| Au bord de l'eau | Nakamura Syoto  Avatar © : Hibiki Natsume - (96neko) Expérience : 0
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 | | Lun 29 Juin 2020 - 17:43 | | Quelques jours après la libération de Kumo…
L’homme à la chevelure ambré ne changea pas ses activités pour autant, celui-ci continua à potasser les différents ouvrages qui atterrissaient dans ses mains. Certes, ce n’était pas transcendant comme passe-temps mais cela lui convenait parfaitement. C’était ainsi qu’il rythmait ses journées en dehors des missions.En ce jour, il passa tout son après-midi à se documenter sur le Mitsudo, le pouvoir de son élève Natsumi. Le peu d’articles qui traitaient ce sujet, faisait tous mention d’une aptitude innée à contrôler le niveau de gravité et le poids de corps ou d’objets. Cette découverte confirma bien les doutes qu’il avait eu lors de son entrainement face à la jeune fille. Il était écœuré voir qu’un tel pouvoir était dans les mains d’une telle empotée, trouvant cette situation très injuste, parce que selon lui la brune ne pouvait que stagner si elle ne se faisait pas violence. Sans un changement radical de se part, elle resterait un poids pour l’équipe. Malgré autant de pensées peu élogieuses à l’égard de la konoichi, le leader de l’équipe portait bien plus d’attentes en elle qu’en son autre élève orangé, alors que ce dernier surpassait en tout point la Harusame. Etrange n’est-ce pas ?
Il les traitait différemment parce que ces deux Genin ne disposaient pas de mêmes besoins. Pour cette différenciation, était-il donc un mauvais enseignant ? L’homme âgé de vingt-trois ne se préoccupait guère de l’image qu’il dégageait aux près des autres, il se comportait donc comme ces dites personnes le souhaitaient en masquant donc sa véritable nature. De plus, sa défaillance mentale lui fournissait un alibi pour ses agissements quelque peu douteux. Quelle horrible personne accuserait une personne atteinte de trouble identitaire ? Personne. Et le Nakamura aimait jouer avec cette maladie pour tromper son entourage.
Une fois que le borgne obtint les renseignements souhaités, un peu de repos serait apprécié, et quoi de mieux que d’aller se détendre dans les sources chaudes. Le blondinet quitta donc la Grande Bibliothèque en direction du lieu de relaxation. A son arrivée, il fût étonné de constater un manque de fréquentation et à vrai dire cela ne le déplaisait pas. Un véritable bonheur que de profiter seul de ce havre de paix. Dans le bassin, le gradé fût seulement muni de son traditionnel bandeau à l’œil droit et exceptionnellement ses cheveux furent attachés.
Sa joie retomba aussitôt à la vue d’un jeune homme à la chevelure orangé, encore un autre, décidément il n’y avait que ça dans ce village ? Volontairement, il n’allait pas engager la conversation….
_________________ « La faiblesse oblige la force, comme la trahison engendre le sang...» Thème musical (Merci Aditya pour le kit! ♥) |
|  | | Rikimaru 'Jô' Jokichiro  Avatar © : Kurosaki Ichigo (Bleach) Expérience : 165
Messages : 16 Date d'inscription : 12/05/2020
 | | Lun 29 Juin 2020 - 21:12 | | « Neuf cent quatre-vingt-dix-neuf mille neuf cent quatre-vingt-dix… Huit. Neuf cent quatre-vingt-dix-neuf mille neuf cent quatre-vingts… Dix… Neuf. … Et le… Mil… Lion ! »
Ma poigne se relâche presque immédiatement, Gekirin m’échappant sans se faire prier de mes mains pour venir se planter la tête la première dans le sol. Délesté de son poids, mon corps bascule d’un coup en arrière et je m’étale sur le sol, les bras et les jambes en étoiles. Je reprends difficilement mon souffle. Je sens mon cœur battre dans mon crâne, dans mes chevilles et dans mes poignets. Difficilement, je passe mes mains devant les yeux et je soupire de soulagement : mes doigts sont pratiquement nickel. Pas d’ouverture, ni de sang à déplorer. Je les serre et desserre plusieurs fois pour vérifier une quelconque sensation de douleur, mais tout a l’air de bien aller. C’est cool : je commence à me faire à son gabarit.
