Kumo no kuni
Peu avant l’examen Chunin

Dernièrement, Hiko n’avait plus une seconde à lui. Il était tout le temps dans l’action, et ne prenait que peu de temps pour se reposer. Il fallait dire que de grandes responsabilités lui étaient incombées. En tant que leader du mouvement de la Résistance, il se devait d’aider au mieux les partisans tout en s’efforçant de ne pas trop s’impliquer pour ne pas éveiller de soupçons. Mais aussi, étant un soldat de l’Empire voulant progresser hiérarchiquement, il n’avait de cesse d’accepter de nouvelles missions, de nouvelles requêtes de la part des hautes instances. En bref, tout ça cumulé, et vous avez un adolescent dont le temps de repos était minime.

Et lorsqu’il avait un peu de temps, dieu savait qu’il n’hésitait pas un instant et s’allongeait sur son confortable matelas chez lui. Le silence emplissait la pièce et lui procurait un sentiment de bien-être et de plénitude. Ses exercices liés à la pratique du Bushido aidaient aussi beaucoup, grâce à cela il pouvait reposer aussi bien son corps que son esprit.

Toc toc toc

Quinze minutes, ce fut la durée durant laquelle Hiko eut le droit de se reposer aujourd’hui avant d‘être dérangé. Pas foufou, n’est-ce pas ?

Lâchant un soupir assez sonore, le jeune garçon bascula alors ses jambes hors du lit et prit appui sur l’un de ses genoux pour se lever. D’un pas traînant, il se rendit à sa porte et l’ouvrit à la volée, une petite boule au ventre présente. Il avait toujours peur que l’on vienne à lui afin de lui annoncer son arrestation pour complot contre l’Empire. Mais ce ne fut pas le cas, seulement un messager venant lui annoncer qu’il avait été choisi pour s’entraîner avec un shinobi de la Foudre, un dénommé Syoto apparemment.

Hiko ne le connaissant pas, il accueillit la nouvelle de façon relativement passive. Ayant bien pris connaissance du numéro de terrain ainsi que de l’heure de rendez-vous, il referma la porte derrière lui et entreprit sa préparation.

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Emmitouflé dans sa grosse cape noire, le jeune garçon se rendit sur le terrain où se trouvait déjà la personne avec qui il devait croiser le fer aujourd’hui. Le froid était relativement saisissant en cette journée d’Automne 203, car le vent faisait rage. Hiko s’avança donc, face au vent, et se plaça à quelques mètres de l’inconnu. Inclinant la tête avec respect, un sourire s’afficha sur son visage.

Tu dois être Syoto j’imagine… Je m’appelle Sairyo Hiko, et je serai celui qui t’affrontera aujourd’hui ! Je te laisse l’honneur, Kumojin.

Il n’y avait pas de mal à mettre un peu d’huile sur le feu, et son sourire narquois qu’il affichait sur son visage allait en ce sens…

Que le combat commence.