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Mais où est le corbeau ? [LIBRE]

Kappa Tengoku
Kappa Tengoku

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Mer 27 Mai 2020 - 13:24

Cela faisait plusieurs jours que Tengoku avait reçu un courrier plus qu’inquiétant. Alors que ce denier s’était brièvement interrogé sur le départ des troupes Teikokujins, il y a des jours, il ne s’en était pas alarmé pour autant.

Mais, cette lettre, signée par "La Résistance", changeait toute la donne. Leurs membres semblaient prendre très au sérieux le retrait des troupes impériales. Pour preuve, cette missive semblait avoir été envoyée à plusieurs personnes comme pouvait en témoigner l’introduction.
"Gardiens du village"… Le jeune Genin se demandait pourquoi on l’avait contacté, lui aussi. Lui qui n’avait rien avoir avec la résistance et encore moins avec cette guerre. Il était arrivé à la fin du conflit, après tout. Leurs craintes étaient-elles fondées ? Le jeune homme repensa au départ inopiné des Hijins. C’est vrai que tout cela n’avait rien de commun, et donc, de rassurant. Mais au point de s’inquiéter autant ? Il ne pouvait s’empêcher de se demander qui avait bien pu recevoir cette lettre comme lui. Tous les ninjas ou une poignée triée sur le volet ? Mais pourquoi lui dans ce cas ? Il n’avait jamais rien fait lui permettant de se mettre en avant aux yeux de cette résistance. Et le voulait-il après tout ? Car même si ce message indiqué que c’était leur rôle en tant que Shinobi Kumojin de répondre à cet appel, Tengoku doutait de sa légitimité. Qui avait raison ? Qui était le méchant et qui était le gentil ? Tout cela, le jeune homme l’ignorait encore.

Mais, pourtant, il avait un bien vilain défaut : la curiosité. C’est pourquoi, depuis la réception de cette missive, le Shinobi ne pouvait s’empêcher d’être attentif à ce qu’il pouvait se passer au-dessus de sa tête. Il en devint presque parano, à aller à sa fenêtre plusieurs fois par jour en regardant le ciel dans l’espoir d’apercevoir un corbeau y tournoyant par trois fois. A la vue de ce dernier, le papier disait de se rendre à la « Taverne du Centre ». Tengoku n’avait jamais mis les pieds dans cet établissement mais vu le nom il n’aurait aucun mal à trouver, se disait-il.

Cependant, il perdait espoir peu à peu. Ne voyant aucun signe céleste et constatant que la vie au sein du village suivait son cours normal, comme si de rien était. Pour beaucoup, l’absence des Hijins était déjà de l’histoire ancienne. Comme si ils n’avaient jamais étaient là. Peut-être qu’au final toute cette guerre avait rendu parano certaines personnes ? La peur pouvait causer dégâts psychologiques et certains voyaient le mal partout. Peut-être que le Teikoku s’était retiré car il avait mieux à faire autre part et qu’il savait que la résistance lui poserait des soucis à un moment ou à un autre s’il restait ici.

D’après la missive, la résistance doutait de ce scénario. En effet, cette dernière, apporta une information toute nouvelle au jeune Genin. Il semblait que des négociations avaient déjà été réalisées en ce sens, en vain. C’est pourquoi, selon eux, un retrait des troupes de façon pacifique n’avait aucun sens. Mais étant en froid avec l’Empire du Feu, la communication devait être mauvaise entre les deux entités. Alors, même si retrait pacifique il y avait, peut-être que le Teikoku avait ses raisons de ne pas prévenir Kumo.

Tengoku ne put s’empêcher de penser à une de ses premières hypothèses quand il remarqua le départ de l’empire du feu. Un piège. Car si départ du Teikoku il y avait, la résistance allait forcément sortir de l’ombre. Quiconque pensait cela avait vu juste, la preuve en était le papier que tenait le Kumojin dans la main. Il l’avait lu et relu, attendant le signal. Qui ne vint jamais. Si c’était bel et bien un piège, ne courait-il pas à sa perte en rentrant en contact avec la résistance ? Ou pire encore, l’idée traversa l’esprit du Genin comme un éclair. Et si tout cela n’était qu’un scénario du Teikoku. Un départ des troupes puis un message envoyé à tous pour voir qui répondrait à l’appel. Et tous ceux répondant à l’appel seraient considérés comme traîtres, puis exécutés. Cette idée lui fit froid dans le dos.

Paradoxalement, cette sueur froide lui donna encore plus envie de se rendre à ce point de rendez-vous. Car, dans toutes les hypothèses qui pouvaient lui traverser l’esprit, à la fin, si personne ne faisait rien, il y aurait des morts. Encore plus de morts, une guerre sans fin… Et ça, Tengoku ne pouvait le permettre. Alors quel que soit son camp, il voulait juste réussir à faire en sorte de préserver la vie. Qui avait raison ? Le Teikoku ? Kumo ? La résistance ? Peu lui importait. Il était déterminé à faire en sorte que personne ne meurt dans une guerre injuste qu’aucun civil n’avait demandé.

C’est pourquoi, plus déterminé que jamais à intervenir dans ce conflit, le Genin pris ses affaires et partit en direction de cette fameuse taverne pour essayer d’obtenir des réponses à ses questions.

En sortant, il leva les yeux au ciel, toujours aucun signe de corbeau en vue.



HRP:



Dernière édition par Kappa Tengoku le Sam 30 Mai 2020 - 18:50, édité 1 fois
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Ten no Ikari
Ten no IkariEn ligne

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Mer 27 Mai 2020 - 16:19
Peu de temps s'était écoulé depuis que je m'étais réuni dans ce bar avec les Kumojins que je connaissais un peu à connaître. Tengoku, Natsumi et Hiruko, j'avais souvent rencontré ces derniers au cours des derniers jours. Et lors de notre dernière rencontre, nous n'avions pu nous empêcher de remarquer que la plus part des Teikokujin s'en étaient allés de Kumogakure. Une coïncidence ? Une heureuse maladie qui les aurait tous frappé en même temps lors d'un rituel Hijin qui nous était inconnu ? Personne n'y croyait. Pas même moi à vrai dire, même si j'avais été l'émetteur de cette hypothèse. Mais comme mes camarades, je m'étais rendu compte de la diminution de la population Teikokujin, et cela m'inquiétait passablement. Je n'étais pas du genre à stresser et à me préoccuper de choses et d'autres, j'avais même plutôt tendance à me laisser vivre au gré de mes envies. Mais si nous seuls Kumojins n'avions pas été avertis de ce départ -et je doutais que l'ensemble des soldats de l'Empire soit en mission-, cela ne présageait rien de bon. Mais que pouvais-je faire ?

Pas grand chose, c'était ce que je me disais. Pas grand chose...mais peut-être quelque chose ? L'Empire du feu nous cachait quelque chose, et s'ils commençaient à faire évacuer la ville, ce n'était pas bon signe. Peut-être qu'ils étaient tous partis en réunion à Hi no Kuni ? Peut-être quelque chose s'était passé là-bas ? Mais si c'était le cas, ils auraient certainement sollicité notre aide pour les aider, et en tant que bon annexés, nous serions certainement y aller. A l'inverse, si cela ne concernait non pas les Hijins, mais nous Kumojin, nous avions du soucis à nous faire. Et tout le monde pensait cela. Bien des suppositions passaient par ma tête, notamment renforcés par la lettre que j'avais reçu chez moi de la part de la Résistance. Ils nous demandaient d'attendre sagement qu'un corbeau apparaisse dans le ciel, mais attendre, ce n'était pas mon fort. Alors j'avais simplement décidé d'agir comme je l'avais toujours fait ces derniers jours, en continuant ma quête de connaissance : j'allais visiter le village de Kumo. Venant d'une cité militaire et stratégique, j'avais non seulement appris le maniement du sabre à Tetsu no Kuni, mais aussi l'art de la guerre. Et tout le but de cet art résidait dans le fait de cacher ses réelles intentions à son adversaire. Et pour cela, il y avait entre autres deux grands moyens ; la dissimulation et la diversion.

La première consistait à cacher hors de la vue de ses adversaires ses plans jusqu'au dernier moment et ensuite les prendre par surprise, purement et simplement. La seconde était plus vicieuse, et consistait en fait à cacher les choses juste sous le nez de ses adversaires qui ne penseraient même pas à regarder là où l'évidence les aurait dicter d'aller. C'est donc avec ce principe en tête que je commençai à me promener en ville. Je comptais d'abord visiter tranquillement tous les endroits reculés ou très peu fréquentés de la ville. Cela me permettrait d'apprendre à mieux connaître mon village, mais aussi, si on ne voyait plus de Teikokujin, peut-être certains se cachaient-ils encore dans les endroits les moins fréquentés du village.

Une fois fait, je me déciderai ensuite à me promener dans les lieux les plus fréquentés, si fréquentés que ces derniers en devenaient des lieux faciles pour se cacher. Peut-être parmi les civils, je parviendrai à trouver la trace d'un ou deux Teikokujin, et que je pourrais ainsi le suivre. Téméraire ? On me l'avait souvent dit. Mais ma curiosité et mon pressentiment me disait que quelque chose était en train de se passer. Peut-être aurais-je même droit à un petit combat ? Non...il fallait que je calme mes ardeurs. J'étais là pour visiter la ville, apprendre à mieux la connaître, et éventuellement à découvrir la trace de dernier Teikokujin pour les suivre et savoir pourquoi ils quittaient tous le village. Je gardais l'oeil ouvert néanmoins, attentif à toute chose sortant de l'ordinaire.


Spoiler:
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Inazuma Renjirō
Inazuma Renjirō

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Mer 27 Mai 2020 - 17:31
La Résistance.

Une cause, une famille : voilà ce qu'elle représentait à mes yeux aujourd'hui. Mes yeux qui, en cet instant, venait de finir de parcourir cette lettre qui m'a été envoyée. Le départ inopiné de Teikoku était en effet des plus préoccupants, et il fallait pour cela rester coûte que coûte sur ses gardes, sans pour autant rester dans une inaction qui nous pénaliserait toutes et tous. Des mois durant, j'ai agi dans l'ombre, aidant ceux qui en avaient le plus besoin et ramenant à notre cause ceux qui avaient espoir dans la liberté.

Parmi eux figuraient Nakamura Syoto, ce jeune homme tourmenté mais au cœur vaillant. Il avait su me prouver sa fiabilité et le voici maintenant l'un de mes nombreux camarades et frères au sein de notre cause. Lui aussi ne tarderait pas à répondre à l'appel qui nous a été lancé : nous verrons aussitôt ce qui nous attendra. Je ne connaissais aucunement la personne ayant écrit cette lettre : c'était là un potentiel risque. Quoiqu'il en soit, je m'étais préparé à toute éventualité.

Une cigarette à la bouche, disposé non loin mais discrètement du point de rendez-vous, j'attendais ce fameux signal à base de corbeau. Pour être franc, je me faisais tout de même chier. Certes, le moment que j'allais vivre risquerait d'être crucial pour l'avenir du village, mais l'attente était insoutenable. J'extériorisais ça avec davantage de cigarettes, mon regard ne se détournant pas de ce fichu ciel, encore vierge.

▬ Beaucoup va se jouer là-dessus. Je ne vous laisserai pas tomber. Jamais.

Et me voilà qui commence à monologuer, perdu dans mes pensées. Je me demande combien nous serons ; je ne connais guère toutes les personnes présentes dans notre groupe. Il faut dire - qu'à raison ou à tort - j'ai fait beaucoup cavalier seul, cherchant de mon côté moult opportunités à saisir. Et puis, je suis loin d'être le mec le plus sociable au monde. Rabaissant ma capuche brune sur mon visage, j'observais les alentours d'un air las qui me caractérise bien. Vivement que ça commence.



Dernière édition par Inazuma Renjirō le Mer 27 Mai 2020 - 18:44, édité 1 fois
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Saako Hita
Saako Hita

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Mer 27 Mai 2020 - 18:12
Qui était cette étrange jeune fille marchant les yeux rivés vers le ciel ?



