des différents bâtisses afin d'avoir le plus de détail possible quant à l'identité des malfrats. Il rencontrait une grande variété de personnalités différentes, certaines parlaient plus que d'autres. Beaucoup étaient stressés de par les pertes causées par la subtilisation de leurs produits. Certains se plaignaient pour rien, essayer de faire passer des biens matériels comme objets dérobés pour se les faire rembourser par leur assurance habitation. Ces personnes étaient tout ce qu'il haïssait et il préférait très largement les ignorer lors qu'ils en venaient à ce sujet. À travers la pluralité de discussion qu'il avait pu avoir la situation s'éclairait petit à petit, Tsunayoshi savait désormais quelles types de marchandises disparaissaient et quels genres de magasins étaient visés. Principalement juste des choses comestibles étaient le fruit des truands. Beaucoup plus de restaurants se faisaient toucher, les biens disparaissant juste après les nouveaux arrivages. Étrangement, les rôtisseries et boucheries se voyaient être l'objet de malveillance et d'attaques puériles la nuit. Au réveil les employés étaient obligés de nettoyer du vandalisme, des graffitis sans réel sens. Des phrases de types : " Poulets rôtis donnent coqs meurtrit " ou encore " La poule affamée trouve elle-même l'orge au grenier ". De plus, des villageois avaient entendu du grabuge dans leur cuisine, après vérification ceux-ci avaient juste pu apercevoir une ombre prendre la poudre d'escampette laissant une plume blanches et des miettes de pain derrière elle. La promenade de la poule et son baluchon sur l'aile venait poser une pensée insolite sur les coupables dans esprit. Une nouvelle fois il secouait la tête pour chasser cette idée bien trop... risible pour être réelle.
D'après les dires, la truanderie se faisait principalement la nuit pour certains et juste après, voire, pendant le rangement des commandes pour d'autres. Ces témoignages lui confirmaient donc que cette étrange situation se limitait au village. Enfin il avait apprit qu'un chargement allait fournir quelques restaurants de la rue marchande au soleil couchant. La tombée de la nuit n'allait pas arriver avant quelques temps. Avant de ne suivre les charrettes de livraison, le blondinet arpentait les rue afin dans apprendre plus quant à la typographie de la ville, étant nouvellement arrivé il ne connaissait pas encore à cent pour cent Kumo et n'était pas tout à fait à l'aise avec ses rues. Il finissait par trouver un point assez haut dans le but d'attendre la venue des livraisons et de la lune. Il prenait place sur une corniche, au coin du toit d'une maison construit dans une falaise. Un lieu particulièrement tranquille et assez vivace de par la présence des dizaines de plantes grasses et cactus. Il sortait un livre de la poche de son kimono et entamer sa lecture tout en jetant un coup d'oeil de temps à autre au quartier. Du haut de son perchoir il guettait de son oeil de faucon -ou vrai con- un quelconque grabuge. Quelques personnes, dans un chemin en contrebas, hâtaient le pas lorsqu'il le regardait, il voyait même des parents cacher les yeux de leurs enfants. L'homme et ses yeux fatiguées ne comprenait ce qui lui valait une aussi vile réaction. Peut-être était ce dû à son bouquin "La torture pour les nuls" qui créait ce sentiment de malaise.
Une heure était passée, plus ou moins, la ville continuait innocemment son train de vie. Tsunayoshi levait le nez de son bouquin après avoir lu une torture fortement inspirante, innovante, très étonnante et peu plaisante. Il s'agissait d'induire les pieds du torturé d'un produit sucrée et comestible (le conseil étant de prendre du miel). Par la suite, et c'est là que le châtiment devenait loufoque: une chèvre venait lécher ces même pieds jusqu'à ce que confessions ou mort s'ensuivent. Le souffrance par la joie était inéluctable et antithétique. Le jeune homme n'écartait pas l'idée de l'acquisition d'une chèvre, juste au cas où. Au pire il pourrait en sortir du lait, en faire du fromage, de la crème et ect... Un investissement normalement jamais perdu. Cette pensée se terminant, stocker dans un coin, il refermait son bouquin et le rangeait dans son Kimono. Il devrait bientôt être le temps du mouvement. Le soleil se couchait faisant briller de ses nuances rougeâtres et orangés la pellicule parcourant notre monde. Les bandits se faisaient désirer et Tsuna sentait l'impatience monter en lui. Cependant, la prudence était mère de tromperie, aussi, la patience gouverneure de la chasse et capture. Très vite les couleurs chaudes laissèrent place à de magnifique variante de mauves, de bleues et de noir. Un arrière plan qui mettait en valeur les discrets points lumineux qui apparaissaient peu à peu dans le ciel. Le plus logique aurait peut-être été de suivre les livreurs de proche, afin d'avoir une meilleure approche, un meilleur temp de réaction mais Tsuna préférait avoir et garder une vue d'ensemble. D'autant plus que les responsables pouvaient s'attaquer à des bâtisses dont la livraison n'était pas encore faîtes ou déjà faîte, ils pouvaient même s'attaquer à des maison de civiles. Tout était a prévoir et c'est dans cette optique que le ninja préférait rester percher.
