Il y'a un adage qui dit qu'un temps de paix, n'est que la préparation d'une guerre nouvelle ; Cet adage se vérifiait particulièrement à Kumogakure no Sato, en hiver de l'an 204. Les cendres de la guerre était froides depuis de nombreux mois, et la meurtrissure du mois de février gelait tout le village, sous une fine pellicule immobile et transparente.
Pourtant il existait un parc, ou subsistait toujours des arbres verdoyants, bourgeonnants et plein de vie, petit hameau de résistance au froid mortel de cette saison morne, et froide. Au cœur de ce hameau, se trouvait un garçon aux cheveux blancs, une cape-écharpe rouge autours du coup, des vêtements juste au corps noir, sous une armure en métal argentée, fine couche protectrice contre les coups durs des plus rudes combats. Il portait des mitaines de cuir, et deux sacoches pendaient à sa ceinture ; L'un emplit de shurikens, et l'autre de Kunais.
Dans la végétation luxuriante qu'il gardait jalousement, il y'avait tout une biosphère qui s'était créer. Et tant que Rei alimentait la source de vie des arbres et autres arbustes de ce petit parc, même l'herbe semblait pouvoir reprendre ses droits sur le gel qui recouvrait le sol.
Des cibles en bois étaient accrochés sur les branches des arbres, et sur certains de leur tronc. Des pierres congelées à coeur, dépassaient de l'herbe grasse et glissante de ce petit coin de paradis. Il y'avait autant des arbres exotiques, que les classiques conifères que l'on voyait au plus haut du pays de la foudre, ou encore les solides arbres que l'on pouvait surprendre à Hi no Kuni. Un mélange de style qui donnait un côté irréel à l'endroit, comme si un botaniste maladroit avait fait tomber sa collection privée de curiosités végétales, en plein milieu de ce pauvre parc de la banlieue Ouest.
Le village n'avait cessé de croître ses dernières années, avant sa destruction partielle, accueillant de nombreux campagnards dans leur exodes rurales volontaires. Trouver du travail, avoir une meilleure qualité de vie, ne pas subir les attaques des bandits ... Autant de raisons qui poussaient les hommes, femmes et enfants du pays de la foudre jusque sous les portes célestes, et l'arche grise de Kumo.
Mais là n'était pas le débat.
Il attrapa un Kunaï dans sa sacoche droite, et fit remonter son bras le long de son corps, et dans un mouvement vif et circulaire, envoya son kunai frapper dans une cible en bois. Le mouvement n'avait duré qu'une fraction de seconde. Il attrapa un kunaï dans sa sacoche gauche. Remonta le long de son corps et fit de même avec une cible perchée sur un autre arbre. Et ainsi de suite jusqu'à ce que toutes les cibles soient hérissées de Shurikens et autres Kunaï.
Puis un craquement derrière lui le fit se retourner avec son air indifférent, et aussi glacial que l'hiver approchant.
- Qui va là ?! Je vous préviens je suis armé et dangereux ... ! Fit il en tendant la mains vers sa sacoche malheureusement vide -mais ça il était le seul à le savoir.