Depuis quelques jours Hita s'était mis à régulière levé les yeux au ciel en attente d’un signal, le fameux signal qui lancerait le lancement de sa première réunion au sein de la résistance. Ce moment elle l’attendait depuis longtemps, depuis l’obtention de son bandeau ninja moment crucial où elle sentit pour la première fois depuis bien longtemps, qu’elle avançait sur le chemin de sa vengeance. Au fond d’elle-même, elle bouillonnait depuis cet instant et finalement, ce qui n’était alors qu’une simple flammèche s’était subitement transformée en un intense brasier lorsque la fameuse missive destinée à la révolution lui était parvenu.
Si elle était aussi impatiente, c’était qu’elle savait que là-bas, se retrouveraient des gens qui à son image avaient beaucoup perdu … elle n’était plus seule, ou du moins bien que la jeune fille ne l’ait jamais vraiment été, mettre des visages sur ceux qui partageaient ses malheurs avait quelque chose de rassurant, de galvanisant. A cela s’ajoutait tout de même une pointe de crainte car, elle ne pouvait oublier sa nature, ses origines … Hita n’était qu’une Kumojin par adoption, originaire des terres du feu au cœur des terres ennemies, cela faisait-il pour autant d’elle une ennemie ?

Tandis que ses réflexions se faisaient plus intenses une partie de son esprit s’attarda sur l’une des phrases qu’elle avait lues quelques jours plus tôt … Le Teikoku quittait kumo et cela n’annonçait rien de bon. Des centaines de vies avaient été sacrifiées dans l’attaque du feu sur la foudre et voilà qu’il s’en allait comme si de rien était. Nous prenaient-ils pour des imbéciles ? Bien que voir le nombre de bandeaux ennemis dans les rues diminuer, la jeune fille, tout comme les autres Kumojin, n’était pas dupe et si elle avait pu, elle n’aurait pas hésité à choper l’un des derniers Teikokujin pour lui arracher la vérité de son corps en feu … Enfin, il était trop tard pour ça.

Les ninjas du feu avaient maintenant probablement tous quitté l’enceinte du village ne laissant probablement que quelques retardataires qui devaient se cacher comme des rats attendant le bon moment pour quitter le navire. Elle laissa échapper un grognement tandis que ses pensées s’assombrissaient à mesure qu’elle essayait de comprendre les réelles intentions de l’ennemie. *Et il est ou ce foutu corbeau ?!* Le caractère bien trop bouillonnant de la jeunesse prenait doucement le pas sur le moral d’Hita. Son visage s’était fermé, son fameux sourire avait disparu tandis que la distance entre ses deux sourcils se réduisait minutes après minutes.

La place où elle se trouvait était bondée, debout non loin de la fameuse taverne elle tournait un peu en rond faisant mine de vaquer à diverses occupations. Peu concentrée sur ce qu’elle faisait réellement elle heurta un jeune blondinet qui passait par là.

Fais attention à là où tu marches !

Son ton était sec et si elle n’avait pas été de si mauvaise humeur, peut-être se serait-elle rendu compte qu’elle avait plus foncé sur lui qu’il ne l’avait fait. Enfin bref dans le cas échéant, ce n’était pas la petite flamme qui allait présenter des excuses à qui que ce soit préférant reprendre son chemin et ne remarquant même pas le bandeau ninja du malheureux. Replongé dans ses sombres réflexions, rien n’aurait pu lui remonter le moral si ce n'était le croassement d’un foutu corbeau … .
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Gôgon Medyûsa
Gôgon Medyûsa

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Mer 27 Mai 2020 - 20:06
Enquête

La réunion avec la Résistance s’était terminée, il y a quelque temps déjà, assez pour que les Hijins semblent avoir disparu de Kumo. Ils pouvaient peut-être y avoir quelques rétractaires, cela dit, si les ordres viennent d’en haut, certains ne prendra peut-être pas la risqué d’être puni. En tout cas, Mairu, Akina et Medyûsa étaient d’accord sur un point : quelque chose clochait avec ce départ. Il y avait aussi, la mention d’une soldate usant d’argile explosive qui semblait leur faire peur. Une Hijins capable de faire exploser tout un village ? Difficile d’y croire quand le Teikoku a pris et annexé Kumo dont certains soldats semblent assez fiers là-dessus. Une petite pensée à ce soldat qu’elle avait rencontré dans les bois alors qu’elle se rendait à Hidshu pour récupérer une marchandise pour sa mère. Cela dit, le fait de faire partir tout le monde, ça pouvait expliquer bien des choses. Ou sinon, ça pouvait être un piège orchestré par les hautes sphères de l’Empire pour faire bouger la Résistance et le Fukkatsu. En les faisant sortir de l’ombre en plein Kumo ou autour, en les repérant, le Teikoku pourrait les piéger et s’en débarrasser pour ne plus avoir d’opposition à l’annexion de Kaminari. En tout cas, c’est ce que ferait la blonde. Mais, s’ils sont plus tordus et qu’ils utilisent la capacité de la Chokôku ou un Shinobi capable d’user d’argile explosif, ils pourraient faire sauter Kumo avec tous les habitants et ninja, comptant dedans, Résistant et Fukkatsu. Un autre moyen de tout régler et ne plus avoir de souci. Or, ce comportement digne d’un génocidaire pourrait leur mettre plusieurs nations à dos. Certains pourraient les voir comme des menaces et tenteront de les défaire pour les calmer. Cela dit, ça semble impensable, mais toutes possibilités ne doivent pas être mises de côté.

Medyûsa avait décidé d’aller dans Kumo, elle devait trouver ce qui se tramait avec les Hijins. Hanae n’est pas dans Kumo ni à Kaminari, elle devait être à Urahi comme prévue ou en mission à l’extérieur du pays. Il était difficile pour la kunoichi de la savoir, la rousse ne lui a pas encore envoyé de lettre et ça inquiétait la Hebi. Pour l’instant, la Yasei ne pouvait pas se concentrer sur sa petite amie, après tout, la Sendai est plus forte qu’elle et expérimentée, il fallait lui faire confiance. Les rues semblaient plus calmes, voire étrangement bonnes. Comme si le Teikoku n’était pas là, comme s’ils n’étaient jamais venus annexer Kumo. Et pourtant, depuis des jours, des semaines et des mois, ils étaient là, présents à faire des ronds et à surveiller les entrées. C’est une étrange sensation, de ne plus être regardé comme des moins que rien, de manière hautaine et bien d’autres définitions que certains pouvaient exprimer étant donné leur regard, leur propre ou la façon de se comporter avec les Kumojin. Le village était comme libre, mais cette liberté est obtenue étrange, qu’a-t-elle comme conséquence ? Est-ce une illusion avant une catastrophe ? Une réalité ? Est-ce qu’on devient paranoïaque pour rien ? En réalité, il y avait tellement de questions qu’on pouvait se poser sur ce qui se passait dans Kumo. La Black Mamba n’aimait pas cela, se poser des questions ? Si, elle est curieuse de nature, elle est habituée. Or, c’est l’atmosphère qui règne dans Kumo qui est étrange et qui pue la trahison ou la mort. Son instinct, celui du Mamba Noire lui indique qu’un danger règne, mais quoi ? Les serpents de son espèce sont très violents quand il s’agit de protéger son territoire et savoir que quelque chose se trame sans rien savoir, ça la mettait en colère.

Mener son enquête, comme l’a dit Mairu, savoir ce qui se tramait réellement. Connaître la raison des départs Hijins, savoir s’ils sont tous partis, s’il y a une menace, l’identifier et la neutraliser enfin tout dépend de la nature de la menace. L’idée des bombes ? Si c’est le cas, il fallait trouver une preuve et en parler avec Mairu pour trouver un moyen de les neutraliser. Un moyen d’évacuer le village ? Il fallait s’assurer d’avoir des preuves solides pour convaincre les habitants de Kumo, qu’il y a une menace qui anéantirait leur vie à tout jamais. En réalité, mener une enquête ne sera pas facile surtout dans un lieu annexé, mais les Teikokujin sont partis, laissant derrière eux des preuves et autres. Vu qu’ils sont partis en deux jours, impossible qu’ils aient tout pris sauf s’ils sont au courant de quelque chose. Mais par où commencer ? La blonde réfléchit, après être monté sur un toit. « Hum… Un piège ? Bombes ? Argiles ? Cette utilisatrice du Bakuton ne peut pas avoir une source d’argile nécessaire dans Kumo, ça doit aussi venir de l’extérieur, mais j’ai encore des doutes sur cette idée de bombes que j’ai dite à la réunion. Cela dit, rien ne doit laisser aux hasards. » Se dit-elle en réfléchissant. « Hanae ne m’a pas contacté par rapport à quoi ce soit, ça doit être filtré que parmi un nombre limité de Lieutenants ou de Capitaine. La Régente doit être au courant, mais difficile de savoir si elle est encore là ou pas. » Il fallait commencer quelque part, profiter de ce qu'il n’y a plus de Teikokujin pour regarder les registres pour s’apercevoir de quelque chose.

La blonde avait deux destinations de possible : Le poste de surveillance près de l’Arche Grise ou le bâtiment du Raikage où se trouve le bureau de la régente. Là-bas, elle pourra trouver des informations sur ce qui se trame dans Kumo. Cela dit, si Hokazuka Rie est toujours dans Kumo, elle doit s’y trouver forcément ou elle se terre quelque part. Difficile de savoir, mais ça reste une zone plus dangereuse que le poste de surveillance qui doit être abandonné et repris par de simples gardes Kumojin. Medyûsa avait donc trouvé sa première destination et se rendit alors dans le poste de la surveillance de l’entrée du village. Elle est Genin, mais sans Teikokujin en guise de supérieur, elle pouvait y entrer et obtenir des informations. Devant le bâtiment, elle s’avance et ouvre la porte. « Hum… Peu de monde…» Se disait-elle, ça se voyait que les Teikokujin étaient partis. Maintenant, par où commencer ? Et à qui s’adresser pour vérifier les documents ? La blonde s’avance vers l'un des gardes. « Bonjour, je suis Yasei Medyûsa, Genin de Kumo. À qui dois-je m’adresser pour m’occuper de l’administration de l’arche grise ? Vu la soudaine disparition des soldats de l’empire, on m’a demandé de venir vérifier les documents concernant les entrées et sorties de civils ainsi que de marchands. Et de départs concernant les ninjas Kumojins et Hijins. Je dois vous avouer que je vais avoir mal à la tête avec cette paperasse. » Leur dit-elle avec un léger sourire, un peu gêner.


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Rikimaru 'Jô' Jokichiro
Rikimaru 'Jô' Jokichiro

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Jeu 28 Mai 2020 - 0:02
Eh bien… Il y a des nouvelles qui ne donnent pas vraiment le sourire, surtout lorsque celles-ci sont apportées par un courrier qui ne présage rien de bon. Enfin, c’est vrai que je croise moins de verts ces temps-ci pendant mes petits tours quotidiens du village, mais je pensais juste qu’ils n’avaient juste plus besoin d’autant de sécurité vu qu’aucune résistance semblait s’être manifestée… Et pourtant, c’est la Résistance avec un grand R qui me missionne via ce courrier. Bah merde, je suis sur le cul-là… Mais littéralement, j’ai dû m’asseoir pendant ma lecture et j’ai relu ce message plusieurs fois pour voir si je l’avais bien compris. On est tellement dans la merde qu’on parle d’évacuer tout le village quand même, ce n’est pas rien ! Mais bordel ! Bon, bon… Calme toi, respire un grand coup, la lettre a dit de garder notre calme…

« Mais putain ! On n’va quand même pas s’br**ler les co***les en attendant c’foutu corbac’, si ?! Faut qu’on s’sorte les doigts, merde ! » Hurle-je seul dans mon salon tout en explosant presque la table d’un coup-de-poing ravageur.