Enfin, une charrue tirée par trois chevaux arrivait et s'arrêtait dans un restaurant de sushi/maki pour livrer des produits. Rien ne se passait dans un premier temps. Le chauffeur terminait son travail dans cette boutique, il passait à la suivante, seulement à quelques mètres. Cette fois nous avions à faire à une boulangerie. Encore une fois, rien ne se passait. Troisième livraison, après avoir tourné le coin de la ruelle, une seconde boulangerie et pâtisserie. Quelque chose interpella Tsunayoshi. La lumière d'une boulangerie alors éteinte s'allumait, de celle-ci nous pouvions entendre des râles se transformant en insulte. Enfin du grabuge. Des fourmis avaient commencé a s'installer dans les pieds de l'assoiffé dû à l'excessif temps d'attente. Tsuna sautait sur un toit légèrement plus bas et se hâtait pour arriver jusqu'au commerce en question. De la fenêtre de celui-ci une forme blanche sortait rapidement et lui passait à côté suivis de miette de pain. L'odeur qui s'en était dégagée était très désagréable rappelant du foin humide à la limite d'être pourris. De quoi donner l'envie de vomir même pour les plus aguerris, une vrai nuisance olfactive. Le blondinet rebroussait chemin et tentait de la poursuivre. À peine eut-il le temps de tourner le coin que celle-ci avait déjà disparut en laissant une note derrière elle: "Les humains ont bien trop longtemps étaient comme des coqs en pâte. Plus jamais nous ne laisseront nos confrères mourir sans dignité pour servir de repas à ces attardés sans respect. Quand les poules auront des dents nous serons de nouveaux les dindons de la farce. "
Le sadique était déjà impatient, il bouillonnait maintenant en son fort intérieur, rappelant un volcan à la limite d'une éruption. Se faire rire comme ça touchait involontairement son égo. Nulle place à des hallucinations, les faits étaient là, la logique dans le non sens avait était présente elle aussi. Assez de fermer les yeux sur des situations insolites. Les coupables étaient de simple poulets, les écorcher ne seraient pas assez, un festin l'attendait. Ces nuisible volatiles allaient disparaitre, après tout, ils ne manqueront à personne. Rira bien qui rira le dernier, il ne fallait pas mettre la charrue devant les oeufs...mmh les boeufs. Foutues volailles.
Dernière édition par Sawada Tsunayoshi le Mer 30 Oct 2019 - 21:42, édité 4 fois |
|  | | Sawada Tsunayoshi  Avatar © : Giotto - Reborn Expérience : 254
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Tsuna se ressaisissait rapidement, après tout, il avait traversé des situations bien pire, il saurait gérer une invasion de poules. L'heure n'était plus à les prendre à la légère. Tsuna retournait voir la boulangerie qui avait fait les frais de la voleuse. Les commerçant lui demandaient si il avait pu apercevoir le coupable, notre cher ninja, de par sa fierté, répondait négativement. Cependant celui-ci avait une idée afin de pouvoir en capturer au moins une ou deux. Celles-ci pourraient peut-être le mener jusqu'au point de rassemblement des malfaiteurs. Il fallait bien entreposer tout ses gains quelques parts. Les différents haussement de voix qui s'élevaient dans le quartier signifiaient qu'elles continuaient leur félonie. Tsunayoshi demandait si il pouvait emprunter quelques baguettes de pain et un sac de riz en les mettant sur le compte du bureau des missions. Les poules étaient friands de ce genre de nourriture. Pour sûr, il allait en appâter. Baguettes à la main, les pupilles vengeuses, la marche enragée il sortait de la boutique à la chasse aux poules. Il s'orientait vers un endroit légèrement à l'abris des regards en parsemant des miettes de pain, une ruelle étroite et obscure. Il laissait deux baguettes déchirées en deux au milieu de celle-ci ainsi que le sac de riz et se cachait derrière une benne à ordure. De nouveau, atteint d'une vile patience, il fixait le coin, attendant l'arrivée de l'un des nombreux coupables. La morsure du froid de la nuit dans le pays de la foudre commençait à se faire sentir sur les extrémités du corps de Tsuna. La chair de poule parcourait ses bras jusqu'à remonter au sommet de sa nuque. Mais l'attente du prédateur allait être récompensé. De ce fait, deux ombres paraissait, leurs mouvements montraient parfaitement des animaux baissant leur bec afin de picorer les miettes laissées plus tôt tout en battant leurs ailes. Le bruit créé par le mouvement des ailes opposant l'air ambiant s'intensifiait, elles se rapprochaient et il était certain que celles-ci avaient mordue à l'hameçon. Enfin, il voyait le vrai visage de ses chapardeuses. C'était belle et bien des poules, légèrement plus grande que la normale, peut-être deux fois plus. Elles ne tardaient pas à remarquer la présences des baguettes pratiquement entières et du sac de riz. Elle se posait quelques secondes et se regardaient, presque comme si elles se doutaient de quelque chose. Tsuna avait commit une grossière erreur, elles étaient capables d'écrire, elles étaient donc capable de réfléchir. Ayant affaire à de simples volatiles, il les avait piteusement sous-estimé. Bien entendu que celle-ci allait se douter de quelque chose, un chemin menant tout droit a un butin aussi énorme pour des être de cette taille au milieu d'une minuscule rue, rien de plus suspect et naïf contre des choses dotées de réflexions. L'idiot vit les oiseaux regarder à droite et à gauche, il n'avait plus le temps car elles avaient compris. De ses mains il touchait ses tatouages dans ses poignets, ses haches sortaient et leurs chaînes s'enroulaient autour de leur bras respectifs. Il envoyait une hache suffisamment fort pour qu'elle vienne se lotir dans le mur de la bâtisse derrière les poulets, l'autre hache était lancée légèrement plus loin que l'un deux mais surtout dans le but de tendre la chaine afin d'en enrouler un, tel un cobra saisissant sa proie. Dans le même temps il forçait dans ses pieds afin de mettre de la force dans un saut tout en tirant sur la chaine du bout d'acier planté dans le mur. Augmentant sa vitesse et la surprise des deux brigantins face à la situation .L'effet escomptait se produisit il attrapait de son bras la poule restante, enfin, il les tenait. Ramenant tranquillement la première poule capturée à l'aide de ses chaines il la regardait avec satisfaction et surtout, avec beaucoup d'appétit. Une poule aussi charnue devait avoir une viande au goût exquis. Ses muscles avaient l'air parfaitement développé, la présence d'activité cérébrale dû à leur système de réflexion prouvait certainement qu'elles étaient en parfaite santé, donc des nervures dans la viandes moins présentes. Il se léchait les babines en pensant a l'excellent repas qu'il pouvait se faire. Cependant, que nenni, rien n'était encore terminé. cela pourrait-être sa récompense