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Douce soirée dans la chaleur d'un Onsen [Pv : Harusame Natsumi]

Gôgon Medyûsa
Gôgon Medyûsa

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Mar 12 Mai 2020 - 19:44
Douce soirée

Dans sa chambre, Medyûsa lisait un livre sur la médecine afin d’en savoir davantage. La jeune kunoichi espérait pouvoir travailler dans le complexe scientifique de Kumo et mener des expériences. De plus, la médecine pouvait être aussi intéressante, ça lui permettrait de connaître l’anatomie humaine et de le mélanger à d’autres domaines de la science. Depuis quelques jours, voire semaines d’ailleurs, la Hebi s’intéresse à ce domaine et à tant d’autres, elle disposait de plusieurs ouvrages scientifiques pour y connaître les bases, chimie, biologie, médecine. De plus, elle possédait également des livres sur les animaux, lié à elle (les serpents) et aux reptiles en général. Cependant, il lui faudrait un moyen d’avoir tels ou tels ouvrages ou apprentissage pour développer sa curiosité et ses connaissances. Cela ne risque pas d’être difficile si elle demande à son père adoptif, il ne sera pas contre de la voir dans le même corps de métier que lui. Le soir, la blonde passe beaucoup de temps à étudier afin d’enrichir ses connaissances et cela lui permet, plus particulièrement, à ne pas trop penser à Hanae et bien des choses peu catholiques avec elle. Son absence pèse un peu sur la Yasei, mais avec son esprit occupé, ça lui permet d’oublier sa tristesse. Soudain, on vient frapper à sa porte. « Entrée. » Dit-elle avant de se retourner et de voir, Nozomi débarquait avec une lettre à la main. « Nee-san, ce courrier vient d’arriver. » Annonce-t-elle. « Merci, et depuis quand tu te balades en maillot et culotte, toi ? » Demande Med en prenant le courrier. « Depuis que je suis assez grande pour le faire et que je suis en mode flemmarde dans ma chambre. » Réponds Nozomi. « Hum… Invite ton copain ou ta copine, ça lui fera plaisir. » Ricane-t-elle en voyant Nozomi rougit. « Vipère ! » Et la voilà, partir en boudant. Nozo est mignonne, mais elle est trop timide avec les autres par moments pour se trouver un amoureux ou amoureuse.

Ouvrant la lettre après s’être rassise, Medyûsa la lit attentivement et sourit. Apparemment, Natsumi, sa meilleure amie, l’invite à la rejoindre aux sources chaudes dans Kumo. Une soirée détente, ça n’allait pas lui faire de mal. On va dire que ça va lui changer de ses habitudes et ne plus remplir sa tête d’informations et formule scientifiques. Rangeant la lettre dans un tiroir, la kunoichi avait vraiment envie d’y aller et se change tout de même. Elle n’ira pas voir Natsumi en pyjama, c’est-à-dire, en nuisette ni se balader de la sorte en ville. Déjà, ça serait trop gênant, Hanae risque de la tuer et vive l’image d’elle au sein de la ville. Une robe courte noire, à fermeture éclair devant, un blouson noir et ses bottes noires. La voilà prête pour sortir et rejoindre son amie, en se demandant ce qu’elle pourrait lui dire. À vrai dire, la dernière fois qu’elle est allée aux sources chaudes, elle y a rencontré Hanae et ça a failli se terminer en plaisir charnel. Un lieu qui lui rappelle un merveilleux souvenir. Cependant, Natsu est sa meilleure amie et c’était en tout amitié, enfin, elle croit, ça devient difficile par moments de comprendre la brune. Descendant les escaliers, Nozomi sort de sa chambre. « Nee-san…pardon de m’être énervé contre toi… » Dit-elle avec son air triste. « Ce n’est rien, je t’ai taquiné un peu. Viens me voir. » Dit-elle et Nozomi la rejoint dans les escaliers et la câline. « Tu rentres tard ? » Demande Nozo. « Je ne sais pas, je verrai si Natsumi aimer passer toute sa soirée aux sources chaudes. » Dit-elle en pinçant les fesses de sa cadette. « Héhé, tu as la peau douce, petite ! » Dit-elle en fuyant vers la sortie. « BAKA-NEE !!!!! » Crie Nozomi. Cela était drôle de taquiner sa sœur cadette de temps en temps surtout quand elle traîne en mode pyjama.

Il se fait tard quand même, l’heure approche dès dix heures du soir, mais bon, les Onsen restent ouvert très tard à Kumo. La kunoichi allait pouvoir se détendre, après une longue journée à travailler sur la théorie de la médecine. Cela dit, la théorie, c’est sympa, mais la Gorgone préfèrerait un peu de pratique pour mieux apprendre et progresser plus rapidement. Tôt ou tard, elle ira à l’hôpital de Kumo pour apprendre l’Iroujutsu, voire demander à travailler là-bas, de temps en temps. Après une telle de marches, la blonde se retrouve devant l’onsen en question. Or, Natsumi n’était pas encore arrivée. Mains dans les poches, la blonde regarde autour d’elle pour vérifier si sa charmante amie ne poireauter pas autour de l’établissement. D’un coup, elle la voit en train d’attendre. La blonde sourit et se rapproche. « Salut ma belle. » Dit-elle en lui faisant la bise sur chaque joue. Les deux kunoichi entrent dans l’établissement et payent leur entrer. Dans les vestiaires, Medyûsa retire ses vêtements, se retrouvant nue. La Hebi regarde son amie en faire autant. « Hum… Jolie postérieur, je ne te savais pas si sportive. » Dit-elle en ricanant et mettant une serviette autour de son corps. Med voit Natsumi retirer sa prothèse, la pauvre, elle l’a perdu pendant l’assaut du Teikoku contre Kumo. Elle a dû être tellement perturbé, la blonde tente de l’humour et des compliments pour la faire sourire. Ensuite, elle la prend dans ses bras, telle une princesse. « Ce soir, tu es ma princesse, Natsu-Chan. » Dit-elle avec le sourire, aimant beaucoup son ami et ne voulant pas la prendre en pitié à cause de son handicap. « Tu es légère dis donc, va falloir que tu me parles de ton régime. Cela dit, je t’emmènerai aussi dans un bon restaurant, un jour. En tête à tête. »

Medyûsa conduit Natsumi vers les bains chauds, en la portant dans ses bras. La kunoichi pénètre dans l’eau et y dépose délicatement sa tendre amie avant de se caler contre le regard et retire sa serviette mouillée. La voilà détendu. « Ah….qu’est-ce que ça fait du bien ! Qu’en penses-tu ? » Demande-t-elle à son amie.

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Harusame Natsumi
Harusame Natsumi

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Ven 15 Mai 2020 - 0:31

Retour aux sources d’une amitié passée. Diluvien débordement chaud bouillant à prévoir.
Épuisée, mais excitée. Oh oui ! J’avais passé une grande partie de la journée à aider mes parents au commerce familial, servant et desservant la clientèle affamée - des gloutons, je vous le dis -, nettoyant la vaisselle déjà utilisée dans l’évier et transportant par-ci par-là des caisses de produits utiles à la confection de nos si délectables recettes secrètes. Tout s’était particulièrement bien déroulé, pour être honnête avec vous, mais cela avait assez duré. Je voulais déguédiner, partir. Avant de quitter l’établissement, je fis une rapide inspection visuelle des lieux, histoire de m’assurer que je n’y avais rien oublié qui aurait pu me mettre dans l’embarras auprès de mes parents. Je me lavai les mains consciencieusement – une vingtaine de seconde à l’eau tiède-chaude avec savon désinfectant, n’oubliez pas, c’est important –, une habitude prise pour éviter la transmission d’un quelconque virus meurtrier dans la communauté, puis sortie de ce restaurant, où j’avais été un peu trop confinée. Pas loin de dix heures du soir, à mon avis, à en juger la position de cet astre lunaire qui me reluquait depuis l’immensité des cieux (non, j’avais regardé l’horloge de l’échoppe, je vous ai eu, hein?).