Ça fait du bien de se défouler, mais faut que je me souvienne d’acheter une nouvelle table, on n’est jamais trop prudent. Bon, qu’est-ce que je peux bien faire dans ces moments-là ? Parce que là, c’est mort, je ne peux pas du tout rester les bras croisés après ce message, même si ce dernier appelle à la prudence. Enfin, première chose à faire, c’est de détruire cette lettre. Chose assez simple et basique à faire : je l’attrape à pleine main, l’écrase dans ma paume en faisant une petite boule de papier et je la gobe. Enfin, j’essaye en tout cas, parce que… Merde ! Cette connasse s’est… Coincée… ! Vite… ! La cuisine… ! Bordel… ! La carafe d’eau, vite ! Pas le temps pour le verre ! Je me verse l’entièreté de la carafe dans le gosier, histoire de faire passer le bouchon afin que je puisse respirer…

« … Putain ! J’ai cru qu'j’allais crever ! M’exclame-je en reprenant difficilement ma respiration. M’enfin… Au moins là, personne n’la trouvera ! »

Je me mets à rire, fier d’avoir fait disparaître cette lettre de la meilleure manière possible. J’aurais bien pu la brûler, mais cela aurait laissé des cendres et je suis sûr qu’il y a moyen de reconstituer le papier. La couper en mille morceaux était aussi envisagé, mais trop facile à recomposer comme un puzzle. Alors qu’en l’avalant… Je défie quiconque vouloir retrouver quelconque trace de ce vulgaire bout de papier maintenant qu’il est dans mon estomac et que je vais le digérer pour le chier demain ! Pas con le Jô !

Et une bonne chose de faite, une… Maintenant, il me reste à décider ce que je vais bien pouvoir faire en attendant ce foutu corbeau… Honnêtement, je ne vois pas trop. Enfin, j’entends déjà mon enfoiré de père avec son air de pète-cul se gausser que ses fils adorés seraient déjà partis enquêter, mais ce qu’il ne sait pas, c’est que les autres connards ont finis comme pâtée pour chien parce que ce lâche a préféré fuir avec sa grosse au lieu d’aider le village ! Enquêter… Et puis quoi encore : essayer de prendre en filature un vert ? Je vais plutôt aller me rendre utile, ça me calmera. J’attrape alors Gekirin que j’accroche dans mon dos avant de claquer la porte de ma maison et je me dirige vers le centre du village où j’ai l’habitude d’aider les personnes dans le besoin.

Les journées suivantes passent sans grande bousculade dans mes petites habitudes, même si plusieurs se glissent inconsciemment dans mon petit esprit vif et clair : je n’ai jamais autant scruté le ciel et je n’ai jamais autant été aussi crispé et excité de voir un putain de piaf’ de toute ma vie. À chaque fois que je voyais un truc qui ressemblait à un corbeau, mon rythme cardiaque explosait le plafond, un sourire carnassier sur les lèvres, et j’attendais une seule chose : qu’il me fasse son cirque du soleil après avoir croassé, mais ce n’était jamais le bon corbeau. Aussi, je reste plus attentif au monde qui m’entoure, restant éveillé pendant les pauses que je m’accordais entre deux petites courses, surtout près des portes du village. Je m’allongeais juste sur un toit, un petit bouquin vierge dans les mains que j’avais trouvé dans les affaires de mon enfoiré d’ainé, scrutant quelconque mouvement suspect. Hein ? De quoi ? J’ai l’air de… D’enquêter ? Nan, c’est juste que j’aime bien la lecture et je rêve d’aventure, c’est tout. Ah ! Un corbeau !... Raté, ce n’est toujours pas le bon.

Résumé:
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Nakamura Syoto
Nakamura Syoto

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Sam 30 Mai 2020 - 20:47
Un étrange courrier…
Les jours qui suivirent la réception de la lettre se déroulèrent dans la même routine pour le Nakamura à une exception près. Le jeune homme âgé de vingt-trois ans avait la fâcheuse manie d’observer et d’analyser le monde qui l’entourait, l’absence soudaine des troupes de l’Empire ne lui avait guère échappé, pensant d’abord à une blague de mauvais goût de leur part. Puis, se souvint de certains échanges eu avec quelques soldats par le passé, et dans cette vaste armée les idéaux n’étaient absolument convergeant, puisqu’il y avait deux camps qui s’opposaient dans cette même faction. D’un côté ceux qui souhaitaient avant tout unifier les peuples par la voie de la diplomatie, et de l’autre ceux qui étaient prêts à tout ravager pour conquérir des territoires. Le retrait inattendu de l’armée du Teikoku, était donc la preuve que le second groupe était le grand vainqueur de cette histoire ? Possiblement. De plus, la missive adressée par la Résistance étayait également cette hypothèse.
Parlons-en de la Résistance. Qui étaient-ils ? Combien étaient-ils ? Pourquoi informer que maintenant le reste des combattants de la cité des nuages, alors que ce groupuscule se considérait comme le garent de ce grand village qu’était Kumo ? Ces nombreuses questions restaient sans réponse pour l’androgyne, qui ne pouvait s’empêcher de trouver toute cette situation étrange. Selon lui, ces partisans étaient si désespérés au point de faire appel au soutien de tous, quitte à probablement renseigner une personne qui jouerait sur les deux tableaux, ce n’était pas très malin de leur part il fallait l’avouer. Cette grossière erreur fit longuement soupirer le blondinet, parce que tout ceci était fait dans la précipitation, et se demandait si un plan avait était mis sur pied au cas où le vide laissé par l’armée Impériale était véritablement une menace. Pour le savoir, il fallait se rendre au point de rendez-vous, mais malheureusement il n’y avait pas de date inscrite. Aucun repaire temporel mis à part le croassement de corbeaux, cette information était de trop, il soupira de plus bel.
Malgré le manque criant de renseignements, le gradé était tout de même décidé à se rendre au lieu indiqué, avec un peu de chance il obtiendrait les fameuses réponses qu’il attendait tant. Ayant cet objectif en tête le flavescent se prépara avec minutie prenant tout son équipement -sait-on jamais- attacha par la suite l’insigne Kumojin autour de son bras gauche, et termina par masquer son œil droit. Une fois apprêté, le Chûnin quitta sa résidence pour se mettre en router vers cette dite Taverne. Un brun asocial, le Nakamura fit le choix d’emprunter les chemins les moins exposés du hameau pour éviter de croiser un maximum d’individus, non pas qu’il était phobique mais tout simplement qu’il n’avait pas de temps à perdre. Paradoxalement il adopta une démarche nonchalante, celle-ci le caractérisait parfaitement, avec une allure lente ainsi que les mains enfouies dans les poches de son pantalon. Sa vitesse de croisière fût si lente qu’il mit environ une vingtaine de minutes à arriver devant les lieux.
Bien qu’il se trouvât dans une place bondée, chose qu’il redoutait le plus, il remarqua la silhouette d’une personne qui lui était familière. Etonné, il s’avança vers cette personne qui n’était autre que Renjiro et remarqua par la même occasion la jeune femme aux cheveux roses qui venait de bousculer ce même homme. Par curiosité le borgne décida d’engager la discussion avec l’Inazuma.
« Toujours aussi dépendant à ce que je vois. » dit-il en faisant allusion aux vapeurs qu’inhalait son collègue Chûnin.
« Ces derniers temps, ton activité était aussi fantomatique que l’armée du Teikoku. J’imagine que ton retour, qui plus est ici, n’est pas le fruit du hasard, n’est-ce pas ? En tout cas, l’homme que je connaissais ne serait pas actuellement à se tourner les pouces. A moins que tu aies changé. » prononça-t-il sèchement dans l’unique but de déterminer la loyauté de son comparse.


Spoiler :

_________________
Mais où est le corbeau ? [LIBRE] A6hp
« La faiblesse oblige la force, comme la trahison engendre le sang...»
Thème musical
(Merci Aditya pour le kit! ♥)
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Dim 31 Mai 2020 - 18:07
Une nouvelle journée avait pris d’assaut Kumogakure no Satô. Mais en sortant dans les rues de votre village occupé, il était difficile de présager que tout était sur le point de basculer. Les visages étaient les mêmes, l’ambiance était toujours fidèle à ce que vous connaissiez. On aurait presque pu croire qu’il faisait bon vivre, bien plus qu’au lendemain de la conquête du village par l’Empire du Feu. Pour certains, cette « conquête » était actée et presque approuvée. Mais pour bon nombre d’entre vous, elle restait inacceptable.

Ironiquement, ce fut cette « rancœur » envers les Teikokujins qui put vous mettre la puce à l’oreille. Plus les minutes passaient et vos pas s’enchaînaient, plus vous pûtes avoir un sentiment étrange. Ces visages que vous voyiez, familiers, semblaient figés dans un décor anormal. Il vous fallut un peu de temps pour arriver à comprendre d’où provenait votre pressentiment. Ces visages étaient tous ceux de Kumojins, shinobis ou civils. Mais pas un seul soldat impérial n’avait été aperçu. Et une fois cette incohérence en tête, les minutes qui suivirent vous confirmèrent la chose : il y avait beaucoup moins de Teikokujins dans le village. Pire encore : vous n’en aviez toujours pas croisé un seul.

Etait-il possible de croire que l’Empire avait retiré ses troupes ? Le tract du Fukkatsu qui avait été diffusé dans tout le village avait-il fini par porter ses fruits ? Ou était-ce là le présage de quelque-chose de plus inquiétant ?

Seule Medyûsa put avoir un semblant de réponse, en trouvant la trace de départs nombreux des soldats de l’Empire du Feu. Ils s’étaient donc bien retirés du village en grande quantité. La question qui subsistait était donc : en restait-il dans l’enceinte de Kumo ? La Kumojine trouvait d’ailleurs d’autres traces d’allers et venues, que ce soient pour des cargaisons d’argile, de papier comme de bon nombre d’autres matières premières.

Vous autres shinobis de Kumojins qui aviez pu vous rendre compte de l’inhabituelle absence des Teikokujins dans leur village pouviez prêter l’oreille attentive. Mais ni cette dernière ni vos regards acérés ne vous permit de trouver quelque-chose d’anormal…

… jusqu’à ce que vous voyez un de vos semblable dans une ruelle, portant une caisse devant lui. Un comportement singulier qui ne vous aurait peut-être pas inquiété… si cet homme n’était pas accompagné de deux autres portant eux aussi une caisse semblable.

Des Teikokujins absents, un trio de camarades portant des caisses vers un endroit inconnu : quelque-chose était-il en train d’arriver ?

Malgré ces soupçons, il était encore trop tôt pour faire la moindre conclusion à rapporter aux instances du village. Surtout que ces instances étaient représentées par la Régente, Hokazuka Rie. Où était-elle ?

Important:
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Kao Kan
Kao Kan

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Dim 31 Mai 2020 - 19:29
Anxiété. C'était ce qui flottait dans l'air du village actuellement. Ou est-ce que c'était seulement Kan qui ressentait ça ? Il avait toujours eu tendance à s'inquiéter trop vite et à stresser pour rien. Mais en même temps... Il n'avait personne avec qui en discuter. Cela faisait un moment qu'il n'avait plus eu de nouvelles d'Ayano. Ni d'Hiko. Ni de Shiro. Yamiko, Reiji, Kaito... C'était comme si l'électrique se retrouvait seul du jour au lendemain. Il avait même fait des cauchemars où tout le monde partait en l'oubliant derrière, et qu'il restait seul pour toujours.

Alors il tournait en rond dans le village, scrutant chaque visage pour espérer apercevoir un de ses camarades de la Résistance. Mais à la place de ça, c'est un autre détail qui lui occupait l'esprit. Il y avait... beaucoup moins de Teikokujins, non ? C'était facilement remarquable pour Kan vu à quel point il les trouvait terrifiants. Et pourtant, ce n'était pas forcément une bonne chose. C'était même angoissant.

Et alors qu'il ne l'attendait plus, il reçut une lettre signée de la Résistance. Il avait faillit sauter de joie en voyant le parchemin : ça voulait dire qu'ils étaient toujours là ! Ils ne l'avaient pas abandonné ! Et ce... Même si le contenu de la lettre était plus qu'angoissant. Au moins, il n'avait pas été le seul à remarquer l'absence intriguante de l'Empire. Il s'était baladé plusieurs fois dans Kumo pour vérifier et c'était bien le cas : plus une seule trace de moisissure impériale ne subsistait. Même le visage marqué par les rides de la vieille Takara était introuvable. Enfin bref ; la seule chose qu'il avait à faire pour l'instant, c'était d'observer le ciel pour ne surtout pas rater l'oiseau annoncé dans la lettre.