lorsqu'il aurait trouvé le lieu de l'entreposage de leur bien. Il ne lui restait qu'à les interroger, quittes a leur arracher quelques ou pas mal de plumes, utiliser la souffrance de l'une pour faire parler l'autre, il existait une multitude de différents procédés pour faire parler. Tsuna se servait des chaines de ses armes pour solidement les attacher. Il ne savait tout de même pas si elle pouvait parler, écrire oui, parler non. Il en avait rencontré une plus tôt dans la journée, maintenant il en était sûr donc il était tout à fait normal de soupçonner une telle avancer dans d'autres de ses animaux. La première chose qu'il se devait de découvrir, si parole il y avait de leur part, l'interrogatoire n'en serait que facilité. Tsunayoshi portait ses pupilles vide de conscience sur ces abjectes abomination, bonnes à finir sur une brochette ou dans une marinade et se demandait tout de même comment elles avaient pu écrire un message avec leurs ailes. Ça aussi il aimerait le découvrir mais ce sujet n'en était que dérisoire comparé à ce pourquoi il était ici. Il commençait par leur demander quel était leur but, si elles étaient les seules, si les graines des fermiers ne les suffisaient plus, comment elles en étaient arrivées là et enfin, comment elles avaient pu écrire un message aussi nettement écrit. C'était seulement des poules après tout. Leur regard était fier, elles n'avaient pas lâcher celui du jeune homme tout le long de l'interrogatoire, rien ne laissait soupçonner qu'elles ne puisse parler voire même le comprendre. Il eut une idée, avant de les faire souffrir physiquement afin de vérifier si un son autre qu'une onomatopée ne sort de leur bec, il allait essayer une simple tentative de brisure psychologique. Il vérifiait la solidité du lien de ses chaines et s'absentait pendant quelques minutes. Le blondin revenait avec deux sacs d'épiceries dans la main. Une odeur véritablement enivrante le suivait. Il s'arrêtait face à ses deux prisonnières, un sourire narquois au bord des lèvres. Les deux animaux se regardaient, je pense que nous pouvions les apercevoir ravaler leur salive. Ils avaient compris ce qui se trouvait dans l'un des sacs. L'un de leur confrère, mort au combat, chassé de ses terres, affreusement décapité, déplumé, éventré, éviscéré, assaisonné et embroché.. Effectivement, pour la première fois depuis longtemps les iris de Tsunayoshi reprenait sa teinte dorée et son feu ardent d'alors, ses pupilles étaient maintenant dilatées mais pas pour les mêmes raisons qu'autrefois. Il sortait un poulet parfaitement rôtis de son sac. Il ouvrait le contenant dans lequel le poulet cuit dormait chaudement. Si les personnes n'ayant jamais connu ce qu'était la synesthésie avait été présent à ce moment là alors leur expérience n'aurait été que magique. Les variantes d'odeur se dégageant de se poulet rejetait de longues trainées de couleurs, chacune étant distinctes et intrinsèques des autres. Le mélange d'épice était somptueux, le sens olfactif de notre sadique s'en retrouvait excité. La salivation excessive de celui-ci allait bientôt paraître physiquement, ses lèvres brillants de plus en plus. Son ventre commençait à se manifestait lui aussi. Sans attendre il croquait dans ce luisant morceaux de viande, coulant de graisse et de saveur. Il ne prenait pas le temps de mâcher, il mangeait goulûment, tellement, que s'en était dégoutant. La gourmandise et la soif de manger renvoyait la peinture d'une perversité malsaine. On en venait à se demander qui était l'animal. Le ninja de kumo, pendant toute cette scène, n'avait pas lâché ses deux captives du regard, en bon psychopathe qu'il était. Il fallait qu'elles comprennent qui était en contrôle, en possession de vie ou de mort. Qu'il était leur dieu, plus simplement. Enfin son repas était terminé. Il jetait la carcasse à terre, échappant un son légèrement creux: plus un morceau de viande ne traînait. Les os avait été complètement rongés, cassés en deux et sucés jusqu'à la moelle, au sens propre du terme. La moelle était extrêmement gouteuse, sois dit en passant. Place mettant à la deuxième partie de la torture. Le jeune homme se déplaçait jusqu'à un coin, ramassant de une poubelle en fer qui trainait, il venait la placer devant les deux torturées. Ensuite, il récupérait des morceaux de journaux, des bouts de bois qui avaient été jeté dans le recyclage. Lentement il ramassait maintenant l'une de ses haches et y induisait de son chakra, de la lave apparaissait créant un feu dans la poubelle. Tsuna les prévenait: "Vous savez, la vie m'a apprit à faire avec ce que je trouvais pour survivre. La loi du plus fort finit toujours par l'emporter, les humains sont aux sommets de la chaines alimentaire et pour l'instant cela ne changera pas. L'instinct de survie finit toujours par l'emporter. Je prépare un feu dans l'idée de vous faire cuire, j'ai tout mon temps, soit vous écrivez ou parlez, peu m'importe, soit vous finirez broyées par mes dents, fondues par mon acide gastrique, digérées par mon colon et rejetées en tas de merde. Il ne reste maintenant plus qu'à choisir qui regardera l'autre se faire manger en premier." Aucun d'elles ne réagissaient, bien que la sueur abondait sur leur visage. Bon, les menaces ne suffiraient pas, l'homme se ferait une joie de passer à l'acte. Il ouvrait tranquillement, en sifflotant son second sac. La surprise ne s'arrêterait pas là: quittes à torturer un poulet par le feu, autant le faire cuir convenablement. De celui-ci, l'autoproclamé cuisinier sortait des épices. Du paprika fumé, de l'huile de sésame, de la sauce barbecue et du saké. L'alcool ne serait pas pour boire pendant le service mais surtout pour faire flamber la poule bonne en chair. Tout était a disposition, le plan parfait. La gestuelle et le regard des deux animaux lui permettait de déduire qu'ils en avaient plus pour longtemps. Que ce soit un son, des lamentations, une révélation, quelque chose allait finir par sortir de leur bec ou plumage. Tsuna s'approchait de ses victimes d'un pas lent, le bras tendu, le doigt pointant tout à tout chacune des deux bestioles. Le hasard allait choisir pour lui et celle de gauche ce serait. Il attrapait la volaille par les pattes, elle essayait de se débattre comme elle le pouvait, se cassant quelques plumes au passage. Elle était plus lourd que ce qu'elle n'y paraissait, il la redressait et lui demandait une dernière fois si elle était certaine de ne rien vouloir dire, ou du moins, si elle avait une dernière volonté. Enfin, il la posait devant lui, sur le couvercle de la fameuse benne à ordure, les deux mains au niveau de son cou, prêt à le lui tordre afin de commencer le dépeçage devant sa congénère. Cependant, il ne tardait pas à sentir une présence légèrement plus charismatique et imposante.