Ce serait vraiment con de ne plus pouvoir me battre dans un combat qui dure à cause de ma propre arme, surtout que Kumo est libéré, donc toutes les forces seront mobilisées afin de relever le village et le pays de l’annexion des verts. Alors cela fait maintenant quelques semaines que je m’entraîne jour et nuit à la manier, découpant mannequin, arbre ou même rien du tout pendant des journées entières. J’en perds même la notion du temps, tellement je suis focalisé sur mon entraînement… Un peu trop parce que :
« J’ai la dalle ! … Et j’pue, bordel ! »
Je relève alors mes jambes, je plie la moitié inférieure de mon corps tout en posant les mains juste derrière ma tête et, donnant une impulsion avec les jambes tout en poussant le sol, je me relève d’une seule traite avec un certain style. J’attrape ensuite mon arme que j’accroche sur mon dos et je me mets en route vers les sources chaudes du village, histoire de me décrasser et de calmer mes muscles un peu endoloris. J’y vais tranquillement, sans se presser, de toute façon, ce serait déraisonnable de passer par les toits alors que, plus je refroidis, plus je sens mes jambes faiblir à chaque pas. Faut que je me calme un peu, le repos fait intégralement parti de l’entraînement !
Une fois sur place et après avoir payé et m’apprêter - c’est-à-dire me dessaper pour ne garder qu’une serviette autour des hanches ainsi que Gekirin, je m’engage tranquillement dans les bains pour homme. Un grand sourire se dessine sur mon visage à la vue d’un bain totalement désert, à croire que ce n’était pas vraiment le moment pour se détendre.
« Dégage putain d’serviette ! C’est parti pour la bombe ! »
Le linge blanc s’envole à l’autre bout du bassin, ma hache tombe lourdement sur le sol tandis que je saute les genoux au niveau de ma tête dans l’eau, provoquant une grosse éclaboussure. Je reste sous l’eau pendant quelques secondes, un air con sur le visage, avant de remonter pour récupérer mon arme. Je m’installe ensuite à côté de ma serviette qui gît à l’autre bout du bain et je m’affale sur le bord, les deux coudes posés sur le rebord afin de me tenir à flots.
Une dizaine de minutes plus tard, alors qu’un calme plat s’est emparé des bains publics, j’entends la palissade coulisser, signe que quelqu’un débarque avec moi dans le bain. Un long soupir non-discret m’échappe, toujours les yeux fermés et rivés vers le ciel. Heureusement pour moi, ce type ne semble pas être intéressé par ma présence et c’est tant mieux.
Une minute passe… Puis une deuxième… Dans un silence de mort… Qui me dérange totalement ! Putain ! Pourquoi faut-il qu’un type arrive ?! Merde ! J’étais tranquille tout seul. Et faut qu’un mec vienne péter la sérénité de cet endroit. Un autre long soupir se fait la malle et je finis par porter mon attention vers l’élément perturbateur en lâchant une banalité, histoire d’animer un peu le truc :
« Y’a pas foule en ce moment dis-don- »
Plus aucun son ne daigne sortir de ma bouche. Je suis pétrifié. Je n’en crois pas mes yeux…
Qu’est-ce qu’une fille vient foutre ici ?!
Je sursaute, me précipite hors du bain de manière un peu hasardeuse, enfile ma serviette autour de ma taille et me rue vers l’autre personne en manquant de me casser la gueule à cause du sol glissant pour la pointer du doigt :
« Mais qu’est-ce que tu fous ici ?! L’accuse-je. C’est pas un bain mixe ici ! Tu t’es gouré ! Les nanas, c’est d’l’autre côté ! Alors on s’casse de là illico ! »
L’air sérieux sur le visage, le doigt accusateur en direction de cette perturbatrice, l’autre main maintenant la serviette en place parce que je n’ai pas eu le temps de correctement la nouer. Dire que j’aurais pu me balader le cul à l’air et m’offrir en spectacle… Bordel !
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