J’avais récemment envoyé par pigeon voyageur, la manière toute spéciale shinobi de poster son courrier, une lettre à ma bien trop mignonne de meilleure amie, Medyûsa, une genin de Kumogakure de deux ans mon aînée. Je l’invitais pour une relaxante soirée de retrouvailles, après plusieurs mois, séparées l’une de l’autre, dans l’un de ces fameux onsens, pour une ressourçante et bien chaude nuitée. Nous aurions beaucoup à nous partager, ça oui. Oh que j’avais tellement hâte de la revoir ! Sa personnalité me faisait à tous les coups craquer, j’avais de ces papillons qui vous titillent l’estomac rien qu’à la regarder. De plus, elle avait un de ces corps, un de ces postérieurs... à en faire tomber plus d’une, définitivement ! Ou foncer tête première dans un poteau, distraite par une si belle vue, au choix, vous décidez. Elle me donnait envie, sans que je veuille réellement l’admettre. Bref.

Sombre froideur, à l’extérieur. Je dévalai rapidement les quelques rues qui me séparaient, fébrile oui, mais aussi craignant une potentielle attaque de l’un de ces vicieux kidnappeurs qui couraient librement en la cité, ces temps-ci. Jamais ils ne m’attraperaient ! En arrivant devant le point de rendez-vous, je constatai que ma compagne de soirée ne s’était pas encore présentée. J’étais quelque peu en avance, pour tout vous dire. Alors
qu’une effroyable ombre me faisait sursautée, je ne pus qu’échapper un soupir de soulagement à la vue de ma splendide amie qui venait de se pointer. Elle dégageait toujours cette apaisante impression de confiance en elle, et en ses atours physiques, qui me réconfortait, clairement. La couleur noire de ses vêtements lui allait si bien. Nous nous embrassâmes aussitôt, puis nous fîmes la bise avant de pénétrer le onsen, un espace tout désigné pour discuter en profondeur, en quête de détente et d’une bonne dose d’intimité. Cette nuit s’annonçait des plus plaisantes, ça oui !

Une fois déshabillées - un malaise pour moi - et ma prothèse retirée, elle me captura, à ma grande surprise, dans ses bras – mais quelle force, cette fille -, m’appelant ‘princesse’ au passage et me complimentant sur mon poids. J’étais gênée, rouge tomate, rouge de rouge de chez rouge. Intimidée par tant de proximité, je lui passai un commentaire, timide, bégayant comme pas possible : « tu... tu es toujours... toujours aussi be-belle, Med-chan ! » J’osai à peine la regarder directement dans les yeux, celle-là, pendant qu’elle me déposait délicatement dans une eau bien chaude qui détourna aussitôt mon attention de mes paralysantes angoisses.

« Ça faisait si longtemps que je n’étais pas venue ici... ça me manquait ! Com.… comme toi ! Je vois que tu es devenue toute fortiche, assez pour soulever une petite nouille comme moi, haha... » lui dis-je tout en lui envoyant une vague d’eau au visage, pour la taquiner un peu. « Quoi... quoi de neuf, depuis tout ce temps ? »
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Gôgon Medyûsa
Gôgon Medyûsa

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Ven 15 Mai 2020 - 16:26
L’onsen du bonheur

Une soirée entre amies dans un onsen, un bon bain chaud pour se détendre d’une longue journée. Medyûsa allait pouvoir oublier ses révisions et apprentissage dans la théorie de la médecine. Ce soir, elle sera en compagnie de Natsumi, dans une source chaude et rien qu’à deux. Il n’y aura personne pour venir les déranger. Les sources chaudes, la Hebi y va que très peu, la dernière fois, elle y est allée et elle a rencontré Hanae où ça a failli partir en plaisir charnel. Cela dit, elles se sont retenues pour tenter de mieux se connaître et rendre leur sentiment réel avec le temps. Aujourd’hui, si elle devait y retourner avec la rousse, Med ne se retiendrait pas pour quelques plaisirs. En effet, ses sentiments sont sincères envers la Sendai et vise-versa enfin elle croit. Pour le moment, elle est en compagnie de la Harusame, sa meilleure amie et elle devait lui parler afin de se rapprocher d’elle. Cela faisait un long moment qu’elles ne s’étaient pas revues et il fallait que ça change. La charmante brune est toujours un peu timide avec son corps et elle aime toujours la complimenter sur son physique. Cela plaisait à la Yasei, la trouvant bien adorable. Natsu a beau avoir perdu une jambe, elle ne perd pas son charme pour autant. Assise dans l’eau, contre le rebord et sans serviette pour se cacher, la blondie se détend du mieux qu’elle peut en profiter du calme. Cela lui faisait un bien fou. Elle devrait y aller un peu plus souvent, maintenant qu’elle y pense.

Apparemment, ça faisait longtemps que Natsumi ne soit pas venue en ce lieu, mais elle semblait toujours ravie d’y être. Et elle complimente la force de la Yasei pour l’avoir soulevé jusqu’au bassin chaud. Cela fait sourire Medyûsa qui ne prend pas de temps pour lui répondre. « Je m’entraîne pas mal aussi, ça aide. Et je suis spécialisé dans le Taijutsu, ça renforce ma masse musculaire avec certains entraînements. Crois-moi, c’est fort utile. Tu devrais aussi t’y mettre, qui sait. » Dit-elle en souriant avant de recevoir un petit jet d’eau sur elle. Med transforme le bas de son corps en serpent et enroule sa queue reptilienne autour de Natsu et l’emmène vers elle. « J’étudie beaucoup dans le domaine de la science, plus particulière, dans la médecine. Je m’intéresse au kuchiyose des serpents et je recherche leur habitat. » Elle rapproche bien Natsu et lui poke son petit nez. « Tu ne peux plus te libérer ? » Dit-elle d’un air taquin avant de reprendre la parole. « Et j’ai une petite amie, Sendai Hanae, une belle rousse. » Elle relâche sa meilleure amie et ses jambes reprennent leur apparence normale. Med n’a jamais eu de petites amies de sa vie, difficile de savoir pour Natsumi d’ailleurs, en réalité, depuis qu’elles se connaissent, elles n’ont jamais parlé de cela. Et maintenant qu’elle y pense, Med n’a jamais parlé de Natsu à Hanae, il faudrait qu’elle lui en parle. La pauvre, il suffit que la Sendai les croise dans la rue pour se faire des films.

« Et toi ? Que racontes-tu de beau ? Et pour ta jambe, ce n’est pas trop difficile ? Saches que si je deviens une bonne scientifique et médecine, je te fabriquerai une prothèse qui te permettra d’aller dans l’eau et d’avoir une meilleure mobilité. » Dit-elle avant de lancer un jet d’eau sur le visage de son amie en souriant. « Vengeance, Natsu-chan. » Elle appréciait sa présence, ça la rassurait de l’avoir à ses côtés. La blonde a très peu d’amis et le peu qu’elle a, la kunoichi en prend très soin et se montre protectrice envers eux. Natsumi est une fille vraiment attachante et adorable, Med s’est promis de la protéger et de l’aider, peu importe ses problèmes. « D’ailleurs, ma chère Nana. As-tu un petit ami ou une petite amie ? Je suis curieuse, une fille aussi adorable que toi doit avoir des fans, non ? » Demande-t-elle d’un air taquin.