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Tsunayoshi n'avait pas le temps de se retourner, il sentait un objet pointu lui toucher le bas de la colonne vertébrale. L'odeur nauséabonde qui venait cacher celle délectable du poulet rôtit lui indiquait pour sûr qu'une troisième poule était apparut. Des poules pouvaient donc en cachaient d'autres, un dicton qui était bon à se rappeler. L'espoir guettait les regards peureux des deux captives, une larme de joie perlait sur le plumage blanc de celle qui allait se faire briser la nuque. Une voix grave et sûre d'elle s'élevait dans dans le dos du jeune homme. "Lâches ces belles poulettes mon poussin, l'heure n'est plus à jouer au chats et à la souris, vous, humains, devriez baisser les armes et continuer à faire l'autruche dans vos jardins."
Le jeune homme ne se laisserait pas faire, il ne laisserait pas ses proies s'échapper et surtout, il n'aimait pas se faire déranger pendant son repas. Très peu d'options l'entouraient, si il voulait récupérer ses armes et se battre également avec son adversaire il devait libérer une poule, cela deviendrait du deux contre un et laisserai une ouverture quant au sauvetage de la seconde encore prisonnière. De même, il ne pouvait peut-être pas se permettre d'y aller à main nue, n'ayant aucune connaissance de l'arme le menaçant et même des capacités de ces étranges êtres, certainement des organismes génétiquement modifiés. Le miracle de l'avancé moderne. Ou peut-être était-ce tout simplement une évolution encore inexplorée de la nature, celle-ci changeant à son bon vouloir. Encore des questions sans réponse. Toujours est-il qu'il décidait de libérer sa poigne. Il faisait un pas rapidement de côté, lui valant une légère coupure sur le coté, au niveau de la plus basse des côtes. Un trou dans son kimono. Il tirait sur sa chaine, l'une de ses haches était attirée jusque dans sa main droite, de la main gauche, il tenait les maillons d'acier en les faisant tournoyer. Le ninja de kumo faisait face à un coq, les plumes noires, avec une énorme crête et barbe rouge. La poule, libéré de son joug, venait se positionner à l'arrière de son sauveur. Tsuna crachait un peu de sang à terre, la coupure avait certainement été assez profonde pour en faire remonter par ses voix respiratoires, ce qui n'était généralement pas un merveilleux signe. Il souriait, enfin il avait l'action qu'il attendait. Le fou furieux passait sa lame dans le feu encore vi de la poubelle en fer, le bout rougissait, il la sortait et cautérisait lui même sa plaie. La douleur était intense mais l'adrénaline que lui insufflait son corps était assez hargneuse pour qu'il ne ressente qu'une simple brulure. Encore une fois, il avait été obligé de faire bien pire que cela durant son plus jeune temps. Le prédateur se positionnait entre sa dernière captive et son nouvel adversaire. Le coq était plus robuste, encore plus grand que ses deux protégées, du haut de sa crête de punk il arrivait à la hauteur du nombril de Tsunayoshi. Aussi, les nombreuses veines apparentes sur ses muscles montrait la présence d'un entraînement régulier et d'une force certainement. Le silence et la rapidité avec laquelle il s'était retrouver dans l'angle mort du ninja juste alors prouvait d'autant plus que celui-ci avait de l'expérience en terme de combat, de chasse ou de survie. Le combattant n'était pas à prendre à la légère. Cependant, l'affamé était maintenant prêt à trancher. Laissant échapper un doux "Poule mouillée" à l'attention de celle qui se cachait derrière les jupes du coq, il lançait sa hache en direction du coq au pelage noir, libérant quelques peu la prise de ses chaines afin de contrôler son arme avec plus de faciliter, la chaine et celle-ci étant liées. Son adversaire poussait sa poule en arrière, afin de mettre de la distance entre elle et moi. Lui, pour esquiver, sauter légèrement de côté, un mouvement qu'attendait Tsuna. Il empoignait sa chaine d'un coup sec, l'acier tranchant changeait de direction et pointait de nouveau en direction de son duelliste. Le volatile arrachait une aile de son plumage et bloquait mon arme. Des plumes aussi dures que de l'acier, c'était encore du jamais vu mais il fallait le dire, ça avait une certaine classe. La force du coup donné fut telle que le poulet était tout de même projeté contre des caisses qui se brisaient avec fracas à l'atterrissage. De la poussière s'était élevée dans les airs mais le poulet guerrier n'était pas encore vaincu. Un reflet dans la brume terreuse indiquait qu'une charge arrivait. Le coq chevalier s'était projeté en avant avec une telle rapidité que la poussière s'était écarté pour former un large cercle derrière lui. L'homme au regard dorée, alléché par cet élan, se passait la langue sur la lèvre supérieur. Son arme était de nouveau dans sa main, il bloquait sans trop de difficulté l'assaut effronté du volatile. Le blondin avait déjà fait le rapport de force et la différence était assez énorme. En plus de sa petite taille lui donnant un désavantage, il se battait ses plumes, bien que résistances, celles-ci étaient vraiment courte. Pendant ce croisement de fer Tsuna lui demandait son nom avec le respect et les signes de guerrier s'amusant. La volonté du coq ne laissait tout de même pas de marbre. C'est avec la respiration haletante que celui-ci lui répondait: " Coqlicoq, ce nom m'a été donné grâce au rouge vivace de ma crête. Et toi, quel est ton nom? jeune guerrier? Sawada Tsunayoshi, rien de plus à ajouter. "