Et c'est justement à cause de son nez en l'air qu'il avait faillit ne pas voir les trois personnes portant des caisses. Après avoir longuement cherché le bandeau du Teikoku sans le trouver, il s'était approché des silhouettes avec son habituel sourire niais.

- Coucou les copains ! Vous voulez de l'aide pour porter ces caisses ? On dirait peut-être pas comme ça, mais en fait je suis super costaud !

Que ce soit en tant de guerre ou au milieu de l'apocalypse, Kan était toujours disponible pour apporter son aide aux autres.
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Kappa Tengoku
Kappa Tengoku

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Dim 31 Mai 2020 - 19:58


Sur le chemin vers la taverne Tengoku ne perdait plus son temps à regarder le ciel. Si le corbeau qu’il attendait il y avait alors un croissement retentirait signalant ainsi sa présence. Il marchait lentement car il était largement perdu dans ses pensées. Il essayait de rassembler toutes les informations qu’il avait jusqu’à maintenant pour tenter d’émettre toutes les hypothèses possibles.

Il jura intérieurement en portant ses mains à sa tête pour la secouer de gauche à droite car pour lui tout ceci était un vrai casse-tête. Il lui manquait encore tellement d’informations. Il était encore un nouveau à Kumo et il ne maîtrisait pas tous les aspects géopolitiques. Etait-ce donc vraiment inquiétant que toutes les troupes se soient retirées sans la moindre communication ? Sachant que le retrait pacifique des troupes avait était préalablement refusé. C’était un des points qui inquiétait le plus cette résistance. Il se disait tout de même que les personnes à la tête de ce groupe devaient être de fins connaisseurs et que s’ils se posaient des questions c’est bien qu’il y avait anguille sous roche. Si cette lettre disait vrai et que les Kumojins couraient un grand danger qu’est-ce que lui pourrait faire pour l’empêcher ? Ou même le découvrir ? Puis s’il découvrait quoi que ce soit, comment pourrait-il faire pour communiquer cette information ? Tant de questions, si peu de réponses… Sa réflexion devint un monologue chuchoté pour lui-même. Les doigts sur le menton, il parlait tout seul.

« Admettons que je sache quelque chose, même si je vais interroger toute cette taverne je doute fort pouvoir trouver une quelconque information pour réussir à rentrer en contact avec la résistance. Si c’était si simple le Teikoku n’aurait eu aucun mal à mettre la main dessus. Mais, en même temps, il attend quoi, ce fichu corbeau ? En fait, j’ai l’impression qu’ils attendant qu’une catastrophe se passe pour intervenir, vaut mieux prévenir que guérir non ? »

Plus il y réfléchissait et moins il savait quoi faire. Il était toujours sur le chemin pour rejoindre le centre du village car à ce moment il n’avait rien d’autre en tête pour essayer de trouver des indices concernant tout cela. Montrer la lettre au gérant ou à un habitué du commerce l’aiderait peut-être, ou à un autre ninja ? Non, c’était idiot, se dit-il immédiatement. Rien de pire que cela pour attirer l’attention, mais peut-être pas des bonnes personnes. Si vraiment piège il y avait alors des Hijins devaient toujours être dans les rues, tapis dans l’ombre. Mais si vraiment ils étaient partis… Tengoku ne savait pas quoi en penser. La résistance avait-elle raison de dire qu’un tel comportement était suspect ?

Arrivé aux environs de la place centrale Tengoku se surprit à tourner en rond. La taverne devait sans doute être dans le coin mais il ne parvenait pas à la trouver. Il décida alors de demander des indications. Il aperçut trois Kumojin qui semblaient travailler. Il se dit qu’ils devaient connaitre les lieux mieux que lui, alors, il les interpella.

« Excusez-moi, messieurs. Vous avez l’air occupés alors je ne vais pas vous déranger longtemps. Sauriez-vous m’indiquer où se trouve la taverne du Centre s’il vous plaît ? Je suppose que c’est dans le coin vu le nom mais où exactement… » Il fit une mou gêné en se grattant l’arrière de crâne avant de continuer.

« J’avoue que je tourne en rond depuis un moment. »

Attendant leur réponse il remarqua que les trois personnes portaient une caisse identique mais surtout ils semblaient être des shinobis. Tengoku ne put s’empêcher de se demander si eux aussi s’inquiétaient des récents évènements et surtout s’ils avaient reçus la même lettre de lui. Il était tellement dans le flou que la moindre information lui serait utile. Peut-être pas pour défaire un grand complot mais pour au moins commencer à voir un peu plus clair dans tout ce brouillard. Mais il ne pouvait pas simplement poser la question, il fallait y aller à tâtons. Faire des détours.

« Dites-moi… » Hésita Tengoku en cherchant ses mots.

« Vous êtes en mission actuellement ? J’ai l’impression que tout le Teikoku s’étant retiré il n’y a plus personne aux commandes non plus. »

De plus, une quatrième personne, un adolescent blond, fit son apparition un peu tête en l’air et leur demanda s’ils avaient besoin d’aide. Lui, était assurément un ninja, il portait le bandeau du village. Il proposa son aide pour porter les caisses. Peut-être que Tengoku aussi proposerait son aide. Tout dépendait de leur réponse. Il les regarda un à un dans les yeux pour les sonder. Il recherchait un quelconque signe signifiant qu’eux aussi avaient reçu la lettre. Car s’ils étaient prudents comme lui, ils ne diraient rien ouvertement non plus.



RÉSUMÉ:
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Rikimaru 'Jô' Jokichiro
Rikimaru 'Jô' Jokichiro

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Dim 31 Mai 2020 - 22:30
Encore une nouvelle journée à passer mes pauses sur les toits de Kumo, proche de la grande arche, un simple livre vierge comme compagnie, observant de manière attentive les allées et venues de tout le monde pour essayer de déceler quelconque mouvement suspect… Mais rien. Que dalle. Tout ce que je peux dire, c’est qu’il n’y a pas vraiment de tourisme ni de commerce en ce moment… C’est barbant. Tellement barbant que je me retrouve à faire ma petite routine physique au lieu d’être attentif à mon entourage. Quelques centaines de coups de hache dans le vide pour améliorer la posture, une dizaine de séries de pompe pour muscler tout le haut du corps et des squats afin de renforcer les jambes.

Bon, je crois que c’est le moment d’y retourner. Ma petite pause journalière terminée, j’attrape Gekirin qui reposait tranquillement contre un mur avant de sauter sans problème du toit sur lequel j’étais perché afin de rejoindre le plancher des bichèvres, me retrouvant dans un dédale de ruelle. Jetant un petit regard autour de moi, je me gratte quelques secondes la tempe en haussant un sourcil… Avant de me souvenir de ce que je voulais faire et donc par où aller. Faut vraiment que j’arrête de me jeter des toits avant de regarder autour de moi, je vais finir par vraiment me perdre dans ce village, même si je le connais pratiquement comme ma poche, vu que ça fait depuis que je suis minot que je le parcours.

C’est alors avec les mains dans les poches de mon pantacourt que je me dirige vers le centre du village, en ne quittant pas les petites ruelles parce que c’est l’itinéraire le plus court et que je n’ai pas vraiment envie de passer devant l’assemblée. Je ne sais pas, je ne sens pas vraiment cet endroit… Peut-être la phobie de la paperasse ou des discours barbants… Rien qu’en y pensant, j’en baille à m’en décrocher la mâchoire. En parlant d’ennui, ça fait un bail que je n’ai pas croisé le fer avec mes confrères… Il faudrait que je remédie à cela tiens, plus tard. Je risque de rouiller si je ne fais rien.

Plusieurs minutes de marche sifflotée plus tard, au moment d’arriver au dernier croisement qui me sépare de ma destination, mon regard pourtant rivé vers le ciel est attiré par quelque chose bougeant dans son coin inférieur, ce qui attire directement mon attention et me stoppe alors qu’il ne me restait même pas cent mètres à parcourir pour arriver à la place. Les mouvements sont simplement trois personnes qui font la chenille, dos à moi. D’après leur mouvement et leur position corporelle, je dirais que chaque personne porte quelque chose, mais je n’arrive pas vraiment à savoir quoi… Attends, je me penche un peu vers la droite… Encore un peu… Ah, ce sont des caisses ! De quoi, j’en sais rien, mais les mecs semblent tous se diriger dans la même direction. Qu’est-ce que je fais ? Je les suis ? Pourquoi faire ? Ça pourrait bien être juste des marchands qui récupèrent des cargaisons… Même si je n’ai pas croisé de carriole sur mon chemin. Ouais, non, j’ai autre chose à faire. J’ajuste alors mon bandeau de ninja qui avait un peu bougé sur mon front puis je m’apprête à reprendre ma route.

Cependant, au moment où je me décide de bouger et de m’occuper de mes affaires, plusieurs voix s’élèvent, ce qui m’arrête encore une fois. J’aperçois deux personnes qui ont interpellé ces types. Un roux qui a l’air complètement paumé et blond totalement perché vu son sourire niais. Les dires du premier me font hausser un sourcil : le mec ne sait pas où se trouve la taverne du Centre ? Il lui manque une case ou quoi ? C’est limite écrit dessus, suffit de se rendre sur la place et c’est bon… Attends, j’ai déjà entendu ça quelque part. Ah mais oui ! La lettre ! Il a dû recevoir la même… Nan, Ça doit être une coïncidence. Enfin, quand même… Une personne qui cherche l’endroit où on doit se retrouver après le signal, maintenant… Ça doit être lié, surtout que j’ai passé les derniers jours à observer l’Arche et j’aurais remarqué ses cheveux aussi flamboyants que les miens… Surtout qu’il a aussi remarqué que les verts avaient disparu.

« C’s’rait mentir qu’d’dire qu’ça nous plaît pas ! J’préfère largement ça que d’me sentir observé pendant qu’je pisse ! »

Un rire m’échappe tandis que je sors de l’ombre de la ruelle, m’approchant du petit groupe. Je n’ai pas pu m’empêcher de me joindre à eux, parce que ça faisait plaisir de voir qu’il y avait quelqu’un qui avait aussi remarqué la disparition de l’occupant. Je m’arrête juste derrière le dernier homme, les bras croisés, le dos bien droit et Gekirin bien apparente, dépassant d’une dizaine de centimètres ma tête.

« Z’avez l’air bien chargé les gars quand même. Si vous voulez, j’peux vous débarrasser comme l’autre qui vous a proposé. Enfin, Perso’, j’ai pas b’soin d’préciser qu’j’suis costaud vu c’que porte sur le dos » Frime-je un peu en montrant la hache que je porte.

Résumé:
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Moun Haoru
Moun Haoru

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Lun 1 Juin 2020 - 0:12
Le papier se plia dans les mains de Moun. Une larme se posa dessus à la fin de la lecture. Cela faisait à peine 1 an qu'il avait pu être libéré de l'esclavage au pays du vent. L'invasion, l'occupation, sa nouvelle liberté. Tout semblait s'être envolé en quelques instants. Sa place à Kumo, il espérait un jour la mériter. C'était son nouveau foyer, le village qui était venu le libérer du Premier cercle, et ceux qui avaient pris soin de lui montrer la voie du Shinobi.

Cela faisait des mois qu'il essayait d'atténuer les difficultés des habitants. Il distribuait des vivres, donnait un coup de main sur des cloisons tombés, apportait du réconfort à ceux qui perdaient espoir. Tant d'énergie investit à essayer de rendre la "cohabitation" plus facile pour les habitants, et puis cette lettre sortis d'on ne sait où. D'un côté, Moun avait eu une envolée en lisant que malgré sa récente arrivée, il était intégré à l'idée d'être un Kumojin. Tous ses efforts pour s'intégrer semblaient avoir portée ses fruits. Mais, à travers les lignes de ce message, il comprenait aussi qu'une ombre planait sur le village. Quelque chose d'assez grave qui pourrait toucher à l'intégrité de ses habitants.