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Harusame Natsumi
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Sam 16 Mai 2020 - 6:09

Discussions à rattraper. Théâtralité d’un exposé.
Cela prit un certain temps, une fois dans l’eau, avant que je n’y sois un minimum à l’aise. Je sais, je ne nourris pas la plus grande des confiances en mon apparence et en mes qualités, bon. Je me rendis compte bien assez vite que ces retrouvailles avec ma meilleure amie avait introduit en moi de pensées inédites et des sentiments pour le moins inattendus, plus complexes que ce qu’ils avaient autrefois été, je vous le jure. À chacun des mots qu’elles prononçaient, mon cœur s’emballait. À chaque regard qu’elle me lançait, je succombais. Je n’étais pas amoureuse d’elle, non, non, non, c’est juste que j’avais devant moi une véritable montagne-russe créatrice de sensations, d’émotions. Oui, voilà, une montagne-russe ! N’avez-vous pas ce même genre de sensations, en un tel manège ? Non? Cela n’existe pas dans ce monde? Très bien, je me corrigerai plus tard. Bref. La magnifique jeune femme répondit à mon compliment - sur sa force herculéenne - par une invitation à me renforcir aussi au niveau de mon taïjutsu. « Si je peux m’entraîner avec t... toi, ça me ferait plaisir, Med-chan ! » dis-je avec un sourire de timide, toute coincée.

Alors qu’elle m’agrippait grâce à sa métamorphose partielle en reptile et qu’elle m’approchait doucement d'elle, je devins littéralement écarlate, l’esprit traversé par une saugrenue idée que je ne sus repousser qu’en me mordant douloureusement la lèvre inférieure. L’envie, oui. Une folle envie de l’embrasser. Elle me gagnait vicieusement sans que j’en arrive à saisir la raison. Cela ressemblait, pourtant, à une sensation bien connue. Bien, bien connue, oui. L’image d’un panda, dans le fond de ma tête, sembla vouloir me confirmer quelque chose dont je me doutais, au fond, déjà. Misère. Je devais y résister, m’accrocher.

Puis, elle m’annonça, soulagement, être en relation avec une belle rouquine, une certaine Hanae, Sendai Hanae. Cela devait être une nouveauté, dans sa vie, considérant que Med ne m’avait jamais glissé un mot à son sujet. Curieuse, je ne pus que lui demander une rencontre prochaine avec sa partenaire amoureuse, histoire de connaître celle qui avait gagné le cœur de ma resplendissante meilleure amie. Elle devait être, elle aussi, d’une rare beauté, pour avoir ainsi conquis une pareille fille. Enfin. Voyant que c’était à mon tour d’être interrogée sur ce qu’il m’était advenue depuis notre dernière rencontre, je lui répondis, sans la faire attendre plus que ça :


« Je... je suis devenue genin, depuis la dernière fois et j’ai... j’ai commencé à recevoir des missions. J’étais, entre autres, à Hidshu, il n’... n’y a pas longtemps... » lui annonçai-je à mon tour, fière. Reprenant mon souffle un instant – il faisait si chaud, ici -, je poursuivis avec ses prochaines questions, le ton tristounet, cette fois. « C’est... c’est’ pas toujours facile avec la prothèse. J’ai... j’ai souvent des douleurs à ce qui reste de ma... ma jambe droite, quand... quand je suis trop longtemps debout. Je... tombe régulièrement, c’est énervant. J’ai... j’ai peur de ne pas être une bonne kunoichi, à cause de ça. J’ai... j’ai encore un peu honte, pour être honnête. » Une brève déprime, passagère rassurez-vous, me gagna. C’était un sujet délicat à aborder, un traumatisme, une blessure toujours à vif. Heureusement, mon amie me tira de ce chaos intérieur en m’informant de son intention de fabriquer une prothèse sur-mesure et bien plus efficace, juste pour moi. Cela me fit chaud au cœur de la savoir à mes côtés, dans cette épreuve. Elle conclut, enfin, son interrogatoire, par une question des plus cruelles pour une Natsumi gênée telle que je l’étais. Prise de court, je répondis tout de même, la couleur de mon visage présageant ma réponse, en bégayant : « Je... Je... Il... il y a peut-être une... une... pesonne ou deux, o-oui. Un garçon, euh... Tengo... un... un genin de Kumo aussi.... Et peut-être... peut-être une... une... une... une fille, je... je sais pas, Med. »


Med avait, de toute évidence, conservé ce côté taquin, ce côté aguicheur qui la caractérisait tant. Une vraie ensorceleuse, celle-là, je vous le jure, une fille qui pouvait envouter quiconque elle croisait, en les enlaçant dans sa queue de serpent imagée. Une vraie vipère, mais une vipère mignonne et particulièrement agréable à regarder nue, une vipère que j’aimais plus que tout, un peu comme ce charmant prince de Kappa Tengoku, le garçon avec qui j’avais passé un moment... fort agréable, dans une cabine de la ville de Hidshu, en pleine mission de bas rang. Ce qu’il avait pu faire chaud, là-bas, à l’image de ces sources chaudes, de cet humide onsen. Je l’avais rencontré, le p’tit Kappa, quelque temps auparavant, au restaurant familial des Harusame, un moment tantôt malaisant, tantôt intéressant, qui s’était résulté par un premier rendez-vous galant, à la grande bibliothèque de la cité, alors que nous cherchions à en connaître plus sur nos capacités spéciales respectives. Eh oui ! Un bien curieux moment en compagnie du Panda à la chevelure rousse, ça oui ! Il me vint d’ailleurs en tête le fait que je n’en avais jamais parlé concrètement à ma meilleure amie, de ce pouvoir. Une cachotterie que je m’apprêtais enfin à lui dévoiler. Plus de cachettes, ma chouette ! Avec une apparente nervosité, je lui dis enfin :


« Je... je ne t’avais jamais parlé de... ça, avant, par peur de me faire juger, j’imagine. Mais... mais, aujourd’hui je veux corriger cette erreur, Med-chan. Je... je veux te montrer quelque chose d’un peu... particulier ? Regarde bien. J’aimerais avoir ton avis là-dessus, si... si ça ne te dérange pas. »


Place à la démonstration ! Je pris une serviette détrempée qui se trouvait sur le rebord, tout juste derrière moi, puis la pliai avec précision, une fois, deux fois, imitant les mimiques classiques des joueurs de tours professionnels. Déposée dans la paume de ma main droite, je la fixai intensément, l’entièreté de mon être concentrée sur ce simple et unique objet, sur une réalité qui, à ce moment précis, faisait s’effacer toutes autres, transformant le monde autour en un flou sans consistance, distant, inaccessible. Je cherchai à dissimuler la tension qui me saisissait à la gorge, me coupant le souffle à chaque fois que je malaxais mon chakra de cette façon, différemment de ce qui était communément enseigné à l’académie du village de Kumogakure. Une approche particulière d’interpréter les énergies en cet univers, je crois. À cet instant, ce fut comme si la pression du monde se déposait au fond de moi, s’accumulant couche par couche jusqu’à me faire approcher le point d’explosion. J’étais nauséeuse, le vertige me gagnait. (Abracadabra!) Je débutai le transfert de mon chakra ‘mitsudo’, provoquant progressivement une diminution de la force gravitationnelle exercée sur la serviette. Son poids chuta enfin, marquant le début d’une lévitation nouvelle, le morceau de tissu mouillé prenant d’abord quelques centimètres de hauteur avant de l’élever au-dessus de nos têtes (Magie!). Le chakra y ayant été infusé, dorénavant épuisé, indiqua la fin de ce mystérieux tour de passe-passe shinobiesque. Baboum! Mon attention revint vers la jolie Medyûsa, qui venait d’assister en direct à ma remarquable prestation. C’était, en quelque sorte, une petite confidence, un intime secret que je venais de lui confier par cette démonstration de mes capacités. Je la scrutai, mon expression la plus stoïque possible, avant de la questionner, intérieurement effrayée :