À ses mots, il donnait un coup latéral avec son pied droit. Il sentait un craquement. Ah, enfin la douce rythmique d'os qui se brise. La dopamine de Tsuna montait rapidement en crescendo, il ressentait cette sensation de plaisir et de bien être, ce même sentiment qu'il avait cherché depuis la levé de son lit. Le coq volait non pas de ses autres ailes mais encore une fois à cause de la force du coup, il avait réussis à se replacer de manière à ce que ses griffes soient de nouveau en contact du sol. Les trainées dans le sol qui se dessinait au même rythme que son déplacement portait à croire qu'il utilisait énormément de force afin de freiner son envolée involontaire. Tsuna, lui, avait déjà lâchée la chaine de sa main gauche pour récupéré la deuxième à terre, celle qui servait encore de cage à oiseau. Elle était tout de même assez longue afin de pouvoir s'en servir de la manière dont il souhaitait. Celui-ci prenait appuie avec ses jambes, équilibrant son centre de rotation avec la gravité et s'enracinant dans le sol, il prenait maintenant élan de son torse et son bras afin de donner une poussée latérale à la chaine. La poule encore prisonnière partait avec l'élan de celle-ci et s'éclater contre le côté déjà brisé du triste sauveur de ces dames. Attention des poules pouvaient en cacher d'autres. La dernière oubliée, celle qui s'était cachée alors, restait pétrifiée par la peur et la violence de la situation et était tristement en pleine trajectoire des deux autres balles de ping pong. Jouer avec la nourriture, il l'avait apprit, c'était mal. Une large trainée rougeâtre formait un chemin jusqu'au gisement encore en vie du trio de volaille. Presque déçu de la rapidité du combat, le chasseur s'approchait d'eux. Du sang s'écoulait du corps de Coqlicoq, le filament se transformait bientôt en une flaque sanguinaire, venant tacheter le magnifique plumage noir du combattant. Sa fin approchait mais il pouvait probablement encore le sauver. Il réveillait les deux faiblardes et leur donnait un ultimatum, les réponses à ses questions contre la vie de leur coq charmant. Il avait bien compris qu'on ne se battait pas jusqu'au seuil de la mort pour n'importe quoi ou n'importe qui et seulement une poignée de personne en était tout simplement capable. Soit il s'était battu pour ses idéaux, soit pour l'une de ces deux demoiselles. Il n'avait que très peu fait part de son idéologie lors de leur duel, la deuxième raisons avait clairement plus de chance d'être juste. De ce fait, l'une d'elle devrait tenir à sa vie et enfin craquer sous l'ombre de l'insensible. La pression était en effet trop intense. L'une d'elle baissait la tête attristée, des larmes tombaient pour venir suivre le flot de la rivière de sang, sans pour autant s'homogénéiser. L'une de ses ailes se déplaçait jusqu'à venir se positionner, le bout devant son bec. Elle chuchotait des mots imperceptibles à l'oreille, une lumière blanche sortait. Tsunayoshi s'attendait au pire, n'ayant jamais vu une chose pareil jusqu'à présent. La lueur vivace s'amenuisait rapidement pour laisser place à un morceau de parchemin sur lequel une phrase avait été retranscrite. La calligraphie était magnifique digne de plus grands professionnels. L'homme au sommet de la chaine le récupérait. La texture lui rappelait légèrement des feuilles de riz, le papier était même agréable au touché. Ces poules étaient toutes pleines de surprises, avaient-elles des attribues différents, tout comme nous autres? Il lisait la courte missive qui lui était adressée. Les sentiments avaient prit le dessus face à la raison. L'écrivaine allait tout lui expliquer mais dans un premier temps elle souhaitait que le jeune homme sauve son amant. Celui-ci était en accord avec cette requête, après tout, là était le deal qu'il avait passé. Rapidement il déchirait un morceau de son kimono et s'en servait pour arrêter l'hémorragie. Pour les os cassés, il ne pourrait rien faire. Une vingtaine de minute avait suffit au jeune kunoichi a cesser complètement le saignement. Il lui avait recousue la plaie avec un fil récupéré sur son même habit et c'était servit des plumes du coq qui étaient aussi tranchantes qu'une épée en guise d'aiguille. Tout s'était passé à merveille, l'heure été maintenant aux révélations.
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|  | | Sawada Tsunayoshi  Avatar © : Giotto - Reborn Expérience : 254
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![Première Mission. [Terminée] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) | | Mer 30 Oct 2019 - 3:13 | |
Tsunayoshi attendait impatiemment les réponses aux questions qu’il avait posé alors. Il levait les yeux au ciel, timidement, les rayons du soleil se frayaient un chemin à travers l’obscurité qui régnait encore. L’odeur du sang qui commençait à coagulé, de la peau brûlée du à la blessure qu’il s’était faite alors s’apaisait petit à petit, La rosée du matin dégageait sa douce effluve. Le shinobi ne s’était pas rendu compte du temps passé. La nuit avait tout de même été mouvementé bien que non terminée. L’adrénaline retombait tranquillement, sur le moment la cautérisation de sa plaie, bien que masochiste, lui avait semblé être une excellente idée, cependant, l’état de sa blessure montrait qu’un signe d’infection était largement possible. Si celle-ci s’emparait, notre jeune abrutit devrait certainement aller se la faire vérifier à la fin de la mission. Ne pouvant rien faire de plus, il arrêtait d’y penser et se concentrait sur le moment présent, soufflant légèrement pour montrer don mécontentement, il croisait les bras en guise d’attente. Finalement, tel un enfant réclamant son prix, il commençait à taper du pied, gestuelle qui forçait la jeune poulette à accélérer l’écriture. La faiseuse d’œuf, après une attente interminable de quelques minutes, lui donnait de nouveau un parchemin, un parchemin avec, ce qui semblait être, une longue épopée. Tsuna l’ouvrait sans délicatesse et commençait la lecture, friand de la connaissance qu’il pouvait en tirer. Rencontrer des animaux qui pouvaient parler, se battre de la même façon qu’un guerrier ou même écrire avec autant de subtilité ce n’était pas tout les jours que l’occasion pouvait se presenter.