La tête entre les mains, Moun s'en voulait de ne même pas avoir remarqué que l'Empire avait commencé à vider les lieux. Il était tellement absorbé ces derniers jours dans son origami, tellement dans la lune, qu'aujourd'hui avait un goût amer de "temps perdu". Sa capuche sur la tête pour ne pas exposer ses cheveux blancs si visibles, Moun passa la journée à scruter le ciel dans l'attente du corbeau. Il avait déployé ses propres oiseaux de papiers dans le ciel pour garder un minimum d'attention et éviter de louper le signal.

Rien à l'horizon. Les heures avaient défilé sans que rien d'intéressant ne se passe. Décidé à continuer la mission qu'il s'était donné pour aider la population, notre jeune Shinobi aidait un habitant à clouer des planches pour une clôture. Sa situation personnelle était compliqué. Pas de mission officielle, pas d'équipe, pas de maître à l'horizon. Elle avait pourtant promis de revenir très vite. Le peu d'économie que Moun avait reçu de son maître ne suffisaient plus. Les quelques coups de mains qu'il donnait aux habitants lui permettait en général de manger à sa faim, mais chaque jour qui passait devenait de plus en plus compliqué. Son entraînement au Kamiton nécessitait aussi une grande quantité de papier, chose assez compliqué par les temps qui courent. Il avait effectivement pu voir que durant la journée, aucun soldat de l'empire du feu n'avait croisé son chemin. Ce qui semblait être des matières premières faisaient des allers et retours. De loin, Moun comprit que c'était peut-être l'occasion de "récupérer" un peu de papier.

Au fond de lui, c'était un déchirement. Il avait besoin de ce papier pour devenir plus fort, mais ses finances lui permettaient à peine de manger. Volé ce papier revenait dans sa tête, avec cette question insatiable de ce que ferait son Maître. Quel est le prix de la survie ?
La misère d'être un esclave était encore trop fraîche dans son esprit pour laisser sa situation s'aggraver. Si il devait emprunter du papier, il tacherait de rembourser plus tard son "emprunt". Oui comme ça, il peut se jurer que ce n'est pas du vol et qu'il le rendra au centuple à Kumo.

Alors que les derniers clous étaient plantés, Moun était déterminé à se procurer du papier coûte que coûte. Il lui manquait juste une bonne diversion pour espérer en récupérer une dans les caisses qui semblaient transiter. Des éclats de voix à quelques mètres arrivèrent à lui. 3 porteurs de caisses étaient abordés successivement par des Kumojin. Apparemment il n'était pas le seul à chercher de quoi s'occuper. De loin, notre jeune Shinobi comprit très rapidement qu'il n'aurait jamais la force pour traîner ces caisses peu importe leurs destinations. Autant les laisser à ces autres Shinobi qui semblaient empressés à démontrer qui en avait le plus dans le pantalon.

Sa récente arrivée au village depuis Kaze no Kuni, l'isolement à l’hôpital et l'entraînement intensif de son maître l'avait empêché de rencontrer d'autres Shinobi. Un sourire se posa sur les lèvres de Moun à l'idée de pouvoir un jour rencontrer ces Kumojins. Ils étaient bruyant, avec une pointe de joie de vivre. Et dans le fond, Moun était satisfait. Même pas besoin de provoquer une diversion, que déjà les regards des habitants se tournaient vers ce petit groupe attroupé autour des porteurs de caisses. Glissant dans les ombres des maisons, notre jeune Shinobi savait que le temps était compté. Il n'avait que quelques minutes, peut-être une dizaine à peine pour trouver son papier qui lui servirait pour l'entraînement...


Résumé:


Dernière édition par Moun Haoru le Mer 3 Juin 2020 - 20:18, édité 3 fois
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Gôgon Medyûsa
Gôgon Medyûsa

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Lun 1 Juin 2020 - 12:52
Enquête

Medyûsa avait décidé d’enquêter de son côté, elle n’avait aucune idée de ce qu’avait fait Mairu du sien et de même pour Akina. Cela dit, la Metaru devait recruter du soutien pour une possible évacuation, du village en cas de souci majeur. Cela dit, il fallait préparer le tout, en cas de danger, mais Med devait trouver des pistes et des réponses sur le départ du Teikoku de Kumo. Cela n’allait pas être simple, car ça puait le mystère. Les dirigeantes ou plutôt les supérieures hiérarchiques n’allaient pas accrocher la raison de ce départ sur un grand mur. Non, si elle ne découvre pas la raison de leur départ à l’écrit, elle le trouvera sans doute autrement. Cela dit, la Yasei sait que ça peut être un piège créé par le Teikoku pour faire sortir la Résistance et le Fukkatsu de leur cachette. Sortir leur opposant de l’ombre pour les mettre à la lumière et frapper à ce moment-là. C’était une idée comme tant d’autres. Cela n’inquiète pas trop la blonde, car certains sont suffisamment forts pour repousser l’ennemi. Cependant, ce qui inquiète le plus la Hebi, c’est la sécurité des citoyens innocents et incapable de se défendre. Mais également, cette idée de bombes avec la Chokôku. Après tout, Mairu avait bien dit que cette utilisatrice était capable de faire exploser tout un village. En quoi ils ne feront pas appel à elle ? Une tentative désespérer pour offrir une victoire totale de l’empire contre leur opposant ? Ça ne semblait pas impossible, mais la blonde n’y croyait toujours pas trop à cette option.

Medyûsa avait deux destinations de possible pour commencer son enquête : le poste de sécurité à l’arche grise ou le bureau de la régente. Cela dit, ça reste risquer que d’aller dans le bureau d’Hokazuka Rie, ça dût être bien gardé et elle devait être là, peut-être. La kunoichi préfère la première idée de lieu, vu qu’il n’y a plus de Teikokujin dans l’enceinte du village, il ne sera pas difficile de se rendre là-bas. Dans le poste de surveillance, elle a pour but de lire les départs des Hijins ainsi que les vas et viens des marchandises, pouvant l’aider à ce que ses doutes soient justifiés ou pas. Assise à un bureau, Medyûsa pouvait voir le nombre de départs Hijins, c’était réellement impressionnant. Une grande majorité était partie, au vu de la liste et des noms. Cela dit, étaient-ils tous partis ? C’était une bonne question. En tout cas, la régente ne figure pas parmi les départs du village. Elle était encore au village, sans doute dans son bureau ou ailleurs. Cela dit, il ne serait pas prudent pour elle, pour se déplacer seule dans un village libérer de leur annexant. Si elle est encore là, elle ne doit pas être la seule. Peut-être des dissidents ? Ou des Hijins loyaux envers Rie ? Difficile à savoir, mais même si cette liste peut convaincre un certain nombre de Kumojin, ça ne fonctionne pas avec la blonde. Il devait forcément rester de soldats, certains des nombres réellement restreints, mais assez pour ne pas se faire remarquer. C’était obligé. Cela dit, Med garde cette idée de côté pour le moment.

Cherchant d’autres pistes surtout liées aux bombes qu’elle a eu comme hypothèse à la réunion avec la Résistance. Si l’utilisatrice veut créer une bombe capable de faire exploser Kumo, par exemple, il lui faut suffisamment d’argiles pour réaliser un tel plan. Cependant, elle ne doit pas avoir la quantité nécessaire sur elle, pas très pratique pour se battre et se déplacer, trop lourd. Kumo ne dispose pas de réserve d’argile nécessaire, ce n’est pas la matière la plus importante du village. Elle doit forcément en demander depuis l’extérieur du village que ce soit dans Kaminari ou Hi no Kuni. Fouillant les documents, elle trouve tout de même de quoi l’intriguer et confirmer sa pensée avec des bombes. Certains, elle trouve des traces de cargaisons d’argiles récents ainsi que du papier et de la matière première. « Hum…l’argile et le papier sont récents ainsi qu’en grand nombre comparer à la matière première. Je n’aime pas que l’une de mes hypothèses commence à être vraie. » Se disait-elle. Généralement, les cargaisons sont entreposées dans des entrepôts se situant dans le quartier commerçant ou dans certains quartiers, mais s’ils comptent fabriquer des bombes, ça serait mis ailleurs. Difficile d’entreposer toutes cette argile dans de tels endroits, facile à repérer surtout s’ils croient que la Résistance pourrait leur mettre des bâtons dans les roues. Sur les documents, il y a les noms de bâtiments pour y stocker les marchandises. Autant les inspecter.

Sortant du bâtiment après avoir mémorisé ce qui était noté sur les documents, elle se dirige vers le village. Une autre cargaison d’argile était arrivée dans le village, ce n’était pas bon du tout. Med pouvait se dire, comment personne n’a pu remarquer cela ? En même temps, personne ne semble se douter de quoi ce soi. Personne hormis Akina et Mairu n'étaient à la réunion de la Résistance et avait entendu ses hypothèses sur son idée de bombes ni que Mairu a parlées d’une Chokôku capable de raser un village. Se déplaçant de toit en toit, elle se dirige vers l’un des entrepôts qui était noté sur l’un des documents. En bas, elle voit trois kumojin transportant des caisses. Ils étaient peut-être de ceux qui allaient transporter l’argile vers l’un des bâtiments. Cela dit, elle voit d’autres Kumojins s’approchaient d’eux, quelque chose de cloche. Elle n’allait pas perdre de temps avec eux pour le moment. Après tout, Med connaissait la destination de ces trois-là. Autant en profiter de ce qu'ils seront occupés avec ces loufoques pour aller vers le bâtiment en question. Se déplaçant rapidement, elle se dirige vers sa destination. Après quelques minutes, elle est en face de ce bâtiment et réfléchit. « Hum…si exploser Kumo fait partie du plan du Teikokujin, je ne peux pas entrer librement comme dans le poste de surveillance. Il fait jour, ça sera un peu éclairé à l’intérieur, normalement. Je dois faire vite. » Se dit-elle. D’un mûdra, elle se transforme en mamba Noir de deux mètres cinquante, mais pas gros en corpulence et infiltre le bâtiment, en passant par une fenêtre. Maintenant, autant rester comme ça pendant un instant, se faufilant de zone d’ombre en zone d’ombre. Elle vérifie s’il n’y a pas personne. Si la zone est sécurisée, elle pourra reprendre sa forme humaine ou garder une forme hybride, au cas où. Pour l’instant, elle reste ainsi, avec son chakra dissimulé. Elle vérifie s'il y a des caisses et cargaison récent, lié à ce qui était noté sur les documents.

Résumé:




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Ten no Ikari
Ten no IkariEn ligne

Mais où est le corbeau ? [LIBRE] Empty
Lun 1 Juin 2020 - 14:42


Alors que je me promenais dans la rue, tentant tant bien que mal de continuer mon exploration, une fois de plus, je me fis bousculer. Je m’attendais presque à me retourner et à trouver le guerrier roux des nuages devant moi, mais il n’en était rien. Cette fois-ci, j’avais à faire à une jeune femme aux cheveux roses qui semblait assez agacée d’être rentrée sur moi. Elle était celle qui n’avait pas regardé, mais c’était sur moi qu’elle criait. Décidément, dans ce village il n’y avait donc que des aigris ? Amusé par la situation, je souris à la demoiselle aux cheveux roses avant de lui faire un signe de main distrait. Sa tête me disait quelque chose, j’avais déjà vu cette kunoichi, mais j’étais incapable de me rappeler de son nom. Nous avions fait une mission dernièrement ensemble.

-Gomen gomen, m’dame toute flamme !

Et sur ce, sans plus de cérémonies, je me retournai à nouveau et continuai mon chemin en grimpant sur un des toits pour continuer mon exploration. Je ne savais pas très bien où mes pas allaient me mener, mais je finis par croiser un attroupement de personnes plusieurs mètres plus loin. Cela semblait être les deux spécialités du village des Nuages : les bousculades inopinées et les rencontres hasardeuses au beau milieu du village. Au centre de ce regroupement un peu étrange, trois shinobis de Kumo portaient des caisses, tandis que les autres proposaient leur aide, du peu que j’entendais d’ici. Parmi les têtes, je reconnus sans grande surprise Tengoku, que je croisais absolument partout ces derniers temps. Mais qu’il y avait-il donc dans ces caisses pour que tout le monde se voient pris d’un soudain élan de camaraderie et d’aider ces derniers. De l’or peut-être ? Des ryos ? Peu importait, à vrai dire, cela ne m’intéressait guère. Pour ma part, j’étais surtout à la recherche de quelque chose qui sortait de l’ordinaire. Et je n’allais pas tarder à trouver ce que je cherchais.