« Qu... Qu’est-ce que tu en penses, Med-chan? Je trouve que c’est assez... spectaculaire, non? Dis-moi, en saurais-tu un peu sur ce... truc? »


J’étais en quête de connaissances au sujet de cet... étrange pouvoir. Oui, le chakra permettait foule de manipulations toutes plus impressionnantes et farfelues les unes que les autres, mais la capacité que j’avais me semblait un peu particulière, peu connue et, définitivement, peu commune chez les ninjas, les locaux, du moins. Pour être honnête, j’avais des craintes reliées à ce pouvoir, j’avais peur qu’il ne soit, dans une certaine mesure, qu’une arme de plus pour faucher la vie d’autres êtres innocents comme moi. Je me voulais pacifiste avant tout et souhaitais à tout prix éviter de blesser gravement ou de tuer quelqu’un. Je craignais, à mon avis, de ne pas le supporter. Pourquoi faire mourir un être, même si cela était dans le but de protéger une vie, par exemple? C’était encore absurde, dans mon esprit de jeune shinobi. Avec le temps et l’expérience, sans doute, allais-je peut-être mieux comprendre cette culture du... meurtre... Ah, naïve Natsumi. Naïve.


Dernière édition par Harusame Natsumi le Mar 19 Mai 2020 - 21:06, édité 1 fois
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Gôgon Medyûsa
Gôgon Medyûsa

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Mar 19 Mai 2020 - 15:47
Confession intime

Les entraînements au Taijutsu, c’est clair que ça renforce la masse musculaire et ça permet de porter de lourds objets ou des individus. De base, Natsumi n’est pas lourde, ça pouvait se sentir, elle devait être légère et vu son physique, c’était clairement cela. Une jambe en moins ? Et alors, même si elle n’était pas unijambiste, ça ne changerait rien à son poids parfait. Avec une voix timide, il semblerait que Natsumi serait bien ravi de venir s’entraîner avec la blonde. Elle est vraiment adorable, malgré son accident, il semblerait qu’elle n’a pas trop changé. Cela faisait plaisir à Medyûsa. « Je ne dis pas non à une bonne compagnie, mais je risque de t’épuiser avec mon entraînement. Je dois t’avouer que ça te fera sans doute du bien, renforcer ton corps. » Dit-elle en souriant. La Hebi ne veut pas montrer de pitié à sa meilleure amie, ça pourrait la blesser, la vexer, voire la frustrer si la blonde devait trop s’inquiéter à propos de son handicap. Alors autant agir de manière naturelle, ni plus ni moins. Prendre soin de ses amis, c’est important et comme elle en a peu, elle ne se concentre que sur eux. La jeune Harusame voulait savoir ce que disait Méd de beau depuis tout ce temps, ses projets et compagnie. Sans tourner autour du pot, la blonde parle de son envie d’en savoir plus sur l’Iroujutsu, le Kuchiyose des serpents et dans le domaine de la science en général. La blonde n’a pas non plus oublié de citer sa petite amie, Sendai Hanae. Sinon, elle n’avait pas le sentiment d’avoir oublié quoi ce soit. La Résistance ? Non, elle ne mettra pas en danger la jeune brune, alors elle ne lui dira rien.

Après s’être un peu livré à Natsumi, Medyûsa voulait aussi en savoir un peu plus sur son amie. Après avoir posé des questions, la blonde la laisse parler à son tour. Il semblerait que malgré son handicap, elle ait pu devenir Ninja et qu’elle a déjà eu une mission à Hidsu, c’était cool qu’elle ait pu avoir sa chance. Med lui sourit, mais la suite ne semble pas moins jouissante à entendre avec sa voix triste. Malgré sa prothèse, elle ressentait tout de même une douleur à sa jambe droite, surtout quand elle restait longtemps debout. Elle tombe souvent et d’un autre côté, elle se sent un peu honteuse, elle a peur de ne pas être une bonne kunoichi à cause de cela. La jeune femme rapproche Natsumi d’elle et l’enlace tendrement. « Ce n’est rien, tu as juste besoin d’un peu de temps pour bien t’adapter. Tu seras une bonne shinobi et je serai là pour t’aider. Je te promets que je ferai de meilleure prothèse pour toi et je serais même ton médecin rien qu’à toi pour t’aider dans cette épreuve. Aie confiance en toi, ne baisse pas les bras, choupinette. Compte sur moi pour m’occuper de toi. » Dit-elle en lui adresse un sourire. Maintenant, la réponse que Med attend depuis un moment, savoir si sa tendre et chère amie à le cœur pris par quelqu’un depuis tout ce temps. Apparemment, il y a un garçon dans son cœur, un certain Tengo, un genin du village. Elle était mignonne avec sa timidité, cela dit, il y a aussi une fille dont la brunette ne souhaite pas dire son nom. Étrange. « Qui est cette fille ? Tu sais que tu peux tout me dire, je suis ouverte d’esprit… Je suis homosexuelle donc je ne te jugerai pas là-dessus. Et je veux te savoir heureuse, tu comptes beaucoup pour moi. N’hésite pas à te livrer à moi. » Dit-elle en lui caressant les cheveux.

D’un coup, Natsumi se montre un peu étrange et souhaite lui faire part de son secret, quelque chose dont elle n’avait pas su lui parler avant. La blonde la laisse reculer un peu, en tout cas, il y avait bien des choses à dire en cette soirée. Ce qui était bien avec Natsumi, c’était qu’elle avait toujours des choses à dire que ce soit drôle, mignon ou triste pour la réconforter. Là, Natsu voulait avoir son avis sur quelque chose de particulier. « Ça ne me dérange pas, comme je te l’ai dit, tu peux tout me dire où me montrer alors vas-y, princesse. » Dit-elle en se mettant à l’aise et observant ce qui se passe. Il semblerait que la jeune brune joue avec une serviette et concentre sur le chakra là-dessus. Essaie-t-elle de lui montrer son pouvoir ? Cela pourrait être intéressant dans le sens où la Hebi n’a jamais eu l’opportunité de savoir si elle disposait d’un Kekkei Genkai ou pas. La serviette lévite pendant quelques instants, cela étonne beaucoup la Yasei. C’était la première fois qu’elle voit une telle chose ; du magnétisme ? Non, pas avec une serviette. Du Kugutsu ? Non, il n’y a pas de lien de chakra et Natsu ne semble pas le faire à leur manière. De la gravité ? Est-ce possible ? En tout cas, la Gorgone semble sur le cul en voyant cette démonstration. Harusame souhaite connaître l’avis de la blonde, si ça lui dit quelque chose. « Je vais être honnête avec toi. Je ne connaissais pas ce jutsu ni même ce don héréditaire. Désolée, mais je ne peux pas t’aider. Cela dit, tu sembles maîtriser d’une manière ou d’une autre la gravité, en touchant une cible pour l’alléger, mais je pense que tu peux aussi l’utiliser pour alourdir un objet voire une personne si tu peux faire cela. En tout cas, c’est très impressionnant comme capacité. Je l’étudierai plus tard, quand on s’entraînera, d’accord ? » Dit-elle avant de l’attraper avec ses jambes et l’emmener à nouveau vers elle. « Parlons d’autre chose. »

La blonde rougit un peu en détournant un peu le regard, car là, elle va aller dans un domaine un peu intime et embarrassant. Elle avait peur que Natsu se moque un peu d’elle. Cela dit, c’est sa meilleure amie et peut-être qu’elle savait des choses sur l’amour et le sexe. « Euh…Je voulais savoir…toi et ce Tengo…vous…comment dire ça, vous avez fait l’amour ? » Dit-elle en rougissant de plus belle. « Ce…Ce que je veux dire, c’est que…si tu l’as déjà fait, tu aurais peut-être des conseils à me donner, etc….tu sais… » Dit-elle en bégayant un peu. Après tout, la Yasei n’a jamais fait l’amour ni rien, du coup, elle n’a pas d’expérience dans ce domaine-là. Et elle ne souhaite pas décevoir Hanae quand le moment arrivera où elles devront passer à l’acte charnel. « Je dois t’avouer…que malgré ma curiosité et ma soif d’apprendre…le sexe est bien le seul domaine dont je ne suis pas trop experte…et je suis encore vierge…alors bon, je me tourne vers toi pour m’aider enfin si tu veux bien. » Demande-t-elle timidement.