« Une histoire par madame Poulette la coquette, première du nom. Je suis née dans un petit poulailler tenu par un homme du nom de monsieur Seguin. Notre vie était heureuse, nous avions notre coq reproducteur et notre coq protecteur, nous ne demandions rien de plus. Je me souviendrai de ce soir comme si c’était hier. La lune était rouge, le temps annonçait déjà la triste mésaventure entre nos plumes et un renard roux. La légère brise etai.... »
Ok, nous nous passerons de son autobiographie. Chose que Tsuna ne lui avait pas demandé et dont il se foutait éperdument, la seule chose qui l’intéressait était de savoir comment celles ci pouvaient écrire, parler et se battre. Pourquoi elles avaient décide de voler les biens qui ne leur appartenaient pas. L’inconscience de la situation d’un acte malhonnête. Le blondinet était néanmoins surpris, finalement, de la rapidité avec laquelle elle avait écrit une aussi longue et ennuyante histoire, pour une poule. Au moins, la fin du récit lui permettait de combler sa soif de savoir.
Première réponse et c’est là que Tsuna se rendait compte de son absence de connaissance quant à la faune et flore qui l’entourait. En effet, mamzelle poulette la coquette lui avait apprit, dans son merveilleux récit, que toutes sortes de créatures existaient dans le monde, des animaux tels des faucons, des serpents ou même des crapauds pouvaient avoir des capacités hors du commun pour une « simple » bête. Le pourquoi du comment était encore inexploré, le plus logique était de mettre cette explication sur le compte de l’évolution dans le temps, l’adaptation face aux nouveaux prédateurs, ou alors, ils étaient là bien avant les Hommes et avaient décidé de rester reclus dans leurs territoires respectifs, l’une des décisions les plus honorables et logiques qu’il y aurait eu. Deuxièmement, ils n’avaient pas de propriétaire à proprement parler mais bel et bien un lieu d’habitat qu’ils avaient emménagé à leur frais et commencer à déclarer leur indépendance. Leur vie avait été calme, la construction sur la bonne voie jusqu’à ce qu’un coq gargantuesque ne vienne tuer le chef qu’ils avaient choisis communément. Ce coq était la réincarnation même de la gourmandise et de la luxure et depuis, la loi du plus fort était devenue la nouvelle facette de cette société poulesque. Leur pseudo village contenait environ une cinquantaine de poules comme elles, toute la nourriture était stocké avec eux, pour leur nouveau roi et à la faim du roi seulement. L’égoïsme et le nombrilisme ne concernaient donc pas juste les humains, chaque être, à partir du moment où il avait l’intelligence nécessaire à une prise de conscience ou simple réflexion finit donc par agir pour sa personne et sa personne seulement? Gouvernant grâce à leurs fausses idéologies ou par le biais de la peur, laissant les moutons, agneaux dans leur confort du matérialisme? Désormais, notre protagoniste ne pensait plus à la mission, la seule chose qu’il souhaitait et voulait était de faire souffrir et mettre fin aux âmes suiveuses, peureuses, déchues ainsi qu’à son insatiable berger. C’était l’une des missions qu’il s’était vu confié depuis la mort de sa femme et son fils, un esprit vengeur, un justicier. Finalement, après un silence relativement court il répondait à poulette la coquette.
« Poulette, Il faut absolument que je récupère les biens volés des villageois afin d’amortir la perte de leur commerce le plus possible. Vos actes ne sont pas sans conséquences et de ce fait ne peuvent rester impunies. Vous avez la possibilité et la volonté de pouvoir marcher, parler, de pouvoir vous battre pour vos idéaux, apprendre des erreurs passés grâce à votre réflexion qui est plus développés que la plupart des êtres vivants, humains y comprit mais à la place de faire le bien vous avez choisis de suivre les idées d’une hyène de par sa mentalité. Je me vois obligé de vous traiter comme nous, humains. Si un minimum de bonté dans votre cœur il vous reste, alors, m’emmener jusqu’à votre planque vous ferez. Sinon, je serais votre mort et je fouillerai chaque recoin du village si il le faut pour détruire votre habitat, tout simplement. Encore une fois, le choix devrait être facile . »
Bien entendu, Tsuna savait pertinemment qu’elle choisirait la première option, néanmoins, ils n’avaient vraiment pas l’intention de laisser le choix de vie ou de mort à ces stupides volailles. Ils s’étaient fait rire de lui une fois, à son tour, le punitif rirait d’eux. Oui, si le souverain coq était la représentation de la luxure et la gourmandise alors Tsunayoshi était l’allégorie de l’hypocrisie. Ses paroles ne reflétaient plus ses pensées, au contraire, elles étaient devenues son opposé lorsque son ego en était touché.
La réponse fut expéditive, elle se résignait à hocher simplement de la tête. Celle-ci ne voulait en vraie qu'une seule et unique chose : vivre simplement, librement. Déployer ses ailes tel un albatros, devenir un oiseau migrateur et se laisser porter par le vent avec son compagnon Coqlicoq. Le sadique affichait maintenant un énorme sourire. Il s'approchait du coq évanouis, le portait afin de le placer contre un mur. C'était peut-être l'un des gestes les plus généreux que Tsuna avait fait depuis son traumatisme. Il récupérait la seconde poule encore évanouit et demandait à Poulette la coquette d'ouvrir la voie. Celle-ci prenait appuie et sautait sur un toit, d'un pas non assurée elle s'orientait vers le point le plus haut de la ville, tournant son cou de temps à autre afin de vérifier si le maitre chanteur suivait le rythme. Le point culminant, la grande hauteur, ils y étaient enfin arrivés.
"Et maintenant?"
Le volatile écrivait rapidement que maintenant il fallait pouvoir voler et qu'elle se demandait comment l'apprenti ninja allait faire. Effectivement, étant juste un "Homme", Tsunayoshi n'avait pas d'ailes. Il n'avait rien pour voler, cependant, une idée farfelu lui donnant très vite un visuel prometteur dans son imagination s'emparait de son esprit. Il donnait des coups de pieds irrespectueux à la poule endormit. Tout compte fait elle daignait sortir de son évanouissement. Rappelons nous que notre cher ami s'était servit de celle comme arme dans le combat précédent. Le choc avait tout de même dû être violent même si celle-ci avait été oublié. En langage des plumes, Poulette racontait la situation à sa chère et tendre amie de toujours. À son tour, le jeune homme expliquait son plan, son sourire révélait une part de sadisme et d'amusement. Le regard des poules, lui, montrait de l'appréhension face à la suite des événements.