Alors que j’étais accroupis sur un toit en train de regarder la scène autour des caisses avec un air mi-sceptique mi-amusé, je remarquai un peu plus loin une silhouette blonde regarder les shinobis d’un air suspicieux. Puis sans un mot, elle reprit sa course sur les toits se dirigeant vers un bâtiment dont je ne connaissais point la fonction. Etrange que tout cela. Et c’est donc avec un sourire tout excité que je me décidai à suivre la kunoichi blondinette en toute discrétion, et à distance. Elle avait vu quelque chose qui l’avait interpellé, et elle s’était dirigé vers un bâtiment. Peut-être était-ce un espion ? Avec un sourire excité et amusé, je me dirigeai dans la même direction qu’elle, tentant de garder mes distances tout en ayant un oeil sur elle. Mais alors que j’arrivai face au bâtiment, elle disparut. Purement et simplement. Je ne l’avais perdu de vue qu’une seconde, et cela avait suffit à ce qu’elle se volatise. Et je me retrouvais maintenant seul devant ce bâtiment. Tout cela était étrange, et cela attisait ma curiosité et faisait bouillir mon sang d’excitation. Quelques gerbes d’électricité passèrent dans mes cheveux tandis que je me dirigeai sans la moindre hésitation vers l’entrée du bâtiment. Après tout, j’étais en visite dans le village non ? Et voici un bâtiment que je ne connaissais pas. Y remédier ne pourrait être qu’un bon point.

Je ne savais pas s’il y avait des gens à l’intérieur, et mon entrée était tout sauf discrète. Mais s’il y avait quelque chose de louche, quelqu’un viendrait certainement m’arrêter, et cela confirmerait ainsi mes soupçons. Dans le cas contraire, ce n’était qu’un bâtiment de plus, qu’un recoin du village de plus que j’allais apprendre à connaître. Je ne comptais pas m’éterniser, surtout si je me faisais arrêter. Sauf si on engageait le combat contre moi, auquel je me ferais un réel plaisir de répondre. J’en doutais, à ce stade. Mais au moins, j’aurais quelques informations à retransmettre à la taverne lorsque le corbeau se manifestera enfin dans le ciel, si jamais il se passait quoi que ce soit d’anormal ici. Et je n’allais pas hésiter à parler de cette kunoichi blondinette que j’avais vu à la taverne. Avec mon habituel air enfantin et guilleret, je pénétrai dans le bâtiment, semblant porter sur mes épaules le poids de l’insouciance même. Qu’allait-il donc se passer ?


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Saako Hita
Saako Hita

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Mar 2 Juin 2020 - 15:47
*Madame toute flamme…. *

Plongez dans ses réflexions les paroles du jeune homme avaient su trouver leur route jusqu’ aux oreilles de la jeune fille. Ce ton détaché, cette voix, cette tignasse blonde … Elle reconnaissait maintenant celui qui était probablement le seul ninja qu’elle eut alors croisé jusqu’à la. Ikari tout comme elle ne s’était pas arrêté suite à leur petit choc maintenant qu’elle se retournait vivement pour le retrouver, une épaisse foule masquait la présence du jeune homme dont la petite taille n’aidait pas à le rendre visible. Cet ancien compagnon de mission était une aubaine pour Hita qui commençait à se sentir un peu bête à déambuler ainsi dans la rue. Il fallait absolument qu’elle le retrouve et pour cela il lui fallait prendre de la hauteur. Petit problème en cette journée quelque peu spécial, une jeune fille bondissant sur les toits de puis le milieu de la route risquait d’attirer l’attention chose qu’elle préférait éviter.

Heureusement pour elle le destin semblait jouer en sa faveur tandis qu’un étrange attroupement prenait forme au milieu de la route. Hommes comme femmes se réunissait autour d’un petit groupe de ninja. Hita était un peu loin pour distinguer clairement ce qui se passait et au fond elle n’avait plus le temps de jouer à la petite espionne maintenant qu’elle devait se hâter de retrouver le blondinet. Se faufilant dans une ruelle non loin, elle se retrouva en quelques appuies seulement sur l’un des multiples toits du village. Passant la tête par-dessus celui-ci elle commença à scruter attentivement les alentours à la recherche de sa cible.

Concentrer sur la foule elle recherchait les moindres mouvements anormaux, s’attardant quelques instants sur les ninjas armés de leur bien étranges caisses. Après quelques minutes d’observation ce fut résilier qu’elle leva finalement les yeux de la foule pensant alors avoir perdu la pile électrique. Ce fut à cet instant quel distingua soudain la fameuse tignasse blonde s’élançant elle aussi depuis l’un des bâtiments. Pas le temps de réfléchir, elle s’élança à son tour n’écoutant que son instinct tandis qu’elle se demandait tout de même pourquoi le genin avait lui aussi choisi de quitter le plancher des vaches pour se balader dans les hauteurs de la ville … Était-ce pour observer la foule ? Ou cherchait-il quelqu’un lui aussi ? Impossible de le savoir mais en tout cas l’élan avec lequel il traversait le village laissait sous-entendre qu’il avait bel et bien une idée derrière la tête.

Ikari était discrètement plus rapide qu’Hita et sans les quelques étranges pauses qu’il prenait sur sa route, elle l’aurait surement perdu de vue. Une chose était maintenant sûre pour la petite flamme, si elle suivait son camarade, lui aussi semblait suivre quelqu’un et ce avec une méfiance particulière aux vues des réguliers temps d’arrêt afin de dissimuler sa présence. La folle course poursuite prit enfin fin lorsqu’elle arriva au niveau d'un bien étrange bâtiment. Tout juste le temps de se poser et voilà qu’elle repérait le genin rentrer tranquillement à l’intérieur de ce dernier, presque comme-s’il était attendu. Son attitude était des plus suspectes et les méninges de la jeune fille tournaient à toute vitesse tandis qu’elle essayait de comprendre la situation, laissant même échapper un peu de vapeur au-dessus de sa tête.

Que faisait-il à l’intérieur ? Devait elle rentrer ? Toujours avec discrétion, d’un bon agile elle se posa en silence sur le toit du batiment passant discrètement sa tête au-dessus d’une petite aeration donnant sur l’entrée. Qu’allait elle voir ? Impossible de le savoir, mais cette bien étrange histoire avait au moins eut le mérite de la sortir de ses biens sombres pensées.


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Inazuma Renjirō
Inazuma Renjirō

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Mer 3 Juin 2020 - 15:28
Mais qui voilà ? C'était ce bon Syoto, justement. Je me doutais bien que lui aussi avait reçu cette lettre, ce bon vieux frère de la résistance. C'est qu'il avait su bien rapidement me retrouver ! Il faut dire qu'en même temps, il avait l’œil pour ce genre de choses. J'hochais lentement la tête, tirant par la suite une latte ; il ne lui en fallait pas plus pour me faire une remarque sur le tabac. Ouais, j'y étais peut-être un peu dépendant... mais honnêtement, on s'en fout. C'est bien pour passer le temps, et la saveur est agréable. Ce n'est pas ça qui va me tuer.

▬ Tu devrais essayer à l'occasion, ça ne te ferait pas de mal.

J'esquissais un rictus à mes lippes, avant d'entendre ses propos suivants. C'était à peine accusateur, ça ! S'il savait tout ce que j'avais fait pendant ce temps, il tiendrait des propos bien différents. Mais en même temps, avec ce qu'il se passe actuellement, je pouvais comprendre dans un sens son questionnement. Prendre des risques en de tels temps n'était plus permis, et il serait mentir de dire qu'aucun de nous n'était dans le doute.

▬ La guerre nous a tous changé, l'ami. J'ai agi là où d'autres en seraient incapables, c'est-à-dire dans l'ombre. J'arrive à m'adapter selon le besoin.

J'étais serein dans mes propos, et toujours aussi las qu'à mon habitude. J'aurais aimé en avoir appris davantage, mais on fait avec. Le plus important était que j'étais tout autant motivé à mettre le doigt sur ce qui clochait, et avec mes camarades en parallèle, nul doute que j'y arriverai. Beaucoup avaient placé en moi leurs espérances et je ne comptais pas baisser les bras. J'avais fait de ça une promesse, yeux dans les yeux du Nidaime Tsuchikage.

Je détournais mon regard vers la rue, constatant une chose des plus étranges : trois shinobis portant une caisse. Des shinobis, enfin ? Inconnus au bataillon, qui plus est. Je venais sans doute toucher le gros lot ; je ne tardais guère à le signaler à Syoto. Il n'en fallait pas plus pour que trois autres déambulent de nulle part pour foncer sur eux. Des Kumojins. Mais qu'est-ce qu'ils foutaient, ceux-là ? J'adressais de brèves paroles à mon acolyte.

▬ Je vais continuer d'épier tout ça de loin. Fais comme tu veux de ton côté, mais reste discret et prêt à agir.

Et il ne m'en fallait pas plus pour entamer ma démarche, lentement mais sûrement. J'avais vu à mon tour d'autres énergumènes se déplacer de toit en toit, et bien que je gardais un œil là-dessus, ma principale préoccupation fut ce groupe de désormais six personnes. Mon approche se résumait à ne faire plus qu'un avec les passants, cherchant à rester à portée de dialogue malgré le bruit environnant tout en étant assez éloigné pour ne pas attirer les soupçons ou le regard.

Ces Kumojins étaient peut-être de la résistance, allez savoir, mais c'était la première fois que je posais mes yeux sur ces visages. J'espérais sincèrement, quoi qu'il en soit, que ça n'allait altérer en aucun cas ce pourquoi nous sommes là. Peut-être étais-ce ça, le corbeau, une simple métaphore ? J'en demeurais pas moins aux aguets, cherchant le moindre signe notable de ce dernier et portant une oreille attentive aux propos qui allaient se dire.

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Tokami Tsuki
Tokami Tsuki

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Jeu 4 Juin 2020 - 19:25

Jamais je n'aurai pensé qu'il serait si difficile d'être fidèle à tous les préceptes ninja lorsque je me suis enrôlé. À l'époque alors il n'était point compliqué d'être loyal à ces règles, mais quelle était la réponse aujourd'hui. Des règles selon lesquelles ceux ayant abandonnés les villageois à leur sort pour former ce fameux "Fukkatsu" ne seraient rien de plus que des déserteurs, des règles selon lesquelles la sécurité du village et de ses habitants, la paix, passeraient au-devant de l'égocentrisme de ces déserteurs selon lesquels le village devrait être dirigé par un Kumojine. Comment séparer le vrai du faux et était-ce de toute manière à moi d'en décider.

- Un ninja doit faire abstraction de sa personne et ne pas vivre pour lui-même. Il ne vit qu'en tant qu'instrument pour son village.

À voix haute, je me rappelai le précepte qui me paraissait le plus adapté à la situation avant de dissimuler sous ma veste la lettre que je terminai de lire. Je n'allais pas détruire une preuve sur laquelle m'appuyer en fonction du déroulement de la chose.

- "Si vous êtes prêts à assumer votre rôle en tant que des fiers shinobi ou kunoïchi du Village Caché des Nuages", répétais-je calmement. - L'êtes-vous seulement ?

Ma question rhétorique ne s'adressait à personne tout en ciblant l'entièreté du Fukkatsu, un groupe de shinobis avides du pouvoir dont ils pensent être légitimes. Mais qui du vaincu ou du victorieux est légitime, la réponse est toute trouvée. Maintenant, tout ce que nous pouvons faire en tant que ninjas de Kumo est de s'assurer de la paix des lieux pour les habitants, protéger le village, quel qu'en soit le leader.