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Harusame Natsumi
Harusame Natsumi

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Mar 19 Mai 2020 - 23:48

Douce soirée dans la chaleur d’un onsen;
Ou le diluvien débordement, seconde version.
De nature sympathique et bienveillante envers ses proches, Medyûsa me supporta dans ma brève et triste déprime. Elle cherchait à me consoler, à m’encourager devant cette adversité si particulière qui était mienne. Elle savait, de toute évidence, comment me remonter le moral par temps sombre, ça oui ! La gentillesse et l’attention dont elle me faisait preuve me touchaient énormément, comme un baume apaisant sur des maux invisibles. Un sourire, d’abord, et une caresse ensuite me soulagèrent de mes angoisses comme l’on repousse d’une main d’ennuyantes mouches à fruits en plein été. Elle répondit aussi par l’affirmative à mon intérêt pour un entraînement prochain en sa compagnie, histoire de renforcer ce petit corps meurtri, ses muscles endoloris par manque d’activité physique intensive à la pratique du taïjutsu, qui, dois-je le mentionner, ne faisait pas partie de mon arsenal habituel de shinobi. Rayonnante, je lui dis aussitôt merci, pour ce support infaillible à mon égard.

Une question qui tue, cinglante, vint alors de la bouche de ma meilleure amie. J’en avais visiblement trop dit en mentionnant des sentiments pour cette mystérieuse fille et, ne manquant pas une occasion pour me faire rougir les joues de plus belle (c’est la chaleur dans le onsen qui provoquait cette réaction, je vous le jure !), la jolie blonde s’était aussitôt précipitée pour en savoir un peu plus sur l’identité de la fameuse inconnue. Me voilà piégée, pensai-je, déstabilisée, puisqu'ignorer ou contourner la question confirmerait tout autant les soupçons de mon amie qu’une réponse claire, nette et précise, un nom directement donné. Zut. Je me retrouvai alors bouillante intérieurement, juste assez, ou presque, pour atteindre l’ébullition interne. Bouffées de chaleur omniprésentes et peau intensément tomatée (une bonne soupe fumante pour vous, mon brave), je détournai le regard pour une énième fois dans une tentative désespérée de fuir son regard malicieux qui me semblait déjà lire en moi comme en un livre ouvert, détrempé par cet humide atmosphère qui régnait sur les lieux. Fidèle à cette habitude qui perturbait constamment mes propos en cas de timidité prononcée, je lui répondis, bégayant encore plus que précédemment, peu fière d’avoir ainsi des sentiments portés à l’endroit de ma meilleure amie, une jeune femme préalablement conquise par cette Hanae, qui plus est :

« Je... Je... Je... C’est juste... Des sentiments, he-hein ? Ne... ne le pr-prend pas mal Med-chan... Mais... mais je crois bi-bien avoir dévelop... développée quel-quelque chose... en-envers t-toi, Med... Je... je sais, c’est con... Désol-Désolée ! »

Effondrée par une telle révélation qui m’avait été imposée, j’en versai quelques larmes et, sans attendre une quelconque réaction de la part de ma compagne de baignade, rapprochai mes genoux de mon abdomen, les enlaçant dans une tentative peu efficace de trouver du réconfort, ou, peut-être, de masquer cette honte qui me submergeait de toutes parts. Comment pouvais-je faire une pareille chose à mon amie de toujours ainsi qu’au Panda qui m’avait été jusque-là si fidèle, si bon. Je me trouvai dégoûtante, une vraie charogne aussi répugnante que vicieuse, une manipulatrice qui guettait l’instant de sauter sur sa prochaine cible. La réalité était pourtant que je tenais plus que tout à mes proches, et encore plus à mes amis Medyûsa et Tengoku. Je ne leur voulais aucun mal, ni à eux, ni aux personnes qu’ils appréciaient en dehors de moi-même. Mais, les hormones et les sentiments étant ce qu’ils étaient, surtout chez une jeune femme aussi fougueuse que moi, il me semblait parfois difficile de résister à ces expériences nouvelles, à des émotions aussi puissantes. Dans tous les cas, je ne vous le cacherai point, la honte, cet insidieux fantôme, me hantait, bon.

Mon humeur sombre fut rapidement prise en charge par Med, cependant, qui, voyant probablement un malaise s’installer entre nous deux, fit de son mieux pour détourner l’attention de ce gênant sujet. Me capturant de ses fines jambes – et si fortes, pourtant ! -, elle m’attira, de son originale emprise, plus près de son corps dénudé, m’arrachant un léger cri de surprise au passage. Je la vis, alors, se mettre à nue comme rarement auparavant en ma présence, me confiant, les rougeurs la gagnant à son tour (de vraies pestes, je vous le dis), un intime secret, une vulnérabilité que je ne connaissais pas chez la Gorgone. Étonnée par une telle demande de sa part et, surtout, par la timidité dont elle semblait faire preuve à son tour, je pris sur moi d’acquiescer à sa mignonne requête et de lui enseigner le peu de ce que j’avais pu récemment expérimenter auprès de mon charmant Tengo, dans la cabane, lors de notre mission à Hidshu. Le cœur battant la chamade, mon visage se colora, une subtilement imposante touche de rose. Je le sus, oh oui, je le sus, qu’à cet instant et, bien malgré moi, mes défenses s’apprêtaient à céder. Mince. Je débutai mon cours improvisé, puisant dans mes propres apprentissages passés, puis, lui soufflant doucement à l’oreille ce que je m’apprêtai à faire – un cours, version pratique, en tout professionnalisme, bien sûr - , je lui clos les paupières, puis lui passai un doigt au visage dans une fluide délicatesse, une tendresse jusqu’alors réservée à mon pandaesque de coéquipier. « Fe... Ferme les yeux. L’o... L’objectif premier, lui chuchotai-je, est d’établi.... D’établir une chimie, une co-connexion entre vous deux. Le... Le reste viendra par lui-même. N’hé-N’hésite pas à lui communiquer t... tes envies, tes... tes désirs ou tes craintes, Med-chan. Si... Si c’est trop ra... rapide, tu dois lui... lui dire. C’est sain dans un couple, je... je crois. Ensuite... » Empreinte d’une sagesse aussi inattendue que passagère, mes propos résonnèrent profondément en mon âme et conscience. Pourtant, malgré cette apparente lucidité, je ne pus résister, cette fois-ci, à cette si irrésistible volonté de lui déposer un baisée, doux et soyeux, sur cette magnifique sculpture que formaient ses lèvres closes. Je lui pris doucement les joues, dans cet harmonieux élan, puis, m’abandonnant à des impressions fort agréables, embrassai avec passion celle-qui, jusqu’à présent, se faisait communément appeler ma meilleure amie.
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Gôgon Medyûsa
Gôgon Medyûsa