Tsuna Était maintenant debout, au bord du vide sur un haut bâtiment de la ville. Le soleil était presque debout et éclairé la majestueuse cité de Kumo qui n'allait pas tarder à se réveiller. Le jeune homme n'avait pas dormit de la nuit, la profondeur des cernes sur son visage montraient l'ampleur de sa fatigue, sa blessure aidait d'autant plus à le tenir éveiller, la soif de vengeance, de purifier ce monde de ces infâmes êtres lui donnait la force nécéssaire pour continuer sa mission. Il attrapait dans chaque main les pâtes des poules et sautait dans le vide sans avertir. Quand faut y aller, faut y aller. La première seconde fut une chute libre mais, petit à petit, il prenait de la hauteur. Bien que vacant, ce moyen de transport improvisé fonctionnait presque à merveille. Les poules tiraient la langue, cela ne semblait pas être de tout repos que de porter tout ce poids. Le veuf s'en réjouissait, c'est tout ce qu'elles méritaient. D'autant plus qu'il avait porté l'une d'elle le long du trajet. Après quelques petites minutes de vol les poules s'enfonçaient dans une antre au milieu d'une falaise aux abord du village. Ceci avait tout de même bien était pensé. Il plissait les yeux dû au manque de luminosité dans le but d'essayer d'apercevoir quelque chose, l'obscurité régnait bien trop. Enfin, il percevait de la lumière et d'un seul coup, celui-ci se trouvait dans une énorme cavité. Celle-ci contenait des constructions rudimentaires comme des foyers, de quoi entreposer de la nourriture et ce qui semblait être le "château" du roi. La vie était active dans l'antre de la gourmandise. Nous pouvions apercevoir toute sorte de poule courant afin de satisfaire le reine butineuse, transportant leurs malhonnêtes gains dans l'entrepôt ou, il s'en doutait, jusqu'au trône du soit disant gigantesque coq. La quantité de biens étaient aberrante pour la quantité "d'habitants", à ce stade là nous pouvions même parlé d'avarice. La rage au ventre, l'envie de sang, la faim de viande tenaillait Tsunyaoshi. Il ne luttait plus et laissait finalement libre cours à ses morbides pulsions et hobby décalé, il faisait apparaitre de nouveaux ses armes de par les tatouages de ses poignets et sautait sans retenu jusqu'en bas: une première descente aux enfers mais, pour qui? Il atterrissait sur un sol excessivement ferme et venait de planter ses haches dans le crâne d'une poule. L'écrasement avec la vitesse de la chute était assez violent, de ce fait, il ne s'était pas seulement contenter de fendre cette malheureuse victime mais surtout, de l'écraser à un stade ou elle était devenue méconnaissable. La surprise fut telle que les poules travailleuses lâchèrent chaque chargement qu'elles transportaient, un oeuf apparaissant sous leur postérieur et des cris de détresse sonnant l'alarme. Le carnassier se relevait et courrait rapidement en direction de la plus grande des bâtisses, vers là où affluer énormément de marchandise. Sur sa route, celui-ci en profiter pour trancher chaque poules qui se trouvaient sur son passage et plus encore, grâce à la longueur que lui procurait ses chaines, aucune vie ne résistait si elle se trouvait à moins de vingt mètre du démon. Cela l'attristait néanmoins de laisser toutes cette viande sur le côté mais il aurait toujours la possibilité de revenir plus tard. D'un coup de pied il détruisait la porte battante qui menait dans la demeure du pêcheur. L'arrivée était éclair et fracassante jusque dans la salle du trône. La vue était pour le moins surprenante, le coq était en effet très grand mais surtout excessivement gros. Celui-ci devait être à la limite de l'obésité morbide et contrairement à ce dont Tsuna s'attendait, aucun muscle n'était apparent, du gras et seulement du gras. Un ventre énorme, des pattes maintenant certainement trop courte pour pouvoir déplacer son horrible corps. La bouche bien remplit il demandait qui osait le déranger pendant son nouveau festin. Le comble du comble, son repas était un poulet en train de rôtir devant ses yeux. Un poulet cannibale en plus d'obèse et d'avare. Comment pouvaient-ils avoir peur d'un être aussi inutile? Il essayait tant bien que mal de se lever, voyant que l'intrus était un humain la peur prenait petit à petit le contrôle de l'énorme animal, mais rien ne fit. Tout ce temps à s'empiffrer l'aura rendu faible, lâche, peureux et ignare. Le regard de l'homme qui se trouvait en face de lui était celui d'un tueur fou, aucune présence d'âme ou d'esprit. Sa passion était d'enlever le vie. Il avait compris ce que lui réservait les prochaines secondes de son récits: la fin de ses jours et surement celle de sa faim. Peut-être que la vision de l'approche de sa mort venait de transcender son âme pour faire de lui un bon poulet? Surement pas, des larmes coulaient à flots de ses yeux, du mucus se frayait un chemin sur le plumage de ses narines. Celui-ci suppliait maintenant Tsunayoshi de lui laissait la vie en échange de la nourriture, en échange de n'importe quel service. L'homme avait le regard stoïque mais se muait rapidement en une expression perverse. Le félon prenait appuie sur le sol et en quelques bonds rapides il arrivait deux mètres du coq géant. Tranquillement il lui passait l'une de ses hache sous la gorge. Le sang du volatile s'entendait sur sa table, gâchant le restant de nourriture et finissait par bientôt recouvrir le tiers du sol, couvrant les pieds de notre justicier. Il regardait le feu qui servait à rôtir le poulet qu'allait manger le défunt roi et eut l'idée du siècle. Un méchoui géant, la plus grande rôtisserie jamais existé dans l'histoire de l'humanité. Il récupérait un pied d'une chaise qui trainait et mit le feu à celle-ci. Il mettait le feu à ce château avant de sortir pour donner le village en pâture aux flammes. Il ne se priait pas, les poules ne se défendaient pas. Quant à poulette la coquette et son amie? Elles avaient toutes deux disparues. Surement à la recherche de leur famille ou autre afin d'éviter la plus grosse des catastrophes. L'enragés venait d'assouvir la soif qu'il ressentit depuis la veille, elle ne s'était pas complètement étanchée avec le combat