Quoi qu'il en soit, je ne pouvais pas ignorer cette lettre. Elle mentionnait une certaine "Taverne du Centre" alors je me rendis dans les environs pour enquêter. Comme le faisait remarquer la lettre, il semblait que les représentants du Feu avaient finis par quitter le village. Une remarque que je m'étais déjà faite mais qui me paru quelque peu inquiétant maintenant que la lettre avait mise le doigt dessus. D'autant plus que si le Fukkatsu en profitait pour reprendre domicile à Kumo, cela amènerait inexorablement à un nouveau conflit. Un conflit n'ayant nullement pour but de protéger la population de Kumogakure mais seulement d'y placer un chef qui se voudrait "local". Que de futilités, à mon avis. Un conflit inutile, pour résumer. Je me doutais bien qu'une résistance intérieure aux murs de Kumo avait du se mettre en place mais je ne savais quoi penser quant à leur légitimité. Eux n'avaient pas abandonnés le village, c'était certain. Mais ne se battaient-ils pas pour quelque chose de plus personnel que la sécurité du village ? J'avais besoin de réponses et j'espérais bien que cette enquête m'en donnerait. Des jours durant, j'observais sans longue relâche les environs sans que rien ne se passe, mais venons-en à aujourd'hui.

M'installant sur une paroi rocheuse en hauteur, j'observais les aller et venus mais surtout les silhouette semblant s'arrêter dans l'attente de quelque chose : peut-être cette histoire de corbeau. Il y en avait un, capuchonné, dont tout ce que je pouvais distinguer était la fumée sortant sans cesse de par sa tête. La place où se trouvait la taverne était quelque peu bondée, mais seul cet homme restait presque parfaitement immobile, enchaînant les cigarettes comme s'il attendait quelque chose. Je finis par ne plus avoir de doutes, ce type avait du recevoir la même lettre que moi, ou peut-être même l'avait-il écrite. Mais alors pourquoi faire preuve d'aussi peu de discrétion ? Parce que s'il se pensait discret à ne pas bouger en fumant autant, il se mettait le doigt dans l’œil. À ce stade, il était mon seul suspect, bien que tous en étaient des potentiels. Le fumeur fut bientôt rejoint par un blondinet, mais ce qui se passa ensuite fut bien plus intéressant. Un trio "suspect" semblant porter des caisses d'un point A à un point B. Il n'y avait à mon sens pas grand chose de suspect, après tout il pouvait s'agir de n'importe quoi, mais je fus enclin à changer d'avis lorsque plusieurs shinobis se mirent à approcher la scène. Tendant l'oreille, j'entendis non sans difficulté le premier proposer son aide. Le second shinobi sembla trouver la scène suspecte également et enquêta à sa manière. Manière peu efficace, si vous voulez mon avis. Enfin, s'il arrivait à tirer quelque chose de cette question, tant mieux pour lui. Toujours était-il que ses mots, ou le peu que j'en compris, prouvaient que ce bonhomme avait lui aussi reçu cette même lettre. Le troisième ninja à débarquer sur la scène offrit son aide à son tour. Qu'est-ce qu'ils ont, nos ninjas ? Franchement. Toujours était-il qu'à mes yeux, la meilleure des manières de savoir ce que transportaient ces trois gus était encore de leur demander. Ma curiosité définitivement piquée, je décidai d'intervenir. Ces genins s'y prenaient bien trop mal. Me levant, je glissai un moment sur la paroi rocheuse en pente avant de sauter vers la scène lorsque mes pieds eurent toucher les tuiles formant le toit du balcon au-dessus duquel je m'étais posé. Atterrissant avec légèreté au-milieu de tous sur la caisse même que portait l'un des bonhommes, je ne pris pas le temps de me présenter. Le bandeau que je portai au front le ferait à ma place.

- Je crois que ce que ces...

Je m'interrompis une seconde. Je ne pus m'empêcher de remarquer que tous étaient roux. Quelle situation improbable. Hm. Gardant mon calme et mon sérieux digne d'un grand ninja, je repris.

- ...messieurs, essayent de savoir... Et que j'aimerai savoir à mon tour, maintenant, c'est ce que contiennent ces caisses. Voulez-vous bien les ouvrir ? finis-je de m'introduire en reposant les pieds au sol.

Mon véritable intérêt se trouvait auprès du roux qui cherchait la Taverne du Centre, mais je jouerai le jeu.

Résumé:


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Mais où est le corbeau ? [LIBRE] Uwjp


Dernière édition par Tokami Tsuki le Jeu 4 Juin 2020 - 21:24, édité 2 fois
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Nakamura Syoto
Nakamura Syoto

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Jeu 4 Juin 2020 - 20:19
Simple d’esprit…
Voilà comment le Nakamura voyait son comparse à la chevelure dorée, selon lui, ce dernier se voilait la face sur la contribution qu’il avait pu apporter. Agir dans l’ombre disait-il ? N’était-ce pas là des termes pour dire qu’il avait été mis de côté ? Ça y ressemblait fortement. Ne voulant pas pousser sa réflexion au-delà, le flegmatique acquiesça sans broncher pour la simple bonne raison que ce n’était pas le sujet du jour, il y avait bien plus important à faire comme comprendre la signification du corbeau. Le blondinet espérait obtenir les réponses à ses questions en venant à cette Taverne, mais contre toute attente son collègue lui signala une activité suspecte, enfin du moins c’est ce qu’il pensait. Parce qu’en quoi trois individus portant chacun une caisse était étrange ? Ce n’était pas rare d’observer ce type de scène surtout pour des livraisons de marchandises, en temps normal ce mouvement n’aurait intéressé personne, alors pourquoi maintenant ? La réception de cette lettre avait rendu les shinobis paranoïaque, devant un tel spectacle le borgne soupira.
Dans le même temps, la jeune fille aux cheveux roses qu’il aperçut tout à l’heure semblait adopter un comportement inhabituel, comme si celle-ci était en repérage pour dérober les malheureux villageois. Cet agissement retenu plus l’attention du flavescent que des porteurs de caisses. Sans attendre une seconde de plus, il fit apparaitre à ses côtés deux répliques de sa propre personne, l’une d’elle reçue pour consigne d’attendre sagement dans la taverne, quant à l’autre était seulement là pour épauler Renjiro en cas de besoin. Se servir des clones était un moyen astucieux pour couvrir plus de zones, tout en prenant en chasse la présumé voleuse.
« Puisque t’as des problèmes de santé, un peu d’aider ne sera pas de trop. »
A présent que la répartition des tâches fût effectuée, le borgne pouvait poursuivre l’esprit tranquille la jeune fille qu’il avait repérée précédemment. Une chance que cette mystérieuse demoiselle arborât une coloration atypique, sinon il l’aurait déjà perdu de vu avec cette foule, cette pigmentation capillaire représentait le phare qui le guidait dans cette marée humaine. Plus la filature avançait et plus le blondinet se retrouvait éloigné de la place commerçante, ce qui n’était pas logique, puisque c’était notamment à cet endroit qu’elle pouvait aisément se remplir les poches. A moins qu’elle s’éloignât pour rejoindre un complice ? En l’absence de toute autorité que ce soit avec l’Empire ou même de représentants Kumojins, les bandes de pilleurs comme elle, devaient se frotter les mains pour agir à leur guise.
La poursuite prit fin lorsque la demoiselle s’arrêta devant un bâtiment qui semblait être laissé à l’abandon. Pourquoi un arrêt ici ? Syoto profita de ce moment pour se cacher et observer tout cela de loin, enfin du moins c’est ce qu’il aurait fait en temps normal, mais là il avait autre chose en tête. L’androgyne se métamorphosa, il échangea donc sa longue chevelure dorée pour qu’elle devienne brune, sa morphologie changea également, puisqu’il passa de non-genré à des attributs féminins prononcés. En guise de touche finale, le brassard de la police du village s’affichait clairement autour de son bras gauche.
Un bref raclement de gorge se faisait entendre, et c’était destiné à la chapardeuse présumée. La brune sortie de sa position dans le but de questionner l’inconnue.
« Pourrais-je savoir ce que vous faites dans un lieu qui n’est pas autorisé au public ? Vous attendez quelqu’un j’imagine ? » la brune de vingt-trois ans esquissa un léger sourire malicieux.



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Mais où est le corbeau ? [LIBRE] A6hp
« La faiblesse oblige la force, comme la trahison engendre le sang...»
Thème musical
(Merci Aditya pour le kit! ♥)
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Narrateur
NarrateurEn ligne

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Sam 6 Juin 2020 - 20:22
La piste que Medyûsa avait presque miraculeusement remonté avait mené dans un bâtiment presque semblable à un entrepôt. Et elle décida naturellement d’y pénétrer, suivie de très près par Ten no Hikari et Saako Hita. Il n’était pas gardé.

Très vite, chacun des trois Kumojins put se rendre compte qu’il y avait pas mal de caisses un peu partout. Mais, certaines étant ouvertes, la première chose qu’ils purent comprendre fut qu’il n’y avait pas que de l’argile dans ces contenants.

Avant qu’ils ne se posent de véritables questions, une voix les interpella.

« Dites les jeunes, je peux savoir ce que vous faites là ? »

La voix rauque était celle d’une vieille femme dont certains parmi le trio purent éventuellement reconnaître. C’était la Vieille Kao, l’artisanale ! Elle était en train de modeler l’argile pour en faire… des vases ?


Ailleurs dans le village…


Les trois camarades regardèrent Kao Kan avec différents airs. Deux semblaient ravis, le dernier simplement hésitant. Mais il n’eut pas le temps d’en placer une, puisque l’un acceptait déjà avec joie l’aide proposée.

« Bien sûr ! On en a encore d’autres à apporter. Puis après, faudra bien tout fixer ! »

Mais alors qu’ils allaient reprendre leur tâche, Kappa Tengoku était arrivé. Et il n’avait pas l’intention d’aider mais plutôt de questionner le trio qui, à l’unanimité cette fois, sembla complètement dubitatif. Certains se regardèrent, comme s’ils réfléchissaient à la situation et commençaient petit à petit à se rendre compte de certaines choses.

« C’est vrai qu’maintenant qu’tu l’dis, ça fait perpette que j’ai pas vu un impérialiste, mais j’vais pas me plaindre ! Et ouais, t’peux nous aider toi ! »

A la fin, il s’était adressé à Jokichiro qui était un second Kumojin à s’être proposé pour aider au transport des caisses.

Ils allaient reprendre leur chemin, mais ce fut enfin une jeune adolescente qui se montra à eux. Et parmi tous les Kumojins, ce fut sans doute cette Tsuki qui se montra la plus directe. Là encore, sa question fut accueillie par une grande incompréhension de la part des trois transporteurs. Le premier la dévisagea.

« Mais qu’est-ce que vous avez tous avec vos questions ? On a simplement reçu l’ordre de transporter ces caisses dans le village pour en placarder un maximum un peu partout. »

Il s’abaissa alors pour mettre sa caisse au sol, puis l’ouvrit.

Sous les yeux des autres Kumojins, le contenu de la caisse leur était apparu.

Il y avait de gros tas d’affiches, des sortes de tracts, un peu comme celui que le Fukkatsu avait fait diffuser dans Kumo mais qui avaient été cette fois rédigés par… le Teikoku.

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Gôgon Medyûsa
Gôgon Medyûsa

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Lun 8 Juin 2020 - 12:20
Rapport

Medyûsa avait pu obtenu quelques informations sur l’emplacement de caisse d’argile, dans un entrepôt à l’écart et assez mystérieux. La kunoichi avait pu également, remarquer la présence de Kumojin avec des caisses, correspondant à ceux indiquer dans les documents. Par curiosité, quelques Kumojins semblent s’intéresser aux trois types. Cela allait permettre à Medyûsa de gagner du temps pour aller directement dans le bâtiment où elle devait se rendre. Après tout, ce n’était pas son but de perdre du temps ou de se faire repérer par tout le monde. Son enquête se devait être discrète et incognito, elle devait faire vite. La kunoichi reprend donc le chemin, sans savoir qu’elle est poursuivie par un inconnu, voire d’autres, indirectement. La blonde se trouve devant ledit bâtiment et décide d’y infiltrer le tout en se transformant en serpent, assez mince et taille réelle de l’animal en début de croissance pour ne pas être remarqué. Du coup, Enne passe par une fenêtre ouverte afin d’y entrer d'en être vu. À l’intérieur, elle fait en sorte de rester dans l’ombre et à voir, s’il n’y avait personne afin de vérifier les caisses. Il y avait pas mal de caisse, vraiment beaucoup selon elle. Il n’y avait pas de garde à l’intérieur et certaines caisses étaient ouvertes. Jetant un œil sur certains d’entre elles, il y avait de l’argile, mais aussi d’autres composants. Rien de bien mortel, hormis de la matière première. La blonde entend du bruit, une vieille dame en train de modeler des vases avec de l’argile. Med la connaît, c’est Kao l’Artisanale. Il semblerait qu’elle ait repéré des individus. Apparemment, la Hebi n’était pas toute seule dans la pièce. Restant dissimulé et faisant attention, elle avait pu vérifier le tout assez rapidement pendant qu’elle est occupée avec d’autres.