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Mer 20 Mai 2020 - 16:29
Amour interdit

Un onsen entre amies, meilleures amies pour ainsi dire. Medyûsa se sentait bien à l’aise avec Natsumi, avec qui elle pouvait tout lui raconter. La blonde appréciait ce moment en sa compagnie, il y avait une certaine facilité de communication. Enfin cela dit, Natsu est une fille assez timide et peu confiance en son physique. Peu confiance, que ce soit lorsqu’elle avait encore ses deux jambes et maintenant, il n’y avait rien de changer. Toujours si adorable, vraiment, Med l’aimait vraiment beaucoup et elle avait de la chance d’avoir une amie comme la Harusame. Les deux Genin discutent de leur passe-temps, de leur aventure de leur dernière rencontre et discussion jusqu’à aujourd’hui. Il y avait des choses intéressantes de dite dans chacune de leurs prises de paroles. Cependant, la Yasei avait entendu quelque chose d’intéressant provenant de son amie. En effet, Natsu semblait amoureuse d’un garçon du nom de Tengo ou du moins, ça devait aussi être un surnom, qui sait. Or, il semblait que sa vie amoureuse soit un peu plus compliquée que ça pour la brune. Restant attentif après que la blonde lui avait demandé qui était cette fameuse fille qui faisait vaciller le petit cœur de sa meilleure amie. Après tout, Med ne connaissait pas grand-chose à l’amour, mais selon des livres sur la romance, un triangle amoureux n’était jamais impossible dans une vie. Du coup, ça la rendait bien curieuse d’en savoir un peu plus sur cette partie-là de la vie privée de Natsumi. Cela dit, Med ne risque pas d’être prise dans un triangle amoureux. Peu de personnes s’intéressent à elle, même, elle avait déjà Hanae dans sa vie.

Natsumi prend la parole, avec un ton timide et presque honteux d’avoir que cette fameuse fille, c’était Medyûsa. La blonde est choquée et perturbée par une telle annonce, difficile de savoir quoi dire sur le moment et comment gérer cela. Hanae est sa première relation amoureuse et la première personne à lui avoir avoué ses sentiments. Auparavant, personne ne semblait s’intéresser à elle, que ce soit à cause de son sang Yasei ou son comportement lunatique et complexe envers les autres. Là, la brune lui avoue ses sentiments et s’en excuse même, sachant que sa meilleure amie a une petite amie. Comment lui parler sans lui faire du mal ? À vrai dire, Natsumi est une fille attachante et attirante, ça serait mentir que dire que Natsu ne lui plait pas, au contraire, Natsu lui plait bien. Cependant, la jeune Harusame arrive bien en retard avec ses sentiments. Le cœur de Med est déjà bien pris par Hanae et difficile de faire changer cela. La blonde soupire et sourit légèrement. « Merci de m’avoir avoué tes sentiments, Natsu-chan. Tu n’as pas à te sentir honteuse ni désolée, je pense que c’est normal de tomber amoureuse, le cœur à ses raisons qu’on ignore. Cela m’a totalement pris par surprise et puis, je ne vais pas te mentir, tu me plais. Cela dit, j’ai Hanae dans ma vie et elle me plait énormément, j’en suis follement amoureuse. Mais… Tu auras toujours une place dans mon cœur et je prends tes sentiments très au sérieux. » Dit-elle sérieusement avant de prendre un air taquin. « Cela dit, si j’aurais été célibataire, je t’aurais demandé d’oublier ce Tengo machin et d’être avec moi pour toujours, Princesse ! » Finit-elle en ricanant. Un moyen de détendre l’atmosphère avant de l’attirer à elle avec ses jambes.

Mettant un peu cela de côté, Medyûsa voulait des conseils provenant de sa meilleure amie. Ce n’est pas trop l’endroit ni le moment pour en parler, mais la blonde faisait confiance à Natsumi. La Yasei voulait des conseils de la part de son amie, à propos du sexe et autres. Après tout, Med ne l’a jamais fait donc elle n’a aucune expérience dans ce domaine. Ainsi, lors de sa première fois avec Hanae, elle ne se sentira pas trop perdue, même si au fond, elle le sera tout de même. Or, au moins, elle sera quoi faire, à peu près sans trop la blesser psychologiquement ou faire n’importe quoi. La blonde se laisse guider par la brune, se laissant fermer les yeux, sentant son index sur ses lèvres. Peut-être que c’était un signe pour ne pas la déranger quand elle lui parlera. Se laissant faire, elle l’écoute attentivement. Ses conseils semblent sympas, prédestinés à écouter sa partenaire, à établir une alchimie entre elles. Écouter ses envies, ses craintes, ses peurs, mais ça pouvait fonctionner dans l’autre sens. En gros, la communication est ce qui est de plus important dans un couple, même durant l’acte charnel. Cela reste gravé dans l’esprit de la blonde. Et ensuite ? La Yasei attend la suite. Or, il n’y a pas de suite dans la parole. Soudain, Natsumi l’embrasse passionnément, sentant le corps contre celui de la blonde, la faible poitrine de la Harusame contre l’imposante poitrine de la Hebi. Leur langue s’entremêlant avant que la blonde ouvre les yeux. Se demandant ce qu’elle fait, la repousser gentiment ou méchamment ? Car là, leurs corps sont collés, se caressent, peau contre peau. Rougissant et manquant même de pleurer, la blonde se retient de pleurer. Car là, c’était mal ce qui se passait surtout vis-à-vis d’Hanae.

Medyûsa pose ses mains sur la poitrine de la brune avant de remonter jusqu’aux épaules avant de le repousser gentiment, sans violence ni rien qui pourrait la vexer. Un filet de bave apparaît après que leurs lèvres se séparent, la blonde reprend son souffle et une larme coule sur sa joue droite. « Natsumi… Non…désolée, mais… On ne peut pas faire ça. Je suis avec Hanae et je l’aime trop pour la tromper avec toi. Pitié…ne force pas…tu es ma meilleure amie, je n’ose pas te dire non, mais là, ce que tu souhaites, je ne peux te l’offrir. » Elle nettoie timidement sa bouche et la regarde tristement. « Je t’aime beaucoup, tu as une place importante dans mon cœur, mais Hanae est toute ma vie. Je la respecte et je l’aime, je ne peux pas faire ça. Comprends-tu ? » Dit-elle, si elle pouvait reculer, elle le ferait, mais la blonde est bloquée par le rebord du bain. C’était plutôt intense et douloureux à la fois. Embrasser une autre qu’Hanae, c’était difficile même si pendant un instant, la blonde s’est sentie perdu dans la lancer et ne savait pas comment réagir sur le moment. Cela dit, il fallait que Natsumi comprenne qu’il y a des limites à ne pas dépasser. « Saches que…je ne t’en veux pas, je ne te disputerai ni même je ne te rejetterai. Je tiens beaucoup à toi et…même si ça m’a fait mal, je suis tout de même heureuse si je peux plaire à quelqu’un d’autre qu’Hanae. Mais… Attends au moins, mon consentement. Je te pardonne, ma princesse, mais ne recommence plus. D’accord ? » Dit-elle et dépose sa main droite sur la joue de sa meilleure amie. « Je t’aime fort. Tu es une fille très jolie et attirante, si mignonne et attentionnée, je suis sûre que ce Tengo doit être quelqu’un de bien et il a de la chance de t’avoir trouvé. Concentre-toi sur lui. » Med lui adresse un léger sourire, gêner et timide. « Ah…et je dois récupérer quelque chose. » Attire le visage de Natsu et l’embrasse avant de couper court à cela. « J’aime récupérer ce qu’on m’a volé. Maintenant, on est quitte. On oublie ce qui vient de se passer et on va de l’avant, d’accord ? » Demande-t-elle en regardant Natsumi. « Cependant, la prochaine fois, je risque d’être moins gentille. Et par chance, je ne dirai rien à Hanae, je doute qu’elle apprécie d’apprendre cela. Je pense que…si tu veux, on peut sortir et faire autre chose ou se revoir plus tard…enfin comme tu veux. Ça ne me dérange pas de rester avec toi, ici ou ailleurs. »