d'alors, maintenant, il pouvait aller se reposer en paix, après avoir apporter une surprise au village et fait son rapport de mission. Il remontait par là où il était arrivé. Afin d'éviter une quelconque fuite, il frappait le dessus du tunnel avec ses haches. La force des cops eurent pour effet de briser la roche et provoquer un léger éboulement, bloquant la sortie pour tout ses pêcheurs mais le pardon les attendait dans une nouvelle vie, en soi, ils venaient d'atteindre plus tôt le point le plus haut de leur vie. Il espérait qu'une petite réflexion, une véritable réflexion s'était créée avant leur mort par leu feu dans leur petite cervelle d'oiseau. Il prenait la route en direction de la ruelle dans laquelle il était tout à l'heure ayant infusé du chakra dans ses pieds afin de descendre maintenant de la falaise. Il lui restait une dernière chose à aller chercher: le coq noir guerrier afin de l'apporter aux régiments scientifiques de la ville. Avec beaucoup de mal et de fatigue il arrivait à destination, ne voulant parler à personne il laissait une missive expliquant les propriétés du coq en question. Enfin, il partait se reposer chez lui avant d'aller faire un tour à l'hôpital pour faire ausculter sa plaie qui avait prit beaucoup de volume et avait rougit, le rapport irait après le peu de santé qui lui restait. Le jeune homme à l’esprit apaisé se réveillait doucement dans un lit peu confortable. Une couverture blanche sur lui, un bout de tissus de la même couleur lui cachant à peine le corps totalement nu en dessous. Il se souvenait être venu se faire soigner, le traitement primordiale ayant été fait, sans attendre un quelconque accord, il sortait du centre de traitement avec son habit de patient. Il pourrait finir le traitement par lui même et de chez lui directement, en attendait il se devait d’aller faire son rapport et même si cela signifiait une ballade équestre avec l’hybride du centre des missions. Son air offusqué et son attitude désagréable lui donnait envie de s’arrêter lui acheter un bagel et d’y mettre de la mort au rat (a ne jamais reproduire chez vous), néanmoins, pendant à tout les inconvénients que cela engendrerait, il s’abstenait et se limiterait à résumer l’état de la mission. C'est dans un état plus ou moins burlesque, d'un pas boitant qu'il ouvrait la porte du centre et faisait son compte rendu. " Pour commencer, j'ai apprit une chose extrêmement importante. Je suis vraiment un incultivé de la faune de ce monde. L'existence d'animaux qui pouvaient parler, se battre et ect m'était alors totalement inconnu. J'ose espérer en rencontrer de nouveaux car l'expérience était assez assouvissante. Cette part était important pour la suite de mon rapport. - Tsunayoshi avalait un peu de salive, reprenait sa respiration et continuait. - Durant la journée j'ai fait un tour dans le quartier marchand afin de questionner le plus de commerce possible sur les vols commit. Cela pour délimiter un périmètre de recherche, à savoir le type d'établissement ou de denrées visées. L'après-midi de recherche fut assez fructueuse, elle m'avait permis de connaître les marchandises visées, ceux-ci étant des choses principalement comestible, souvent à l'état primaire, des genre de graines de tournesol, de pavot et ect.. D'autres sommes des boucheries et rôtissoires, juste que là, l'identité des suspects étaient plus ou moins un mystère, bien que j'avais déjà une idée, elle me semblait folle, dû à mon manque de savoir. Toujours est-il que les vols se commettaient très souvent après ou pendant les livraisons, l'un des commerçant m'avait apprit qu'il attendait une charrette ce même soir. J'ai donc décidé de patienter jusqu'à la venue de celle-ci en faisant un tour du quartier afin de me familiariser avec les lieux et avoir une orientation au cas où une poursuite se ferait. Une fois finit, je m'étais rendu dans un coin en hauteur dans le but d'avoir une vue d'ensemble au cas où quelqu'un serait visée avan même l'arrivée d'une cargaison, mieux vaut prévenir que guérir comme on dit. Finalement la nuit été tombée quand un premier vol sonnait l'alarme, je me suis rapidement rendu sur le lieu en question mais légèrement trop tard. Par contre, juste assez rapidement pour prendre l'agresseur sur le fait et franchement, je n'ai pas pu l'attraper la première fois mais, je le répète, très franchement, le bandit était en fait une poule. "
La préposée des missions venait tout de même d'esquisser un sourire. "Si vous ne me croyez pas, sachez que j'ai apporter un énergumène, et pas n'importe lequel, chez nos scientifiques. Enfin bref, toujours est-il qu'à ce même moment beaucoup d'autres commerces se sont fait voler en même temps, me prouvant mon point sur le fait que c'était une bande. Je savais que je ne pouvais pas être de partout à la fois, j'ai préféré tendre un piège à base de.... pain et de riz... pour essayer d'en capturer une et tirer une vérité là dedans afin d'essayer de comprendre et atteindre la source du problème. Aussi risible que le piège était il avait fonctionné haha... J'ai pu capturer deux poules mais quand j'ai commencé à vouloir les interroger, c'est là que le spécimen maintenant dans les mains de la ville est apparut. Un coq qui pouvait parler et qui portait même un nom. Il y a eu un combat entre lui et moi qui s'est soldé en une victoire pour ma part. En échange de sauver la vie du coq, les poules me donneraient la réponse à mes questions. Bien que j'avais déjà prévu de le garder vivant pour le livrer, autant l'utiliser. Finalement elles m'avaient apprit qu'ils étaient environ une cinquantaine, caché dans une cavité et qu'un coq plus grand que les autres étaient venues pour prendre le contrôle de leur village. Ce coq était un avare, un gourmand, un pêcheur. Je suis donc allé jusqu'à leur repérer et je les ai exterminé jusqu'au dernier, sauf un. J'ai fermé la sortie et mit leur mini village primitif au feu. Maintenant me voilà. "
Tsuna n'avait dit que l'essentiel, bien entendu il lui était difficile de parler de la soif qu'il avait éprouvait et à quel point elle s'était apaisée.
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