N'empêche, ça restait un peu étrange, mais soit, la vieille dame est loin d’être stupide et aucun parchemin explosif dissimuler dedans. La kunoichi décide de partir du bâtiment, en empruntant une voie sûre et assez petite pour qu’un serpent puisse y passer. À l’extérieur, la kunoichi se met à l’écart avant de reprendre sa forme humaine. De loin, elle peut y voir des individus qui lui sont inconnus. Elle avait bien fait d’utiliser sa technique de dissimulation en serpent pour s’infiltrer dans le bâtiment. À présent, elle allait devoir informer Mairu, cela dit, ça serait étrange que Med aille dans la raffinerie. La blonde n’y a jamais mis les pieds ni même sa place dans cet endroit. Peu importe, étant une kunoichi, elle sera se montrer discrète pour y déposer son rapport dans le bureau de Mairu. Après tout, la Metaru lui avait dit d’aller là-bas pour lui transmettre toute information. Une lettre suffira, après tout, les soldats du Teikoku ont quitté le village et il n’y aura pas de soucis à ce niveau-là surtout si elle ne signe pas de son véritable nom. La blonde quitte les lieux pour se diriger vers sa demeure familiale. Il y avait quelques agitations dans Kumo, à cause de ses types avec des caisses, mais soit, ça sera élucidé plus tard. La blonde ne sent personne la poursuivre, du moins, son instinct le lui dit, après ça reste à voir. Maintenant, direction maison et écriture de la lettre à envoyer à Mairu et de manière discrète. Pour l’instant, l’enquête touche à sa fin, pour l’instant.

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Kappa Tengoku
Kappa Tengoku

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Dim 14 Juin 2020 - 17:43

Alors que Tengoku attendait la réponse des hommes devant lui, un autre individu vint l’interpeller. Un rouquin, comme lui, qui portant une bien étrange mais impressionnante arme dans le dos. Plus grand que lui, ce dernier semblait néanmoins plus jeune de quelques années. Tengoku grimaça, le bougre lui agressait les oreilles avec son dialecte pour le peu bizarre. Ce dernier semblait également être un Shinobi. S’il était parvenu à être diplômé de l’académie Tengoku avait de grands doutes quant à son assiduité dans les cours de grammaire. Lui aussi proposa son aide pour porter les caisses. Qu’avez-t-il tous en ce jour à vouloir jouer au bon samaritain ? Et ce dernier qui vantait sa force. Les caisses n’avaient pas l’air très lourdes non plus, pour qui se prenait-il ? Tengoku ne dit rien car la réponse qu’il attendait des trois hommes l’intéressait nettement plus.

Une entrée bien étonnante d’encore un autre individu vint interrompre la joyeuse bande. Un homme tombé du ciel atterrit sur une des caisses avec une grande souplesse. Un homme ? Non. Plutôt un enfant, mais un enfant ninja avec un sabre. Étaient-ils tous fous aujourd’hui ? Si Tengoku avait voulu se montrer discret en s’adressant au groupe c’était réellement un échec. Ce dernier s’adressa à eux calmement, comme si son entrée en scène était normale. Malgré son non savoir-vivre de par son arrivée, il fallait avouer qu’il disposait d’une grande éloquence et d’une certaine maturité dans sa voix pour l’âge qu’il semblait avoir. Mais c’est qu’il voulait se montrer bien autoritaire, ce bambin. Sans même faire attention aux Genins il s’adressa aux porteurs des caisses pour qu’ils en montrent le contenu. Mais pourquoi voulait-il voir ça ? Personne ne voulait le laisser poser ses questions et continuer sa route bon sang ?! En attendant, Tengoku leva plusieurs fois les yeux au ciel pendant les multiples échanges, toujours pas de corbeau en vue. Au final, il avait tout son temps tant que l’alerte n’était pas déclenchée.

Les trois hommes, agressés de toutes parts, ne savaient pas trop où donner de la tête. Du coup, ils répondirent qu’à moitié à Tengoku en disant avoir remarqué le départ des Hijins. Ils semblaient plus intéressés par l’aide que leur proposaient le blondinet et le rouquin. Ils avaient l’ouï sélective, ces gars-là. Au final, la question du plus jeune Ninja au sabre fut la goutte qui fit déborder le vase. Agacé de toutes ces questions un des trois hommes posa une caisse au sol puis l’ouvrit. Cette dernière contenait des affiches. Ils avaient reçus l’ordre d’en placarder partout dans le village. Tengoku qui, jusque-là, s’en fichait du contenu de ces boîtes se pencha pour en voir l’intérieur. Ce n’était pas le contenu qui attisa sa curiosité mais plutôt l’ordre qu’avaient reçu ces trois hommes. En placarder partout ? La dernière fois qu’un message de masse avait était diffusé dans le village il provenait de la Résistance et du Fukkatsu. Tengoku tendit une main vers l’intérieur de la caisse et demanda s’il se servir.

« Je peux ? » Mais il prit une feuille sans même attendre de réponse et se mit un peu en retrait pour en lire le contenu.

Le choc ! C’était un message de la part du Teikoku adressait à tout Kumo, ou peut-être au Yuukan tout entier. Plus que de la propagande ce long message avait des airs de cours d’histoire, de justifications et même d’excuses par certains passages. Tengoku dû lire plusieurs fois pour saisir certaines parties. Il n’avait pas tout l’historique et certaines choses étaient très floues pour lui. Mais le plus important était très clair « Demain, votre village sera libre. » Craignant une montée de la violence, allant de vengeance en vengeance, le Teikoku préférait mettre un terme à son occupation du village. Ceci expliquait alors le retrait des troupes Hijins datant de plus d’une semaine.

Tengoku se rendit alors à l’évidence, aucune alerte ne serait lancée. Ils ne verraient jamais ce corbeau faire son petit tour dans le ciel. Les craintes de la Résistance s’étaient montrées inexactes et l’empire du Feu semblait avoir pris le contre-pied de tout le monde. Au premier abord, le Teikoku gagnait des points dans le cœur de Tengoku de part cette action de retrait pacifique. Encore fallait-il qu’elle ne cache pas quelque chose ? Le Genin n’avait jamais posé un regard manichéen sur ce conflit. Les Hijins n’étaient pas juste les méchants oppresseurs et les Kumojins de simples victimes sans défense. Toute cette historie allait bien plus loin que ça et cet ultime message essayait sans doute d’apporter cette nuance. Mais ce message avait sans doute plusieurs buts et Tengoku comptait bien y réfléchir encore un peu. Alors, il mit le papier récupéré dans sa poche, là où se trouvait toujours la lettre de la résistance, puis prit congé des quelques ninjas s’étant attroupés au niveau des caisses. Bientôt, le village tout entier allait être au courant. Quelle serait la suite des événements ?



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Tokami Tsuki
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Dim 14 Juin 2020 - 18:16

Ces hommes, semblait-il, avaient reçus pour ordre de transporter ces caisses dans le village et d'en placarder le contenu partout dans le village. Une information qui ne manqua pas de me faire tendre l'oreille un peu plus alors que j'observais chaque visage un à un pendant que l'un d'eux s'activait pour ouvrir l'une de ces caisses. Le contenu fut pour le moins remarquable. Un tas de papiers, des affiches de taille moyenne avec semblait-il beaucoup de lecture. L'un des roux pris presque aussitôt l'un des tracts et s'empressa d'en lire le contenu. Ignorant s'il s'agissait d'un shinobi ou non, j'hésitais un moment à l'en empêcher avant de me résoudre à le laisser faire, je n'avais été après tout pas assez vif pour l'en empêcher de toute manière. L'expression sur son visage m'indiquait que ce qu'il lisait le surprenait, le laissant même bouche-bée. Intrigué, je pris à mon tour la peine d'attraper un tract pour en lire le contenu.

À peine le premier paragraphe lu, je me rendis compte qu'il s'agissait d'un tract écrit de la main de l'Empire du Feu. S'il ne s'agissait pas d'un autre tract du Fukkatsu, je n'avais aucune raison d'en empêcher la diffusion. C'était aussi simple que cela. Reposant le tract sans en avoir fini la lecture, je me penchais face aux honnêtes travailleurs que j'avais dérangé.

- Je vous en prie d'accepter mes excuses. Continuez, disais-je alors le visage toujours penché vers le bas.

J'allais pouvoir retourner à mes occupations, perché là-haut à attendre l'arrivée d'un corbeau, ainsi qu'observer l'itinéraire de ce roux sans bandeau qui était à la recherche de cette Taverne du Centre, d'autant plus qu'il était maintenant en possession du tract que nous venions de découvrir.

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Dim 14 Juin 2020 - 18:45

Pas de gardes. Bon très bien, ce n'était pas très grave, et puis ça tombait bien, cela voulait sûrement dire que cette probable espionne allait se trouver ici toute seule. Mais alors que j'avançais, je ne voyais toujours pas de traces de la kunoichi que j'avais croisé un peu plus tôt. Je l'avais perdu de vue, et ce court instant d'inattention avait suffi à ce que je ne la retrouve plus nulle part. Je ne savais pas comment c'était possible, après tout un humain ne pouvait se cacher aussi bien dans un immeuble avec autant de place. Pas une seule trace de mèche blonde ne semblait apparaître. Mais peu importait, j'étais curieux de savoir pourquoi après tant de suspicions la demoiselle s'était rendue dans cet immeuble. Et il semblait apparaître clair que c'était à propos de ces caisses qui traînaient un peu partout. Elles semblaient être assez similaires à celles que portaient les Kumojins croisés un peu plus tôt. Etrange. Peut-être lui avait-on volé ces caisses ? Ces dernières semblaient contenir de l'argile, entre autres, mais avant que je n'ai eu le temps de m'approcher d'avantage, une voix retentit derrière moi.

En sursautant, je me retournai pour me retrouver face à une vielle dame qui me demandait ce que je faisais ici. Et visiblement je n'étais pas seul. Une jeune femme du nom de Hita, une assimilatrice de feu, semblait être derrière moi. M'avait-elle suivi ? A quel moment ? J'avais été si intéressé par ma traque que j'en avais oublié de couvrir mes arrières. Zut ! Dans tous les cas, mon coeur battait la chamade, aussi surpris que moi par la voix éraillée de la vieille personne que je ne connaissais absolument pas. Etions-nous chez la vieille dame ? Alors la jeune fille que j'avais suivi, c'était sa petite-fille ? Toutes ces informations s'embrouillaient dans ma tête. Mais au vu de l'argile qui incrustait les mains de la vieille dame et l'atelier que je n'avais pas vu de prime abord derrière elle, il était maintenant assez évidente que celle que j'avais devant moi était une civile et versait dans l'artisanat. C'était nul pour un ninja de se faire surprendre dans le dos, et c'est donc avec un mélange de gêne et d'amusement équivoque que je répondis donc.

-Oh désolé m'dame ! Je poursuivais...euh...une ombre ! J'ai du me perdre. J'vous laisse travailler !

Et sur ce, sans plus de cérémonie, je me dirigeai vers la sortie du bâtiment. En croisant Hita, je lui lançai un sourire et levai la main pour lui signifier que je l'avais reconnu. Je ne savais pas très bien pourquoi elle m'avait suivi, mais c'était pas bien grave.

-Alors tu m'suivais m'dame la prof ? Toi aussi t'as vu c'qui se passait en ville ?

M'éloignant de l'immeuble, je continuai de discuter avec la demoiselle aux cheveux rosés avant de reprendre la route. Je n'avais pas réellement le temps de me battre ou de provoquer les gens en duel aujourd'hui, nous attendions tous un certain corbeaux. Et peut-être était-ce le cas de l'assimilatrice aussi ?


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