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Harusame Natsumi
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Sam 23 Mai 2020 - 6:45


Impulsion dévastatrice et résistance électrique.
Med était une fille charmante, dévouée envers ses proches. Sa personnalité et ses capacités hors de l’ordinaire - sans compter ses avantageux attributs corporels – étaient tout à son avantage, à mon avis. J’avais un profond attachement pour cette personne si extraordinaire et une certaine facilité à me confier à elle, sans gêne. Bon, dans la position où nous étions et considérant les démons qui m’habitaient en lien avec mon rapport à mon corps, ma timidité naturelle ne pouvait qu’être exacerbée. Et, pourtant, nous discutâmes de tout et de rien pendant de nombreuses, nombreuses minutes, sans vraiment nous rendre compte de l’heure qu’il était. Med et moi étions toutes deux des personnes particulièrement curieuses et cela pouvait donner suite à de longues conversations qui déviaient de sujet en sujet telle une chaloupe au gré des vagues. Aussi la conversation se perdit-elle rapidement, pour ressurgir un instant plus tard sur des thématiques entourant l’actualité kumojine – un peu par ma faute, pour être honnête. Je tentai, quelque peu craintive, d’approcher un sujet délicat avec ma meilleure amie :

« Dis Med-chan, je me demandais... As-tu entendu parler du mouvement kumojine contre l’Empire ? J’ai... j’ai entendu des choses récemment concernant la Résistance contre l’emprise du Teikoku sur à Kumo... Tu... tu es mon ainée, comme kunoichi, alors je me disais que... que peut-être tu connaissais des choses sur eux? Je t’avoue que tout ça me chagrine un... un peu. Ma famille est originaire de... de Hi no kuni, tu vois, mais j’ai vécu la... la majeure partie de ma vie ici. Mon... mon cœur est ici... à Kumo. J'ai beaucoup réfléchi à tout... tout ça dernièrement, avec la perte de ma... ma jambe et tout. Je sais que c’est... c’est dangereux ce que je vais... vais te dire, mais je te fais confiance, tu es ma meilleure amie après tout. Pas un mot, d’accord ? J’aimerais... j’aimerais bien rencontrer un... un membre de cette Résistance, un jour. J’avoue que... que je n’ai pas une... une haine profonde contre l’Empire, mais... mais ça me fait de la peine de voir... de voir mon village dans cet état. Si... si je pouvais aider d’une quelconque façon... Ça me rendrait heureuse, fi-fière. »

C’est à ce moment que vint la fameuse question, inhabituelle devrais-je dire, concernant la présence ou non de sentiments envers d’autres personnes, garçon ou fille, et ma réponse, ensuite, empreinte d’un profond malaise. La réaction, cependant, de ma meilleure amie, me rassura aussitôt. Ce qu’elle pouvait être ouverte d’esprit, Medyûsa ! Enfin, le cours sur la... sexualité (Natsumi, sexologue à ses heures, disponible sur rendez-vous, en onsen ou cabine seulement !), demandé par la blonde, débuta.

Je passai de ce qui aurait dû s’arrêter à de la simple théorie sur les relations charnelles, à une méthode pédagogique bien plus... violente, irrespectueuse. Pendant ce court et fougueux laps de temps où mes sentiments – et mes hormones – prirent le dessus sur toute rationalité, je sentis s’élever en moi un soudaine dissonance, un désaccord, une perte de contact entre fantasme et réalité. Mon univers intérieur sembla se distancer d’un monde confus et brouillé, opaque et distant. J’eus, une fraction de seconde durant, cette sensation que ce qui faisait mon être, ma personnalité, avait éclaté en un million de fragments pointus, dispersés dans les sourceschaudes du onsen. Qui étais-je ? Où me trouvais-je? À qui appartenait cette masse de... chair, là-devant ? Dans un tourbillon d’images et de couleurs éclatantes, que dis-je, éblouissantes, je revins progressivement à moi, à mon moi habituel, timide, gêné, coincé. Que venait-il donc de se produire, bon sang? Que venais-je de provoquer? Pourquoi l’embrasser ainsi ? Confusion. Flou.

Loin de moi l’idée de faire souffrir ou de perturber ma meilleure amie, j’avais agi sous une drôle d’impulsion, semblable à celle ressentie avec Tengoku à Hidshu, alors qu’il m’aidait à me départir de mes vêtements souillés de boue. J’avais d’ailleurs reproduit, presque avec exactitude, la scène qui s’y était déroulée, à l’exception de la conclusion, avec Medyûsa. Cette dernière avait, par ailleurs, gentiment repoussée mon baiser, mon corps comme envoûté par une puissance étrangère, par l’aura si particulière qui entourait Med. Le contact physique rompu, j’avais aussitôt reculé, mes membres – restants – renforcis par la force de la honte, effrayée d’avoir ainsi brisé le consentement, intime barrière personnelle, de la jeune blonde. Sur le bord des larmes, je me cachai le visage, bien calé entre les mains, trop honteuse pour risquer de baisser ce masque et d’être à découvert, sous le regard de la Gorgone. Ce que je venais de commettre était terrible, autant pour ma meilleure amie que pour notre relation amicale. Comment avais-je pu l’agresser ainsi, vicieusement, sans scrupule, assoiffée par une passion aussi inattendue que destructrice ? Et, mon Tengoku, dans tout ça, désirais-je vraiment suivre cette route dans son dos ? Non. Définitivement, non.

« Je... je... je suis vraiment désolée Med-chan, je ne comprends ce qui s’est produit... J’étais comme... sous l’effet d’un genjutsu, même si c’en... c’en était pas un. J’ai... j’ai honte de ce que j’ai pu faire. Pardonne-moi ! Ton... ton amitié est plus importante que tout. Je... je ne veux pas vous faire de mal, à... à toi et à Hanae. Ça ne se reproduira pas, je... je te le jure ! Ton amitié m’est trop importante... mais je comprendrai si... si tu ne veux plus me voir. » lui soufflai-je, visiblement troublée, étouffée par les émotions, craignant d'avoir corrompu et démoli à coups de langue baveuse ce qu’on avait pu bâtir ensemble, Med et moi.

J’eus alors l’irrésistible envie de fuir, de prendre mes jambes à mon cou aussi loin que possible, hors du regard de cette fille que j’avais ainsi souillée par ma piètre démonstration. Ma prothèse, hélas, était restée derrière, au vestiaire, en compagnie de nos vêtements respectifs. Je me retrouvai prise au piège dans l’eau, mise à nue et honteuse de mes actes irréfléchis, impulsifs, malgré des paroles qui se firent réconfortantes de la part de Med. Celle-ci m’embrassa même une seconde fois, déterminée à récupérer son précieux baisé dérobé. C’était bien ma meilleure amie que j’avais là. Oh oui. Un timide sourire apparu à mon visage, celui d’un regain d’espoir quant à la solidité de notre relation. Je lui répondis, un tantinet moins sombre, mais toujours sans la fixer :

« On... on va de l’avant... Med-chan. Si jamais je ressens d’autres... envies... de ce genre, je t’avertirai d’abord. Je... je ne veux pas répéter ça et risquer de te blesser, ou de faire du mal à Tengoku... D’ailleurs, je veux... je veux bien te le présenter un jour, quand... quand notre relation, à lui et moi, sera plus... officielle ? Sinon, pour... pour la soirée, si tu veux aller quelque... quelque part avec moi, je ne refuserai pas... Je... Je suis à ta disposition, pour ce que tu... tu veux, après tout ce qui vient d’arriver... Et sinon, je... je ne peux pas quitter le onsen sans ton ai-aide. J’aurai besoin de ta... ta force pour me rendre à ma prothèse. »
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Gôgon Medyûsa
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Sam 30 Mai 2020 - 15:06
Demain est un autre jour

Natsumi lui avait demandé si elle connaissait quoi ce soit par rapport à la Résistance. La jeune unijambiste en avait entendu parler au sein du village, et il semblerait que cela a attisé sa curiosité. La blonde fait partie de la Résistance, même si elle n’a encore rien fait avec eux pour l’instant. L’idée d’en parler avec Natsu, ça pourrait être compliqué. La jeune fille pensait que Med étant sa sempai pouvait en savoir des choses sur eux. L’informer, peut-être même l’aider à se rapprocher d’eux. Medyûsa aime énormément la charmante Harusame, c’est pour cela qu’elle ne lui dira rien du tout. Du moins, rien qui pourrait la mettre en danger. Ce n’est pas à cause de l’handicap de sa jeune amie, pas totalement, mais pour sa propre sécurité. Natsumi a déjà un peu de mal avec sa prothèse, mais aussi, les soldats pourraient la tuer en cas de mauvaise action ou s’ils apprennent son envie de les rejoindre. Certains, voir Kumo ainsi, ça peut faire mal et ça donne envie de faire quelque chose pour repousser les Hijins. Natsu est une Hijins d’origine, même en ayant vécu à Kumo depuis sa naissance. Elle n’a pas de haine profonde pour l’empire, d’ailleurs, Med non plus en soi. Tout ce qui l’importe, c’est de faire partir les Teikokujin pour que Kumo soit de nouveau libre et indépendant, tout simplement. La blonde tient à lui répondre quand même. « Désolée, Natsu-chan. Je ne sais rien sur la résistance, à part leur tract comme beaucoup de monde dans le village. Je m’excuse, mais je ne te serais pas d’une grande utilité. Cela dit, si tu veux être utile pour Kumo, reste sage et ne fais rien de stupide. Continue à aider le village comme tu le ferais sans leur présence. » Finit-elle tout simplement.

Alors que Med voulait tout simplement des conseils pour bien entretenir une relation avec Hanae et aussi de manière charnelle, Natsumi l’avait embrassé passionnément. Med s’était un peu emporté dans ce baiser, mais surtout, la blonde ne savait pas comment réagir. En effet, la kunoichi n’était pas habituée à ce qu’on l’embrasse comme cela. Hanae est la seule avec qui elle entretient une relation amoureuse et c’est sa première petite amie, la première fille qu’elle a embrassée. Là, embrasser une autre que sa petite amie, ça faisait bizarre surtout en sentant son corps nu contre celui de Natsumi. Cela provoque tout de même une envie ardant de lui faire l’amour. Or, Med sait se retenir et Hanae est toujours dans son esprit. Son amour pour la Sendai est très fort, au point que la blonde arrive à se libérer de cette envie et du baiser de sa meilleure amie. Impossible de tromper sa rousse, ce n’était pas dans ses gênes. Natsu est très jolie et attirante, mais Hanae est supérieure à ses yeux. Med est fidèle et terriblement amoureux de la soldate. Du coup, la Yasei explique bien des choses à son amie, sans être méchante et cherchant à la rassurer à la fois. Après tout, Natsu est sa première amie dans Kumo et sa meilleure amie, elle ne veut pas la perdre à cause de cela. Une erreur, ça arrive à tout le monde et Med sait pardonner. Après sa prise de parole et le baiser qu’elle a récupérée, la Harusame prend la parole. Elle est désolée et semble regretter amèrement ce qu’elle a pu faire. La blonde se rapproche de son amie et l’enlace tendrement. « Tu es ma meilleure amie, je veux toujours te voir, te câliner, te chouchouter, te dorloter, t’aimer…me confier à toi et que tu te confies à moi. Tu es ma première amie dans Kumo, ma meilleure amie et je t’aime, ma puce. Ne t’en fais pas pour notre amitié, elle est intacte. » Finit-elle en déposant un baiser sur le front de son amie pour la rassurer.

Natsumi est toujours un peu triste, mais un petit visage s’est tout de même dessiné sur son petit minoi d’ange. Cela rassure alors Medyûsa de voir qu’elle a un petit regain d’espoir, de joie après sa longue prise de parole. La jeune brune reprend la parole, Med l’écoute attentivement et sans lui couper la parole. Après tout, Natsu avait un peu de mal à s’exprimer après tout ce qui s’était passé. Allez de l’avant, lui promettre de ne plus le refaire, si elle a d’autres envies, elle lui demandera son consentement la prochaine fois. De plus, elle ne veut plus blesser Med ni faire du tort à son Tengoku, ce qui est compréhensif. Elle aimerait même le présenter à la Yasei, ce qui serait un honneur pour la blonde. Au fond, Natsumi n’est pas méchante, elle est gentille et surtout maladroite. Pour le reste de la soirée, c’était au choix de la blonde. Cela dit, la Harusame ne peut pas quitter l’onsen sans son aide. « Je pense que le mieux, ça serait qu’on retourne chez soi pour oublier. Cela dit, ne te mets pas en tête que je t’en veux ou que je ne veux plus te voir, c’est faux. Je veux te revoir, dans un onsen, restaurant, dans un parc bref peu importe où, tu comptes réellement pour moi. Tu es ma petite lapine à moi, mon petit trésor donc saches que mes sentiments pour toi sont sincères, tu es ma meilleure amie et je ferai tout pour te protéger, car je t’aime. » Finit-elle par la patpat amicalement en souriant. « D’ailleurs, tu embrasses vachement bien malgré tes airs timides, en plus tu es super-sexy, ton Tengoku doit être comblé avec une telle déesse que toi. » Ricane-t-elle avant de la prendre dans ses bras comme une princesse et la blottir contre son corps avec fermeté, comme si elle la protégeait d’une menace. « Allons-y, Natsu-Hime. »

Dans les vestiaires, Med se change, mais profite pour pincer la fesse droite de Natsumi pour la taquiner et l’aide même à mettre sa prothèse en regardant bien son fonctionnement. « Je te promets qu’un jour, je te ferai une prothèse du tonnerre. » Dit-elle pour rassurer son amie. Après s’être rhabillé, les deux filles vont à l’extérieur du bâtiment et Med fait un bout de chemin pour ramener Natsumi chez elle. La blonde regarde Natsu et lui caresse la main droite. « Je m’inquiète pour toi, tu sais. Ne fais pas de bêtise surtout par rapport à la Résistance. Si tu as un quelconque problème, n’hésites pas à me le dire. Je serais toujours là pour toi, tu es ma meilleure amie. Prend soins de toi et reposes-toi bien, on se revoit bientôt. Bisous. » Elle fait un gros bisou sur la joue droite de Natsumi avant de partir en direction de sa maison. La blonde est inquiète de l’intérêt de son amie pour la Résistance, mais un peu perplexe sur l’attirance de la brune à son égard. Elle en avait appris des choses, en cette soirée. En tout cas, elle ne dira rien à Hanae pour l’instant, c’était mieux ainsi.

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Douce soirée dans la chaleur d'un Onsen [Pv : Harusame Natsumi]

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